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      Après son salut nazi à l'Assemblée, Rémy Reyberotte écope d'un rappel à l'ordre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 11:45 · 2 minutes

    Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un "facho" à l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - La sanction la plus faible du règlement. Rémy Rebeyrotte, député Renaissance qui a fait un salut nazi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 12 juillet à l’attention d’un élu RN, a été sanctionné ce lundi 25 juillet par un rappel à l’ordre, a appris l’AFP auprès de la présidence de l’Assemblée, confirmant une information de RTL .

    Une peine qui pourrait être alourdie par le bureau de son groupe politique, qui doit également décider ce lundi d’une possible sanction. Lors d’un vote sur le projet de loi sanitaire , où la majorité a été battue, “un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi” à l’arrière des travées, avait assuré Rémy Rebeyrotte à l’AFP, sans préciser s’il s’agissait d’un collaborateur ou d’un élu. Le parlementaire de Saône-et-Loire avait alors mimé le geste en lui disant qu’“il ne faut pas faire ça”.

    La patronne du groupe RN Marine Le Pen a demandé une sanction du macroniste, et des députés d’extrême droite ont dénoncé une “invention” dans ce geste prétendu d’un élu de leur groupe. Rémy Rebeyrotte a été entendu par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet (LREM), qui a décidé d’un rappel à l’ordre, premier niveau de sanction prévu par le règlement de l’institution.

    “Je ne renoncerai jamais au combat contre l’extrémisme”

    Il n’a pas été retrouvé de preuve visuelle d’un tel salut nazi par un député RN. Le cas échéant, les deux députés fautifs auraient été sanctionnés, un tel geste étant “inacceptable”. Dans un communiqué diffusé il y a quelques jours, Rémy Rebeyrotte avait indiqué: “Si le geste que j’ai commis pour stigmatiser un élu du FN (sic) a pu heurter des consciences, je veux m’en excuser”.

    “Je ne renoncerai jamais au combat contre l’extrémisme, et notamment contre l’extrême droite, sa tentative de banalisation, ses valeurs xénophobes, haineuses, divisant l’Europe et la société française”, avait-il ajouté.

    Les députés d’extrême droite n’ont jamais été aussi nombreux , avec un groupe de 89 membres. Sans céder sur le fond de leur programme, ils sont en quête de respectabilité institutionnelle et entendent poursuivre la “dédiabolisation” du RN.

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      À l'Assemblée, la promesse du RN de débats apaisés n'aura pas tenu longtemps

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 10:53 · 1 minute

    POLITIQUE - Il est tard, ce vendredi 22 juillet. Les députés, qui ont examiné le projet de loi sur le pouvoir d’achat, s’apprêtent à l’adopter en première lecture . Peu avant 6h du matin, le député RN Jean-Philippe Tanguy monte à la tribune. Devant un hémicycle exténué, l’élu d’extrême droite livre une scène digne d’une (mauvaise) pièce de théâtre, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    “Silence!”, hurle-t-il à destination des députés de gauche, qui protestaient contre l’affirmation selon laquelle Marine Le Pen “a été la première dans le paysage politique à lever la question du pouvoir d’achat”. Un numéro qui a provoqué l’hilarité des troupes lepénistes, mais qui paraît bien loin de ce qu’ affirmait au micro du HuffPost Sébastien Chenu en amont de l’examen du texte. “Avec nous, les débats sont toujours apaisés, avec nous les débats sont toujours constructifs”, disait le député RN du Nord.

    Depuis l’arrivée au palais Bourbon de 89 élus Rassemblement national, plusieurs figures du mouvement revendiquent une forme de “sérieux” dans leur activité parlementaire. Une stratégie qui vise autant à la “normalisation” recherchée par le parti d’extrême droite qu’à se distinguer de la NUPES et de ses coups d’éclats .

    “Notre attitude positive va contraster avec celle pouilleuse, débraillée et gueularde de LFI”, pronostiquait fin juin Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen, auprès du Parisien . Or l’examen du projet de loi sur le pouvoir d’achat aura eu raison de la “tenue” revendiquée par le groupe RN. Claquements de pupitres, incidents de séance, chahut... Les élus d’extrême droite n’ont pas tenu longtemps dans la posture d’apaisement.

    À voir également sur Le HuffPost: “Qui a déjà touché 800 euros par mois ici?” L’intervention de cette députée n’a pas plus à tout le monde

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      Rémy Reyberotte fait un salut nazi, Marine Le Pen demande des sanctions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 15:48 · 2 minutes

    Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un "facho" à l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - Marine Le Pen a demandé ce mardi 19 juillet des sanctions envers le député LREM Rémy Rebeyrotte, pour avoir fait un salut nazi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale . À l’AFP, le député de la majorité assume avoir fait ce geste pour montrer à un élu RN qu’il ne devait pas lui-même le faire.

    Lors d’un vote le 12 juillet sur le projet de loi sanitaire, où la majorité a été battue, “un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi” à l’arrière des travées, assure à l’AFP le député de Saône-et-Loire. Rémy Rebeyrotte a alors mimé le geste en lui disant qu’“il ne faut pas faire ça”.

    L’élu de la majorité a été vu notamment par Marc Le Fur (LR), qui l’a interpellé au micro: “Ne recommencez plus (...) c’était pas beau monsieur Rebeyrotte”.

    Le lendemain, le député LREM a publié un petit billet sur Facebook où il relate avoir ensuite subi “la pression physique de trois fachos, dont l’auteur des faits”, à la buvette des parlementaires. Il indique qu’il saisira le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale.

    Mais mardi en conférence des présidents de l’Assemblée nationale, la patronne des députés RN Marine Le Pen a dénoncé le salut nazi du député Rebeyrotte et demandé des sanctions, a-t-on appris auprès d’un participant. “J’assume”, affirme l’élu de la majorité. Il s’adresse régulièrement aux élus RN hors micro, en leur lançant: “Je vous trouve un peu socialiste national” ou “on dirait Nuremberg aux heures de pointe”.

    Selon cette journaliste du JDD , le député a été convoqué ce mardi 12 par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet et il le sera prochainement par les instances de son groupe.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la question à leurs collègues

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      À l'Assemblée nationale, LFI et RN se renvoient la complicité avec Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 17:53 · 3 minutes

    À l'Assemblée nationale, LFI et RN se renvoient leur complicité avec Macron À l'Assemblée nationale, LFI et RN se renvoient leur complicité avec Macron

    POLITIQUE - Plutôt “bouffons rouges du roi Macron” ou “sosie vocal” de Bruno Le Maire? À l’Assemblée nationale ce lundi 18 juillet, les députés Jean-Philippe Tanguy du RN et Adrien Quatennens de La France Insoumise ont rivalisé d’invectives pour dénoncer la complicité supposée de chacun avec le camp présidentiel sur le texte sur le pouvoir d’achat , et ce, alors que les deux partis se livrent une lutte acharnée entre les deux partis pour la place de premier opposant.

    L’examen des premiers amendements du projet de loi a été l’occasion pour les députés LFI de défendre celui qu’ils ont déposé pour rebaptiser la prime Macron “prime enfumage” . Sans aucune surprise, ce dernier a été rejeté. Mais le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy n’en a pas moins dit tout le mal qu’il pensait de cette proposition et surtout de ses auteurs. ”Écoutez, collègues de la France insoumise, sincèrement j’ai honte pour vous”, a-t-il lâché, virulent, immédiatement après les salutations d’usage à l’assistance.

    “Il aura fallu seulement deux amendements pour voir votre vrai visage. (...) Vous n’êtes pas là pour faire avancer le pouvoir d’achat mais pour faire un petit jeu avec le roi Macron. Vous êtes les bouffons rouges du roi Macron et vous sortez du marxisme de bas étage pour faire passer vos bouffonneries comme des propositions”, a lancé le jeune député, ulcéré par le rejet des insoumis d’un amendement déposé par LR quelques minutes plus tôt.

    Marine Le Pen, “pour une fois qu’on la voit”

    La réponse ne s’est pas fait attendre. Prenant la parole, le député du Nord Adrien Quatennens a ironisé sur “le sosie vocal” de Bruno Le Maire. “C’est vrai qu’on a vu le ministre Bruno Le Maire disparaître dans l’hémicycle, mais il peut se rassurer puisqu’il a son sosie vocal en la personne de monsieur Tanguy qui a signé un texte qui pourrait être signé de monsieur Le Maire”, a répliqué le numéro 2 de la France Insoumise.

    Sur sa lancée, il n’a pas manqué d’étriller Marine Le Pen - “pour une fois qu’on la voit dans l’hémicycle” - et qui “s’oppose à la hausse des salaires”. Ce qui, selon les représentants LFI, lui fait un point commun avec le gouvernement puisque le projet de loi déposé ne contient pas de mesures directes en ce sens mais propose diverses primes et revalorisation des minimums sociaux pour lutter contre l’inflation. La cheffe des députés RN a d’ailleurs indiqué que son groupe voterait “ l’essentiel des mesures”, tout en soulignant “la pauvreté” du texte présenté.

    Les débats sur le projet de loi pour la protection du pouvoir d’achat n’en sont qu’à leurs débuts. Ce lundi, avant l’ouverture de la séance, le député RN du Nord Sébastien Chenu assurait au HuffPost que “si ça ne tient qu’à nous, il y aura des débats apaisés et constructifs”. Un vœu pieu, qui n’aura pas tenu plus de quelques heures.

    À voir également sur Le HuffPost: À l’Assemblée, Sandrine Rousseau cite Bernie Sanders pour s’opposer au texte pouvoir d’achat

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      Rafle du Vel d'Hiv: Panot lâchée par des élus de gauche après son tweet sur Pétain

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 14:01 · 4 minutes

    À gauche, plusieurs élus se désolidarisent de Mathilde Panot après son tweet sur Pétain (Illustration: Daniel Pier/NurPhoto Via Getty Images // Twitter) À gauche, plusieurs élus se désolidarisent de Mathilde Panot après son tweet sur Pétain (Illustration: Daniel Pier/NurPhoto Via Getty Images // Twitter)

    POLITIQUE - La polémique Panot continue d’enfler. Un tweet de la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot , reprochant notamment à Emmanuel Macron d’avoir “rendu honneur à Pétain” en 2018, suscite une volée de réactions indignées dans la majorité et au-delà, au jour des commémorations de la Rafle du Vel d’Hiv ce dimanche 17 juillet. Même à gauche, plusieurs membres de la Nupes se désolidarisent de ses propos.

    “Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vel d’Hiv . Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN”, a tweeté samedi Mathilde Panot. En 2018, Emmanuel Macron avait qualifié Philippe Pétain de “grand soldat” durant la Première Guerre mondiale, même s’il a ensuite “conduit des choix funestes”.

    Si, du côté de la majorité et du RN, on crie à l’indignation, le message a également du mal à passer du côté de la gauche et auprès de certains membres de la Nupes. C’est le cas du socialiste Jérôme Guedj, député socialiste de la Nupes.

    “Quand on s’offusque légitimement des équivalences hasardeuses et injurieuses, on s’abstient soi-même d’y céder. Donc de la même manière que LFI≠RN, Macron≠Pétain. Et surtout en une journée de commémoration et donc d’union nationale, produire de la polémique dessert la cause”, écrit-il sur Twitter.

    Un message qui a été approuvé et repartagé par l’un des hommes forts de la Nupes: Olivier Faure , premier secrétaire du Parti socialiste.

    Soutien de la Nupes, le sénateur socialiste de Paris David Assouline a également pris ses distances avec Mathilde Panot. “En ce jour, être digne c’est le minimum…”, a-t-il tweeté.

    Sa collègue écologiste Esther Benbassa a également mis le holà sur Twitter pour recadrer la députée, appelant à “laisser les morts en paix”, sans les “instrumentaliser”. Elle souligne aussi que “le macronisme”, bien qu’il soit leur adversaire, “n’est pas Vichy”. Et d’ajouter: “Dans votre tweet, je ne vois pas le mot ‘juifs’, c’est eux que la rafle a concernés.”

    Autre députée élue avec le soutien de la Nupes, Valérie Rabault a, à la manière d’Olivier Faure, repartagé un message très critique à l’encontre de l’insoumise. Il s’agit en l’occurrence de la réaction de Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et opposante notoire à l’union entre son parti et La France insoumise. L’élue a ainsi déclaré avoir “mal à (sa) France (...), celle qui ne confond pas tout, ne brouille pas les destins, qui se souvient, transmet, sans instrumentaliser”.

    “Ce tweet est une honte absolue. Ça, ce n’est pas ma gauche. Ça, ce n’est pas la gauche”, s’est également indigné le maire PS de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, également opposé à la Nupes.

    “On peut avoir des désaccords politiques sans verser dans la haine, le confusionnisme et l’indignité”, a-t-il ajouté.

    À voir également sur Le HuffPost : Rafle du Vél d’Hiv’ : il y a 80 ans, “La France a perdu un peu de son âme”, rappelle Borne

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      Le pass sanitaire censuré par le RN et la NUPES, la majorité ulcérée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 09:44 · 4 minutes

    Elisabeth Borne photographiée le 11 juillet à l'Assemblée nationale (illustration). Elisabeth Borne photographiée le 11 juillet à l'Assemblée nationale (illustration).

    POLITIQUE - C’est l’histoire d’un match qui fait un perdant, mais deux vainqueurs. Après le rejet de l’article 2 du projet de loi “maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre le covid-19 ” et prévoyant la possibilité de rétablir le pass sanitaire pour les voyages depuis ou vers l’étranger, la NUPES et le Rassemblement national revendiquent une victoire sur le gouvernement et la majorité présidentielle.

    Même chose concernant une disposition similaire pour les voyageurs mineurs. “Qui a déposé la motion de rejet de la loi pass sanitaire ? La NUPES. C’est moi qui l’ai défendue. Qui a fait adopter un amendement excluant les mineurs de la loi ? La NUPES. C’est mon amendement. Où était Madame Le Pen ? Absente”, a tweeté l’insoumise Raquel Garrido.

    “Première victoire dans l’hémicycle ! Notre amendement a été adopté et fait donc passer à 18 ans au lieu de 12 ans l’âge d’application du pass sanitaire”, s’est félicitée de son côté la députée RN du Loiret Mathilde Paris. Victoire également revendiquée par Marine Le Pen (qui n’était pourtant pas dans l’hémicycle).

    Amendements identiques

    En réalité, la France insoumise, le RN et LR avaient déposé des amendements identiques sur ce point précis, ce qui permet à chacun de revendiquer une victoire. Exemples ci-dessous avec, à droite, un amendement signé Raquel Garrido et, à gauche, un amendement identique signé Pierre Meurin, député RN du Gard.

    Deux amendements identiques déposés par LFI et le RN Deux amendements identiques déposés par LFI et le RN

    Quant à l’article 2, il a été rejeté par 219 voix contre 195, grâce à une conjonction de votes du RN, de LR et d’une majorité de la NUPES (les socialistes se sont pour la plupart abstenus). Pour autant, insoumis et lepénistes, soucieux de se montrer comme les premiers opposants au gouvernement, se targuent d’être à l’origine du camouflet infligé au gouvernement.

    Ce qui offre à la majorité l’opportunité de les renvoyer dos-à-dos et de dénoncer une collusion entre la gauche et l’extrême droite, aidée par Les Républicains. Tard dans la nuit, Élisabeth Borne a dramatisé sur Twitter: “L’heure est grave. En s’alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Passée l’incrédulité sur ce vote, je me battrai pour que l’esprit de responsabilité l’emporte au Sénat”.

    Même son de cloche ce mercredi 13 juillet. “Cette nuit, l’Assemblée nationale a assisté à l’union des contres, la convergence des extrêmes, au détriment de la protection des Français face au Covid”, a déploré la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire. “Quand le rouge rejoint le brun”, a réagi le ministre de l’Industrie Roland Lescure, en réagissant à une vidéo montrant les députés RN et NUPES applaudir de concert.

    “L’irresponsabilité des oppositions”

    Dans un communiqué, le groupe Renaissance a dénoncé “l’alliance des oppositions” en ciblant particulièrement insoumis et lepénistes. “Face à la reprise épidémique, nous ne pouvons être désarmés. L’irresponsabilité des oppositions, unies face au texte, notamment LFI et RN, met, aujourd’hui et demain, en danger la protection sanitaire des Français”, fustige la présidente du groupe, Aurore Bergé, qui s’en remet à la “sagesse” du Sénat pour réintroduire le dispositif et épargne Les Républicains (qui ont pourtant aussi voté contre l’article 2).

    “Vous avez cette image très embarrassante pour eux de voir l’extrême-droite et l’extrême-gauche s’applaudir mutuellement”, a-t-elle ajouté dans la matinée sur BFMTV.

    Des critiques sitôt balayées à gauche. “En vrai Mme Borne votre camp était isolé face à toutes les oppositions vous renvoyant au rang d’une minorité. Si vous persistez à nier que vous n’avez pas de majorité et que l’Assemblée a retrouvé sa centralité, vous allez dans le mur et vos tweets politiciens n’y feront rien”, a répondu l’insoumis Éric Coquerel, en citant au tweet de la Première ministre. Une réaction en guise d’avertissement.

    Car après le pass sanitaire, Les Républicains, La France insoumise et le Rassemblement national veulent s’attaquer à un autre point sur lequel le gouvernement se montre inflexible: la réintégration des soignants non vaccinés .

    À voir également sur Le HuffPost: Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

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      Pass sanitaire pour les mineurs: Nupes, LR et RN bloquent le gouvernement à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 21:50 · 2 minutes

    Pass sanitaire pour les mineurs: Nupes, LR et RN bloquent le gouvernement à l'Assemblée Pass sanitaire pour les mineurs: Nupes, LR et RN bloquent le gouvernement à l'Assemblée

    POLITIQUE - Le gouvernement a été mis en échec ce mardi soir à l’Assemblée nationale par une conjonction de votes RN - Nupes - LR , visant à supprimer la possibilité d’exiger un pass vaccinal pour les mineurs, au cas où ce certificat serait rétabli pour des déplacements vers ou depuis l’étranger.

    Plusieurs élus de ces formations avaient déposé des amendements identiques sur le projet de loi de “veille et de sécurité sanitaire”, sur un point précis de l’article 2, permettant si nécessaire de rétablir ce pass pour les voyageurs “extra-hexagonaux” à partir de 12 ans.

    Le vote groupé de ces amendements a été remporté par les partisans d’un âge relevé à 18 ans, par 196 voix contre 183. Le résultat de ce vote a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements sur les bancs des formations à l’origine de ces amendements. Et les oppositions se sont félicitées sur Twitter, vantant respectivement “leur victoire”, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    Les travaux ont pu reprendre dans le calme après une suspension de séance. Rémy Rebeyrotte (Renaissance, Ex-LREM), a déploré une “ambiance de match de football” dans l’hémicycle, alors que la France vient de passer le cap des 150.000 morts du Covid.

    Tous les autres votes précédents sur des éléments de ce texte ont été remportés par la majorité. Un vote sur l’ensemble du texte est attendu plus tard dans la soirée ou la nuit.

    Face à une situation épidémique toujours fragile, ce projet de loi permet également de continuer à collecter des données de santé sur les tests de dépistage (dispositif SI-DEP), une disposition qui a été approuvée

    À voir également sur Le HuffPost: Après les “Uber files”, Macron assume tout et Le Maire le soutient

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      Robert Ménard fâche (encore) son camp

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 11:14 · 2 minutes

    Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019 Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019

    POLITIQUE - Robert Ménard poursuit sa mue. Dans une tribune publiée dans Le Figaro ce mardi 12 juillet, le maire de Béziers s’éloigne encore plus de ce qu’il conviendrait désormais d’appeler son ancienne famille politique. Dans cet appel à la modération, ce qui était loin d’être sa marque de fabrique durant les premières années de son action politique , l’édile élu en 2014 et en 2020 avec le soutien du Front national puis du RN envoie quelques piques à l’extrême droite, avec laquelle il a jadis volontiers navigué.

    “En 2022, la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée. D’avoir raison depuis toujours, de ne jamais se tromper, de ne jamais changer, de toujours retomber sur ses pattes. De se carapater dans un monde fermé à double tour”, écrit Robert Ménard , qui s’en prend aux “haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération”.

    “Rêver d’Europe”

    “Ils s’imaginent en rébellion contre le ‘système’, ce vilain mot inventé par les nazis pour parler de la démocratie de Weimar, alors qu’ils sont les nouveaux conservateurs, aigris, rances”, enfonce l’élu biterrois, avant de promouvoir une vision du monde qui ferait bondir autant les supporters de Marine Le Pen que ceux d’Éric Zemmour: ”Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme”.

    Plus loin, Robert Ménard s’en prend aux “racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite” et déplore que la “vie politique hexagonale” soit devenue “le terreau de la violence verbale qui gangrène les réseaux”. Dans son viseur, le “front des radicaux qui insultent leurs adversaires” et qui forme selon lui un ensemble homogène: “Ils sont généralement tous antivaccin, anti-passe sanitaire, antiaméricains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur”.

    Sans surprise, et même si Robert Ménard s’interdit de citer nommément ceux qu’il vise, la tribune a manifestement touché sa cible. “Encore un petit effort et le ministère vous tend les bras”, a ironisé dans un tweet Damien Rieu, ex-candidat de Reconquête! dans les Alpes-Maritimes et acteur influent de la galaxie zemmouriste durant la campagne présidentielle.

    Également candidate pour Reconquête! lors des dernières législatives, Cécile Scheffen a quant à elle qualifié Robert Ménard de “boomer” , tout comme Garen Shnorhokian . Des réactions épidermiques qui devraient conforter l’auteur de la tribune dans son analyse.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Uber Files: Pour attaquer Emmanuel Macron, Jean-Philippe Tanguy évoque des "aspirations érotiques"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 15:53 · 2 minutes

    Jean-Philippe Tanguy député RN de la Somme, photographié à l'Assemblée (illustration) Jean-Philippe Tanguy député RN de la Somme, photographié à l'Assemblée (illustration)

    POLITIQUE - Les élus du Rassemblement national ont beau jouer à fond la carte de la normalisation pour se fondre dans le décor du Palais Bourbon, les dérapages dont est coutumier le parti de Marine Le Pen ne sont jamais loin. Illustration ce lundi 11 juillet dans une séquence impliquant le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy et relayée par LCI .

    À l’issue d’une conférence de presse au sujet du dossier “Uber files” , l’ex-candidat RN à la présidence de la Commission des finances s’est lancé dans des commentaires surprenants à l’égard du chef de l’État. Accusant Emmanuel Macron de “corruption passive”, Jean-Philippe Tanguy a affirmé que son passage au sein de la banque Rothschild ( qui fait l’objet de nombreux fantasmes ) était celui d’un “bon à rien” et qu’il s’expliquait uniquement par ses talents de séducteur.

    “Les turpitudes du petit milieu français”

    En reprenant plusieurs poncifs prisés des conspirationnistes et versant dans la psychologisation dont raffole l’extrême droite à l’endroit d’Emmanuel Macron, Jean-Philippe Tanguy affirme: “monsieur Rothschild a dit lui-même dans plusieurs témoignages qu’il avait pris monsieur Macron parce qu’il était sympa et qu’il savait solliciter les aspirations homo-érotiques d’un certains nombre de cadres”.

    Pour ce député RN, Emmanuel Macron va même jusqu’à incarner “toutes les turpitudes du petit milieu français, toutes les pratiques moralement condamnables de trafic d’influences que l’on peut imaginer quand on est haut fonctionnaire français”. Relancé sur ce qu’il entend par “aspirations homo-érotiques”, Jean-Philippe Tanguy persiste et signe.

    “Vous avez un témoignage intéressant de Rothschild sur pourquoi il a recruté Emmanuel Macron, il dit qu’il a une capacité de séduction de certaines personnes, de les envoûter, sur les hommes en particulier”, a-t-il insisté, toujours sur la base de ces obscurs témoignages.

    “J’aurais dû dire ‘un grand nombre de portraits faits par ceux qui ont travaillé ou employé Macron ont dressé le portrait d’un manipulateur et d’un séducteur’”, a ensuite rétropédalé le député, cité par l’AFP. “Je n’ai jamais dit qu’il y avait une source précise”, s’est-il défendu, alors qu’il a bien cité le banquier français comme source. “La banque d’affaires est un milieu d’homme d’un certain âge, qui projettent sur les hommes plus jeunes les choses complexes de l’âme humaine (...) Macron sait très bien comment fonctionne”, a-t-il encore expliqué.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues