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      En exclusivité, voici le gouvernement d'Elisabeth Borne

      eyome · Friday, 20 May, 2022 - 18:29

    Affaires étrangères : #OTAN

    Santé : #OMS

    Economie : #EU

    Affaires Sociales : #McKinsey

    Finances : #BCE

    Education : #OpenSociety

    Environnement : #WorldEconomicForum

    ça va bien se passer...

    #France, #Politique, #fr, #remaniement, #Mondialisme.

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      Nouveau gouvernement: Ces ministres qui quittent l'exécutif

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:07 · 2 minutes

    Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier

    POLITIQUE - Cinq ans, parfois moins, et puis s’en vont. Après une semaine dans l’incertitude sur leur avenir, les ministres, ministres délégués et secrétaires d’État de l’équipe de Jean Castex sont enfin fixés. La constitution du gouvernement d’Élisabeth Borne ce vendredi 20 mai marque la fin de l’aventure politique d’une partie des figures emblématiques du premier quinquennat d’ Emmanuel Macron .

    Marlène Schiappa, figure de la grande cause du quinquennat à sa nomination, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, Frédérique Vidal, à l’Enseignement supérieur, ou encore Jean-Yves Le Drian aux Affaires Étrangères ... tous vont plier bagage dans la soirée pour faire place à leurs successeurs.

    Certains, comme le ministre des Transports ou le secrétaire d’État en charge de l’Enfance, n’ont pas attendu la démission de Jean Castex pour annoncer qu’ils ne souhaitaient pas rempiler. Au total, ce sont plus d’une vingtaine de membres qui quittent leurs fonctions.

    Avant même la prise de parole d’Alexis Kohler, Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a annoncé son départ, en même temps qu’un heureux événement. Julien Denormandie, en charge de l’Agriculture, va lui se consacrer à sa famille. Marlène Schiappa a aussi dit “son émotion” dans un long communiqué revenant sur son bilan au secrétariat d’État à l’Égalité Femmes-Hommes et à Beauvau. D’autres ont choisi la reconversion dans le privé, à l’instar de Jean-Baptiste Djebarri .  Annick Girardin, ministre des Outre-mer puis de la Mer, s’en retourne à Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Retrouvez, dans notre diaporama ci-dessous, les visages du gouvernement Castex que vous ne verrez plus.

    À voir également sur Le HuffPost: Nommée Première ministre, Elisabeth Borne dédie son discours ”à toutes les petites filles”

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      Rima Abdul Malak est la nouvelle ministre de la Culture, et le secteur l'attend de pied ferme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 15:25 · 5 minutes

    Rima Abdul Malak a été nommée ministre de la Culture, ce vendredi 20 mai. Rima Abdul Malak a été nommée ministre de la Culture, ce vendredi 20 mai.

    POLITIQUE - Tout le monde attendait les trois coups de bâton et le lever de rideau. Ce vendredi 20 mai, la composition du gouvernement d’Élisabeth Borne a enfin été dévoilée et c’est Rima Abdul Malak qui a été désignée comme la ministre de la Culture , succédant ainsi à Roselyne Bachelot .

    Pressentie plusieurs fois au poste, l’actuelle conseillère culture d’Emmanuel Macron à l’Élysée, dont la carrière a commencé dans l’humanitaire avant de s’orienter vers le secteur culturel, fait son arrivée aux côtés d’autres nouveaux entrants, comme Catherine Colonna aux Affaires étrangères ou l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale.

    La nomination de Rima Abdul Malak était attendue de pied ferme par les professionnels du cinéma, du spectacle vivant ou de la musique, car après deux ans d’une crise du Covid-19 qui a profondément marqué les habitudes culturelles des Français, les urgences sont nombreuses.

    Relancer l’intérêt des Français

    Et la première est sans équivoque de redonner aux Français l’envie d’aller écouter un concert, voir un film ou une pièce de théâtre. Les salles de spectacles vivants accusent entre “15 et 40% de baisse de fréquentation selon les agglomérations”, indique au HuffPost Frédéric Maurin, président du Syndicat national des scènes publiques (SNSP), évoquant une conjonction entre “perte d’habitude” et “augmentation générale du coût de la vie”. “Il faut redonner l’appétence à nos concitoyens de revenir dans les salles de spectacle.”

    “On sort de la crise sans complètement en sortir”, décrit Jean-Christophe Bourgeois, président de l’association “Tous pour la musique” qui réunit l’ensemble des représentations professionnelles de l’industrie musicale en France. Si la filière s’est prise en main et a enfourché le tigre comme l’invectivait Emmanuel Macron entre deux confinements, elle attend désormais “un appui proportionné de l’état” à l’heure où 63% des Français déclarent fréquenter moins qu’avant la crise les lieux de musique.

    Même son de cloche du côté des salles obscures, qui enregistrent plus d’un tiers d’entrées en moins par rapport à 2019 depuis le début de l’année. “Il faut que le lien avec le public soit retrouvé”, assure aussi le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) Marc-Olivier Sebbag pour qui inciter les gens à revenir et soutenir la relance des activités sont des besoins “immenses”.

    La culture dans le pacte républicain

    Outre l’effort financier du gouvernement dont le secteur culturel - qui représente 2,3% du PIB français - a bénéficié au plus dur de la crise, les différents acteurs attendent désormais aussi des changements structurels. L’inscription d’un pacte pour le savoir musical à l’école pour les uns, la modernisation des lieux et des équipements de projections ou des politiques incitatives fortes auprès des collectivités territoriales pour d’autres. Et aussi des éclairages sur l’avenir du financement des médias de l’audiovisuel public , que le président-élu n’a pas encore donnés, qui ont un “rôle majeur dans l’exposition de la diversité” des artistes, souligne Jean-Christophe Bourgeois.

    Si le débat culturel a été “plus qu’inexistant” au cours de la campagne présidentielle - “ce n’est malheureusement pas une nouveauté”, nous souffle-t-on - l’important est désormais de “reconnaître l’inscription d’une politique culturelle dans le pacte républicain au même titre que la santé ou l’éducation”, soutient Frédéric Maurin, aussi directeur d’une salle de spectacle à Vendôme, dans le Loir-et-Cher. Déçu du “manque de vision” des derniers quinquennats, le président du SNSP attend que l’État envoie “des signaux forts” pour que la culture ne “passe pas à la trappe” dans les villes comme dans les campagnes.

    Un discours qui résonne auprès des professionnels de l’industrie musicale. Jean-Christophe Bourgeois attend lui aussi de connaître “la vision” que portera ce ou cette nouvelle ministre sur la place de la musique dans la société. Car pour lui la “première pratique culturelle des Français” est un “véhicule unique pour créer du lien social” et contribuer à rompre “le sentiment d’abandon, de déclassement” qui s’est exprimé dans les urnes.

    Pour en finir avec “la valse” des ministres

    Interrogés avant la nomination de Rima Abdul Malak, nos interlocuteurs se demandent “pour combien de temps” la remplaçante de Roselyne Bachelot restera-t-elle en place.

    Car en cinq ans de présidence d’Emmanuel Macron, trois interlocuteurs se sont succédé: Françoise Nyssen, Franck Riester et Roselyne Bachelot. Et en dix ans, on compte sept ministres de la Culture différents. “On est un peu essoufflés de cette valse”, concède Frédéric Maurin. “Un ministre qui est là pour 18 mois ne s’engage pas à lancer des chantiers à moyen ou long terme”, abonde le président de “Tous pour la musique”.

    “Empreint de la mission presque régalienne de la culture”, “connaisseur des arcanes du secteur”, “doté d’un poids politique pour faire valoir ses arbitrages” et qui saura “inviter chaque filière à la table des discussions”: voilà le portrait-robot d’une ministre de la Culture qui pourrait relever ces défis. Pour que la culture, stigmatisée “pas essentielle” il n’y a pas si longtemps, revienne au centre de l’échiquier.

    À voir également sur Le HuffPost: De Biolay à Aubert, tout le monde avait un mot à dire à Bachelot aux Victoires de la musique

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      Le nouveau gouvernement Borne dévoilé, découvrez sa composition

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 14:36 · 2 minutes

    Élisabeth Borne (ici le 16 mai lors de la passation des pouvoirs avec Jean Castex) a son gouvernement. Avec des noms déjà familiers, comme celui de Gérald Darmanin, mais aussi de nouveaux entrants inconnus du grand public. Élisabeth Borne (ici le 16 mai lors de la passation des pouvoirs avec Jean Castex) a son gouvernement. Avec des noms déjà familiers, comme celui de Gérald Darmanin, mais aussi de nouveaux entrants inconnus du grand public.

    POLITIQUE - Qui, autour de la Première ministre Élisabeth Borne? Ce vendredi 20 mai, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a dévoilé l’équipe gouvernementale , avec des noms déjà connus - Gérald Darmanin et Bruno Le Maire - et de nouveaux entrants, dont Rima Abdul-Malak au ministère de la Culture.

    Pendant sa campagne, Emmanuel Macron a promis un quinquennat ”écologique” avec la nomination de “deux ministres forts” exclusivement dédiés à la cause environnementale autour de sa Première ministre. Il s’agit de deux femmes et ex-membres du gouvernement Castex: Agnès Pannier-Runacher , chargée de la transition énergétique et Amélie de Montchalin, en charge de la transition écologique et de la Cohésion des territoires.

    Le ministère régalien de l’Intérieur reste entre les mains de Gérald Darmanin, et Bruno Le Maire demeure à Bercy, toujours en charge de l’Économie. Même chose pour Éric Dupond-Moretti, reconduit ministre de la Justice. Jusque là en charge des comptes publics, l’ancien socialiste Olivier Dussopt hérite du Travail.

    Marc Fesneau, anciennement chargé des Relations avec le Parlement, est nommé au ministère de l’Agriculture. Le porte-parolat revient à Olivia Grégoire, qui occupait avant le poste de secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable. Ex-ministre de la Santé, Olivier Véran est désormais chargé des Relations avec le Parlement.

    Toujours parmi les recyclés du gouvernement Castex, l’ex-ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, succède à Florence Parly Aux armées. Brigitte Bourguignon est quant à elle promue à la Santé. Clément Beaune et Franck Riester gardent leurs portefeuilles respectifs, à savoir le Commerce extérieur et l’Europe.

    Diplomate de métier, Catherine Colonna est nommée ministre des Affaires étrangères. L’intéressée, qui était jusqu’alors en poste à l’ambassade de France au Royaume-Uni, avait été nommée ministre déléguée aux Affaires européennes lors du deuxième mandat de Jacques Chirac. Autre prise de droite, le député de l’Ain Damien Abad, ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale, ministre des solidarités, de l’autonomie, et des personnes handicapées.

    Venu de la Macronie, Stanislas Guérini est nommé à la fonction publique.

    Autre nouveauté de ce gouvernement, la nomination de l’historien Pap Ndiaye, à l’Éducation nationale. Un choix fort compte tenu de l’engagement de cet intellectuel, directeur général du palais de la Porte-Dorée et à la tête du musée de l’Histoire de l’immigration contre les discriminations.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      Le conseil de Raffarin à Borne pour bien composer son gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 09:00 · 3 minutes

    Jean Pierre Raffarin, ici en 2016, a donné ses conseils à Élisabeth Borne, en pleine composition de son gouvernement. Jean Pierre Raffarin, ici en 2016, a donné ses conseils à Élisabeth Borne, en pleine composition de son gouvernement.

    POLITIQUE - Petits conseils entre Premiers ministres. Trois jours après sa nomination à Matignon, Élisabeth Borne n’a toujours pas dévoilé la composition de son gouvernement. Entre timing, équilibre des partis, interventions du président de la République et amitiés (et inimitiés) personnelles, la tâche relève de la stratégie politique, comme l’a détaillé Jean-Pierre Raffarin .

    Le Premier ministre de Jacques Chirac entre 2002 et 2005 a donné sa recette sur Twitter ce jeudi 19 mai: “20% d’amis fidèles, 30% de poids lourds, 10% d’espoirs, 15% par gratitude, 15 à leur compte”. Sans oublier: “5% par erreur et 5% par hasard”.

    Sur RTL , l’ancien locataire de Matignon a précisé: bien sûr il faut “les meilleurs sur chacun des sujets”, mais tout ne se joue pas sur les compétences.

    Il faut aussi inclure “ceux qui sont du premier cercle du président de la République, avec lesquels il parle régulièrement et avec lesquels vous avez besoin d’être en contact”. L’intérêt est double, aussi bien pour la Première ministre que pour le chef de l’État. Depuis sa nomination, Élisabeth Borne a d’ailleurs longuement échangé avec Emmanuel Macron au cours de déjeuners et de dîners.

    Ensuite, la Première ministre doit constituer sa garde rapprochée, ceux qui lui seront loyaux et “qui à l’Assemblée nationale ou au Sénat vous protégeront de tous les coups”, explique Jean-Pierre Raffarin. “Certes la politique est souvent une affaire de rapports de force. Mais néanmoins, dans les périodes difficiles, on a besoin de resserrer les liens, et là il faut aussi une petite dimension affective”, explique l’ancien chef de gouvernement.

    Borne en consultation

    Pour l’instant, Élisabeth Borne consulte tous azimuts. Moins de 48 heures après sa prise de fonctions, la Première ministre a reçu mercredi matin rue de Varenne Édouard Philippe qui a occupé les lieux de mai 2017 à juillet 2020 puis Bernard  Cazeneuve qui fut chef du gouvernement entre la fin 2016 et 2017.

    Des échanges, à Matignon ou par téléphone, sont également programmés avec le président du Sénat Gérard Larcher (LR) et les chefs de file de la majorité: le président de l’Assemblée Richard Ferrand, le patron du MoDem François Bayrou, le chef de file des députés LREM Christophe Castaner ou encore le patron de ce parti Stanislas Guerini.

    Selon les discussions de couloir, le futur gouvernement s’annonce plus restreint que le précédent, avec une vingtaine de membres contre la quarantaine de celui de Jean Castex. Qui partira, qui restera et qui entrera? C’est là tout l’enjeu. Certains, comme Jean-Michel Blanquer ou Marlène Schiappa, seraient sur le départ, tandis que d’autres - Sébastien Lecornu, Julien Denormandie, Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin - sont pressentis pour être reconduits, mais pas forcément à leurs postes actuels.

    Enfin, parmi les potentiels nouveaux entrants, circule le nom de Catherine Vautrin, ex-Les Républicains un temps pressenti pour Matignon mais écartée après une levée de boucliers de l’aile gauche de la Macronie.

    À ce stade, aucune date n’a été annoncée pour le remaniement. La Première ministre fait sa première sortie publique ce jeudi dans les Yvelines pour parler égalité des chances. Elle n’échappera à une question de calendrier, alors que l’impatience monte.

    À voir également sur Le HuffPost: Les pires attaques sexistes subies par Édith Cresson, (première) Première ministre

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      Édith Cresson salue la nomination d'Élisabeth Borne qui lui rend hommage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 19:03 · 2 minutes

    POLITIQUE - D’une Première ministre à une autre. Après l’annonce officielle de l’arrivée d’Élisabeth Borne à Matignon ce lundi 16 mai, la seule femme à avoir été cheffe du gouvernement s’est exprimée sur cette nomination qu’elle estime “normale”.

    Édith Cresson , Première ministre de 1991 à 1992, a tenu à saluer le choix d’ Emmanuel Macron : “Il était largement temps”, a-t-elle lâché sur BFMTV.

    Lors de son discours express sur le perron de Matignon, Élisabeth Borne avait tout de même tenu à adresser quelques mots à l’ancienne Première ministre en toute fin de discours, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article : “Je suis vraiment très émue ce soir, j’ai une pensée pour la première femme qui a occupé ces fonctions: Édith Cresson”.

    ″Ça m’a touché. Dans un discours qui a été très court, elle a trouvé le moyen de mettre une phrase qui m’a beaucoup touché”, a réagi Édith Cresson au sujet de ces quelques mots d’ Élisabeth Borne .

    “Je pense que le président de la République a dû se rendre compte qu’il était temps de nommer à nouveau une femme Première ministre”, a ensuite estimé Edith Cresson, avant d’ajouter: “Ce qui est extraordinaire, c’est qu’on ait attendu aussi longtemps, et surtout qu’on en parle comme quelque chose d’extraordinaire, alors que je ne vois pas où est le problème”.

    “Une personne remarquable, pas parce que c’est une femme”

    Elle estime toutefois qu’Elisabeth Borne “subira moins d’attaques” qu’elle, parce qu’elle était “la première”. Cependant, l’ancienne Commissaire européenne ne veut pas entendre parler d’événement au sujet de la nomination d’une femme à Matignon, ce qu’elle juge “normal”.

    “C’est un événement parce que la France est ce qu’elle est, que la classe politique est ce qu’elle est, mais dans un autre pays ce n’est pas un événement. Ni Madame Thatcher, ni Madame Merkel , ni au Portugal où une femme a été nommée Première ministre longtemps avant moi, on ne s’est exclamé que c’était quelque chose d’extraordinaire”, a finalement déclaré Edith Cresson.

    Interrogée par ailleurs sur le choix du chef de l’État, Edith Cresson a souligné “un très bon choix parce que c’est une personne remarquable, pas parce que c’est une femme”. Mettant en avant le “courage” de celle qui était jusqu’alors ministre du Travail, Edith Cresson a souligné cette “vertu tout à fait nécessaire dans cette fonction”.

    Rodée aux arcanes du pouvoir, l’ancienne femme politique a également mis en garde Elisabeth Borne sur les difficultés qui l’attentent à Matignon. “C’est une fonction difficile où l’on est sans cesse critiqué, pas seulement par les adversaires politiques, mais aussi par la presse, je suis sûre qu’elle saura faire face aux difficultés qu’elle risque de rencontrer”.

    À voir également sur Le HuffPost: Les 3 questions que soulève la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon

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      Élisabeth Borne Première ministre, cinq choses à savoir sur elle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 16:28 · 5 minutes

    L'ancienne ministre du Travail, Elisabeth Borne, le 4 mai 2022. L'ancienne ministre du Travail, Elisabeth Borne, le 4 mai 2022.

    POLITIQUE - Élisabeth Borne, dans le mille. Emmanuel Macron vient de nommer, ce lundi 16 mai, son ancienne ministre du Travail à Matignon. Élisabeth Borne succède à Jean Castex et va désormais s’atteler à la composition de son futur gouvernement.

    À 61 ans, elle devient, ainsi, la deuxième femme à occuper le poste après Édith Cresson en 1991 et ajoute une nouvelle ligne, prestigieuse, à son CV déjà conséquent. Haute-fonctionnaire au profil d’ingénieur, Élisabeth Borne est passée, sous le premier quinquennat Macron, des Transports -pour mener à bien la réforme de la SNCF- à la Transition écologique -pour préparer la Convention Citoyenne sur le Climat- avant de reprendre en main le dossier explosif, mais avorté, des retraites.

    Une carrière qui ne se résume pas, malgré tout, à ces différents postes. Avant d’officier sous Édouard Philippe et Jean Castex, la sexagénaire a dirigé la RATP, conseillé Lionel Jospin, ou occupé le poste de préfète de la région Poitou-Charentes. Retour sur la carrière de la nouvelle femme forte de la Macronie.

    1. Elle est “pupille de la nation”

    C’est Élisabeth Borne elle-même qui l’a révélé sur le plateau de Cyril Hanouna, sur C8, le 21 mai dernier, lors d’une émission baptisée “Un jeune, une solution”, du nom de la politique gouvernementale. Invitée à s’exprimer sur son passé par l’animateur, la ministre du Travail dit être pupille de la Nation depuis le décès de son père quand elle avait 11 ans. En France, ce statut est attribué par l’État aux enfants mineurs dont un des parents a été blessé ou tué lors d’une guerre, d’un attentat terroriste ou en rendant certains services publics.

    “Ça n’a pas été toujours simple. Moi j’ai perdu mon père quand j’étais très jeune, donc on s’est retrouvé avec ma mère, qui avait deux filles et qui n’avait pas vraiment de revenus”, a-t-elle expliqué au cours de cette émission censée promouvoir l’emploi des jeunes, avant d’expliquer qu’elle a “pu faire” ses études grâce à la bourse obtenue avec ce statut de pupille de la nation.

    2. Elle a été la dir’cab de Ségolène Royal

    Diplômée de l’École polytechnique, corps des Ponts et Chaussées, Elisabeth Borne commence son parcours dans les arcanes du pouvoir à la fin des années 1980. Elle entre en 1987 au ministère de l’Equipement (participe, par exemple, au lancement du projet de la ligne 14 du métro parisien), avant de devenir conseillère au ministère de l’Éducation nationale auprès de Jack Lang à partir de 1990.

    Femme se revendiquant de gauche mais non-encartée, elle entre ensuite au cabinet de Lionel Jospin, en 1997, quand celui-ci est Premier ministre de Jacques Chirac. Elle deviendra, enfin, la directrice du cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie entre 2014 et 2015... pour finalement passer de l’ombre la lumière deux ans plus tard.

    3. Elle était surnommée “Burn-Out” à la RATP

    Réputée rigoureuse ou bourreau de travail, Elisabeth Borne est parfois dépeinte comme une femme sévère dans son management. Dans les ministères, comme dans ses fonctions antérieures, à la tête de la RATP par exemple, entre 2015 et 2017. “Elle ne mesure pas toujours que tout le monde n’a pas les mêmes capacités”, expliquait l’un de ses proches, dans Libération , en 2018 pour qui “les fonctions qu’elle a occupées génèrent du stress” et “cela peut déborder sur les équipes.”

    A tel point que l’ancienne préfète (de Poitou-Charentes et de la Vienne en 2013) aurait glané un sobriquet peu glorieux au fil de ces années. “A la RATP, on en connaît plus d’un qui sont sortis de son bureau en larmes”, explique un “bon connaisseur” de l’entreprise publique, dans un portrait que Le Monde consacre à la ministre en 2017 qui l’affirme: “Elle y était surnommée ‘Burn-Out’”.

    Un état d’esprit que l’Opinion résume en ces termes en avril 2021: “Entre le management inclusif et le ‘qui peut me suive’, Borne a choisi.”

    4. Elle aime les traversées du désert

    Dans cet esprit, la ministre ne s’accorde que peu de temps libre à en croire les différents récits et confessions publiées dans la presse. “Temps libre... un concept intéressant”, répond-elle à Libé , en janvier 2018, dans un sourire, pour montrer son omniprésence à la tâche. On en sait, malgré tout, un peu plus sur les loisirs de la sexagénaire.

    Elle affirme, par exemple, être une adepte de la lecture, de romans plutôt, avec “avec un faible pour le Finlandais Arto Paasilinna et Sorj Chalandon”, détaille Le Monde dans son portrait de 2017, après l’avoir rencontrée . Mais selon le quotidien du soir, elle trouve son vrai “ressourcement” dans les “longues randonnées en plein désert.” Au Maroc ou en Jordanie, par exemple.

    5. Elle enfreint le règlement du Parlement

    Loin de la Jordanie, Elisabeth Borne a surtout passé du temps dans les ministères et au Parlement lors de ces cinq dernières années. Et il n’était pas rare de la voir vapoter... souvent sous son masque, en plein hémicycle. Au point d’attirer l’attention de l’émission Quotidien , sur TMC, et de crisper certains élus d’opposition.

    En théorie, Elisabeth Borne, comme tout le monde, n’a pas le droit d’utiliser sa cigarette électronique sur les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif. Cette interdiction est explicitée dans l’article L3513-6 du code de la santé public et l’Assemblée nationale comme le Sénat ne font pas exception. Contactées par Libération en février dernier, les deux institutions confirment qu’il est “interdit de fumer dans l’hémicycle, l’interdiction s’appliquant à la cigarette électronique”.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Luc Mélenchon se voyait déjà gagner les législatives en 2017

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      Remaniement: Castex va démissionner... mais après quelle longévité?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 10:53 · 3 minutes

    Comparez la longévité de Castex à Matignon avec celle de ses prédécesseurs Comparez la longévité de Castex à Matignon avec celle de ses prédécesseurs

    POLITIQUE - Au football, on serait dans le temps additionnel de la prolongation. Jean Castex s’apprête à remettre sa démission à Emmanuel Macron , en ce début de semaine, pour permettre au président de la République de nommer son successeur à Matignon ... et débuter, réellement, son deuxième mandat.

    “C’est une nouvelle ère qui s’ouvre”, commente celui qui s’est auto-proclamé “Premier ministre de l’intendance” après 20 mois passés dans les habits de chef du gouvernement. Avant que tous les regards se portent sur l’Élysée, et le futur homme fort ou la future femme forte de la Macronie, retour, en graphique, sur le passage de Jean Castex au 57 rue de Varennes.

    Jean Castex sur les talons de Jean-Marc Ayrault

    L’énarque de 56 ans sera resté à Matignon pendant 681 jours. Ou 682 si le suspense venait à durer jusqu’à mardi. Une longévité, d’un peu moins de deux ans, qui le classe dans le dernier tiers du classement des anciens Premiers ministres, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Il fait un peu mieux que Laurent Fabius (entre 84 et 86) mais moins bien (pour quatre jours) que Jean-Marc Ayrault, le premier chef du gouvernement sous François Hollande.

    C’est Georges Pompidou et (dans une moindre mesure) François Fillon qui caracolent en tête. Le premier est resté plus de six ans (2279 jours) à son poste, quand le second peut se targuer d’avoir tenu les rênes de Matignon pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

    Au fond du classement, ce sont les socialistes qui brillent par la brièveté de leu passage. Bernard Cazeneuve détient le record du Premier ministre le plus éphémère avec 160 jours passés à Matignon. Celui qui avait remplacé (fin 2016) un Manuel Valls en partance pour la primaire du PS, est dépassé, de peu, par Edith Cresson.

    Elle est la seule à avoir occupé la fonction. Nommée en 1991 par François Mitterrand, elle este 323 jours à son poste, soit moins d’un an, avant de faire les frais des mauvais résultats du PS aux élections intermédiaires et de son impopularité grandissante.

    Une femme attendue

    Trente ans plus tard, c’est donc une femme qui est attendue à Matignon; cette hypothèse souhaitée par 74% des Français (sondage Ifop pour Le JDD du 15 mai) a été confirmée ce lundi par François Bayrou ce franceinfo Si c’est le cas, Edith Cresson lui souhaite “beaucoup de courage” avec une classe politique “machiste”.

    Après ceux de la ministre du Travail Elisabeth Borne et de l’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, le nom qui revient avec insistance est celui de Catherine Vautrin, ancienne ministre de la Cohésion sociale de Jacques Chirac, qui avait apporté son soutien à Emmanuel Macron avant le 1er tour de la présidentielle.

    Pointe aussi le nom de la vice-présidente du Sénat Valérie Létard, estampillée “bébé Borloo” pour avoir débuté en politique à Valenciennes au coté du centriste Jean-Louis Borloo, avant d’être secrétaire d’Etat chargée des technologies vertes dans son ministère de l’Ecologie de 2009 à 2010, au sein du gouvernement Fillon.

    Le choix est d’autant plus attendu qu’il viendra confirmer ou non l’orientation qu’entend se donner le chef de l’Etat, qui a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des “gilets jaunes” et lors de l’élection présidentielle, et de changer de méthode.

    À voir également sur le HuffPost: La cohabitation et ses anecdotes racontées par un historien

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      Jean-Djebbari, toujours ministre, tient (déjà) sa reconversion

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 10:12 · 2 minutes

    Terminés les TikTok, Djebbari tient (déjà) sa reconversion Terminés les TikTok, Djebbari tient (déjà) sa reconversion

    POLITIQUE - La politique, c’est fini pour lui. Il y a quelques semaines que Jean-Baptiste Djebbari l’avait annoncé. Le ministre des Transports, toujours en poste à l’heure où nous écrivons ses lignes, a trouvé un nouveau poste.

    Il devrait entrer au conseil d’administration d’Hopium, un constructeur de voitures à hydrogène, selon un communiqué publié ce lundi 16 mai, date potentielle de la démission du Premier ministre Jean Castex . “Hopium (...) annonce aujourd’hui le renforcement de sa gouvernance, avec la proposition de Jean-Baptiste Djebbari en qualité d’administrateur”, écrit la société dans un message envoyé à la presse et publié sur les réseaux sociaux.

    Son PDG, Olivier Lombard, se dit quant à lui “honoré et fier d’accueillir Jean-Baptiste Djebbari dans cette formidable aventure industrielle et française”. Le recrutement de l’actuel ministre -et du carnet de contacts qui va avec- “constitue”, selon ses mots, “une étape majeure” du développement de la société.

    L’impatience des marcheurs

    Ancien pilote de ligne, élu député sous l’étiquette LREM en 2017, puis ministre des Transports de 2019 à aujourd’hui -et spécialiste des vidéos TikTok - Jean-Baptiste Djebbari s’apprête à retourner dans le privé. Un transfert, précoce diraient certains, qui s’accompagne d’une vague de critiques politiques sur les réseaux sociaux.

    Pour l’eurodéputé David Cormand, ancien patron des Verts, cette nomination montre “toute la perversité de ‘la République en marche’”, entre “mélange des genres, opportunisme et conflits d’intérêts.” Le parti présidentiel n’aura, selon lui “jamais été autre chose qu’une république des marchands gangrenée par l’affairisme et les lobbys.” Ouch. L’entourage du ministre a fait savoir au Parisien que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a donné se retour dans le privé (on parle de pantouflage) et que ce sont des contraintes légales qui ont nécessité la publication de l’information avant le remaniement.

    La patience est apparemment un plat qui manque à certains marcheurs. Comme Jean-Baptiste Djebbari, le député LREM Mickaël Nogal n’a pas attendu la fin de son mandat pour s’engager dans un nouveau rôle... celui de lobbyiste. Le député de Haute-Garonne a été nommé directeur général de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) le 6 janvier dernier, soit deux mois avant la fin de la session parlementaire.

    S’il s’est laissé un peu plus de temps, le ministre des Transports n’a pas hésité, de son côté, à mettre en scène son impatience à l’idée de quitter son bureau ministériel. “Si ça continue, même Rihanna va sortir son album avant”, a-t-il écrit, début mai, en commentaire d’une vidéo publiée sur TikTok, son terrain de jeu favori. Qu’il se rassure, c’est pour bientôt.

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