• chevron_right

      Retraites: plusieurs milliers de manifestants en France et quelques tensions

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 16 March, 2023 - 20:43


    En «colère» ou «révoltés»: plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes de France jeudi pour protester contre la réforme des retraites et le déclenchement de l’article 49-3, des manifestations parfois émaillées de tensions en début de soirée.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/fil-dactualites/160323/retraites-plusieurs-milliers-de-manifestants-en-france-et-quelques-tensions-0

    • chevron_right

      Aux abords de l’Assemblée nationale: «Vous ne trouvez pas que ça sent 1789?»

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 16 March, 2023 - 20:23


    Aux abords du Palais-Bourbon, des salariés et des étudiants ont attendu le vote de l’Assemblée nationale toute une partie de la journée. Le vote ne viendra pas. Le gouvernement a imposé sa réforme des retraites par le 49-3, redonnant un nouvel élan à la mobilisation sociale.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/economie-et-social/160323/aux-abords-de-l-assemblee-nationale-vous-ne-trouvez-pas-que-ca-sent-1789

    • chevron_right

      Retraites: pour les gaziers en grève, le 49-3, «c’est déjà une victoire»

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 16 March, 2023 - 15:28


    Un rassemblement était organisé jeudi dans les Yvelines, devant le site d’une filiale d’Engie chargée du stockage souterrain du gaz naturel. Les militants syndicaux n’hésitent plus, ils veulent «monter d’un cran» face à un gouvernement définitivement discrédité à leurs yeux par le passage en force à l’Assemblée.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/economie-et-social/160323/retraites-pour-les-gaziers-en-greve-le-49-3-c-est-deja-une-victoire

    • chevron_right

      Retraites: Macron a choisi le 49.3, autorisé par le conseil des ministres

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 16 March, 2023 - 14:19


    Le conseil des ministres a autorisé jeudi le gouvernement à engager sa responsabilité devant l’Assemblée nationale pour faire adopter la réforme des retraites sans vote, après le choix d’Emmanuel Macron de recourir à l’outil controversé du 49.3.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/politique/160323/retraites-macron-choisi-le-493-autorise-par-le-conseil-des-ministres

    • chevron_right

      Pourquoi les syndicats n’ont pas réussi à «mettre la France à l’arrêt»

      news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 15 March, 2023 - 16:40


    Malgré des manifestations massives et des coups d’éclat ces dernières heures, l’intersyndicale n’a pas réussi à organiser beaucoup de grèves de longue durée. Les porte-monnaie vides des salariés et la réticence des secteurs «bloquants» à partir seuls expliquent en bonne partie cette situation.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/economie-et-social/150323/pourquoi-les-syndicats-n-ont-pas-reussi-mettre-la-france-l-arret

    • chevron_right

      Grève des éboueurs: «On est du mobilier urbain pour les gens»

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 14 March, 2023 - 16:47


    Après huit jours d’arrêt du travail contre la réforme des retraites, le blocage de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine a été reconduit jusqu’à samedi. Sur le site, des agents racontent des métiers «pas seulement pénibles» mais aussi «dangereux»"."
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/economie-et-social/140323/greve-des-eboueurs-est-du-mobilier-urbain-pour-les-gens

    • chevron_right

      Blocage à Clermont-Ferrand: «La stratégie, c’est de taper Michelin au porte-monnaie»

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 14 March, 2023 - 16:42


    Contre la réforme des retraites, une centaine de militants syndicaux réunis à l’appel de la CGT, avec le soutien de l’intersyndicale, ont organisé lundi des barrages filtrants à l’entrée d’une usine et d’un centre de stockage du géant du pneu dans la métropole auvergnate.
    • wifi_tethering open_in_new

      This post is public

      www.mediapart.fr /journal/economie-et-social/140323/blocage-clermont-ferrand-la-strategie-c-est-de-taper-michelin-au-porte-monnaie

    • Co chevron_right

      De la capitalisation à la capitation

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 13 March, 2023 - 04:15 · 5 minutes

    Je constate avec plaisir qu’après quelques années de travaux citoyens sur la réforme des retraites la capitalisation fait une percée que j’oserai qualifier d’inespérée. Des sénateurs du parti LR ont demandé qu’on fasse une place à la capitalisation dans le débat qui vient de s’ouvrir dans la Haute Assemblée . Progressivement on pourrait abandonner l’opinion selon laquelle la retraite par répartition serait un « trésor national ». On apprend aussi que Jean Jaurès et les socialistes avaient plaidé pour la capitalisation en 1910.

    Je constate aussi que les sénateurs ont eu le courage d’aller contre la pensée unique, il faut « oser » la capitalisation. Mais leur position me semble plus timide sur deux points : d’une part leur proposition devrait « préserver le système par répartition » et d’autre part ils souhaitent que la capitalisation soit « collective ».

    Conserver et bricoler la répartition au cœur du système actuel n’est pas une vraie réforme puisque l’explosion prochaine est fatale avec une population vieillissante, sauf à admettre une immigration massive immédiate ou une politique nataliste qui porterait ses fruits au plus tôt dans vingt ans. Quant à la capitalisation, pourquoi ne serait-elle pas « personnelle », c’est-à-dire offrir à chacun le libre choix du placement de son épargne au lieu de la verser à la Sécurité sociale ?

    À juste titre les sénateurs observent qu’un Français sur quatre a aujourd’hui les moyens de financer sa propre retraite : assurance-vie, achat d’un logement, portefeuille d’actions et toutes formes d’un patrimoine suffisant. Si les sénateurs estiment qu’il n’est pas juste que le privilège de la capitalisation soit restreint à ce quart, ils ont raison et ils pourraient dire, comme leur président Bruno Retailleau, que la capitalisation « tout seul » pénalise les pauvres.

    En revanche je soutiens que la capitalisation « collective » qui condamne les Français à s’en remettre à l’État, à la CNAM, voire même aux comptes d’épargne d’entreprise n’est qu’une caricature de la capitalisation. La vraie capitalisation est ce que l’on pourrait appeler la « capitation » : chacun garderait la tête de son épargne, chacun n’en ferait qu’à sa tête. Ainsi définie, c’est bien cette capitalisation-ci qui caractérise les réformes réussies dans la plupart des pays de l’OCDE. Elle est donc banale mais elle aussi doublement efficace : et du point de vue financier et du point de vue social.

    Du point de vue financier lier le montant de sa pension future à la gestion de l’État et de la Sécurité sociale qui pratiquent la répartition avec une population vieillissante n’est évidemment pas une bonne opération, tout le monde en convient. Mais lier obligatoirement la pension future à la vie d’une entreprise n’est pas non plus rassurant car l’entreprise peut dilapider ou voler l’épargne des adhérents (cela a été le cas d’Enron, de Madoff, etc.) et, plus simplement, les résultats des entreprises peuvent fortement varier et réduire le montant finalement perçu, comme on peut l’observer entre autres avec les comptes-épargne retraite prévues au titre de l’intéressement.

    Les avantages de la capitalisation

    Par contraste les rapports de la capitalisation sont évidents.

    Au lieu d’être purement et simplement gaspillé (la masse des cotisations sociales encaissées par l’URSSAF est immédiatement engloutie dans le paiement des pensions du moment) l’argent capitalisé va pouvoir être recyclé dans l’économie et les investissements vont créer des emplois et des richesses nouvelles. En 15 ans la valeur des placements à un taux de 5 % réels est doublée et sans aucun risque (sinon celui du détournement de fonds par le gestionnaire, risque propre à tout contrat mais délit gravement puni).

    Il est vrai que les bienfaits financiers de la capitalisation exigent des conditions qui peuvent aujourd’hui sembler utopiques : d’une part la stabilité monétaire, puisque l’inflation fausse et détruit toute anticipation rationnelle ; d’autre part la conscience et la confiance du futur, alors qu’aujourd’hui c’est le carpe diem , l’instabilité et les loisirs qui animent en particulier trop de jeunes – faute d’un accompagnement familial et scolaire stable et de qualité.

    C’est ici que la dimension sociale de la capitalisation prend toute son importance : il s’agit d’un vrai choix de société. C’est le privilège contre le mérite, c’est l’activité contre l’assistanat, c’est la sécurité contre le désordre, c’est l’économie contre la politique.

    Je me permets de rappeler quelques sentences bien frappées par Gary Becker , prix Nobel, lors d’une conférence à Paris en 1996 :

    C’est un retour au travail

    Plus de gens seront actifs et plus longtemps. Cela suppose évidemment que les pouvoirs politiques cessent d’intervenir sur le marché du travail et lui rendent la liberté et la souplesse nécessaires.

    C’est un retour à l’épargne

    Alors que la répartition dilapide l’argent gagné et détruit le capital humain et la richesse nationale, la capitalisation place l’argent gagné, le fait fructifier. Cela suppose aussi que toute fiscalité sur l’épargne soit éliminée.

    C’est un retour à la responsabilité personnelle

    La répartition contient tous les germes de la collectivisation et aboutit à faire disparaître toute idée de progrès personnel. La capitalisation a le mérite de mettre chacun face à son propre progrès. S’il y a des individus laissés pour compte on peut prévoir un filet social à leur intention, mais ces cas doivent demeurer marginaux ; il faut se garder comme on le fait maintenant de construire tout un système d’État providence sur des hypothèses extrêmes qui ne concerneraient normalement qu’une infime minorité de la population.

    Demeure cependant une vraie question : quand la classe politique acceptera-t-elle enfin ce choix de société et va-t-elle réformer pour libérer ? Quand allons-nous retrouver l’espoir en faisant confiance aux êtres humains animés du désir d’un progrès responsable ?

    Sur le web