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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 4 December, 2021 - 16:54

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    Enseignement supérieur : oui, l’Etat ne prête qu’aux riches !

    Ce matin sur FranceInfo :

    • dans les pays #riches, environ un-e adulte sur 25 est vacciné-e,
    • contre environ 1 sur 500 dans les pays pauvres.

    Soit 4% versus 0,2%.

    Soit 20× moins dans ces pays #pauvres, ceux qui généralement ne sont pas intégrés dans l'expression " #communauté internationale ".

    #xénophobie #Nord #paysDuNord #Sud #paysDuSud #covid19

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      Les riches ne paient pas d’impôts ? Vraiment ?

      Michel Kelly-Gagnon · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 22 February, 2021 - 04:25 · 4 minutes

    riches

    Par Michel Kelly-Gagnon.

    Plusieurs commentateurs, dont certains se présentent par ailleurs comme étant spécialistes en fiscalité, aiment répéter ad nauseam sur toutes les tribunes publiques que « les riches ne paient pas d’impôt ».

    En tout cas, si certains riches réussissent peut-être à éviter de payer l’impôt sur le revenu grâce à diverses manœuvres (légales ou non), je peux vous assurer que plusieurs en paient, et une claque à part ça !

    l’Un de ces riches, un bon ami à moi, lequel fait clairement partie du 1 % des contribuables les plus fortunés au Québec, a partagé avec moi les détails de sa situation fiscale en me montrant carrément ses documents fiscaux officiels, dont notamment ses relevés T4 et relevé 1, ainsi que ses comptes de taxes municipales et scolaires.

    Un cas détaillé

    Durant l’année 2020, son revenu total a été de 335 992 dollars. Les prélèvements fiscaux à la source observables sur son T4 et son relevé 1 (l’équivalent québécois du T4) furent de 77 456 dollars (Impôt provincial québécois sur le revenu), 71 912 dollars (Impôt fédéral sur le revenu), 3146 dollars (contributions au RRQ), 650 dollars (cotisation à l’assurance-emploi), 387 dollars (régime québécois d’assurance parentale), pour un grand total de 153 551 dollars, ou un taux effectif de 45,7 %.

    En lisant ces lignes, certains syndicalistes hurleront que l’assurance-emploi n’est pas un impôt, mais ce n’est pas non plus une véritable prime d’assurance, car elle n’est pas ajustée en fonction du risque, du niveau ou fréquence des réclamations passées, ce qui serait assurément le cas s’il s’agissait d’une véritable assurance au sens actuariel du terme.

    Même chose pour « l’assurance parentale », car donner naissance à un enfant n’est généralement pas un « accident fortuit » ! Mais même en ne tenant pas compte de ces trois ponctions fiscales, cela donne tout de même un taux effectif de 44,5 %.

    (Notons qu’en 2020, le taux marginal d’impôt combiné – fédéral et provincial – est de 53,31 % sur chaque dollar gagné après les premiers 214 368 dollars .)

    Il faut par contre noter que mon ami reçoit souvent en avril ou mai de chaque année un remboursement variant entre 9000 dollars et 12 000 dollars grâce à l’usage maximal qu’il fait de diverses déductions permises (contribution au REER, déduction de dépenses médicales, etc.).

    Autres frais

    Mais même en tenant compte de ce « remboursement d’impôt », il nous faut maintenant ajouter à sa charge fiscale totale les taxes scolaires, les taxes municipales, les taxes provinciales et fédérales à la consommation, ainsi que certains types de taxes où le taux est plus élevé que le taux usuel des taxes à la consommation (par exemple sur l’essence). Après, on pourrait évidemment ajouter les divers permis et droits requis.

    Mais ne faisons pas dévier le centre de mon propos : pour les fins de la discussion qui nous occupe, je vais inclure ces droits et permis à la « charge fiscale », au sens strict.

    Par contre, calculer le montant exact payé par mon riche ami en matière de taxes à la consommation n’est pas chose facile, car certaines dépenses, par exemple celles d’épicerie ou encore les dépenses médicales, ne sont pas taxables alors que d’autres, par exemple l’essence ou l’alcool, le sont à un taux plus élevé que le taux combiné (TPS + TVQ) de 14,97 %.

    Mais si je me fie à un regard rapide de ses relevés de carte de crédit pour la période entre le 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020, lesquels sont très majoritairement constitués de dépenses taxables au taux combiné de 14,97 %, et que j’y ajoute les taxes municipales et scolaires, on arrive à une ponction fiscale totale avoisinant les 50 ou 51 %. Et là je ne parle pas du taux théorique marginal, mais bien du montant réellement payé (c’est-à-dire du taux effectif).

    J’anticipe déjà que certains affirmeront que le cas spécifique de ce riche n’est pas représentatif. Pourtant, les 15 % des contribuables les plus fortunés au Québec ont payé plus de 88 % de l’impôt sur le revenu, selon les données les plus récentes.

    Et les 1 % les plus riches, eux, se sont tapés 21 % du total des impôts payés ! Et donc, si c’est vrai que « certains » riches paient peu ou pas d’impôt, et je doute fort qu’il y en ait tant que cela, cela signifie, par voie de conséquence, que la contribution relative des autres riches est d’autant plus importante !

    L’objectif de ce texte n’est pas de débattre si être spolié de 50 % ou 51 % du fruit de son labeur est suffisant ou pas (personnellement je pense que c’est déjà bien trop élevé), mais plutôt de démontrer qu’il est ridicule, voire même carrément mensonger, de prétendre que la majorité des personnes riches ne paient que peu ou pas de taxes et impôts.

    Il s’agit là de populisme vicieux qui ne fait qu’envenimer indûment les relations sociales et créer des tensions et revendications fondées sur de la désinformation.

    Sur le web

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      L’épargne des « aisés » convoitée pour être gâchée

      Simone Wapler · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 16 October, 2020 - 03:40 · 8 minutes

    l

    Par Simone Wapler.

    Le Conseil d’analyse économique a fait une brillante découverte : durant le confinement, les riches ont épargné tandis que les plus démunis n’ont pas réussi à joindre les deux bouts. De mars à fin août, 46,58 milliards d’euros ont été mis de côté dont 32,2 milliards par les 10 % les plus riches .

    Le Conseil d’analyse économique est un des multiples machins payé par le contribuable. C’est même un machin dans le machin car situé dans la nébuleuse de France Stratégie .

    Le CAE est censé éclairer Matignon. Or c’est le 14 octobre que commence l’examen du projet de loi de finances. Voilà donc une étude qui tombe fichtrement bien ! Piketty, notre internationalement célèbre économiste marxiste s’en pourlèche déjà les babines : pour alléger la dette Covid-19, yaka piquer l’épargne des riches .

    Nous assistons donc en ce moment à toute une campagne de communication (autrement dit propagande) savamment orchestrée. Comme d’habitude, nous retrouvons en scène la presse subventionnée, Le Monde en tête, des économistes payés par les deniers publics et des politiciens professionnels.

    Tout ce beau monde ne connait qu’une solution à tous nos problèmes : faire cracher les deux gigantesques pompes taxation-subvention et taxation-redistribution qu’ils savent si bien manœuvrer.

    L’épargne c’est mal, la consommation c’est bien

    Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances, faisait déjà le 24 août le vœu que les Français dépensent leur épargne . Pour notre sémillant ministre, peu importent les angoisses du salarié de voir transformer son chômage partiel en chômage de longue durée, peu importent les angoisses de l’artisan ou du libéral qui ne travaille plus et dont les carnets de commandes se vident, peu importent les angoisses de l’entrepreneur dont les prévisions ne se réalisent pas…

    L’important c’est de consommer. L’État providence s’occupe ensuite de tout. Si l’on en croit les charlatans qui nous gouvernent, qui consomme s’enrichit.

    Dans sa déclaration de patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Bruno Le Maire annonçait 222 324 euros d’épargne financière (établie en juin 2017 et pas remise à jour. La transparence a des limites…). Il serait intéressant de savoir s’il a flambé durant la crise sanitaire pratiquant à titre personnel la relance par la consommation.

    Cher lecteur, je n’ai personnellement jamais vu des gens s’enrichir en dépensant. J’en ai vu s’enrichir en travaillant, en investissant, en héritant et même en volant impunément mais jamais en dépensant. Il se trouve que je suis de la vieille école qui croit en l’impératif catégorique et au principe de généralisation de la philosophie de Kant.

    Ainsi, le précepte « agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle » me paraît relativement raisonnable.

    Or si tout le monde consomme tout en permanence, il peut y avoir un problème : que faire en cas de coup dur ? Épargne, consommation : il y a en réalité un temps pour tout.

    Le déni de la démocratie de marché

    Il fut un temps pas si éloigné où le choix entre épargne et consommation était laissé à la liberté de chacun. Les taux d’intérêt étaient alors démocratiquement fixés par la loi du marché, c’est-à-dire librement fixé entre le prêteur et l’emprunteur selon leurs perceptions des circonstances et de leur environnement économique.

    Je vous parle d’un temps où le crédit n’était pas créé à partir de rien selon le bon vouloir d’un banquier central plus ou moins aux ordres de politiciens professionnels.

    Le crédit était adossé à de l’épargne existante et le marché du prêt de l’épargne – autrement dit les taux d’intérêt – étaient libres. Lorsque l’épargne était rare, les taux d’intérêt étaient élevés et inversement.

    En ces temps-là, si les risques augmentaient, les taux d’intérêt augmentaient aussi. Dans un premier temps, face à une dégradation, les ménages tiraient sur leur épargne qui se raréfiait. Une montée des taux donnait le signal d’un coup dur à venir. Les ménages étaient alors poussés à épargner plus encore.

    Au bout d’un moment, l’épargne devenait surabondante, les taux d’intérêt baissaient et les investissements productifs repartaient. Un nouveau cycle démarrait alors : investissement puis surinvestissement, montée des risques, montée des taux, etc.

    En ces temps-là, une mauvaise prise de risque était sanctionnée par une faillite et la destruction des investissements et donc de l’épargne mal placée ou placée à contretemps. L’économie se passait de grands planificateurs, de distributeurs de subventions et autres brouilleurs de signaux.

    Cette démocratie du marché a disparu au profit d’une dictature des banquiers centraux. Aujourd’hui, un banquier central est un individu qui a la prétention de savoir à tout instant le taux d’intérêt dont le marché a besoin. C’est ce que mes grands-parents appelaient poliment un cuistre.

    Les limites de la création monétaire

    La pédanterie et la vanité ne créent pas de richesse. Ainsi, de relance en relance, de baisse des taux en baisse des taux, le plancher du zéro a été enfoncé.

    Puisque l’argent et le crédit peuvent se créer à volonté, l’épargne n’a plus aucun intérêt, au sens propre comme au sens figuré.

    Il existe cependant deux problèmes dans ce monde de cuistres. Le premier est qu’une idée troublante commence à émerger dans le bon peuple laborieux : puisque les autorités monétaires et politiques nous disent que la création monétaire ou le crédit illimité sont sans danger, pourquoi nous échinons-nous à payer des impôts ?

    Cette perception conduit à des sursauts du type Gilets jaunes de la première heure et des tentations de révoltes fiscales. Pour le moment, de tels mouvements sont vite matés par des promesses de toujours plus d’argent gratuit. Mais ceci n’aura qu’un temps car le deuxième problème est insoluble. Si de moins en moins de monde travaille et épargne, plus aucune richesse n’est créée et tout le monde s’appauvrit.

    Gagnant-perdant versus gagnant-gagnant

    Le problème des Piketty et des politiciens professionnels du racket fiscal est qu’ils ne raisonnent qu’en termes de lutte des classes donc de contrats gagnant-perdant. Dans leur esprit, si quelqu’un gagne, un autre doit avoir perdu. Selon eux, la richesse est limitée et ne se crée pas.

    C’est évidemment faux.  Nous en serions restés à l’Âge de pierre s’il en était ainsi. Mais ce n’est pas parce qu’une idée est fausse qu’elle n’est pas populaire.

    Les deux grandes pompes taxation-redistribution et taxation-subvention ne créent pas de richesses. Elles prennent à Pierre pour donner à Paul. Perdant : Pierre. Gagnant : Paul. Bilan nul, voire négatif car les taxateurs-redistributeurs se rémunèrent au passage.

    C’est ainsi que nous avons accumulé 2638 milliards d’euros de dette. Parce que nous sommes dans une logique de contrats gagnant-perdant. Le futur plan de relance s’inscrit également dans cette logique gagnant-perdant et l’ effet boomerang sera sévère.

    Lorsque deux personnes contractent librement, dans le secteur privé, elles le font parce qu’elles estiment qu’elles vont en tirer un profit, donc une richesse. Bien sûr, parfois, avec le temps, certains accords se révèleront gagnant-perdant. L’une des parties s’est trompée et même, mais plus rarement, les deux.

    Mais dans l’ensemble, depuis la nuit des temps, il s’est conclu plus de contrats gagnant-gagnant que de contrat gagnant-perdant ou perdant-perdant.

    « Les accords gagnant-gagnant volontaires – rendus possibles par les innovations locales dans les domaines des coutumes, du langage, de la monnaie et du respect de la propriété privée – sont progressivement devenus plus profitables que la violence. Ce que nous appelons la « civilisation » est le résultat de ces accords gagnant-gagnant. » (Bill Bonner, Gagner ou Perdre – Une histoire des civilisations , Les Belles Lettres)

    C’est pour cette raison que l’humanité a progressé et que nous sommes passés d’une économie de subsistance à une économie d’abondance et parfois de surabondance. Ainsi Piketty peut pérorer sur la redistribution de la richesse qu’il n’a pas créée et proposer ses théories pour dilapider ce qui ne lui appartient pas. C’est ainsi que de l’épargne sera victime de la rage de l’impôt , virus politique ravageur.

    Cette fatale logique de lutte des classes, de gagnant-perdant, nous empêche d’augmenter notre richesse et notre bien-être, de progresser dans la civilisation. Elle sape la fraternité mais fait le bonheur et la fortune des prêcheurs de solidarité forcée qui nous mettent sous tutelle.

    Terminons sur une phrase révélatrice du chef de l’État :

    « On s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres. Nous sommes une Nation de citoyens solidaires » (Emmanuel Macron, discours du 14 octobre 2020.)

    Vous devez sacrifier votre liberté et votre personnalité à une solidarité sans réciproque. Autrement dit, nous sommes une nation socialiste.

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      Frustatration, la revue : la TV des Riches

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 18 March, 2017 - 17:13 · 1 minute

    ( https://seenthis.net/messages/577505 )

    • Météo des neiges, télévision de riches : Enquête sur le…

      pole des classes supérieures sur la télévision - FRUSTRATION http://www.frustrationlarevue.fr/meteo-neiges-television-de-riches-enquete-monopole-classes-superieures-a-television/ http://www.frustrationlarevue.fr/wp-content/uploads/2017/03/poidstélé.png ❝Alors pourquoi la météo des neiges est-elle programmée à une heure de grande écoute ? C'est parce que la télévision montre beaucoup plus de membres de la classe supérieure que de gens des classes populaires. On entend souvent dire que la télévision serait un organe de propagande du gouvernement ou le temple de la bêtise ou du consumérisme. Mais ce qui saute aux yeux d'abord c'est qu'elle fait des membres de la classe supérieure la référence obligée de tous les autres. Cette surreprésentation a des conséquences sur nos perceptions de la société – elles contribuent par exemple à notre méconnaissance des inégalités : ces couples de cadres avec trois enfants et une grande maison comme ceux du programme court « Parents mode d'emploi » sur France 2 deviennent la norme du « Français moyen » alors qu'ils font de fait partie des classes supérieures. Mais cela a aussi des conséquences politiques : sur chaque sujet, ce sont d'abord des membres de la petite ou moyenne bourgeoisie qui s'expriment, donnant leur point de vue comme valant pour tous les autres et contribuant à valider certaines réformes et décrédibiliser certains mouvements sociaux. On interroge ainsi beaucoup plus souvent des entrepreneurs que des salariés pour parler des vertus d'un rétrécissement du code du Travail.❞ inégalités médias domination

      seenthis

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