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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 17

      Angélique Andthehord · Friday, 28 October, 2022 - 11:01

    Après lecture du premier paragraphe, monsieur Bébert le reformula à sa manière. Comme si on n'avait pas compris !

    « Donc, à l'école, il y a des droits et des devoirs. Vous, vous avez le devoir de travailler en cours, parce que c'est comme ça que ça se passe à l'école ; et puis, chez vous aussi, parce que ça s'appelle des devoirs à rendre pour l'école. En contrepartie, les professeurs ont le droit d'avoir recours aux sanctions pour vous obliger à travailler, que vous le vouliez ou non. Est-ce que vous trouvez ça juste ? »

    Des « nons !!! » fusèrent joyeusement du groupe des élèves dissipées.


    extrait de : Pirouettes et singeries


    #école #classe #ennui #élèves #frimeur #mec #règlement #tristesse #violence #mécontentement #obligation #contrainte #chahut #décontracté #sanction #punition #injustice #plaisanterie

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      Guerre en Ukraine: l'UE valide le plus fort paquet de sanctions contre Moscou

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 14:06 · 2 minutes

    Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022. Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Au terme de négociations ardues en raison de la pression de la Hongrie , l’Union européenne a décidé de bannir la majeure partie des importations de pétrole russe avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou. L’objectif? Tarir le financement de la guerre contre l’Ukraine .

    “Au 100e jour de la guerre de la Russie en Ukraine, le Conseil européen a officiellement adopté un sixième paquet de sanctions qui inclut un embargo sur le pétrole russe, a tweeté ce vendredi 3 juin Charles Michel, président du Conseil européen. L’UE est unie et fera tout ce qu’elle peut pour mettre fin à cette désastreuse guerre.”

    L’UE élargit aussi sa liste noire à une soixantaine de personnalités dont l’ex-gymnaste russe Alina Kabaeva , selon les sanctions publiées ce vendredi 3 juin au journal officiel de l’UE. Visée en raison de son rôle dans “la propagande” du Kremlin, des médias lui prêtent une relation avec le président russe Vladimir Poutine que ce dernier a démentie.

    Plus forte salve de sanctions depuis le début de la guerre en Ukraine

    Le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, que Bruxelles voulait sanctionner pour son soutien à la guerre a en revanche été épargné, en raison du refus du Premier ministre hongrois Viktor Orban au nom de la défense de la “liberté religieuse”. L’exclusion de la principale banque russe du système Swift, rouage essentiel des échanges bancaires internationaux, est également acté.

    Cette nouvelle salve de sanctions est la plus forte contre Moscou après plus de trois mois d’offensive en Ukraine. L’arrêt des importations par bateaux de pétrole brut aura lieu dans les six mois et celui des produits pétroliers dans les huit mois. L’approvisionnement par oléoduc peut en revanche continuer “temporairement” mais sans fixation de date limite. Il alimente notamment trois pays sans accès à la mer, Hongrie, Slovaquie et République tchèque.

    Une concession obtenue sous la pression de Viktor Orban, dont le pays dépend à 65% de sa consommation du pétrole bon marché acheminé par l’oléoduc Droujba.

    L’embargo progressif concernera 2/3 des achats européens. L’Allemagne et la Pologne ayant décidé de leur propre chef d’arrêter leurs livraisons via Droujba d’ici la fin de l’année, les importations russes seront touchées à plus de 90%, font valoir les Européens.

    À voir également sur Le HuffPost: Mort d’un journaliste français en Ukraine : “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Emmanuel Macron

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      Guerre en Ukraine: l'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 09:46 · 3 minutes

    L'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe. (photo d'illustration) L'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe. (photo d'illustration)

    GUERRE EN UKRAINE - Bruxelles entend amplifier ses sanctions contre la Russie entrée en guerre contre l’Ukraine , fin février. L’UE propose d’arrêter d’ici six mois les importations européennes de pétrole russe et d’exclure la plus grosse banque russe, Sberbank, du système financier international Swift , a annoncé, ce mercredi 4 mai, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen .

    “Nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année”, dans le cadre d’un sixième paquet de sanctions contre Moscou visant à tarir le financement de la guerre contre l’Ukraine, a-t-elle déclaré devant les eurodéputés à Strasbourg.

    Selon Ursula von der Leyen, ’il s’agira d’une interdiction complète des importations de tout le pétrole russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné [...] de façon ordonnée, d’une manière qui nous permettra de mettre en place d’autres voies d’approvisionnement”.

    Deux pays européens exemptés d’embargo

    Le pétrole russe représente environ un quart des importations de pétrole de l’UE. De leur côté, les États-Unis, moins dépendants, avaient interdit dès début mars l’importation de pétrole et de gaz russes.

    Selon plusieurs responsables et diplomates européens, le projet de la Commission ―soumis dans la nuit aux États membres― prévoit une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie. Ces deux pays, enclavés et totalement dépendants des livraisons par l’oléoduc Droujba, pourront continuer leurs achats à la Russie en 2023, a précisé l’un de ces responsables.

    Reconnaissant que “ce ne sera pas facile”, parce que “certains États sont fortement dépendants du pétrole russe”, la présidente de la Commission européenne a indiqué que l’UE devra “tout simplement y travailler. L’objectif est pour Ursula von der Leyen d’exercer “une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires”.

    Trois nouvelles banques russes bientôt exclues du système Swift?

    Bruxelles propose également d’exclure trois banques russes supplémentaires, dont Sberbank, de loin le plus gros établissement du pays (environ un tiers du secteur bancaire), du système financier international Swift.

    Dans le cadre des sanctions de l’UE, sept établissements russes ont été privés d’accès à Swift, plateforme de messagerie sécurisée permettant des opérations cruciales comme le transit d’ordres de paiement et d’ordres de transferts de fonds entre banques.

    “Nous frappons des banques d’une importance systémique essentielle pour le système financier russe et la capacité de destruction de Poutine, a assuré Ursula von der Leyen. Cela renforcera l’isolement total du secteur financier russe.”

    Autre secteur visé, les médias russes. La Commission propose de bloquer l’accès aux ondes européennes à trois grands radiodiffuseurs d’État russes, qui se verraient interdits de distribuer leurs contenus dans l’UE par câble, satellite, internet ou applications sur smartphone.

    “Nous avons identifié le rôle d’organes de propagande de ces chaînes de télévision, qui amplifient d’une manière agressive les mensonges de Poutine. Nous ne devons plus leur laisser le champ libre pour les répandre”, a affirmé la présidente de la Commission, sans plus de précisions.

    À voir également sur le HuffPost : Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      Sanctions contre la Russie : ça passe ou ça casse

      Yves Bourdillon · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 2 March, 2022 - 04:30 · 4 minutes

    Les sanctions ne marchent jamais. Mais celles contre la Russie pourraient constituer une exception vues les circonstances très particulières.

    L’Histoire est pourtant sans appel. Les sanctions diplomatiques et surtout économiques n’ont jamais quasiment atteint leurs objectifs. Les régimes africains sanctionnés pour cause de coup d’État ou prolongement inconstitutionnel de mandat présidentiel n’ont quasiment jamais cédé, et des décennies de sanctions occidentales, voire de l’ONU, n’ont pas eu raison de celui de Saddam Hussein, ou des ambitions nucléaires de l’Iran ou de la Corée du Nord . On peut citer, certes, la Libye de Kadhafi, qui a renoncé à ses armes de destruction massives, mais au bout de 18 ans, ou l’ Afrique du Sud , dont l’abandon de l’apartheid a sans doute davantage à voir avec l’absurdité économique et sociale de ce régime qu’avec son isolement international.

    Une inefficacité des sanctions assez facile à expliquer

    D’abord, les sanctions économiques visent à un effondrement du niveau de vie de la population assez immoral dans le cas de dictature, donc contre-productif sur le plan international. Elles espèrent déclencher de ce fait un soulèvement qui n’arrive jamais car, contrairement à une idée reçue, la pauvreté provoque rarement les révolutions : quand on passe son temps à chercher de quoi manger on n’a plus trop le temps ni l’énergie de fomenter une insurrection. Les sanctions provoquent aussi un ralliement autour du drapeau, comme l’a montré l’ embargo américain à Cuba .

    D’où l’idée de sanctions ciblées, visant les plus fortunés du pays en misant sur un coup d’État. Là encore, ça n’a jamais vraiment marché dans l’Histoire, car le nationalisme se révèle souvent plus puissant que le goût de l’immobilier à Londres chez les satrapes. Vladimir Poutine est suprêmement indifférent à la fortune des oligarques, même proches de lui, si son projet géopolitique est en jeu. Ce n’est pas la confiscation du yacht ou de la villa sur la côte d’Azur d’un proche qui fera changer le Kremlin d’avis. Enfin, les sanctions mettent beaucoup de temps à mordre, alors que la guerre en Ukraine se joue en quelques jours…

    Toutefois…

    Toutefois, les choses pourraient tourner différemment, pour une fois.

    D’une part, les sanctions occidentales ont un effet immédiat et massif. Si l’exclusion d’à peine trois banques du système swift de paiements internationaux ne constitue pour l’instant qu’un coup de semonce, le gel des réserves à l’étranger de la banque centrale est dévastateur : cette dernière ne pourra plus renflouer des banques commerciales en difficulté, ou défendre le rouble, qui a dévissé de 30 % en deux jours, alimentant d’autant l’inflation via les importations. La banque centrale a dû relever en urgence son taux directeur à 20 %, ce qui rend hors de prix tout emprunt et donc tout investissement. La Bourse de Moscou est devenue non investissable.

    D’autre part et surtout, les sanctions occidentales ont un volet pas économique, stricto sensu, mais tout aussi dévastateur sur le ressenti des Russes : leur pays devient un paria international. En raison de la fermeture de l’espace aérien occidental aux compagnies russes, et des représailles de la même eau du Kremlin, plus de vacances ni d’emplettes en Occident pour la classe moyenne russe, soutien clé de Vladimir Poutine, sauf à passer par l’Afrique, ou la Chine (comme toujours, les sanctions ont une forte composant jeu du chat et de la souris). La Russie est aussi exclue de tous les évènements sportifs et culturels mondiaux (adieu coupe du Monde au Qatar, Eurovision, etc), ce qui est sans précédent.

    De quoi susciter un sentiment de colère et d’humiliation en Russie, qui pourrait, certes, susciter le classique ralliement autour du drapeau… ou pas, car la société russe est embarrassée par l’invasion de l’Ukraine.

    Beaucoup ne comprennent pas que leur armée attaque un peuple frère, avec qui beaucoup ont des relations familiales, ou culturelles et commerciales. Enfin, à l’inverse des sanctions instaurées par le passé contre d’autres pays, celles contre la Russie n’ont pas pour objectif d’obliger un régime à changer de nature, ou de politique, mais simplement à stopper une invasion. D’autant plus que cette dernière ne se déroule pas aussi bien que prévue. In fine, les sanctions ne représentent qu’un supplétif de l’élément central de la guerre, la capacité de résistance des Ukrainiens, missile antichar en main. Jusqu’à pousser les plus hauts dirigeants russes, dont l’embarras était palpable lors du Conseil national de sécurité du 21 février, à débrancher Poutine si l’aventure militaire tourne au fiasco sanglant ?

    Un bémol

    Si la guerre est « généralement la continuation de la politique d’État par d’autres moyens » , comme disait Clausewitz , les sanctions économiques peuvent aussi être considérées par ceux qu’elles visent comme la « continuation de la guerre » par d’autres moyens. Si c’est évidemment le cas pour un blocus maritime ou aérien, cela peut aussi être le cas pour saisie d’actifs et embargo.

    C’est ainsi que le Japon avait estimé être poussé à l’attaque de Pearl Harbor par le gel de ses actifs et l’embargo sur pétrole et acier décidé par Roosevelt à l’été 1941 en représailles à son invasion de la Chine.

    Vladimir Poutine pourrait donc prendre pour une agression de type militaire les mesures hors du commun édictées par les Occidentaux. D’où, sans doute, son évocation explicite de la dissuasion nucléaire, pour la première fois, dimanche. En faisant semblant d’oublier que la dissuasion nucléaire est comme le tango : ça se danse à deux. Keep calm and carry on.