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      Shawn Mendes met en pause sa tournée pour prendre soin de sa santé mentale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 15:37 · 1 minute

    Shawn Mendes met en pause sa tournée pour prendre soin de sa santé mentale (Shawn Mendes le 15 mai 2022 par Arthur Mola/Invision/AP) Shawn Mendes met en pause sa tournée pour prendre soin de sa santé mentale (Shawn Mendes le 15 mai 2022 par Arthur Mola/Invision/AP)

    CULTURE - Temps mort pour la tournée de Shawn Mendes . Le chanteur canadien a annoncé sur Instagram vendredi 8 juillet qu’il devait interrompre sa tournée mondiale pendant trois semaines pour se concentrer sur sa santé mentale.

    “Cela me brise le cœur d’avoir à dire cela, mais malheureusement, je vais devoir reporter les trois prochaines semaines de spectacles, jusqu’à nouvel ordre”, a-t-il écrit dans un poste.

    “Je fais des tournées depuis l’âge de 15 ans et pour être honnête, il a toujours été difficile d’être sur la route loin de mes amis et de ma famille. Après quelques années sans être sur la route, je me sentais prêt à m’y replonger, mais cette décision était prématurée et malheureusement, le fardeau et la pression m’ont rattrapé et j’ai atteint un point de rupture”, justifie-t-il.

    Le chanteur précise avoir pris cette décision après en avoir parlé avec plusieurs médecins. “J’ai besoin de prendre du temps pour me soigner et prendre soin de ma santé mentale”, explique-t-il à ses fans. Le planning de report des dates n’a pas été annoncé.

    Pour cette tournée, Shwan Mendes et son équipe doivent traverser l’Amérique du Nord jusqu’à l’automne avant de se rendre en Europe en 2023.

    À voir également sur Le HuffPost: À Bercy, Alicia Keys invite Nakamura sur scène pour une reprise de “Djadja”

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      Max et Vecna dans Stranger Things incarnent très bien la dépression

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 5 July, 2022 - 13:33

    La saison 4 de Stranger Things est au cœur des discussions de sériephiles depuis son épisode final. Si la série adolescente est avant tout un excellent divertissement, elle cache également une réflexion plus profonde sur la dépression. Attention, spoilers ! [Lire la suite]

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      La santé mentale des Français est revenue à son niveau pré-Covid

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 06:54 · 2 minutes

    “Cette apparente stabilité masque cependant une certaine aggravation de la situation, avec une progression des syndromes majeurs masquée par un recul des syndromes mineurs”, précise la Drees “Cette apparente stabilité masque cependant une certaine aggravation de la situation, avec une progression des syndromes majeurs masquée par un recul des syndromes mineurs”, précise la Drees

    SANTE - Pas de nouvelle vague du côté de la santé mentale ? Après une dégradation au gré des vagues et des confinements, une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle que la santé mentale des Français avait retrouvé à l’été 2021 son niveau d’avant la crise sanitaire du Covid-19, exception faite des jeunes et des personnes souffrant de syndromes dépressifs les plus sévères.

    En juillet 2021, les syndromes dépressifs mineurs et majeurs concernaient 11% de la population âgée de 16 ans ou plus (12% des femmes et 9% des hommes), un taux “revenu au niveau de 2019”, avant la crise sanitaire qui a démarré début 2020, indique l’enquête publiée le 22 juin 2022.

    “Cette apparente stabilité masque cependant une certaine aggravation de la situation, avec une progression des syndromes majeurs masquée par un recul des syndromes mineurs”, précise la Drees, le service des statistiques des ministères sanitaires et sociaux.

    Une stabilité, seulement apparente

    Les personnes souffrant de syndromes dépressifs majeurs, les plus sévères, étaient en effet toujours plus nombreuses qu’en 2019, avec 6% des femmes et 4% des hommes concernés. Et 10% pour les femmes de 16 à 24 ans.

    Toute cette classe d’âge (hommes et femmes confondus), qui reste la plus exposée, n’a pas retrouvé les niveaux de 2019, même si les taux de syndromes dépressifs mineurs et majeurs marquaient à l’été 2021 “un recul”.

    Si l’on prend également en compte les syndromes anxieux (en plus des symptômes dépressifs), le taux de personnes concernées monte à 16 % de la population (12 % des hommes et 19 % des femmes). Et “plus d’un quart des femmes âgées de 16 à 24 ans sont concernées par l’un ou l’autre de ces syndromes”, ajoutent les auteurs de cette troisième étude, réalisée à partir de la cohorte Épidémiologie et conditions de vie (EpiCov).

    Inégalités sociales

    Selon l’enquête, qui porte sur 85.000 personnes interrogées du 24 juin au 6 août 2021, les critères sociaux sont déterminants. “La plupart des indicateurs explorés dans l’enquête, comme les pensées suicidaires, le recours aux soins ou encore la présence d’un diagnostic psychiatrique sont marqués par de fortes inégalités sociales”, est-il résumé.

    “C’est en effet parmi les personnes dont le ménage appartient aux 20% les plus modestes que les taux d’indicateurs dégradés sont les plus élevés”.

    À voir également sur Le HuffPost : Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour “laisser une trace”

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      Santé mentale: l'alerte de l'OMS pour augmenter d'urgence les investissements

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 09:11 · 3 minutes

    Selon le rapport de l'OMS, environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental. Selon le rapport de l'OMS, environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental.

    SANTÉ MENTALE - “Chaque pays a de larges possibilités de faire des progrès significatifs vers une meilleure santé mentale pour sa population”, a souligné Dévora Kestel, Directrice du Département Santé mentale et usage de substances psychoactives à l’OMS, à la publication du nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la santé mentale.

    Paru ce vendredi 17 juin, le “Rapport mondial sur la santé mentale” appelle toutes les nations à davantage investir dans la santé mentale, jugeant “urgent” de transformer les soins qui lui sont consacrés et affirmant que “la souffrance est énorme”. Selon le rapport, près d’une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental.

    L’étude, la plus large réalisée par l’agence des Nations unies sur la santé mentale depuis le début des années 2000, souligne notamment les conséquences du Covid.

    Un manque d’investissement criant

    Si avant le Covid-19, près d’un milliard de personnes vivaient déjà avec un trouble mental, “les taux de dépression et d’ anxiété ont augmenté de plus de 25% au cours de la première année de la pandémie seulement”, met en effet en avant le rapport.

    Ce sont principalement les jeunes, les femmes et les personnes souffrant déjà de problèmes de santé mentale qui ont été plus durement touchés par le Covid et les restrictions qui en résultent, a souligné Mark Van Ommeren, coordinateur du rapport, lors d’une conférence de presse.

    Pour autant, l’investissement des pays, lui, ne s’est pas accru. Seulement 2% des budgets nationaux de la santé et moins de 1% de toute l’aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, relève le rapport de l’OMS. “Tous ces chiffres sont très, très bas”, a déploré Mark Van Ommeren.

    20 pays criminalisent encore la tentative de suicide

    “Dans tous les pays, ce sont les plus pauvres et les plus défavorisés de la société qui sont les plus exposés au risque de troubles mentaux et qui sont également les moins susceptibles de bénéficier de services adéquats”, indique par ailleurs l’OMS dans son communiqué . Dans les zones de conflit, c’est ainsi une personne sur cinq qui souffre d’un problème de santé mentale.

    Le rapport met en effet en évidence de vastes écarts entre pays concernant l’accès aux soins de santé mentale: alors que plus de 70% des personnes souffrant de psychoses reçoivent un traitement dans les pays à revenu élevé, ce taux tombe à 12% dans les pays à faible revenu. Il rappelle également que 20 pays criminalisent encore la tentative de suicide .

    Pour faire face à ce manque d’investissement dans la santé mentale, le rapport enjoint tous les pays à mettre en œuvre son Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2030 , pourtant approuvé par les 194 États membres de l’OMS.

    “Chacun dans sa vie est proche d’une personne touchée par des problèmes de santé mentale [...]. L’investissement dans la santé mentale est un investissement dans une vie et un avenir meilleur pour tous”, a rappelé le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    A voir également sur Le HuffPost: “Games of thrones: Kit Harington se confie sur sa santé mentale mise à rude épreuve”

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      C'est après un séjour en hôpital psychiatrique que j'ai réalisé l'importance du soin de la santé mentale - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 08:45 · 5 minutes

    Aujourd’hui, un an plus tard, je n’ai plus aucun traitement et ma vie va pour le mieux. Cet épisode aussi brutal qu’il soit, m’a permis de réaliser ce que je souhaitais faire plus tard: être éducatrice en APA (Activité Physique adaptée) afin de faire du sport avec des personnes en situation de handicap psychique. Aujourd’hui, un an plus tard, je n’ai plus aucun traitement et ma vie va pour le mieux. Cet épisode aussi brutal qu’il soit, m’a permis de réaliser ce que je souhaitais faire plus tard: être éducatrice en APA (Activité Physique adaptée) afin de faire du sport avec des personnes en situation de handicap psychique.

    SANTÉ MENTALE - 17 avril 2021 – Je pars pour une soirée avec mes amies qui va bouleverser ma vie. À cette soirée, je fais la rencontre d’une fille, qui me plaît beaucoup. Pour me mettre à l’aise, je vais consommer beaucoup d’alcool. On va sortir ensemble. Mais le lendemain, elle ne me donnera pas de nouvelles et cela va beaucoup m’affecter, provoquant chez moi un vrai choc émotionnel. Ce dernier marque le début de mon épisode psychotique délirant aigu plus connu sous le nom d’une bouffée délirante aiguë (BDA).

    Une BDA c’est un épisode de délire brutal où l’on se déconnecte complètement de la réalité. Cela m’a valu une hospitalisation de deux mois à l’hôpital psychiatrique de Bohars (près de Brest). Concrètement, ça s’est traduit par de multiples hallucinations auditives, visuelles, olfactives et une désorganisation totale de mon comportement . Un jour, je me réveille avec le bruit de la pluie et lorsque j’ouvre mes volets il fait extrêmement beau. Le lendemain, je sens des odeurs de brûlé un peu partout. C’est déroutant. D’un autre côté, il m’arrive de prendre ma douche 5 à 6 fois par jour et de préparer un tas d’affaire pour aller je ne sais où. La folie me gagne et j’en suis consciente mais je ne peux rien y faire.

    Lorsque tu délires, tu n’as pas la présence d’esprit de te dire que ton cerveau te fait une farce, que tu vas prendre un traitement et que ça ira mieux.

    Pensées suicidaires

    Pour moi c’était une fatalité, je devenais handicapée et j’allais le rester toute ma vie. D’où ma volonté de mettre fin à mes jours.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Une semaine après la soirée, mes comportements devenant de plus en plus étranges, mes parents décident de m’emmener une première fois aux urgences. Les médecins veulent me garder mais je ne veux pas. Ils finissent donc par m’administrer un lourd calmant et me laissent partir.

    Le lendemain, les idées délirantes persistent et les hallucinations se multiplient. Mes proches ne me reconnaissent plus. Ma mère appelle donc les urgences et on lui explique qu’il y a plusieurs possibilités. La première, c’est d’accepter d’être en permanence avec moi pour me surveiller. La deuxième, c’est de m’emmener aux urgences. La troisième c’est de faire venir le SAMU directement à la maison, sauf que cette option est extrêmement traumatisante pour la personne délirante.

    Après de longues négociations, j’accepte finalement de retourner aux urgences. Là-bas, je leur explique que je souhaite avoir recours à l’euthanasie ou à défaut j’entamerai une grève de la faim. Les infirmiers tentent de me résonner mais devant ma nervosité et mes délires, ils sont contraints de m’attacher avec des contentions à mon lit d’hôpital afin de m’administrer un traitement. En psychiatrie, il s’agit d’une pratique assez barbare mais à mon sens parfois nécéssaire pour le bien-être du patient.

    Hospitalisation sous contrainte

    Par la suite, mon état s’aggrave et je tente de fuguer. Mes parents n’ont d’autre choix que de m’hospitaliser sous contrainte, autrement dit de me faire interner. J’arrive à l’hôpital et on m’emmène dans une chambre où l’on me met en pyjama, où l’on m’enlève mes lunettes de vues et où l’on m’enferme à clé. À ce moment, je suis désespérée et perdue. J’ai l’impression que je vais finir ma vie enfermé en hôpital psychiatrique.

    Au fur et à mesure, je vais accepter de manger à nouveau, de prendre les traitements que l’on souhaite m’administrer et de récupérer certains privilèges : sortir de ma chambre, profiter du parc extérieur, récupérer mon téléphone, recevoir la visite de mes parents puis celles de mes amies.

    Il faut lutter contre les préjugés à l’encontre des fous souvent catégorisés comme dangereux.

    Amélioration et prise de conscience

    Deux mois plus tard, le psychiatre autorise ma sortie avec, tout de même, un suivi à domicile. Au début, c’est très difficile, le moindre acte de la vie courante me fait très peur. Par exemple, aller faire les courses est une véritable épreuve. Progressivement, je vais dépasser ma peur et je vais même réussir à aller travailler dans un centre nautique les deux mois d’été (un job obtenu avant mon hospitalisation). Puis, en septembre, je vais reprendre mes études en M2 Management du Sport à l’UBO avec une alternance en poche.

    Aujourd’hui, un an plus tard, je n’ai plus aucun traitement et ma vie va pour le mieux. Cet épisode aussi brutal qu’il soit, m’a permis de réaliser ce que je souhaitais faire plus tard: être éducatrice en APA (Activité Physique adaptée) afin de faire du sport avec des personnes en situation de handicap psychique.

    Ce témoignage vise à dédramatiser la vision péjorative qu’ont la majeure partie des gens quant aux hôpitaux psychiatriques et à leurs patients. Il est important de déstigmatiser la folie qui est avant tout une maladie qui se soigne. Le cerveau, c’est comme membre du corps, quand il est cassé, il suffit de le réparer.

    Je remercie chaleureusement le personnel soignant de l’hôpital psychiatrique de Bohars, mes parents, ma famille et les amies qui m’ont soutenue dans ces moments douloureux.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux urgences psychiatriques, le confinement laisse des trac es

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      La fin du tabou sur la santé mentale, c'est pour quand? - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 08:49 · 4 minutes

    En 15 ans de travail comme enseignante, j’ai eu très peu d’arrêts de travail pour soigner ma santé mentale. On peut donc vivre tout à fait normalement si on est stabilisée, mais il faut garder le secret au niveau professionnel et parfois au niveau familial. (photo d'illustration) En 15 ans de travail comme enseignante, j’ai eu très peu d’arrêts de travail pour soigner ma santé mentale . On peut donc vivre tout à fait normalement si on est stabilisée, mais il faut garder le secret au niveau professionnel et parfois au niveau familial. (photo d'illustration)

    SANTÉ MENTALE - Souvent je dis, “la santé mentale bien traitée, c’est comme le diabète: le patient diabétique a besoin d’insuline de temps en temps, l’autre prend un médicament adapté et les deux peuvent vivre normalement.

    La différence est qu’il est difficile, voire dangereux de parler de son souci de santé mentale , car cela reste un tabou. En parler peut avoir des conséquences graves: mise au placard dans le monde du travail, pertes d’amis.”

    La maladie mentale n’est pas contagieuse

    Plusieurs choses me font sourire: “le chèque psy” proposé par le gouvernement, à la suite de l’augmentation de problèmes de santé mentale liés à la pandémie et aux divers confinements. Il y a aussi ces messages, certes postés de façon bienveillante, sur les réseaux sociaux pour prévenir et dénoncer le tabou autour des maladies mentales.

    Quand vous êtes dans un épisode de burn-out , de dépression, de stress post traumatique (…), ces mêmes personnes, souvent déstabilisées, vous tournent le dos car vous dégagez des “ondes négatives” et quelque part vous semblez être un peu “contagieux”.

    Le “chèque psy” est une idée bienveillante mais à y regarder de plus près, cela me paraît plutôt irréaliste: les psychiatres et les psychologues sont déjà débordés et qui va faire appel à ce dispositif? Une partie seulement des personnes qui ont besoin d’un traitement consultent car les autres, je parle sans jugement, ne se sentent pas concernées par le problème ou tout simplement ne se sont pas rendues compte de la chose pour eux-mêmes.

    Si je prends mon exemple, j’ai été diagnostiquée bipolaire . Un jour, un médecin m’a dit une phrase très belle: “On a tous des hauts et des bas. Votre hypersensibilité est comparable à un verre en cristal, alors que la sensibilité est comme un verre en verre”.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je n’aime pas “glorifier” l’hypersensibilité. Ok, on peut être créatif, mais vivre avec, demande parfois beaucoup d’énergie et une grande part d’auto-contrôle. Pour pouvoir assumer ma vie de famille et ma vie professionnelle, je suis toujours à l’écoute de mes émotions et j’observe mes agissements. Si je vois que ça commence à déraper, j’appelle mon psychiatre pour qu’on adapte mon traitement et en général ça se règle et je n’ai pas besoin de faire de pause.

    Vivre tout à fait normalement est possible

    En 15 ans de travail comme enseignante, j’ai eu très peu d’arrêts de travail pour soigner ma santé mentale . On peut donc vivre tout à fait normalement si on est stabilisée mais il faut garder le secret au niveau professionnel et parfois au niveau familial. Au sein du couple, bien évidemment non, mais disons auprès de proches que l’on verra moins souvent, car vous ne savez jamais comment peuvent interprétés vos agissements à telle ou telle période de votre vie de couple ou de maman.

    La période que nous traversons nous fait toucher du doigt la fragilité de l’être humain face à ses émotions. Une personne malade ne vous apporte pas “un autre virus”, elle n’a pas besoin de vous raconter ses émotions, elle a juste besoin d’un sourire, de savoir que vous ne la jugez pas.

    Au fur et à mesures des années, j’ai appris à apprivoiser ma différence, et parfois, elle est même un allié me permettant de mieux comprendre, analyser les agissements de mes élèves. Je peux alors les écouter, tirer la sonnette d’alarme et alerter la hiérarchie pour aider un jeune à un moment clé de sa vie.

    La santé mentale ne se voit pas. Quand vous vous cassez une jambe, pas de problème, ça se voit, vous avez un plâtre et ça se répare.

    Une personne qui vit avec une maladie mentale est souvent très forte et une fois stabilisée, elle est “normale”.

    À voir également sur Le HuffPost: Se rase-t-on la tête comme Britney Spears quand on est bipolaire?

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      Les impacts des nouveaux modes de travail sur la santé mentale des salariés - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 07:00 · 4 minutes

    Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    TRAVAIL - La crise sanitaire et les confinements successifs ont transformé l’organisation du travail. En deux ans à peine, des changements considérables se sont opérés, parfois au prix de la santé mentale des collaborateurs. Les DRH commencent à prendre la pleine mesure des risques psychosociaux associés au télétravail à haute dose.

    Télétravail: les acquis, les écueils

    La généralisation du télétravail a permis à de nombreux salariés de gagner en qualité de vie: d’aucuns plébiscitent la flexibilité qu’apporte ce nouveau mode de travail, d’autres la diminution de la fatigue physique et l’amélioration du bien-être. Mais la pratique a quelque peu devancé la réflexion et la majorité des parties prenantes s’accorde pour dire que l’organisation actuelle des entreprises est insuffisamment adaptée à ces conditions nouvelles. Si un “retour à la normale” se profile, on peut légitimement s’interroger sur ce que recouvre désormais la norme: car pour la plupart des DRH, l’hybridité a fait son chemin et il n’y aura pas de retour en arrière.

    Il s’agit donc pour les entreprises de trouver le bon dosage, mais aussi le moyen de veiller au bien-être psychologique des collaborateurs quand ils sont à distance. Si la perte de lien social a tôt été identifiée comme un problème de taille pour les organisations confrontées au télétravail soudain et massif, on se rend compte à présent des conséquences de cette perte de lien sur un certain nombre de salariés qui supportent mal l’isolement. On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    Se déconnecter, est-ce déconnecter?

    Quand on parle des avantages et des inconvénients du télétravail, on se focalise généralement sur des aspects techniques, pratiques, ou alors on s’interroge sur la productivité. Ce dont on a moins parlé, ce sont des effets potentiellement délétères du télétravail sur la santé mentale. Chacun en a fait l’expérience pourtant: quand le travail envahit la sphère privée, il n’est pas évident d’établir une ligne de partage stricte entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Or cet empiètement est insidieux en ce qu’il est particulièrement difficile à réguler pour les entreprises qui ne savent pas toujours comment accompagner leurs salariés à distance. D’autant que le présentéisme numérique se prolonge de nos pratiques quotidiennes, du temps que chacun passe sur ses emails et messages personnels, sur la consommation d’écran en dehors du travail, avec les risques sanitaires liés à une sédentarité croissante.

    On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus.

    Le droit à la déconnexion est un garde-fou nécessaire, mais insuffisant: il faudrait un encadrement beaucoup plus strict du télétravail, non pas en matière de surveillance numérique, source de stress pour les salariés, mais en termes de bonnes pratiques. Certains managers sont en effet tombés dans l’écueil du micro-management et du reporting continu, déboussolés par une nouvelle manière de travailler à distance, bien souvent peu (voire pas du tout) formés à l’exercice. Ces derniers demeurent d’ailleurs les plus réticents au télétravail: seuls 48% d’entre eux y sont favorables (vs 54% en 2019) et 43% estiment que le travail à distance a compliqué leur posture d’encadrant. Ces difficultés à manager peuvent générer des situations de souffrance, tant pour les collaborateurs que pour les managers eux-mêmes.

    Tenir la distance, ou pas

    Pour certains, comme dit l’adage, le travail, c’est la santé. Ou plutôt: aller au travail, c’est la santé. Tout simplement parce que le lien social participe de notre bien-être psychologique et de notre équilibre. Les relations avec les collègues font que le travail est aussi une expérience de vie, féconde de tous les signes qu’elle porte. Ainsi, le télétravail peut amputer l’expérience employé de sa part la plus riche, en lien avec l’émotionnel. D’où la difficulté, pour beaucoup, à éprouver du plaisir à travailler à distance. D’où la nécessité, l’urgence aussi, de mettre en place les outils et process adaptés à cette nouvelle organisation du travail ainsi qu’aux nouveaux risques qu’elle implique sur la santé mentale des collaborateurs.

    À voir également sur Le HuffPost: Les réunions en visio freinent la créativité mais pas pour la raison à laquelle vous pensez

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      Santé mentale: la Défenseure des droits demande un plan d'urgence pour les jeunes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 09:52 · 2 minutes

    Enfants, adolescents, jeunes adultes... La Défenseure des droits souligne la Enfants, adolescents, jeunes adultes... La Défenseure des droits souligne la "gravité de la situation" dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes en France.

    SANTE MENTALE - C’est une alerte qui sonne comme un rappel. La Défenseure des droits a appelé ce jeudi 2 juin la Première ministre, Élisabeth Borne, à mettre en place un “plan d’urgence” pour la santé mentale des jeunes face à “la gravité de la situation”.

    “Alors que 2022 a été désignée année européenne de la jeunesse, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint le Défenseur des enfants, Éric Delemar, appellent la Première ministre (...) à agir rapidement pour que la santé mentale des jeunes soit une priorité”, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié ce jeudi 2 juin 2022 .

    La Défenseure des droits y estime en effet que les moyens déployés sont “largement insuffisants”, et enjoint le gouvernement à se saisir des “29 recommandations” qu’elle avait déjà formulées en novembre 2021 .

    Faire face aux tentatives de suicide

    Dans son communiqué, la Défenseure des droits met principalement en avant les risques de ce manque de moyens sur les tentatives de suicide . Alors que l’arrivée des enfants dans les structures pédopsychiatriques pour tentatives de suicides est un “moment décisif pour leur prise en charge”, elle souligne que “certaines structurent continuent de fermer des lits”.

    “La Défenseure des droits a pu constater que certains enfants allant aux urgences après une tentative de suicide n’avaient pas de lits disponibles”, écrit-elle. Elle demande, par conséquent, que “le secteur de la pédopsychiatrie” soit considéré comme une “discipline prioritaire”.

    Les effets de la crise sanitaire toujours visibles

    La Défenseure des droits souligne par ailleurs avoir alerté sur les atteintes à la santé mentale des enfants “dès novembre 2021, dans son rapport annuel consacré aux droits de l’enfant ”. Depuis, “Santé Publique France lui a malheureusement donné raison”, appuie son communiqué.

    En janvier 2022, Santé Publique France avait en effet souligné “une augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les enfants de 11-17 ans”. Les passages pour idées et gestes suicidaires aux urgences restant à des “niveaux nettement supérieurs” aux années précédents à la pandémie de Covid-19.

    “La crise sanitaire a considérablement réduit les interactions sociales pourtant indispensables à la construction psychique des adolescents”, complète le communiqué de la Défenseur des droits, soulignant que le pic d’hospitalisations des adolescents “ne redescend pas”.

    Parmi les 29 recommandations déjà transmises en novembre 2021, Claire Hédon demandait, entre autres, de renforcer le personnel médical en établissement scolaire et de développer les projets de création d’équipes mobiles de soignants à destination des adolescents.

    À voir également sur Le HuffPost: ”‘Games of Thrones’: Kit Harington se confie sur sa santé mentale mise à rude épreuve”

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      Entre le bac, les virus, l'Ukraine, la santé mentale des jeunes est durablement affectée - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 09:05 · 3 minutes

    Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”. Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    SANTÉ MENTALE - Nous voilà quelque temps après le confinement, quelques temps après les masques même quelques temps après le début d’une guerre que nous observons, mais dont nous tentons de parler de moins en moins rattrapés par notre quotidien et l’envie de ne rien en savoir pour ne pas trop s’en angoisser.

    Nous voilà au temps de la variole du singe, des partiels et du BAC . Car oui le “Passe ton Bac d’abord” est toujours d’actualité, mais ce qui se dessine après le “d’abord” est beaucoup plus flou pour les jeunes gens qui doivent le présenter.

    Ainsi, je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    Mais comment se rêver alors même que depuis deux ans, les pouvoirs publics, leurs parents, les adultes normalement garants de l’avenir leur disent “qu’à plus de 15 jours il est difficile de se projeter”.

    Les voilà donc face à une injonction paradoxale, bien connue pour rendre fou

    Non seulement ils ont vécu la culpabilisation car on les accusait de se retrouver tels des inconscients dans des rassemblements, on leur a interdit l’exploration des relations sociales à un âge où on ne cherche que cela, on leur a interdit la découverte du corps de l’autre martelant que l’autre est un être dangereux potentiellement mortel dont il faut se distancier à l’aide de geste BARRIERES, on les a enfermés devant des écrans alors que dans le même temps on les martèle d’informations concernant la nocivité des écrans et maintenant, on leur demande à eux de se projeter dans un avenir qui leur plairait alors même que médecins et politiques prévoient les contours d’une rentrée floue.

    "Passe ton Bac d’abord" est toujours d’actualité mais ce qui se dessine après le "d’abord" est beaucoup plus flou pour ls jeunes gens qui doivent le présenter.

    Pour citer une jeune patiente “Après l’injonction du confinement, l’injonction du retour à la normale” qui ne veut plus rien dire pour ces jeunes gens dont le quotidien est sans cesse en mouvement et incertain.

    “Si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études?”

    À cela s’ajoute le rapport du GIEC et le flot de symptômes qu’eux-mêmes nomment ” écoanxiété ” lorsqu’ils viennent consulter car “si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études”.

    Nos regards se portent peu sur cette génération, occupés que nous sommes à nous regarder ou regarder les plus âgées vulnérables que nous devons protéger creusant ainsi le fossé entre les générations.

    Il me semble être plus que temps de nous intéresser à eux, à leurs témoignages sur une époque qui est la leur et cela afin non plus de continuer à dresser une barrière mais de tenter de les accompagner au mieux dans une construction d’adulte dont l’angoisse ne serait pas la pierre angulaire.

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