• chevron_right

      Les impacts des nouveaux modes de travail sur la santé mentale des salariés - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 07:00 · 4 minutes

    Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    TRAVAIL - La crise sanitaire et les confinements successifs ont transformé l’organisation du travail. En deux ans à peine, des changements considérables se sont opérés, parfois au prix de la santé mentale des collaborateurs. Les DRH commencent à prendre la pleine mesure des risques psychosociaux associés au télétravail à haute dose.

    Télétravail: les acquis, les écueils

    La généralisation du télétravail a permis à de nombreux salariés de gagner en qualité de vie: d’aucuns plébiscitent la flexibilité qu’apporte ce nouveau mode de travail, d’autres la diminution de la fatigue physique et l’amélioration du bien-être. Mais la pratique a quelque peu devancé la réflexion et la majorité des parties prenantes s’accorde pour dire que l’organisation actuelle des entreprises est insuffisamment adaptée à ces conditions nouvelles. Si un “retour à la normale” se profile, on peut légitimement s’interroger sur ce que recouvre désormais la norme: car pour la plupart des DRH, l’hybridité a fait son chemin et il n’y aura pas de retour en arrière.

    Il s’agit donc pour les entreprises de trouver le bon dosage, mais aussi le moyen de veiller au bien-être psychologique des collaborateurs quand ils sont à distance. Si la perte de lien social a tôt été identifiée comme un problème de taille pour les organisations confrontées au télétravail soudain et massif, on se rend compte à présent des conséquences de cette perte de lien sur un certain nombre de salariés qui supportent mal l’isolement. On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    Se déconnecter, est-ce déconnecter?

    Quand on parle des avantages et des inconvénients du télétravail, on se focalise généralement sur des aspects techniques, pratiques, ou alors on s’interroge sur la productivité. Ce dont on a moins parlé, ce sont des effets potentiellement délétères du télétravail sur la santé mentale. Chacun en a fait l’expérience pourtant: quand le travail envahit la sphère privée, il n’est pas évident d’établir une ligne de partage stricte entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Or cet empiètement est insidieux en ce qu’il est particulièrement difficile à réguler pour les entreprises qui ne savent pas toujours comment accompagner leurs salariés à distance. D’autant que le présentéisme numérique se prolonge de nos pratiques quotidiennes, du temps que chacun passe sur ses emails et messages personnels, sur la consommation d’écran en dehors du travail, avec les risques sanitaires liés à une sédentarité croissante.

    On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus.

    Le droit à la déconnexion est un garde-fou nécessaire, mais insuffisant: il faudrait un encadrement beaucoup plus strict du télétravail, non pas en matière de surveillance numérique, source de stress pour les salariés, mais en termes de bonnes pratiques. Certains managers sont en effet tombés dans l’écueil du micro-management et du reporting continu, déboussolés par une nouvelle manière de travailler à distance, bien souvent peu (voire pas du tout) formés à l’exercice. Ces derniers demeurent d’ailleurs les plus réticents au télétravail: seuls 48% d’entre eux y sont favorables (vs 54% en 2019) et 43% estiment que le travail à distance a compliqué leur posture d’encadrant. Ces difficultés à manager peuvent générer des situations de souffrance, tant pour les collaborateurs que pour les managers eux-mêmes.

    Tenir la distance, ou pas

    Pour certains, comme dit l’adage, le travail, c’est la santé. Ou plutôt: aller au travail, c’est la santé. Tout simplement parce que le lien social participe de notre bien-être psychologique et de notre équilibre. Les relations avec les collègues font que le travail est aussi une expérience de vie, féconde de tous les signes qu’elle porte. Ainsi, le télétravail peut amputer l’expérience employé de sa part la plus riche, en lien avec l’émotionnel. D’où la difficulté, pour beaucoup, à éprouver du plaisir à travailler à distance. D’où la nécessité, l’urgence aussi, de mettre en place les outils et process adaptés à cette nouvelle organisation du travail ainsi qu’aux nouveaux risques qu’elle implique sur la santé mentale des collaborateurs.

    À voir également sur Le HuffPost: Les réunions en visio freinent la créativité mais pas pour la raison à laquelle vous pensez

    • chevron_right

      Santé mentale: la Défenseure des droits demande un plan d'urgence pour les jeunes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 09:52 · 2 minutes

    Enfants, adolescents, jeunes adultes... La Défenseure des droits souligne la Enfants, adolescents, jeunes adultes... La Défenseure des droits souligne la "gravité de la situation" dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes en France.

    SANTE MENTALE - C’est une alerte qui sonne comme un rappel. La Défenseure des droits a appelé ce jeudi 2 juin la Première ministre, Élisabeth Borne, à mettre en place un “plan d’urgence” pour la santé mentale des jeunes face à “la gravité de la situation”.

    “Alors que 2022 a été désignée année européenne de la jeunesse, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint le Défenseur des enfants, Éric Delemar, appellent la Première ministre (...) à agir rapidement pour que la santé mentale des jeunes soit une priorité”, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié ce jeudi 2 juin 2022 .

    La Défenseure des droits y estime en effet que les moyens déployés sont “largement insuffisants”, et enjoint le gouvernement à se saisir des “29 recommandations” qu’elle avait déjà formulées en novembre 2021 .

    Faire face aux tentatives de suicide

    Dans son communiqué, la Défenseure des droits met principalement en avant les risques de ce manque de moyens sur les tentatives de suicide . Alors que l’arrivée des enfants dans les structures pédopsychiatriques pour tentatives de suicides est un “moment décisif pour leur prise en charge”, elle souligne que “certaines structurent continuent de fermer des lits”.

    “La Défenseure des droits a pu constater que certains enfants allant aux urgences après une tentative de suicide n’avaient pas de lits disponibles”, écrit-elle. Elle demande, par conséquent, que “le secteur de la pédopsychiatrie” soit considéré comme une “discipline prioritaire”.

    Les effets de la crise sanitaire toujours visibles

    La Défenseure des droits souligne par ailleurs avoir alerté sur les atteintes à la santé mentale des enfants “dès novembre 2021, dans son rapport annuel consacré aux droits de l’enfant ”. Depuis, “Santé Publique France lui a malheureusement donné raison”, appuie son communiqué.

    En janvier 2022, Santé Publique France avait en effet souligné “une augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les enfants de 11-17 ans”. Les passages pour idées et gestes suicidaires aux urgences restant à des “niveaux nettement supérieurs” aux années précédents à la pandémie de Covid-19.

    “La crise sanitaire a considérablement réduit les interactions sociales pourtant indispensables à la construction psychique des adolescents”, complète le communiqué de la Défenseur des droits, soulignant que le pic d’hospitalisations des adolescents “ne redescend pas”.

    Parmi les 29 recommandations déjà transmises en novembre 2021, Claire Hédon demandait, entre autres, de renforcer le personnel médical en établissement scolaire et de développer les projets de création d’équipes mobiles de soignants à destination des adolescents.

    À voir également sur Le HuffPost: ”‘Games of Thrones’: Kit Harington se confie sur sa santé mentale mise à rude épreuve”

    • chevron_right

      Entre le bac, les virus, l'Ukraine, la santé mentale des jeunes est durablement affectée - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 09:05 · 3 minutes

    Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”. Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    SANTÉ MENTALE - Nous voilà quelque temps après le confinement, quelques temps après les masques même quelques temps après le début d’une guerre que nous observons, mais dont nous tentons de parler de moins en moins rattrapés par notre quotidien et l’envie de ne rien en savoir pour ne pas trop s’en angoisser.

    Nous voilà au temps de la variole du singe, des partiels et du BAC . Car oui le “Passe ton Bac d’abord” est toujours d’actualité, mais ce qui se dessine après le “d’abord” est beaucoup plus flou pour les jeunes gens qui doivent le présenter.

    Ainsi, je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    Mais comment se rêver alors même que depuis deux ans, les pouvoirs publics, leurs parents, les adultes normalement garants de l’avenir leur disent “qu’à plus de 15 jours il est difficile de se projeter”.

    Les voilà donc face à une injonction paradoxale, bien connue pour rendre fou

    Non seulement ils ont vécu la culpabilisation car on les accusait de se retrouver tels des inconscients dans des rassemblements, on leur a interdit l’exploration des relations sociales à un âge où on ne cherche que cela, on leur a interdit la découverte du corps de l’autre martelant que l’autre est un être dangereux potentiellement mortel dont il faut se distancier à l’aide de geste BARRIERES, on les a enfermés devant des écrans alors que dans le même temps on les martèle d’informations concernant la nocivité des écrans et maintenant, on leur demande à eux de se projeter dans un avenir qui leur plairait alors même que médecins et politiques prévoient les contours d’une rentrée floue.

    "Passe ton Bac d’abord" est toujours d’actualité mais ce qui se dessine après le "d’abord" est beaucoup plus flou pour ls jeunes gens qui doivent le présenter.

    Pour citer une jeune patiente “Après l’injonction du confinement, l’injonction du retour à la normale” qui ne veut plus rien dire pour ces jeunes gens dont le quotidien est sans cesse en mouvement et incertain.

    “Si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études?”

    À cela s’ajoute le rapport du GIEC et le flot de symptômes qu’eux-mêmes nomment ” écoanxiété ” lorsqu’ils viennent consulter car “si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études”.

    Nos regards se portent peu sur cette génération, occupés que nous sommes à nous regarder ou regarder les plus âgées vulnérables que nous devons protéger creusant ainsi le fossé entre les générations.

    Il me semble être plus que temps de nous intéresser à eux, à leurs témoignages sur une époque qui est la leur et cela afin non plus de continuer à dresser une barrière mais de tenter de les accompagner au mieux dans une construction d’adulte dont l’angoisse ne serait pas la pierre angulaire.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces jeunes ont “dansé l’Europe” avant le discours de Macron au Parlement européen

    • chevron_right

      Dans C à vous, Billie Jean King se confie sur sa santé mentale après son coming out

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 06:29 · 2 minutes

    L'émouvant témoignage de Billie Jean King sur sa santé mentale après son difficile coming out L'émouvant témoignage de Billie Jean King sur sa santé mentale après son difficile coming out

    SANTÉ MENTALE - Cinquante ans après sa victoire à Roland-Garros, Billie Jean King sera honorée, jeudi 2 juin, à Roland-Garros pour ses actions sur le court et pour sa défense des droits des femmes et des droits LGBT . Mardi 31 mai, la septuagénaire était invitée sur le plateau de C’ à Vous sur France 5. À cette occasion, elle est revenue sur une période difficile de sa vie, lorsqu’elle a dû faire son coming out .

    “C’était un moment très difficile, mais j’ai dit la vérité. Et j’ai perdu tous mes sponsors du jour au lendemain”, rappelle-t-elle.

    “Cela ne se passerait pas aujourd’hui évidemment. On peut faire son coming out aujourd’hui, ensuite on est félicité, il y a un président qui vous sert la main”, poursuit l’ancienne championne qui évoque alors une souffrance psychologique difficile à guérir et l’importance de soigner sa santé mentale.

    “C’était un moment difficile et ça m’a pris très longtemps pour guérir émotionnellement. C’est pour ça d’ailleurs qu’on parle des problèmes de santé mentale au tennis et c’est bien aussi de pouvoir en parler, de parler de la psychothérapie qui, moi, m’a aidée énormément dans mon cheminement. Je remercie beaucoup tous les thérapeutes qui sont là”, confie-t-elle.

    Décorée par deux présidents

    Véritable légende du tennis, avec 129 titres en simple gagnés en carrière, Billie Jean King, qui a d’abord été mariée à l’avocat Larry King de 1965 à 1987. Mais en 1968 elle réalise qu’elle est attirée par les femmes et entretient une liaison avec son assistante, Marilyn Barnett.

    Cette dernière menace en 1981 de rendre publique des lettres prouvant cette relation. Acculée, Billie Jean King choisit alors de révéler son homosexualité, devenant la première sportive en activité à faire un coming out, rappelle Ouest-France .

    Elle a par la suite utilisé sa notoriété pour défendre les droits des femmes et les droits LGBT. En 2009, Barack Obama lui a d’ailleurs remis la médaille présidentielle de la Liberté pour son combat en faveur des femmes et des homosexuels. Vendredi 3 juin elle sera également reçue à l’Élysée par Emmanuel Macron pour recevoir la Légion d’honneur.

    À voir également sur Le HuffPost: La Hongrie adopte sa loi controversée interdisant la “promotion” de l’homosexualité

    • chevron_right

      Ruby Barker de "La chronique de Bridgerton" hospitalisée pour un problème de santé mentale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 14:04 · 3 minutes

    Ruby Barker de Ruby Barker de "La chronique de Bridgerton" a été hospitalisée pour un problème de santé mentale (Ruby Barker le 16 juillet 2021. Photo by Tristan Fewings/Getty Images)

    SANTÉ - “Comment allez-vous vraiment?” C’est par cette question que débute le message de Ruby Barker adressé à ses fans sur Instagram. Jeudi 26 mai, l’actrice de 25 ans, qui interprète Marina Thompson dans la saison 1 de la série La Chronique des Bridgerton , a donné de ses nouvelles et tenté de rassurer ses fans sur sa santé.

    Depuis l’hôpital dans lequel elle est internée, elle s’est adressée à ses 231.000 abonnés pour parler santé mentale. En légende de son poste, elle écrit: “La semaine de la santé mentale c’est chaque semaine pour moi. J’ai l’impression de ne pas avoir été totalement honnête, donc pour mes followers, il est temps d’être transparente. Je me bats depuis Bridgerton , c’est la vérité. Merci à tous de me soutenir et de me montrer votre amour. #sensibilisationàlasantémentale”.

    Face à la caméra, elle témoigne ainsi: “Comment allez-vous vraiment? Moi, je vais mieux, je n’allais vraiment pas bien pendant très longtemps et pour être honnête avec tout le monde, j’ai dû me battre”, confie-t-elle.

    “Je veux survivre et je survivrai, je vais le faire”

    “Je vais faire une petite pause et j’encourage tous ceux qui sont dans le même cas que moi à faire de même, arrêtez d’être si dur avec vous-même”, a-t-elle appelé.

    Et de poursuivre: “On a besoin de changer le dialogue et parler de la santé mentale. Je dis ça parce que j’étais moi-même dans ce cas, j’étais pleine de rage, de colère, tout ce traumatisme intergénérationnel amassé en moi. Maintenant que j’ai un diagnostic, je trace une ligne dans le sable (...), je dois changer et c’est exactement ce que je suis en train de faire”.

    ″​Désolé, j’ai été silencieux, je suppose que les gens découvrent pourquoi maintenant. Je voulais juste dire merci pour tous les messages de soutien”, a-t-elle également partagé sur Twitter ce samedi. “J’espère que parler peut aider à déstigmatiser ne serait-ce qu’un tout petit peu la santé mentale et encourager les autres à demander de l’aide s’ils en ont besoin”, a-t-elle ajouté, en partageant un message de prévention du système de santé britannique .

    L’actrice britannique, que l’on a pu également voir dans How To Stop A Recurring Dream, a ensuite tenu à “remercier toutes les personnes qui (l)’ont aidée”, notamment sa famille, ses amis et la productrice de la série Shonda Rhimes ainsi que la plateforme Netflix pour lui avoir “donné l’opportunité” et de l’avoir “sauvée”. Et de conclure ainsi: “Je veux survivre et je survivrai, je vais le faire”.

    À voir également sur Le HuffPost: L’autrice de “La Chronique des Bridgerton” n’en revient pas du succès de ses livres