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      Moi, confinée ou réfugiée climatique en Provence? - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 08:37 · 6 minutes

    Je me réfugie sur mon canapé Je me réfugie sur mon canapé "en attendant que ça passe". Je me confine dans la pénombre de mon habitation de 11h à 18h pendant la canicule.

    CANICULE - D’après CRISCO (excellent site de recherches de synonymes de l’université de Caen), le mot “réfugier” signifie: “donner refuge à quelqu’un”. Au sens figuré: “ trouver asile et réconfort face à une situation pénible ou hostile, dans un milieu, réel ou imaginaire, qui est accueillant et protecteur ”.

    Toujours d’après CRISCO, le mot “confiner” signifie: “ l’image ou l’idée dominante est celle de frontière ou de limite entre deux lieux ou choses qui se touche” . Synonymes de boucler, enfermer, isoler, reléguer, renfermer.

    Ne jouons pas avec les mots. L’heure est grave. La situation dramatique .

    En cela, les contours de ma vie de “réfugiée” ou de “confinée” climatique prennent forme depuis une décennie que je suis installée en Provence. Au fil des années, ces quelques jours de chaleur intense deviennent effrayants. Je les redoute dès le printemps. Les suites néfastes sur l’environnement et l’organisme sont réelles. Pendant les fortes chaleurs, il est indispensable de se mettre en mode “ralenti” matériellement et corporellement .

    Réfugiée ou confinée climatique?

    Je me réfugie sur mon canapé “en attendant que ça passe”. Je me confine dans la pénombre de mon habitation de 11 h à 18 h pendant la canicule.

    Sur les murs ou au sol des rues de ma ville ou les maisons, les dégâts jaillissent partout. Les fissurations s’allongent, des craquelures apparaissent sur les dallages, les cloisons sont irréparables. Les boiseries s’affaissent. Les canalisations s’enfoncent dans le sol. Les corps de bâtiments se décollent.

    Au fil des années, ces quelques jours de chaleur intense deviennent effrayants. Je les redoute dès le printemps.

    Le Vaucluse est en alerte: la restriction d’ eau est de rigueur depuis fin mai! La terre argileuse du jardin se rétracte: les plantes, les arbres, les potagers, les multiples cultures et maraîchers subsistent avec le minimum d’eau vital. Seuls quelques fruits et légumes qui ont échappé au coup de froid et à la grêle font la part belle de certains producteurs.

    Quand bien même le dôme de chaleur (tiens un nouveau mot dans le vocabulaire de la météo cette année!) est de courte durée, la pression de la chaleur d’avant et d’après le dôme est éprouvante. D’après les spécialistes, le dôme de chaleur est un vaste phénomène de stagnation de l’air chaud sur une région. Ce dôme se maintient pendant trois à quatre jours. Et si la température dépasse 30-35° en journée et ne dépasse pas 20°-25° la nuit, il est certain que l’organisme et l’environnement tentent de s’adapter. À tout prix!

    Étant sensible aux phénomènes météorologiques, j’ai dû mettre en place une palette de techniques d’évitement: comment multiplier les douches quotidiennes sans gaspiller l’eau, ce bien si précieux? Comment organiser les sorties pour les courses, les démarches à faire? Comment faire perdurer les plantes tout en économisant l’eau? Comment accepter le changement climatique? Comment participer à la diminution du bilan carbone? Comment ne plus avoir mauvaise conscience en allumant la climatisation?

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    De mai à septembre

    Les techniques sollicitent doublement mon attention. Dans mon quotidien, la nouvelle organisation se met en place: des changements drastiques sont déployés. Depuis plusieurs années, je n’ai plus de voiture: je privilégie les bus et le covoiturage. Pas de vélo ni de trottinette: trop accidentogène! Par conséquent moins de sorties festives… concerts, manifestations culturelles, animations ludiques, repas aux restaurants: je réfléchis par deux fois; résultat: des dépenses en moins: en plus pour des organisations humanitaires.

    Des récupérateurs d’eau sont installés dans le jardin. Le puits est un luxe. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas compter. Une trentaine de litres d’eau par jour. Pour cinq à six douches dans la journée au moment fort de la canicule. L’eau usagée est réutilisée par la suite pour les plantes et le potager.

    À l’intérieur de la maison, à portée de main, un petit pulvérisateur d’eau (j’en ai deux: un au frigo et l’autre à côté de moi). L’achat d’un brumatiseur en grande surface est supprimé. Pas essentiel.

    Si les volets sont fermés à partir de 11 h le matin jusqu’à 18 h, au moment fort de la canicule, la chaleur est tout de même intenable. Je tente chaque jour de retarder le démarrage de la climatisation. Deux voire trois heures par jour, le temps de rafraîchir la pièce. Le ventilateur est utilisé en première partie de la nuit avant d’être éteint.

    Pour l’organisme, la canicule, c’est plus compliqué!

    Au-delà de cinq à six douches par jour, le cœur, le cerveau et les reins tentent de s’adapter au mieux. D’après mon cardiologue, au moment fort de la chaleur, mes vaisseaux sanguins se dilatent. Le cœur bat plus vite comme quand on fait du sport. La circulation du débit sanguin tourne au maximum afin de refroidir au plus vite les territoires cutanés. CQFD: plusieurs douches au cours d’une journée caniculaire éviteraient l’accélération cardiaque. Merci docteur!

    Aux réflexions (ô combien ponctuelles et pertinentes) "Toi qui viens des îles, tu ne dois pas souffrir de la chaleur!", je réponds: "Je suis faite de chair et de sang!"

    Le neurologue rapporte la version du cerveau. Les effets de la canicule sur le cerveau? Sont les premiers signaux d’alarme avec l’attention portée au phénomène: il se met en mode de veille. Il est le témoin direct de la température corporelle: au secours, au secours (plus chic en anglais: mayday! mayday!): j’ai soif, j’ai chaud! Si ces appels restent sans réponses: les maux de tête, un sentiment de fatigue, d’envie de vomir apparaissent. Et si vous n’entendez toujours pas les alertes, le cerveau appuie sur le bouton: "malaise vagal" et "arrêt instantané" de votre organisme.

    Le néphrologue a un autre avis du côté des reins. Ces organes vont tenter à tout prix de retenir l’eau dans l’organisme pour qu’il reste hydraté. S’ils ont le pouvoir de concentrer les urines, ce pouvoir aurait une certaine limite avec la transpiration excessive, la déshydratation peut détériorer le tissu rénal sur plusieurs jours et les reins risquent de ne plus fonctionner…

    Aux réflexions (ô combien ponctuelles et pertinentes) "T oi qui viens des îles tu ne dois pas souffrir de la chaleur !". Je réponds: "Je suis faite de chair et de sang !".

    Psssst: Un dernier conseil donné par un médecin urgentiste après être évacuée lors d’un malaise vagal: "Madame après 60 ans, trois cures de deux mois de vitamine C et de magnésium vous feront un grand bien. Adaptez-vous au changement!".

    C’est décidé, je ne vais plus chouiner, trouver les bons mots à propos de la canicule… Qui a dit que " l’intelligence c’est la faculté de s’adapter au changement." C’est Stephen Hawking!

    À voir aussi sur Le HuffPost: Face à la canicule, comment se rafraîchir sans réchauffer la planète

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      Les déserts médicaux progressent en France malgré les aides

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 16:12 · 3 minutes

    Les déserts médicaux progressent en France malgré les aides Les déserts médicaux progressent en France malgré les aides

    SANTÉ - La politique de la carotte n’a pas porté ses fruits. Les inégalités d’accès aux médecins généralistes se sont accrues ces dernières années, malgré les aides versées pour inciter les praticiens à s’installer dans les déserts médicaux , selon un bilan établi par l’ Assurance maladie et consulté ce lundi 18 juillet par l’AFP.

    Négociés en 2016 avec les syndicats de médecins libéraux, quatre types de “contrats démographiques” étaient censés enrayer la progression des déserts médicaux. Mais fin 2021, seuls 4.685 étaient “en cours”, selon le bilan présenté le 8 juillet dans une commission interne de l’Assurance maladie.

    Moins de 5.000 en cinq ans, dont une grosse moitié (2.396) de contrat de “coordination” pour des praticiens déjà en place. L’aide à l’installation proprement dite (jusqu’à 50.000 euros) a été accordée à 2.085 médecins, essentiellement généralistes, soit un peu plus de 400 par an.

    “Résultat extrêmement décevant” pour l’Unsa

    L’ensemble de ces dispositifs affiche un coût croissant: plus de 94 millions d’euros sur la période 2017-2020, dont près de 32 millions rien qu’en 2020. Un coût mis en regard d’une “efficacité” peu évidente, puisque “l’inégalité d’accès” aux médecins généralistes “s’est accentuée” entre fin 2016 et fin 2019, selon l’Assurance maladie, qui note à l’inverse une “réduction des disparités” pour les infirmières et les sages-femmes libérales.

    Deux professions qui, contrairement aux médecins, profitent d’effectifs en hausse continue mais ont aussi accepté une “régulation” des installations: une arrivée pour un départ dans les zones “sur-dotées”.

    Ce contraste donne des arguments aux partisans de la politique du bâton. Ainsi l’Unsa juge dans un communiqué que le “résultat extrêmement décevant” des incitations démontrent qu’elles “ne fonctionnent pas” et qu’il “faut donc en finir avec la liberté d’installation des médecins libéraux”.

    L’Assurance maladie souhaite simplifier le dispositif

    “Pour l’UNSA, il est urgent que l’État garantisse l’accès à un médecin à tous, sur l’ensemble du territoire national. Il faut donc en finir avec la liberté d’installation pour les médecins libéraux afin de faire reculer les déserts médicaux”, écrit le syndicat dans un communiqué.

    L’Assurance maladie reconnaît pour sa part, dans un rapport publié début juillet, que ses “contrats démographiques” n’ont “pas suffi à gommer les déséquilibres de répartition territoriale qui perdurent” et propose de les “fusionner en un contrat unique” pour simplifier le dispositif.

    Le ministre de la Santé François Braun a estimé début juillet que le système de la France est ”à bout de souffle”. “Il y a urgence pour lutter contre les inégalités d’accès à la santé, dont les déserts médicaux sont l’emblème le plus terrible”, a-t-il ajouté.

    Ce sujet reviendra vite sur la table de la “grande conférence” sur l’accès aux soins promise par Emmanuel Macron , d’autant plus que l’exécutif devra définir sa feuille de route avant la négociation d’une nouvelle convention médicale à partir de l’automne.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Canicule ou vague de chaleur, comment faire la différence ?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 02:54 · 3 minutes

    MÉTÉO - Depuis plusieurs jours, les températures sont anormalement élevées dans l’Hexagone. Ce lundi 18 juillet, elles pourraient même dépasser allègrement les 40°C dans le Sud-Ouest. Mais lorsque vous prenez votre portable ou allumez la télé pour regarder les informations, on parle tantôt de “vague de chaleur” , tantôt de “canicule” , et vous ne comprenez pas la différence entre les deux. Rassurez-vous, c’est normal, la différence n’est pas si évidente, comme on vous l’explique dans la vidéo en tête d’article.

    C’est quoi une vague de chaleur ?

    Les vagues de chaleur correspondent à des températures anormalement élevées, observées pendant plusieurs jours consécutifs”, explique Météo-France . Cependant, “il n’existe pas de définition universelle du phénomène”, puisque les conditions climatiques sont différentes d’une région du monde à l’autre. Les critères tels que le seuil de température et la durée de l’épisode varient donc en fonction des territoires. En France métropolitaine, on parle de “vague de chaleur” l orsqu’il fait plus de 23,4°C pendant au moins trois jours et que la température atteint ou dépasse les 25,3°C.

    La température n’est pas le seul critère pour une canicule

    Pour la canicule, le principe reste le même, mais les seuils de températures sont un peu différents. Premièrement, c’est une période avec une moyenne de températures élevées de jour comme de nuit. Par exemple, “ si la température descend sous le seuil le temps d’une nuit mais qu e le lendemain il fait de nouveau chaud, ça ne suffira pas à baisser la moyenne générale sur la période en question”, et l’épisode sera toujours considéré comme caniculaire, explique au HuffPost , le météorologue Gaétan Heymes. A contrario, une vague de chaleur s’arrête dès que les seuils de température ne sont plus atteints.

    Autres critères: les seuils de températures d’une canicule sont définis au niveau départemental. Et pour cause: vos habitudes et votre rapport à la chaleur n’est pas le même en fonction du département dans lequel vous habitez.

    “Ce qui compte, ce n’est pas de savoir s’il fait plus chaud dans un département ou un autre, mais si les températures observées dans ce département vont conduire ou non à des impacts sur le plan sanitaire. Ça va être de la surmortalité sur les personnes les plus fragiles, des malaises, des gens qui ne se sentent pas bien, des coups de chaud, de la déshydratation, etc.”, énumère Gaétan Heymes. En plus de la chaleur, les conditions sanitaires peuvent également être dégradées par d’autres facteurs comme la pollution, ou encore le Covid-19, comme observé l’année dernière.

    Comment se protéger en cas de fortes chaleurs ?

    Face à cet épisode de canicule, Santé publique France rappelle qu’il est important de boire de l’eau plusieurs fois par jour; de mouiller son corps régulièrement à l’aide d’un brumisateur, d’un gant de toilette ou en prenant des douches ou des bains tièdes; de limiter ses activités physiques ou encore de rester au frais. Pour cela, vous pouvez vous rendre dans des endroits climatisés comme un musée ou fermer les volets de votre logement le jour et aérer la nuit. Et surtout, n’oubliez pas de prendre des nouvelles de vos proches, notamment les plus fragiles, pour vous assurer qu’ils vont bien.

    Les consignes à respecter pour se protéger lors de fortes chaleurs Les consignes à respecter pour se protéger lors de fortes chaleurs

    À voir aussi sur Le HuffPost: Face à la canicule, comment se rafraîchir sans réchauffer la planète

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      La bière sans alcool est-elle une bonne alternative pour la santé?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 06:00 · 4 minutes

    Happy woman drinks a lot of beer in mugs in such a funny alcoholic situation Happy woman drinks a lot of beer in mugs in such a funny alcoholic situation

    SANTE - Un pont du 14 juillet, trois festivals majeurs ( Francofolies , Lollapalooza et les Vieilles Charues ), une vague de chaleur...  Toutes les conditions réunies pour qu’une bonne partie de la France se rafraîchisse autour d’un apéro entre amis ce week-end.

    Pour beaucoup, qui dit apéro dit bière , vin ou autre boisson alcoolisée. Mais il faut le rappeler, l’alcool est responsable de 8% des cancers en France. “À partir d’un verre par jour en moyenne, on considère que vous avez une consommation à risque”, explique au HuffPost Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle de l’Inserm.

    Les Français sont-ils conscients de ce risque? En tout cas, depuis quelques années, à l’instar des laits et autres steaks végétaux, les bières sans alcool sont de plus en plus plébiscitées. En cinq ans, les ventes ont plus que doublé, rappelle le JDD . Se pose alors une question: est-ce qu’une bière sans alcool est “bonne” pour la santé? Et comparée à quoi?

    Une bière sans alcool plutôt qu’une bière, c’est oui

    “C’est mieux de boire une bière sans alcool qu’une bière normale”, affirme sans hésitation Mathilde Touvier. Encore une fois, l’impact néfaste de l’alcool sur la santé, passé une certaine consommation, n’est plus à démontrer.

    “Boire de l’alcool une fois de temps en temps, cela ne pose probablement pas de problème. Encore une fois, c’est à partir d’un verre par jour qu’on a une augmentation du risque”, précise la chercheuse. Et plus on boit, plus le risque augmente. En conséquence, boire de temps en temps un verre d’alcool pour commencer l’apéro, puis passer à une boisson non alcoolisée fait sens. Mais est-ce qu’une bière sans alcool est meilleure ou pire pour la santé qu’un soda ou qu’un jus de fruits?

    Face aux sodas et jus, la question du sucre

    Concernant l’impact sur la santé des bières sans alcool, il n’y a pas à avoir peur du malte, de l’orge ou des autres ingrédients propres à la bière. “Il y a même des recherches qui font penser que les aliments fermentés seraient bénéfiques pour le microbiote”. Non, le problème de la bière sans alcool est ailleurs.

    “La principale question vient du sucre”, explique Mathilde Touvier. L’impact des boissons sucrées sur la santé est plutôt bien cerné. “Le sucre favorise l’apparition de caries, de NASH ou ‘maladie du foie gras’, augmente la mortalité cardiovasculaire et le risque de diabète”, détaille la chercheuse. En conséquence, les recommandations nutritionnelles pour les boissons sucrées sont de ne pas en boire plus d’une par jour. Comme pour l’alcool.

    Or, les bières sans alcool sont parfois très sucrées. “Pour en avoir le cœur net, il faut regarder la liste des ingrédients ou aller vérifier sur le site Open Food Facts”, conseille Mathilde Touvier. “Si l’on regarde une bière sans alcool classique, on voit que le sucre est le deuxième ingrédient, juste derrière l’eau. On a donc un nutriscore D. Certaines bières sans alcool ont un nutriscore de C car il n’y a pas ou moins de sucres ajoutés”.

    Le nutriscore permet de vérifier la valeur nutritionnelle d’un produit (sucre, graisses saturées, sel...). Étiquette C, cela veut dire que la boisson ou l’aliment présente une qualité nutritionnelle moyenne. Pour “gagner des points en plus” et tendre vers les notes A ou B (ce qui reflète une meilleure qualité nutritionnelle), il faut que le produit comporte des éléments à favoriser dans l’alimentation générale, comme des fibres ou des protéines.

    La boisson parfaite de l’été ne contient ni alcool ni sucre

    “Il n’y a pas d’étude exhaustive, mais quand on regarde quelques références sur Open Food Facts, il semblerait que les bières sans alcool soient souvent moins sucrées que les sodas, par exemple”, note Mathilde Touvier. À l’inverse, les “ginger beer”, ces boissons gazeuses au gingembre sans alcool sont souvent très sucrées.

    Pour faire les choses bien, il faut regarder les informations nutritionnelles (part de glucides, dont le sucre, apport en calories, etc). Mais attention, pour les bières comme les sodas, à un faux ami: les édulcorants comme l’aspartame. “Il ne faut pas recommander les boissons aux édulcorants”, met en garde la chercheuse.

    Les études sur le sujet sont encore limitées et contradictoires sur le sujet, mais des travaux récents , publiés en mars 2022, semblent indiquer un lien entre consommation d’aspartame et cancer dans l’étude NutriNet-Santé.

    Le message n’est donc pas de privilégier le sucre à l’aspartame, mais plutôt de privilégier des boissons sans (trop de) sucre ou édulcorants. “L’été, pour se rafraîchir, il faut clairement éviter l’alcool et les boissons sucrées, qui ne désaltèrent pas. Et choisir par exemple une citronnade ou un cocktail sans sucre avec de l’eau pétillante ou plate et une feuille de menthe”, conseille Mathilde Touvier.

    À voir également sur Le HuffPost : Les boissons à privilégier ou à éviter face à la canicule

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      Covid-19: La HAS recommande une 2e dose de rappel pour les femmes enceintes et les moins de 60 ans avec comorbidités

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 22:36 · 2 minutes

    Une infirmière tenant un flacon de vaccin Moderna contre le Covid-19 dans un centre social du quartier La Gavotte Peyret, à Septeme-Les-Vallons près de Marseille, le 12 janvier 2022. Une infirmière tenant un flacon de vaccin Moderna contre le Covid-19 dans un centre social du quartier La Gavotte Peyret, à Septeme-Les-Vallons près de Marseille, le 12 janvier 2022.

    COVID-19 - La Haute autorité de santé (HAS) recommande d’élargir l’administration d’une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans présentant des comorbidités, ce mercredi 13 juillet dans un communiqué.

    “Dans un contexte de reprise épidémique caractérisé en particulier par la circulation du sous-lignage BA.5 d’Omicron ”, la HAS “recommande d’élargir l’administration d’une dose de rappel additionnelle (2e rappel ou 4e dose le plus souvent) aux adultes de moins de 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables”, indique le communiqué.

    Cet avis, publié en réponse à une saisine de la Direction générale de la santé, tient compte des “dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises, les données concernant la couverture vaccinale actuelle des populations les plus fragiles et les données d’efficacité des vaccins sur les variants en circulation”, précise la HAS.

    Attention aux délais entre deux doses de rappel

    Elle recommande l’élargissement “aux adultes de moins de 60 ans présentant des comorbidités et aux femmes enceintes dès le 1er trimestre de grossesse, lesquels sont à risque de développer des formes graves de Covid-19”, ainsi qu’“aux personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables”.

    Une dose additionnelle de rappel est déjà recommandée pour les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les enfants et adolescents à haut risque, rappelle la HAS.

    Elle précise par ailleurs les délais à respecter entre deux doses de rappel: trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en Ehpad ou unités de soins de longue durée et les personnes immunodéprimées, six mois pour les autres. Enfin, pour tous, “si une infection par le SARS-CoV-2 est survenue après la dernière dose, une dose de rappel additionnelle reste recommandée en respectant un délai minimal de trois mois après l’infection”.

    L’ Organisation mondiale de la santé en Europe avait déjà recommandé mardi une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour les personnes vulnérables, devant la remontée des cas sur le continent.

    En France, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a pronostiqué lundi le pic de la septième vague pour la “semaine prochaine” en Île-de-France.

    À voir également sur Le HuffPost : Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Covid-19: le protocole sanitaire applicable à l'école à la rentrée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 19:32 · 2 minutes

    Covid-19: le protocole sanitaire applicable à l'école à la rentrée (Photo d'élèves prise le jour de la rentrée le 2 septembre 2021 par AP Photo/Jean-François Badias, File) Covid-19: le protocole sanitaire applicable à l'école à la rentrée (Photo d'élèves prise le jour de la rentrée le 2 septembre 2021 par AP Photo/Jean-François Badias, File)

    PROTOCOLE - L’Éducation nationale et la Santé ont présenté ce mardi 12 juillet aux syndicats enseignants le nouveau cadre du protocole sanitaire face au covid applicable à l’école dès la rentrée , prévoyant notamment un délai de 10 jours pour permettre aux équipes éducatives de s’adapter aux différents cas de figure, selon les syndicats.

    Pour la rentrée scolaire 2022, le ministère prévoit “un cadre sanitaire gradué reposant sur un socle de recommandations (équivalent à une situation normale) et trois niveaux de mesures, activables en fonction du contexte”, a expliqué à l’AFP Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente nationale du Snalc.

    Trois niveaux de vigilance

    Selon les syndicats contactés par l’AFP, “le niveau 1 équivaut à une vigilance modérée, le rappel et l’incitation des gestes barrière, la limitation des regroupements importants. Le niveau 2 à une vigilance accrue, le renforcement des gestes barrière, l’adaptation des modalités pratiques en éducation physique et sportive (EPS). Le niveau 3 équivaut lui à une évolution très défavorable, avec une doctrine d’accueil en lycée et renforcement des mesures de restriction (activités physiques et sportives limitées)”.

    Le niveau de protocole qui encadrera la rentrée de septembre ne sera décidé qu’à la fin du mois d’août, quelques jours avant le retour des 12 millions d’élèves dans les classes.

    La détermination du niveau de protocole “repose sur le Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN), sur la proposition des autorités sanitaires et le ministère de l’Education. Cette décision s’appuiera également sur l’analyse qualitative (nature du variant…) et quantitative (situation hôpitaux)”, selon Mme Piquemal.

    10 jours pour passer d’un niveau de vigilance à un autre

    Par ailleurs, le protocole prévoit “un délai de 10 jours pour la mise en œuvre du passage d’un niveau à l’autre, ce qui est nouveau”, souligne auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du primaire. “Cela va permettre aux équipes d’avoir plus de temps pour s’adapter sur le terrain. Ce sera beaucoup plus efficace que les annonces précipitées faites cette année”, a-t-elle ajouté.

    Concernant le port du masque , le protocole prévoit “un alignement de l’école avec la population générale. Il n’y a pas de règle spécifique en milieu scolaire, plus de politique spécifique de tests à l’école, ni de dispositif de contact tracing spécifique en milieu scolaire”, selon Mme Vénétitay.

    Les collectivités territoriales et les fédérations de parents d’élèves doivent également être consultées sur ce protocole mercredi.

    À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 19:00 · 6 minutes

    Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés (Photo illustration by Nikos Pekiaridis/NurPhoto via Getty Images) Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés (Photo illustration by Nikos Pekiaridis/NurPhoto via Getty Images)

    SANTÉ - S’armer face à la variole du singe. À partir de ce lundi 11 juillet, le gouvernement va élargir la vaccination contre la “monkey pox” aux “groupes les plus exposés”, notamment les homosexuels, les personnes trans multipartenaires , les personnes en situation de prostitution et les professionnels des lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) en ce sens.

    En France, selon les derniers chiffres, en date du 7 juillet, 721 cas ont été confirmés, dont 473 en Ile-de-France Pour le moment, la propagation du virus se fait essentiellement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (98% des cas en France).

    Dans cette configuration, l’ARS (agence régionale de santé) Île-de-France a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de vaccination pour les personnes cas contact. Les nouvelles catégories éligibles à une vaccination préventive “pourront commencer à prendre des rendez-vous dès la semaine prochaine -soit ce lundi- s’ils le souhaitent”, a annoncé le 8 juillet Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, lors d’un point presse. Le vaccin doit être administré idéalement dans les 4 jours après la date du dernier contact à risque et au maximum 14 jours plus tard.

    • Comment se transmet la variole du singe

    Le monkeypox (son nom anglais), rappelle l’ARS , connaît deux modes de transmission. Comme pour le Covid, le contact prolongé à moins de 3 mètres avec quelqu’un porteur du virus peut favoriser la transmission à cause des microgouttelettes et des sécrétions respiratoires.

    L’autre principal mode de transmission, est “un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme) ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)”, et les objets contaminés.

    Pour le moment, la variole du singe n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible. De l’ADN du virus a été trouvé dans le sperme de personnes malades, mais on ne sait pas encore si cela est suffisant pour transmettre la maladie.

    • Les premiers symptômes de la variole du singe

    Ce qui rend particulièrement difficile le dépistage rapide de la variole du singe , ce sont ses premiers symptômes, qui ressemblent forts à ceux d’une grippe ou d’un Covid: fièvre, maux de tête, frissons, douleurs musculaires.

    Autre signe particulièrement alertant, le gonflement “des ganglions situés autour des oreilles, dans le cou et la nuque”.

    Cette première vague de symptômes dite “invasive” apparaît après une période d’incubation “pouvant aller de 5 à 21 jours (7 à 14 jours observés en moyenne)”. Une période assez longue et qui peut rendre compliqué l’identification de la personne contaminante. SPF souligne d’ailleurs: “La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés”.

    • Quand apparaissent les boutons

    La maladie de la variole du singe se manifeste ensuite par l’apparition de boutons sur le corps, généralement dans les un à trois jours qui suivent les premiers symptômes, explique l’Assurance maladie .

    “Tout le corps peut être atteint, notamment les paumes et les plantes de pieds, le visage et le cuir chevelu. Selon le mode de contamination, ces lésions peuvent toucher la région anogénitale et muqueuse buccale”, relève l’ARS.

    Ces lésions évoluent pour se remplir d’un liquide -particulièrement contaminant- avant de sécher. L’autorité de santé recommande à ce titre de recouvrir les lésions d’un pansement ou d’un linge pour éviter toute contamination.

    • Dépistage et traitement de la variole du singe

    Si vous pensez avoir contracté la variole du singe parce que vous avez été cas contact d’une personne contaminée, parce que vous revenez d’un voyage dans un pays d’Afrique où le virus circule habituellement, ou parce que vous avez des partenaires multiples et anonymes -peu importe votre orientation sexuelle-, prenez contact avec votre médecin ou avec le 15, qui pourra alors vous orienter. Par mesure de précaution, isolez-vous.

    Après la consultation médicale, un test PCR sur une lésion permettra de confirmer que vous avez effectivement contracté la variole du singe.

    Si c’est le cas, et que vous êtes dans les délais de vaccination (jusqu’à 14 jours après le contact à risque), vous pouvez vous faire vacciner dans un centre.

    Commercialisé sous le nom d’Imvanex en Europe, le vaccin utilisé est un vaccin de 3e génération (vaccin vivant non réplicatif, c’est-à-dire ne se répliquant pas dans l’organisme humain), autorisé en Europe depuis 2013 et indiqué contre la variole chez les adultes.

    “Nous sommes aujourd’hui en capacité de répondre dans les prochaines semaines aux besoins des centres”, a assuré Jérôme Salomon, ne faisant pas état de “difficultés d’accès à ce vaccin”.

    • Colocation, couple... Comment s’isoler pendant la maladie

    Une fois le diagnostic posé, il faut se déclarer auprès de l’ARS, c’est obligatoire, et informer les personnes avec lesquelles vous avez été en contact depuis le début de vos symptômes. Il faut également s’isoler.

    “Vous devrez porter un masque chirurgical et ne pas avoir de contact physique avec d’autres personnes, notamment en maintenant un isolement des autres personnes au sein du domicile”, précise l’ARS.

    Outre l’aération des pièces, il est préférable de ne pas partager de sanitaires ou d’objets, ou les désinfecter à l’eau de javel auquel cas.

    La durée de l’isolement est trois semaines à partir de la date des premiers signes, mais ce délai pourra être ramenée à deux sur avis médical et si toutes les lésions ont disparu.

    L’ARS a également distillé plusieurs consignes sur la marche à suivre pour le nettoyage de votre logement:

    • Conservez les déchets tels que les croûtes des vésicules dans des sacs-poubelles dédiés.

    • Réalisez l’aspiration des poussières et le lavage régulier des sols et des surfaces.

    • Lavez le linge en contact avec le corps de la personne infectée, si possible à 60°C pendant 30 minutes avec une lessive habituelle.

    • En fin d’isolement : Un nettoyage soigneux du domicile comportant les surfaces, la literie, les vêtements et la vaisselle doit être réalisé.

    • Des complications de la variole du singe?

    La variole du singe reste une maladie essentiellement bénigne avec un taux de létalité inférieur à 10% dans les cas observés dans le monde. Néanmoins, des  cas graves peuvent survenir, “plus fréquemment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées”.

    La sécurité sociale relève cependant que des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Notamment quand la variole du singe provoque des complications ORL ou digestives, une atteinte des yeux ou pulmonaire, ou lorsque les lésions cutanées sont trop nombreuses (plus de 100) ou dans les cas de surinfection de ces lésions.

    À voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

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      Ce projet de loi contre le Covid risque de faire grincer des dents à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 11:31 · 5 minutes

    Avant le pouvoir d'achat, le projet de loi sanitaire fait grincer des dents à l'Assemblée nationale Avant le pouvoir d'achat, le projet de loi sanitaire fait grincer des dents à l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - La France est en pleine septième vague de coronavirus . Sans vouloir imposer le port du masque , le gouvernement tente de mettre en garde les Français pour réactiver “les bons gestes”. Tout en préparant un nouveau projet de loi sanitaire pour continuer la gestion de l’épidémie.

    Présenté en Conseil des ministres le 4 juillet, le texte arrive en procédure accélérée au Palais Bourbon ce lundi 11, à partir de 21h30. Sauf énorme surprise, il devrait être adopté dans l’hémicycle malgré la majorité relative dont dispose le groupe Renaissance.

    Adopté oui, mais pas sans débats. Avant même le très attendu texte sur le projet d’achat, ce premier projet de loi du nouveau quinquennat Macron sera l’occasion pour l’opposition de faire entendre sa voix. Le RN ou certains élus Nupes entendent fustiger plus largement la politique sanitaire du gouvernement lors du débat dans l’hémicycle.

    Jouer les prolongations

    Le régime d’état d’urgence sanitaire dans lequel la France vit depuis deux ans prendra fin le 31 juillet et le projet de loi étudié ce lundi à l’Assemblée a vocation à prendre le relais. Tel que présenté par Olivier Véran, désormais porte-parole du gouvernement, le texte ne comporte que “quelques dispositions absolument indispensables pour faire face à la poursuite de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays”.

    Il y a tout d’abord le maintien des fichiers informatiques Si-DEP (les résultats des tests de dépistage) et Si-VAC (le schéma vaccinal) jusqu’au 31 mars 2023. “On ne peut pas se permettre d’arrêter la surveillance de la circulation du virus”, a justifié Olivier Véran.

    Un deuxième article donne la possibilité au gouvernement (via un décret de la Première ministre) de rétablir un pass sanitaire aux frontières, pour les déplacements entre l’hexagone, la Corse et les territoires d’Outre-mer. Ce pass sanitaire (un test de dépistage négatif, un justificatif de vaccination ou un certificat de rétablissement) concernerait tous les voyageurs de 12 ans et plus, ainsi que les personnels des services de transport concernés.

    “Tout à fait flou” et “stigmatisant”

    À l’extrême droite, Julie Lechanteux avait réclamé en commission des “preuves” de l’efficacité du pass sanitaire “durant l’année passée” et avait lancé que le “vaccin ne fonctionne pas” face aux nouveaux variants, s’attirant les foudres de la majorité. “J’ai été très choqué” et “je l’ai recadrée” dit Sacha Houlié (LREM), à la tête de la commission des Lois. Chez LFI, on dénonce des “manques coupables” sur la “gratuité” des tests ou les purificateurs d’air pour les écoles.

    Pour justifier la possibilité de rétablir le pass sanitaire, Olivier Véran a cité en guise d’exemple l’apparition d’un nouveau variant, tandis qu’en commission des lois, le nouveau ministre de la Santé François Braun a assuré que ce pass serait de l’ordre de l’“exceptionnel, dans des circonstances particulières”.

    Lesquelles? En commission des Lois le 6 juillet, le député RN du Loiret Thomas Ménagé a mis l’accent sur le manque de transparence des décisions gouvernementales sur l’épidémie et sur le monopole de prise de décision du gouvernement. Pouvez-vous nous préciser quels sont les critères d’appréciations, le seuil précis, les indicateurs clairs sur lesquels l’exécutif prévoit de recourir à ce dispositif?”, interroge-t-il.

    La députée LFI de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, regrette un texte “tout à fait flou”, tandis que le LR de la Manche Philippe Gosselin souligne que ce point “mérite un vrai débat” et met en avant le risque de “stigmatisation” des territoires ultramarins.

    Les débats devraient s’animer à propos des Outre-mer. Le texte prévoit que le possible pass sanitaire aux frontières s’applique pour les trajets entre métropole et territoires ultramarins. Plusieurs élus comme Davy Rimane (GDR, Guyane) ont regretté une “stigmatisation” des Outre-mer. “Ça va être chaud” sur ce point, pronostique un cadre de la majorité.

    Données personnelles, purificateurs d’air et soignants

    Devant les députés, François Braun l’assure: “Loin de moi l’idée de stigmatiser l’Outre-mer, je veux au contraire les protéger”, déclare-t-il, alors que les taux de vaccinations dans certains de ces territoires restent largement inférieurs à ceux de la France hexagonale (45,5% en Martinique au 3 juillet, selon l’ARS).

    Quant aux précisions sur les critères de mise en place du dispositif, il y a fort à parier que le sujet se réinvitera à l’Assemblée, le ministre de la Santé promettant uniquement qu’un “rapport au parlement” était prévu pour ces prises de décision.

    Un autre point crispe l’opposition: la conservation des données de santé, autorisé dans le cadre de l’état d’urgence et que le gouvernement souhaite prolonger jusqu’au mois de mars. “Qu’est-ce qui le justifie?”, demande Oliver Serva, député LIOT de Guadeloupe. En commission, ils ont été nombreux à s’inquiéter de cet article 1er. Au point de réussir à s’accorder pour voter à l’unanimité un amendement du LR, Dino Cinieri, réduisant l’échéance au 31 janvier 2023, soit deux mois avant la date initialement prévue.

    Ce compromis ne sera cependant pas suffisant pour convaincre les députés de voter le projet de loi sanitaire. Dès le 6 juillet, les représentants de la NUPES à la commission ont fait savoir qu’“aucun groupe de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ne votera ce texte”. Parmi leurs réclamations, ils évoquent aussi bien la gratuité des tests pour tous, que les purificateurs d’air dans les espaces clos peu aérés comme les salles de classe.

    En vain, certains élus, socialistes, LR ou LIOT ont également abordé la réintégration des soignants non vaccinés, dans un contexte de tensions à l’hôpital. Là dessus, le ministre de la Santé a été clair: ce n’est “pas d’actualité”. Une réponse ferme, qui n’empêchera sans doute pas la question de resurgir dans l’hémicycle.

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      Variole du singe: la HAS recommande d'étendre la vaccination

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 12:48

    Contre la variole du singe la HAS recommande d'élargir la vaccination aux personnes à risque Contre la variole du singe la HAS recommande d'élargir la vaccination aux personnes à risque

    VARIOLE DU SINGE - Pour lutter contre la propagation de la variole du singe, la Haute autorité de Santé , qui avait été saisie par le ministère de la Santé , recommande aux personnes ”à risque d’exposition” de se faire vacciner , écrit-elle dans un avis publié ce vendredi 8 juillet.

    “La HAS recommande qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus: les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle”, détaille-t-elle.

    >Plus d’informations à suivre...

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