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      Ménage et charge mentale: Pourquoi les femmes font du préventif et les hommes du curatif?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 05:30 · 5 minutes

    L'illustratrice Emma Clit a publié de nouvelles planches intitulées L'illustratrice Emma Clit a publié de nouvelles planches intitulées "Ça se met où ?".

    ÉGALITÉ - À la maison, les femmes et les hommes ne sont pas égaux . Si la répartition des tâches domestiques progresse lentement, elle reste une charge mentale pour les femmes. Selon un sondage publié le 7 avril et réalisé par l’Ifop , plus de la moitié des Françaises (57%) estiment en faire plus à la maison que leurs partenaires.

    Ces derniers leur donnent globalement raison puisque seulement un homme sur six (16%) assure être plus actif en la matière que sa conjointe. Et quand certains d’entre eux expriment le souhait de mettre davantage la main à la pâte, cela ne fonctionne pas toujours.

    C’est aussi ce qu’illustre la dessinatrice Emma Clit sur son compte Instagram . Dans une série de bandes dessinées intitulée ”Ça se met où?”, publiée le 19 mai, elle raconte l’histoire de Jean-Martin et Clarisse, un couple qui peine à bien se répartir les tâches ménagères .

    Enfin, c’est plutôt Jean-Martin qui ne prend pas sa part dans cette répartition. Mais si Clarisse, qui est habituée à tout faire elle-même lui laissait davantage cette place et arrêtait de vouloir tout contrôler, ça fonctionnerait, non? Eh bien, non. En partie car, en cas de manquement, c’est le plus souvent sur Clarisse que cela retombe. Par exemple, dans la bande dessinée, on peut y voir une maîtresse d’école s’adresser à Jean-Martin en exclamant: “Vous direz à la maman de lui acheter un manteau plus chaud”, en pointant du doigt l’enfant. Comme si le père ne pouvait pas s’en charger et que c’était la faute de la mère.

    Préventif vs. curatif

    “Je ne leur en veux même pas parce que les papas ne répondent pas, explique l’illustratrice au HuffPost . Les enseignants savent que les mamans, elles, elles vont répondre. Donc, au final, c’est un cercle vicieux”, car tout repose tout le temps sur les femmes. C’est pourquoi elles ont tendance à faire des tâches ménagères préventives et les hommes des tâches curatives, ce qui augmente leur charge mentale, estime la dessinatrice dans un propos étayé.

    Le ménage préventif se base sur le dicton “mieux vaut prévenir que guérir”. Il consiste à cuisiner des plats en avance pour toute la semaine , à trier régulièrement les papiers pour facilement retrouver celui qu’il nous faut en cas de besoin, à bien plier les vêtements dans l’armoire afin d’avoir la pièce que l’on veut à portée de main... Ce sont toutes ces petites tâches qui rendent la vie quotidienne plus facile. Le ménage curatif, lui, est l’inverse. Il consiste à se mettre au travail une fois que l’on n’a plus le choix. Cela crée des situations de stress . Comme Jean-Martin le dit dans la bande dessinée : ”À chaque fois que je fais le ménage, ma femme me dit que c’est mal fait! Elle repasse derrière moi... Du coup, je la laisse tout faire!” C’est ce que la dessinatrice appelle une stratégie de slacker .

    Des stratégies anti-ménage

    Emma raconte ainsi que, consciemment ou non, les hommes comme Jean-Martin peuvent développer des stratégies pour éviter les corvées de ménage , ou mal les réaliser, pour que les femmes finissent par les faire elles-mêmes. Parmi les stratégies répertoriées par Emma, la résistance passive, la mauvaise humeur, le zèle excessif, l’incompétence ou encore la technique de “l’autonomie niveau zéro”.

    Pas forcément volontaire

    L’autrice de Lucine et Enzo, qui explique le parcours d’un enfant atteint de TDAH, insiste sur le fait que ce n’est pas toujours volontaire. “C’est ce qu’on appelle le renforcement négatif. C’est-à-dire, quand quelqu’un voit que ne pas participer aux tâches n’entraîne pas de conséquence, alors il va continuer à ne rien faire”, précise Emma Clit, au téléphone. Dans la bande dessinée , Jean-Martin se dit que s’il “traîne à faire les tâches, elles se font “toutes seules”, donc [il] traîne à faire les tâches”.

    Pour que les rôles deviennent plus équitables, il faut selon elle de l’apprentissage. Faire les tâches ménagères, ce n’est pas inné, ni pour les femmes ni pour les hommes, sauf que les femmes ont appris à en faire toujours plus.

    Des solutions pour se rapprocher de l’égalité

    Mais comment faire pour pallier ce problème? La dessinatrice conseille aux couples de lister les tâches à faire, en précisant bien la fréquence et la durée de ces dernières, et se les répartir en fonction des préférences de chacun. Afficher cette liste sur le frigo peut permettre de l’intégrer plus facilement et de créer de nouvelles habitudes .

    Évidemment, il n’existe pas de solution miracle. “C’est un problème plus global, qui est enraciné de longue date dans notre culture patriarcale ”, souligne l’illustratrice sur Instagram . Et puis, pas question de “culpabiliser les femmes” si après avoir mis en place des stratégies, la répartition des tâches n’opère pas. “Ce n’est pas sur elles que tout repose. Il faut un changement radical dans la société, et cela passe majoritairement par le monde médiatique et artistique, confie Emma Clit au HuffPost . On a besoin de plus de représentation dans les médias , les séries, les livres...”

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      La pénétration immobile, pour une intimité décuplée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 06:00 · 1 minute

    Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger. Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger.

    SEXUALITÉ - Le slow sex , ou sexe lent, a le vent en poupe. Aux ébats effrénés qui font trembler le sommier, on préfère les longues étreintes plus contrôlées. Un changement de rythme qui fait gagner en intensité et en complicité, et prend parfois racine dans des pratiques ancestrales. Le tantra par exemple, qui consiste à faire l’amour en jouant sur la tension, les respirations poussées et les mouvements lents et profonds. Tout un programme qui nous met l’eau à la bouche.

    D’autres iront davantage vers une découverte soigneuse de chaque zone érogène, à tour de rôle, ou encore prendront leur pied dans des jeux de massage excitants, ou bien des caresses qui prennent le temps. Et puis, il y a la pénétration immobile.

    La pénétration immobile, c’est quoi?

    Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger. Plutôt que des va-et-vient rapides et furieux, on mise sur une montée du désir crescendo et une intimité forcément décuplée par le simple fait de se coller à celui ou celle qui partage notre lit. On se tient près l’un·e de l’autre, nu·e ou habillé·e, on laisse la chaleur nous envahir et on s’abandonne aux sensations qui partent de notre sexe pour conquérir la totalité de notre corps. Orgasmique, c’est peu de le dire.

    Par ailleurs, bonus insoupçonné malgré l’intitulé: non, la pénétration n’est pas indispensable pour goûter aux joies multiples de cette pratique visiblement incontournable.

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      La technique des "4 minutes de préliminaires", devenue virale sur TikTok

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 05:55 · 1 minute

    Le principe est simple: il s’agit de régler une alarme de 4 minutes et de s’occuper de son ou sa partenaire en lui faisant ce qu’on veut. Le principe est simple: il s’agit de régler une alarme de 4 minutes et de s’occuper de son ou sa partenaire en lui faisant ce qu’on veut.

    PLAISIR - La sexualité et le plaisir sont propres à chacun·e, et toutes les astuces estampillées miraculeuses ne fonctionneront pas à coup sûr. Cela dit, certaines nous intriguent plus que d’autres . Des techniques faciles et excitantes à réaliser et qui invitent à faire parler notre imagination -en insistant, ça va de soi, sur une notion de consentement indispensable.

    Dernière en date à être devenue virale sur TikTok : le “4-minute foreplay”, que prône la sexothérapeute certifiée Dre Janet Brito dans une courte vidéo sur le réseau social ( voir ci-dessous ). Le principe est simple, puisqu’il s’agit de régler une alarme de 4 minutes et de, pendant le temps imparti, s’occuper de son ou sa partenaire en lui faisant ce qu’on veut.

    Cunnilingus, fellation, jeux à base d’aliments qui intensifient les sensations, poignets attachés aux barreaux du lit pour un contrôle savoureux... Il n’y a que l’embarras du choix .

    @triteamunlimited Another sex tip from Vernita! #MyColoredHair #JuntosImparables #FordMaverick ♬ happier - Olivia Rodrigo

    Alors attention, l’experte précise, et on préfère insister également à nouveau, que “ce qu’on veut” doit absolument rester dans les limites de ce qu’accepte la personne en face. Il est donc conseillé d’en dresser la liste en amont, ou de fonctionner avec un “safe word” à prononcer lorsqu’on veut arrêter.

    “Se redécouvrir l’un l’autre”

    Une fois notre tour passé, c’est à la personne qui partage notre lit de nous combler en 4 minutes pétantes. “Les préliminaires de 4 minutes fonctionnent pour les couples qui sont à l’aise avec l’aventure. La nouveauté permet de pimenter les choses dans la chambre à coucher et de se redécouvrir l’un l’autre”, affirme encore Dre Janet Brito.

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    Terrafemina Terrafemina

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      Pourquoi le mythe du "vagin étroit" est ravageur pour les femmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Le Le "vagin étroit", un diktat imposé pour le plaisir masculin

    FEMMES - Le sujet n’a rien de nouveau, mais son ampleur est bien réelle. Il n’y a qu’à taper “vagin trop large” ou “trop lâche” sur Google pour constater la préoccupation qui règne autour de la fermeté et l’étroitesse de l’organe génital – ou plus précisément, du canal vaginal . 1.810.000 et 2.300.000, c’est le nombre respectif d’occurrences pour ces deux expressions sur le moteur de recherche.

    Parmi les résultats, la plupart des articles expliquent ce qui pourrait provoquer une béance ou une laxité quelconque, répondant aux questions posées par les concernées. Les témoignages sur les forums, eux, s’inquiètent qu’une vie sexuelle active, un accouchement ou un changement hormonal comme les femmes en connaissent de nombreux, soient la cause d’une telle situation.

    La traduction est simple: avoir un “vagin large” est considéré comme un défaut, un “vagin étroit”, une qualité. Voire un signe de “normalité” et de désirabilité quand on fouille plus loin (sur les sites porno , en gros).

    Mais surtout, une énième injonction à atteindre un idéal physique pensé pour et par le regard masculin . Car c’est bien de là que proviennent cette idée reçue et ses conséquences dévastatrices: de la sensation que ressentirait un homme cisgenre en pénétrant notre sexe avec son pénis.

    Et puis, cette pression est aussi intrinsèquement liée à la culpabilisation qui persiste autour du plaisir féminin, et vise celles dont la sexualité est active. On décrypte un mythe à déconstruire au plus vite.

    Quand étroitesse rime (à tort) avec virginité

    Le raccourci a intégré les cabinets de gynécologie. Notamment sur les spéculums, l’outil qui sert à ausculter le vagin. Sur certains sites d’équipement médical, un modèle de petite circonférence sera conseillé pour les patientes vierges, sous-entendu que leur vagin est plus étroit. Pourtant, le lien entre le nombre de rapports et cette caractéristique physique serait difficilement valable.

    “Il est impossible d″étirer’ ces muscles pelviens”, note le magazine scientifique The Swaddle , dans un article intitulé Le mythe selon lequel le sexe rend les vagins “lâches” est omniprésent, inexact et sexiste . “La taille du canal vaginal d’une personne est la même, qu’elle ait eu des rapports sexuels avec pénétration une fois, 1000 fois ou jamais. La taille d’un canal vaginal peut varier d’une personne à l’autre, car il n’y a pas deux vagins identiques, mais cela n’a rien à voir avec l’activité sexuelle de la personne, qu’elle soit fréquente ou non.”

    Et de développer: “Le vagin est un muscle étroitement replié, qui peut se dilater pour accueillir des corps étrangers et se contracter lorsqu’il est au repos -un processus facilité soit par l’excitation sexuelle, soit par l’accouchement vaginal. Par exemple, lorsqu’une personne est excitée, ces muscles se détendent pour mieux faciliter la pénétration, puis reviennent immédiatement à leur état de repos en l’absence d’excitation, tout comme un élastique peut se dilater et se contracter avec facilité et souplesse.”

    Comprendre, donc, qu’un vagin étroit n’appartient pas forcément à une personne vierge, et inversement. Un détail que les tests de virginité appliqués dans certains pays ne semblent, eux non plus, pas vouloir prendre en considération. “Les croyances erronées concernant l’étroitesse du vagin contribuent également au deuxième test de virginité qui existe, en dehors de l’examen de l’hymen: le test de ‘laxité‘, ou test des ‘deux doigts’”, explique ainsi Refinery29 , prenant l’exemple d’une coutume encore en vigueur au Pakistan.

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