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      Vous ne dormez pas assez, et c’est votre Apple Watch qui le dit

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Saturday, 18 March, 2023 - 13:00

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    Selon l'Apple Watch, vous manquez de sommeil. Une étude clinique montre que les utilisateurs de la montre connectée d'Apple ne dorment pas suffisamment !

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      Et si l’expérience paranormale venait… d’un mauvais sommeil ?

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 20 January, 2023 - 16:19

    Des travaux suggèrent un lien entre des symptômes d'un mauvais sommeil et des croyances liées au paranormal. Cette étude ne suffit toutefois pas à établir le lien, mais elle amène de nouveaux éléments. [Lire la suite]

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      Vous mettez plusieurs alarmes pour vous réveiller ? C’est un signe de fatigue chronique

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 14 November, 2022 - 10:40

    Nombreuses sont les personnes qui répètent leur alarme le matin. Cette pratique est liée à des problèmes récurrents de sommeil. [Lire la suite]

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      Un simple accord de piano aide à chasser les cauchemars chroniques

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 31 October, 2022 - 09:30

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    En combinant deux techniques de conditionnement, des chercheurs ont peut-être posé les bases d'une meilleure prise en charge des cauchemars chroniques.

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      Comment empêcher les cauchemars ? Ces scientifiques ont peut-être une solution

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 28 October, 2022 - 13:56

    Les cauchemars récurrents sont un vrai problème médical, puisqu'ils peuvent avoir un impact sur la santé. Une expérience récente propose un nouveau type de thérapie. [Lire la suite]

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      Emma : bien dormir ne coûte plus si cher pendant les French Days [Sponso]

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 24 September, 2022 - 15:26

    Cet article a été réalisé en collaboration avec Emma

    Emma lance des promos pour les French Days sur de nombreux produits, dont son matelas hybride, élu meilleur rapport qualité-prix selon l’UFC-Que choisir en 2022. L’occasion de profiter d’une literie agréable à moindre coût. [Lire la suite]

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    Il s’agit d’un contenu créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Humanoid xp. L’équipe éditoriale de Numerama n’a pas participé à sa création. Nous nous engageons auprès de nos lecteurs pour que ces contenus soient intéressants, qualitatifs et correspondent à leurs intérêts.

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      À cause des règles, ces femmes vivent un enfer pendant la nuit

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 14:31 · 10 minutes

    62% des femmes ont un sommeil plus difficile pendant leur période de règles. 62% des femmes ont un sommeil plus difficile pendant leur période de règles.

    MENSTRUATIONS - Contractions dignes d’un accouchement, sueurs froides et départs aux urgences... Durant le cycle menstruel , le corps des femmes ne dort jamais. Elles sont nombreuses à vivre des nuits très difficiles au point de perdre, en moyenne, jusqu’à 5 mois de sommeil au cours d’une vie. L’équivalent de 158 jours et de 3802,5 heures.

    L’écart de sommeil, c’est la nouvelle inégalité femmes/hommes mise en lumière dans une enquête menée par la marque de protection périodique Bodyform. Conduite entre le 24 décembre 2021 et le 24 janvier 2022, l’étude a réuni les témoignages de plus de 10.000 personnes menstruées dans 10 pays différents (France, Argentine, Chine...). 62% d’entre elles ont un sommeil plus difficile durant leur période de règle.

    En cause? Des douleurs, de l’anxiété, de l’appréhension... Et des médicaments qui n’apaisent pas forcément mieux que les techniques rudimentaires. Pour Le HuffPost , plusieurs femmes ont accepté de raconter leurs nuits tumultueuses faites d’insomnies, de crampes et de vomissements.

    Les premières nuits sont les pires

    “C’est dur d’avoir une échelle de référence, mais les règles m’ont provoqué les plus grosses douleurs que j’ai connues”, introduit Lou Denis-Motte, une jeune architecte d’intérieur parisienne, depuis Annecy ou elle s’est exilée en télétravail.

    À chaque cycle, c’est le même schéma qui se répète: la première nuit rime avec douleurs, crampes et vomissements. Elle détaille: “Je ne peux pas me lever sinon je vomis. Il faut que je sois recroquevillée en boule. Je ne peux pas étendre mon corps. Et ça dure 12h.”

    Marie Ceccarelli, médecin spécialisée dans l’endométriose , estime que “la douleur qui nous réveille est située entre 6 et 7, sur une échelle de 10. On dit qu’elle est insomniante”.

    Pour Lou, l a solution est de prendre un antadys - un anti-inflammatoire fréquemment utilisé pour les règles - au moment où la douleur arrive. “Si je le prends trop tard, je vomis toute la nuit. Jusqu’à la bile.” Ce que confirme la docteure: ” La grosse crise ne viendra pas si on le prend en amont. Mais c’est difficile de la faire partir une fois qu’elle est là avec des antadys.”

    Ils ne marchent pas suffisamment non plus pour Clara Cardon, une juriste narbonnaise, qui en consomme jusqu’à 12 pendant les deux premiers jours. “Je prends le dernier avant de dormir, mais quand l’effet s’estompe, je me réveille. J’en prends un autre mais je ne m’endors pas avant 6h du matin, et j’ai mal. Je tourne en rond et je subis en silence” ironise-t-elle.

    Les deux premiers jours sont aussi les pires pour Emma Vausseur*. “Je prends un Efferalgan ou un antadys avant de me coucher”, raconte-t-elle. “La douleur s’estompe. Mais ce qui me réveille, ce sont les bouffées de chaleur.” Elle gère d’ailleurs plutôt bien ses insomnies. “Si je suis stressée, je vais essayer de faire de la méditation, de lire ou d’écrire. Je me rendors plutôt vite.” Tout le contraire de Lou qui doit forcément attendre quelques heures avant de s’endormir d’épuisement.

    L’impact des maladies gynécologiques

    Emeline Garcia a souffert d’endométriose pendant 30 ans. ″Soit la douleur m’empêchait de m’endormir et je luttais jusqu’au petit matin. Soit cela pouvait me réveiller en pleine nuit. Les saignements étaient tellement importants qu’il m’arrivait d’être réveillée car les protections ne tenaient pas le coup”, raconte-t-elle.

    Mais en septembre 2020, elle est victime d’un choc hémorragique: elle est réanimée par le SAMU, transfusée, avant de subir une hystérectomie totale - une ablation de l’utérus. “Je n’ai plus de règles, je n’ai donc plus les problèmes de ménorragie, mais l’endométriose continue de progresser malgré tout.”

    Cette maladie chronique inflammatoire provoque le développement de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus - sur les parois de la vessie, du vagin et dans les organes avoisinants quand il s’agit d’un stade avancé. Elle touche une femme sur 10 en âge de procréer. “Il y a une effusion de sang en dehors de l’utérus, puis une réaction inflammatoire des tissus qui ne sont pas faits pour être en contact avec ce sang”, détaille la docteure. Les douleurs pendant les règles sont décuplées, parfois jusqu’à des seuils invalidants.

    Garance Salm, une infirmière toulousaine, souffre des mêmes maux: “J’ai des contractions d’accouchement. Je fais des insomnies et je change de position constamment. J’ai déjà fini aux urgences pendant la nuit tellement les douleurs étaient insupportables, il me fallait de la morphine.”

    Elle fait régulièrement des nuits blanches. Elle n’arrive pas à se rendormir, malgré les bouillottes, la méditation et les anti-inflammatoires. “Je fais la position du fœtus. Ça m’arrive de vomir pendant la nuit. Je saigne, je mange, je suis dans un perpétuel mal-être. Ça se calme au petit matin et quand le réveil sonne.”

    La variable de la contraception

    À cause de l’endométriose et d’autres problèmes de santé sexuelle, l’infirmière a dû mettre un stérilet. “Il aggrave mes douleurs mais je n’ai pas le choix. La pilule et l’implant, je ne les supporte pas.”

    Suivant les types de contraceptions, les règles peuvent être vraiment changeantes. C’est le cas de Tiphaine Parera, étudiante en marketing de la médecine, qui connaît de grosses douleurs depuis qu’elle a opté pour le stérilet en cuivre. “C’est comme des contractions d’accouchement. Ça me réveille parfois. Il ne m’est jamais rien arrivé de grave mais c’est la douleur la plus forte que je connaisse.” Pour s’endormir, elle se met en position du fœtus et utilise de l’huile essentielle de sauge.

    “Le stérilet va augmenter les douleurs”, explique Marie Ceccarelli. “Il crée une inflammation intra-utérine qui empêche les spermatozoïdes de progresser.” Alors que l a pilule a l’effet inverse. Pendant près de 5 ans, Clara Cardon l’a prise de manière continue - sans les placebos. Elle n’a pas eu ses règles durant toute cette période. “Mais je ne trouvais pas ça bien. Du coup, j’ai arrêté. Je préfère avoir mal que me bourrer d’hormones”, justifie-t-elle.

    La pilule continue est l e traitement de base pour obtenir une absence de saignement. Et les règles de pilule seront “d es hémorragies de privation, moins abondantes, moins douloureuses et pendant moins longtemps”, selon la docteure. Lou a fait le même choix que Clara: “Je n’ai presque pas vomi pendant les années où j’ai pris la pilule. Puis j’en ai eu marre d’avoir des contraceptifs sans partenaire régulier. J’ai fait de l’acupuncture, je suis allée chez l’ostéopathe, pour réduire un peu mes douleurs.”

    Emma a aussi remarqué que les contraceptifs altéraient ses douleurs: “Je suis tombé enceinte alors que j’étais sous pilule. J’ai fait une fausse-couche la veille d’un avortement programmé. On m’a prescrit une pilule beaucoup plus forte. Je ne l’ai pas du tout supporté. J’avais mal à la tête, j’avais des règles de 3 jours au maximum avec très peu de flux.” Aujourd’hui, elle ne prend plus rien mais confie “avoir toujours eu mal au ventre, peu importent les contraceptions.”

    Stress, appréhension, et syndromes pré-menstruels

    Le stress que génèrent de futures nuits très courtes, l’appréhension et les syndromes prémenstruels influencent aussi le sommeil avant les périodes de règles. “Ces deux premiers jours me stressent beaucoup, surtout quand je dois être en forme”, assure Clara Cardon avant de raconter: “Quand je travaillais dans la restauration, je faisais des journées de douze heures. J’étais tellement stressé que je n’ai pas eu mes règles pendant deux mois.”

    Garance va même plus loin en avouant se conditionner à souffrir quand elle sent ses règles arriver. “Quand je sais que je me lève à 5h et que j’ai mal dans la journée, je stresse, j’angoisse de ne pas pouvoir dormir. Je me crée une douleur en ne pensant qu’à ça. Je me prépare à être fatigué le lendemain.

    Lou Denis-Motte a surtout des hormones qui fluctuent avant ses périodes de règles. “Je suis très affectée par des trucs nuls” révèle-t-elle. “Je suis un peu dépressive et je rumine avant de dormir, je me pose des questions.” Idem pour Emma Vausseur qui a “tous les syndromes prémenstruels”. “J’ai qu’une hâte, avoir mes règles pour que ça passe. Les angoisses avant de me coucher peuvent être exacerbées. J’ai l’habitude de les gérer et de me calmer”.

    Dormir seul ou accompagnée?

    Un flux trop tendu est aussi l’une des raisons récurrentes des réveils nocturnes. Tiphaine Parera a remarqué que son cerveau la “prévient. “Si je me réveille la nuit avec l’envie d’aller aux toilettes, la serviette est en fait en train de déborder.” Elle révèle aussi avoir peur de tacher les draps quand elle ne dort pas chez elle. Une appréhension que partage Lou Denis-Motte: “Peu importe chez qui je dors, j’ai peur de tacher les draps. C’est embêtant, je sais que c’est dur à faire partir.”

    “Quand tu dors avec un mec, j’ai me pose beaucoup de questions”, continue l’architecte d’intérieur. “Je vais penser à l’odeur, au fait que ça dépasse, au fait que je risque d’en mettre un peu partout. Le garçon n’y pensera pas autant que moi.” Garance Salm a aussi un flux abondant, susceptible de la réveiller, et partage la même opinion: “Je flippais de dormir avec des inconnus quand j’étais jeune. À tout moment, je tache les draps et je tombe sur un con.” Aujourd’hui, elle a trouvé une solution - coûteuse - avec les shorts menstruels.

    Se réveiller parce qu’on a taché les draps est presque monnaie courante. Clara Cardon les tache tout le temps, mais est seulement gênée quand elle n’est pas chez elle. Cela arrive souvent à Emma aussi: “C’est embêtant parce qu’il faut aller se changer pendant la nuit. Ça coupe et on n’a pas une bonne qualité de sommeil. Mais que je sois toute seule ou avec quelqu’un, je m’en fiche.”

    Quid de la canicule?

    Et quand il fait chaud alors? Inutile de vous dire que le combo règles+chaleur a un impact négatif sur le sommeil. Toutes pointent un inconvénient: elles ne peuvent pas mettre de bouillotte sur leur ventre. Le jour de l’interview, Tiphaine Parera a ses règles et se trouve à Biarritz, en pleine canicule (lundi 18 juillet). Elle avoue ne pas dormir depuis trois nuits même si elle n’a pas établi de lien avec les règles: “Il fait juste chaud.”

    Mais pour d’autres, la chaleur peut avoir des conséquences plus graves. Au moment où elle parle, Garance Salm a trois jours de retard à cause de la canicule. Elle révèle qu’elle “fait souvent des malaises. Avec la chaleur et le flux très abondant, je fais de l’anémie.” Lou Denis-Motte, quant à elle, n’aime pas non plus cette période au moment des règles car elle a des sueurs froides et des bouffées de chaleur avant de conclure: “Mais je suis dans un état tellement second que je ne pense pas à la chaleur.”

    Pour voir l’étude de Bodyform, cliquez ici .

    *Les nom et prénom ont été modifiés.

    À voir aussi sur Le HuffPost: Une mannequin française harcelée à cause de ses poils sur le ventre

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      En pleine canicule, comment habiller son bébé la nuit?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 16:30 · 2 minutes

    Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort. Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort.

    CANICULE - Vous avez du mal à dormir quand il fait chaud? Imaginez comment un bébé peut le vivre. Alors qu’ une “apocalypse de chaleur” et des records de températures sont attendus ce lundi 18 juillet en France - jusqu’à peut-être 40°C à Brest -, il ne faut pas hésiter à déshabiller les petits la nuit quand le mercure augmente.

    “La température de la chambre où dort votre bébé doit être comprise entre 18°C et 20°C”, souligne en effet Santé Publique France . “S’il fait plus chaud, l’enfant peut dormir en simple pyjama ou en body”, ajoute ensuite l’agence nationale de santé publique.

    Sur son site, la version britannique de BabyCenter, dont le contenu est approuvé par des médecins, indique plus précisément température par température ce que doit porter un bébé la nuit tombée, via une infographie .

    Une couche-culotte suffit au-delà de 27°C

    Ainsi, si entre 18 et 21°, un bébé peut supporter un body manches courtes, un pyjama et une gigoteuse TOG 1, entre 22 et 23°, un body manches courtes et une gigoteuse TOG 1 suffisent. Entre 24°C et 25°C, il faut opter pour un body manches courtes et une gigoteuse TOG 0.5. En fonction de la température, il faut en effet adapter l’indice de chaleur de la gigoteuse, à partir du Thermal Overall Grade (TOG). Les gigoteuses TOG 0.5 et 1 sont les plus légères.

    “Je vous recommande de la coucher en couche – body – turbulette”, avait également recommandé en ce sens le média Mpedia , spécialiste de l’enfant, à une maman s’interrogeant sur la température de la chambre de son bébé, estimée à 24°C. Enfin si la température dépasse les 26°C, un simple body manche courte est conseillé.

    Sur son infographie publiée en 2014, la blogueuse et maman Céline Laurent ajoute qu’au-dessus de 27°C, une couche-culotte suffit. Des conseils bons à suivre par temps de grande chaleur pour la pédiatre Gwenaëlle d’Acremont, interrogé à ce sujet par Le HuffPost en 2017. Quoi qu’il arrive, il ne faut surtout pas oublier d’aérer la chambre, avait-elle ajouté.

    ″Tout dépend de la corpulence de votre enfant (rondelet ou mince) et de son métabolisme personnel, comme pour nous. Regardez comment il est au réveil et adaptez en fonction”, rappelle enfin la pédiatre ambulatoire Catherine Salinier à Mpedia .

    À voir également sur Le HuffPost: “Les boissons à privilégier ou à éviter face à la canicule”

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      En pleine canicule, pourquoi dormir nu est une fausse bonne idée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 17:00 · 3 minutes

    Dormir dénudé lorsqu'il fait très chaud est une fausse bonne idée. Dormir dénudé lorsqu'il fait très chaud est une fausse bonne idée.

    CANICULE - Vous avez laissé vos volets fermés toute la journée, rangé vos couvertures au placard et pris une douche ( tiède, pas fraîche ) avant de vous coucher, mais vous ne parvenez toujours pas à vous endormir. Avec les températures prévues cette semaine par Météo France , difficile en effet de trouver le sommeil.

    Parmi les idées existantes pour se rafraîchir la nuit tombée, l’une reste particulièrement peu conseillée par les spécialistes du sommeil : celle de dormir nu. Si la pratique peut apporter beaucoup de bénéfices en temps normal, elle est néanmoins contre-intuitive lors d’une vague de chaleur ou d’un épisode de canicule.

    • La sueur n’est pas évacuée

    “Lorsque vous dormez nu, la sueur s’accumule sur le corps et y reste”, souligne ainsi le docteur Julius Patrick, physiologiste en chef du sommeil à l’hôpital londonien Cromwell de Bupa, à l’édition britannique du magazine Cosmopolitan , citée par sa version française en juin 2022 .

    “J’ai vu beaucoup de conseils concernant le fait de dormir nu. Mais ça n’aide pas beaucoup, car si la sueur s’accumule sur le corps et n’est pas évacuée par une matière qui absorbe l’humidité, comme c’est le cas avec les vêtements, cela ne vous aide pas à vous rafraîchir”, abonde en ce sens l’experte du sommeil Sophie Bostock, interrogée par le magazine américain Women’s Health .

    Le docteur Neil Stanley, du programme britannique “Sleepstation”, explique plus précisément au Daily Mail Plus : “Pour faire baisser votre température, vous devez évacuer la sueur de votre peau. Si l’humidité reste sur votre peau, elle empêche le corps de perdre de la chaleur”.

    • Mieux vaut porter un pyjama (en coton)

    À l’inverse, Julius Patrick conseille de porter “des vêtements légers pour dormir, ils absorbent la sueur que vous avez, ce qui peut vous rafraîchir”. Neil Stanley conseille notamment de porter un pyjama en coton ou en soie, tout comme Sophie Bostock.

    “Si vous portez des fibres naturelles, comme le coton, vous vous sentirez plus frais dans la nuit que si vous étiez nu, car le coton évacue la sueur de votre peau. En revanche, tout ce qui est synthétique ou fabriqué par l’homme conservera la chaleur au contact de votre peau”, souligne, quant à elle, Alannah Hare, consultante en sommeil pour le National Health Service (NHS), au Telegraph .

    La spécialiste nuance ainsi: “Donc, si j’avais le choix entre le coton et la nudité, je choisirais le coton. Mais si vous devez choisir entre les fibres synthétiques et la nudité, choisissez la nudité”. Julius Patrick conseille enfin de garder des couvertures à portée de main. “Des draps fins en coton absorberont la sueur”, estime-t-elle.

    • Quels bienfaits hors canicule?

    Hors vagues de chaleur, dormir nu a néanmoins plusieurs avantages. “Au cours du rythme circadien humain normal, le sommeil se produit lorsque la température centrale baisse. Cette baisse de température commence environ deux heures avant de s’endormir, coïncidant avec la libération de l’hormone du sommeil, la mélatonine”, met en avant la psychologue clinicienne et experte du sommeil Carla Manly auprès de Newsweek , puis citée par Slate .

    Autre bienfait du dormir nu: celui de favoriser la santé sexuelle, notamment des femmes. “Le port de sous-vêtements la nuit, surtout en été, est propice au développement de champignons. En dormant nue, vous laissez votre vagin respirer”, explique la psychologue du sommeil Katherine Hall dans le même article.

    “Les personnes qui dorment nues ensemble sont plus proches, font plus souvent l’amour et seront plus intimes dans leur couple”, complète Romy Sousa, sophrologue et blogueuse en conseils bien-être, à Ouest-France .

    À voir également sur Le HuffPost: “Les boissons à privilégier ou à éviter face à la canicule”