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      Après le fiasco du Stade de France, ce que préconise le rapport du gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 13:36 · 3 minutes

    Après le fiasco du Stade de France, ce que préconise le rapport du gouvernement photo prise devant le Stade de France le 28 mai lors de la finale de la LDC) Après le fiasco du Stade de France, ce que préconise le rapport du gouvernement photo prise devant le Stade de France le 28 mai lors de la finale de la LDC)

    SPORT - Un premier rapport d’enquête gouvernemental sur les incidents du 28 mai au Stade de France , remis ce vendredi 10 juin à la Première ministre, conclut à un enchaînement de “défaillances” et déplore une réponse policière aux incidents ayant porté un “grave préjudice à l’image de la France”.

    Après la finale de la Ligue des Champions, les critiques ont fusé, en France comme au Royaume-Uni. Les déclarations de Gérald Darmanin ont ulcéré les Britanniques tandis qu’en France, au-delà des critiques - récurrentes - sur la doctrine de maintien de l’ordre, les inquiétudes naissaient sur la capacité du pays à organiser des évènements d’envergure, comme la Coupe du Monde de Rugby prévue en 2023 et les Jeux olympiques l’année suivante.

    • Une instance nationale de pilotage

    Dans son rapport, le délégué interministériel aux JO et aux grands évènements, Michel Cadot regrette “des scènes très médiatisées d’opérations de rétablissement de l’ordre (...) qui ont suscité des interrogations de la part d’observateurs extérieurs sur la capacité de notre pays à livrer et à réussir les grands événements sportifs dont nous aurons prochainement la responsabilité”.

    Le rapport recommande la mise en place d’une instance de pilotage nationale pour des événements sportifs internationaux d’intérêt majeur, sur le modèle de celui déjà en place pour les JO de Paris.

    “La Première ministre Élisabeth Borne a chargé le ministre de l’Intérieur et la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de se saisir des recommandations qu’il contient pour les mettre en œuvre sans délai”, a indiqué Matignon dans un communiqué.

    • Des “dysfonctionnements” de part et d’autre

    Concernant les raisons du raté, le document de 30 pages, revient sur la préparation, établit un déroulé de la soirée, détaille les “dysfonctionnements” et répartit les responsabilités de chacun, sans accabler l’un ou l’autre des acteurs. Évoquant une “embolie” et une “rupture” du dispositif de contrôle et de sécurité, le rapport juge que “les organisateurs et la police ont subi” la situation de crise et pointe des “problèmes d’exécution”.

    Devant le Sénat, le ministre de l’Intérieur avait reconnu que “les choses auraient pu être mieux organisées”. Le match avait notamment eu lieu alors en pleine grève sur le RER B, un des moyens d’accès les plus directs au Stade de France. Face à l’afflux de spectateurs au point de préfiltrage exigu et mal calibré, le préfet de police Didier Lallement a décidé de lever le préfiltrage, mais la décision est intervenue trop tardivement, selon Mathieu Zagrodzki, chercheur spécialisé en sécurité intérieure, questionné par l’AFP.

    • “Relativiser” le nombre de faux billets donné par Darmanin

    Pour le délégué interministériel, l’élément déclencheur reste l’“afflux mal maîtrisé du public excédentaire sans billets ou avec de faux billets, dans des proportions inédites”. Mais il appelle à “relativiser” la première version du ministre de l’Intérieur qui avait évoqué dans un premier temps jusqu’à 40.000 supporters anglais sans billet valide aux abords du stade. Un chiffre qu’il a réaffirmé devant Sénat.

    Sur une note plus positive, Michel Cadot rappelle que 97% des spectateurs ont pu assister au match alors que les fan zones installées hors de l’enceinte n’ont posé aucun problème de trouble à l’ordre public.

    À voir également sur Le HuffPost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

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      Pour démêler le fiasco du Stade de France, d'autres preuves existent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 10:56 · 4 minutes

    Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022. Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022.

    FIASCO DU STADE DE FRANCE - Les images de vidéosurveillance du Stade de France n’existent plus. Après l’annonce de la suppression de ces preuves, qui a provoqué une vague d’indignation , que reste-t-il aux enquêteurs pour élucider le mystère de la pagaille à Saint-Denis le soir du match Liverpool-Real Madrid ?

    Si l’incompréhension demeure ce vendredi 10 juin autour des circonstances qui ont conduit à la destruction de l’intégralité des images du Stade de France le soir de la finale de Ligue des champions, il existe encore un grand nombre d’éléments permettant la constitution d’un dossier solide.

    Comme le souligne Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée, “on a suffisamment d’éléments qui permettent [...] une enquête”. “Les images, vous les avez, elles existent. Et on a énormément de témoignages et d’images qui devraient permettre quand même d’éclairer” les enquêteurs, a-t-elle estimé sur RMC.

    Beaucoup d’autres images à disposition

    Amputées des images des 220 caméras de l’enceinte dionysienne, pour lesquelles la justice vient d’adresser une réquisition dans l’éventualité où une copie pourrait être récupérée , les différentes enquêtes diligentées vont tout de même pouvoir s’appuyer sur de nombreuses sources. Qu’il s’agisse des vidéos de supporters de Liverpool choqués par la gestion à l’entrée du stade ou des images tournées par les médias français et étrangers, les preuves vidéos ne vont pas manquer. D’autant plus qu’une grande majorité d’entre elles se sont retrouvées sur les réseaux sociaux dès le soir de la rencontre et les jours suivants.

    À cela, s’ajoutent d’autres bandes de vidéosurveillance. Celles de la Préfecture de police, qui a d’ailleurs rappelé ce jeudi dans un tweet qu’elles “sont évidemment toujours à la disposition de la justice, dans le cadre de réquisitions dressées dans une enquête pénale”.

    Des images, qui, selon franceinfo permettent déjà de constater “des bagarres entre des supporters et des stadiers, à l’entrée immédiate du Stade de France, aux tourniquets et aux consignes”.

    Enfin, les images appartenant à la SNCF et la RATP pourront aussi être étudiées, concernant les lignes empruntées par les supporters se rendant à Saint-Denis (RER B, D et ligne 13 du métro) pour assister à cette finale de coupe d’Europe. Selon Public Sénat , la Haute Assemblée est actuellement en train de programmer des auditions de responsables de ces deux entreprises publiques. Des auditions qui pourraient avoir lieu dès le 14 juin.

    MAJ: Plus tard ce vendredi, la SNCF et la RATP ont révélé au Parisien-Aujourd’hui en France que les enregistrements de vidéosurveillance de la journée et de la soirée du 28 mai ont été supprimées 72 heures après selon un délai “légal” et en l’absence d’une demande de réquisition judiciaire.

    Les témoignages, l’autre élément-clé

    Si les preuves vidéos ne suffisent pas, la très grande présence de supporters étrangers pour ce match va permettre l’accumulation d’une quantité non-négligeable de récits des différents témoins des incidents.

    À ce titre, le club de football de Liverpool a déjà fait savoir qu’il avait accumulé des milliers de témoignages des événements. En tout, plus de 6.500 témoignages ont été enregistrés par le club anglais, alors que dans le même temps, des policiers français ont été envoyés à Liverpool depuis le dimanche 5 juin pour recueillir les plaintes des supporters des Reds.

    Et même si des ratés ont déjà été observés sur la mise en place de ce dispositif de la police française en Angleterre pour recueillir les plaintes, il devrait lui aussi permettre d’accumuler des preuves et des faits en toute transparence.

    Par ailleurs, les auditions du ministre de l’Intérieur, de la ministre des Sports et du préfet de Paris devant le Sénat auront également un rôle à jouer. Durant son audition, le 1er juin , Gérald Darmanin n’a eu de cesse de répéter qu’un grand nombre de preuves concernant les faux billets ont été transmises aux sénateurs. Il avait aussi évoqué des preuves matérielles de “ gestes inappropriés et disproportionnés de la part de policiers ou de gendarmes mobiles”.

    D’ailleurs, le Sénat compte déjà reconduire des auditions avec Gérald Darmanin et Didier Lallement, comme il l’a fait savoir à Public Sénat: “Chaque jour qui passe révèle une nouvelle négligence autour d’un événement majeur qui a été regardé par 400 millions de téléspectateurs dans le monde.” Les deux hommes devraient être entendus ensemble, pour confronter leurs déclarations parfois contradictoires.

    À voir également sur Le HuffPost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

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      Stade de France: la destruction des images de vidéosurveillance suscite un tollé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:00 · 5 minutes

    Après le fiasco du stade de France, les représentants de la Fédération française de football ont révélé que les images de vidéosurveillances avaient été supprimées Après le fiasco du stade de France, les représentants de la Fédération française de football ont révélé que les images de vidéosurveillances avaient été supprimées "automatiquement" car non réclamées par les autorités ou la justice. Ce qui a provoqué un tollé.

    FIASCO DU STADE DE FRANCE - Un moment de stupéfaction générale. Ce jeudi 9 juin, après l’audition du préfet de police Didier Lallement , ce sont les dirigeants de la Fédération française de football qui étaient entendus par les élus sur la finale de la Ligue des champions , le 28 mai dernier au Stade de France . Une audition au cours de laquelle des révélations déroutantes ont été faites.

    En effet, au cours d’une énième prise de parole visant à expliquer les dysfonctionnements ayant entouré le match entre le Real Madrid et Liverpool , Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles de la FFF , a fait savoir que les images de vidéosurveillance du Stade de France avaient été détruites. Et cela alors que la gestion des supporters par l’organisation et les forces de l’ordre fait débat des deux côtés de la Manche .

    C’est le sénateur socialiste Jean-Jacques Lozach qui a demandé si la Fédération était “propriétaire” des images captées par la vidéosurveillance à l’intérieur du stade et si celles-ci avaient été réclamées par les services du ministère de l’Intérieur ou d’autres autorités pour les besoins d’une enquête.

    Et Erwan Le Prévost de répondre: “Les images sont disponibles pendant sept jours, et après ce délai, elles sont automatiquement détruites.” Il a ajouté que pour les conserver, “on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations”, c’est-à-dire qu’il aurait fallu que la justice les réclame dans le cadre d’une enquête par exemple. Avant de terminer: “Ce que je peux vous dire, c’est que pour avoir passé la journée au PC de sécurité, les images sont extrêmement violentes.”

    “Il y a des preuves qui ont été détruites”

    Des explications qui ont fait bondir le sénateur socialiste de Paris David Assouline , censé prendre la parole à son tour. “J’avais prévu des questions précises, mais d’un coup, je veux relever que ce qui vient d’être dit est très important, voire grave”, a-t-il déploré, regrettant que “des images que vous jugez très violentes existaient et qu’il n’y a pas eu de la part des autorités, et notamment de la préfecture de police, de réquisitions qui ont été faites”.

    Ce qui fait dire à l’élu qu’il “y a des preuves qui ont été détruites au moins par incompétence, parce que je n’ai pas envie de penser que ça a été fait exprès. C’est très grave de la part de l’autorité publique.”

    Tollé sur les réseaux sociaux

    Et les sénateurs participant à l’audition de ce jeudi ne sont pas les seuls à avoir été estomaqués par cette information. Sur les réseaux sociaux, alors qu’étaient diffusés les échanges au Sénat, de nombreuses personnalités publiques ont exprimé leur stupéfaction et leur dépit. Parmi elles, le maire de Cannes et président de l’association des maires de France David Lisnard, le président du Rassemblement national Jordan Bardella ou l’ancienne ministre sarkozyste Nadine Morano ont notamment réagi.

    Dans la même veine, le député LR des Alpes-Maritimes Éric Pauget, candidat à sa réélection dans la circonscription d’Antibes, s’est insurgé, tweetant que “tout est possible pour éviter la vérité”.

    Des supporters britanniques furieux

    Et que dire de la réaction du maire de Liverpool, Steve Rotheram, qui témoignait lui aussi devant le Sénat, après les représentants de la FFF... “C’est la première fois que j’entends que les images de vidéosurveillance autour du stade ont été détruites, c’est vraiment inquiétant”, a-t-il déclaré aux sénateurs. “Alors qu’il est important de savoir ce qu’il s’est passé, de réunir toutes les preuves, cela montre très clairement qu’il y a un problème. Je suis véritablement choqué.”

    De leur côté, de nombreux observateurs britanniques, journalistes et suiveurs du club de Liverpool, saluaient au moins l’existence d’images tournées par les supporters présents sur place, sans lesquelles les autorités françaises auraient pu ”étouffer l’affaire”, jugent-ils.

    Un vocabulaire tout sauf anodin dès lors que l’on parle d’un club qui a perdu près d’une centaine de supporters à Sheffield, dans le stade d’Hillsborough en 1987, dans un scandale sécuritaire dissimulé par les autorités britanniques et pour lequel les fans avaient été accusés.

    À voir également sur le HuffPost : Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

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      Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un "échec" qu'il assume (en partie)

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 10:02 · 8 minutes

    Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un "échec" dans l'organisation de la finale de la Ligue des champions. Mais il a toutefois assumé les décisions prises, en particulier celle d'avoir eu recours à des gaz lacrymogènes.

    LIGUE DES CHAMPIONS - C’était l’heure des explications. Ce jeudi 9 juin, près de deux semaines après la finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, le préfet de police Didier Lallement était auditionné au Sénat pour donner des éléments de compréhension sur la manière dont a été gérée la soirée par les forces de l’ordre.

    Un exercice auquel le haut fonctionnaire s’est livré en faisant acte de contrition, du moins en façade. Ainsi, Didier Lallement a commencé son intervention face aux commissions de la Culture et des Lois en le reconnaissant d’emblée: “Je suis le seul décisionnaire et le seul responsable en matière de sécurité publique à Paris et en petite couronne. Et ce qu’il s’est passé ce soir-là est à l’évidence un échec.” Avant d’ajouter déplorer que la situation ait ”ébranlé l’image de la France” à l’international.

    Voilà pour le propos liminaire, et pour le ton de l’intervention du préfet de police qui a répété à plusieurs reprises “assumer” ce qu’il s’est passé le soir du 28 mai aux abords du stade de France.

    Le gaz lacrymogène comme seul recours

    C’est notamment le cas sur le sujet brûlant des gaz lacrymogènes employés contre les supporters, parmi lesquels des familles, massés à l’entrée de l’enceinte dans l’attente de pouvoir enfin y pénétrer. “J’assume complètement avoir fait usage de gaz lacrymogène , qui est, je le répète, le seul moyen au plan policier de faire reculer une foule, sauf à la charger”, a-t-il notamment déclaré. “Et je pense que ça aurait été une erreur grave de charger une foule.”

    En effet, Didier Lallement assure que du fait d’une présence massive de supporters de Liverpool munis de faux billets, c’est une foule bien trop nombreuse qui s’est pressée avant la finale dans le dispositif policier et de vérification des billets. “Les personnes rejetées essayaient soit de passer à tout prix, soit de reculer et elles n’y arrivaient pas”, décrit-il. Ce qui lui a “fait craindre un drame par écrasement” au sein de cette foule massive, le poussant à lever certains dispositifs de préfiltrage, situés plus loin du stade, pour se concentrer sur l’enceinte en soi et éviter des intrusions massives.

    Avec pour conséquence directe la formation d’une masse de gens trop nombreuse aux abords du stade, et donc l’emploi de gaz lacrymogène pour la faire reculer. “Je ne nie pas qu’il y ait eu des gestes inappropriés”, a-t-il toutefois nuancé, reconnaissant que certains fonctionnaires avaient pu faire un usage inapproprié de gaz lacrymogène “après avoir repoussé des gens qui s’étaient introduits” dans l’enceinte du stade.

    Le chiffre des 30 à 40.000 faux billets n’est pas un sujet, pour Didier Lallement

    Autant d’éléments qui ont fait dire au préfet de police, comme à Gérald Darmanin lorsqu’il avait lui aussi été entendu par le Sénat, que “le comportement des policiers et gendarmes a évité un drame”. “Nous avons fait en sorte que personne ne soit blessé gravement ou mort, et que le match puisse se tenir”, s’est-il ainsi félicité, assurant qu’en cas d’annulation de la rencontre de football, le gestion d’un public de 70.000 personnes agacées aurait été encore plus délicate en matière de sécurité publique.

    Un argumentaire que l’on a retrouvé au moment d’évoquer le nombre remarquable de supporters de Liverpool qui se seraient présentés au stade de France, contribuant à rendre inopérant le dispositif de sécurisation des lieux. En effet, s’il a là encore déclaré qu’il “assumait” avoir donné le chiffre de 30 à 40.000 personnes, martelé depuis par les responsables politiques du pays , Didier Lallement a rapidement cherché à créer un contre-feu. “On peut discuter de ce chiffre, il n’est pas essentiel”, a-t-il ainsi clamé, assurant que l’afflux de quelques milliers de personnes sur une file d’attente n’attendant aucunement une telle foule aurait déjà été un risque.

    S’il a assuré être “le seul responsable de ce chiffre ”, qu’il a d’ailleurs précisé en évoquant “34.000 personnes munies de faux billets”, le préfet de police a d’ailleurs tenté de l’expliquer. Étant également responsable de la police des transports à Paris et en petite couronne, “j’avais à la fois des chiffres remontant des opérateurs et des constats de la part des effectifs de terrain, qui évaluaient par rapport à ce qu’ils connaissent”, a-t-il déclaré.

    Avant d’en revenir à son argument principal: le chiffre n’était de toute façon pas important. “C’est un chiffre qui n’avait pas de valeur scientifique, mais qui permettait de dresser un constat: il y avait beaucoup plus de personnes que de contenance dans le stade.” Et de poursuivre: “Peut-être me suis-je trompé. Mais jamais je n’ai prétendu que ce chiffre était à quelques milliers parfaitement juste. Il n’a jamais été dit que la présence de ces 30 à 40.000 personnes étaient aux abords immédiats du stade, devant les portes du stade. Mais nous non plus. On les subodorait sur les abords du stade.”

    Des faux billets, mais pas d’interpellations?

    Tout cela avant de tenter d’éteindre une dernière fois le débat, qui a pourtant tant fait parler et alimenté les accusations de “mensonge” des autorités françaises venues notamment d’Angleterre: “Bien évidemment, y’avait pas 30 à 40.000 personnes devant les portillons du stade. C’est évident, je ne sais pas d’où vient ce débat.”

    D’ailleurs, au passage, sur le sujet des faux billets, Didier Lallement en a profité pour démonter un autre chiffre beaucoup revenu ces derniers jours pour justifier l’argument des propriétaires de faux billet comme responsables des dysfonctionnements: celui des “ 70% de faux billets ” aux points de précontrôle avant l’accès au stade. “Personne n’a dit qu’il y avait 70% de faux billets, il y avait un problème de contrôle sur les précontrôles”, a assuré Didier Lallement ce jeudi, précisant que les organisateurs de la rencontre avaient des difficultés avec les “stylos chimiques” servant à vérifier la validité des billets, qui produisaient selon lui “jusqu’à 70% d’erreurs”.

    D’ailleurs, autre point sur lequel le préfet de police a “assumé” les décisions prises samedi 28 mai: le bilan relativement maigre en ce qui concerne les interpellations de possesseurs de “faux billets”, en nombre pourtant massif à en croire la communication de l’exécutif, Gérald Darmanin ayant dénoncé une “fraude massive, industrielle de faux billets”. Ce à quoi Didier Lallement a répondu ce jeudi: “J’assume de ne pas avoir interpellé des supporters qui avaient des faux billets. Au moment où se passaient les choses, nous ne pouvions pas savoir s’il s’agissait d’une infraction ou d’un délit.” En clair, les forces de l’ordre auraient manqué d’éléments légaux et judiciaires pour pouvoir procéder à des interpellations.

    Malgré tout cela, Didier Lallement a toutefois refusé de se prononcer sur les conséquences que le fiasco du stade de France pourrait avoir sur son avenir. “Je ne suis pas sûr que ma situation personnelle soit le sujet, mais je vous y répondrai en privé si vous le souhaitez”, a-t-il répondu à la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie. Et de s’agacer même, une fois relancé sur le sujet “Quelle importance? Je suis un haut fonctionnaire, je suis révocable tous les mercredis... Quel est votre problème?” Ambiance.

    À voir également sur le HuffPost : “On a évité des morts”, Gérald Darmanin félicite la gestion de Didier Lallement

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      Nouvelles auditions cruciales au Sénat après le fiasco de la Ligue des champions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 05:35 · 4 minutes

    Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022. Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022.

    LIGUE DES CHAMPIONS - Après Gérald Darmanin, c’est au tour du préfet de police de Paris Didier Lallement et des responsables de la FFF d’être auditionnés ce jeudi 9 juin au Sénat sur l’organisation calamiteuse de la finale de la Ligue des Champions . Le ministre de l’Intérieur avait esquissé le 1er juin un début de mea culpa.

    Le préfet de police sera auditionné devant la commission de la Culture et des Lois du Sénat à 10h00, puis suivront, à partir de 14h30, plusieurs responsables de la Fédération Française de Football (FFF): Philippe Diallo, vice-président, Florence Hardouin, directrice générale, Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles, et Didier Pinteaux, responsable sécurité.

    Le maire de Liverpool , Steve Rotheram, sera également auditionné à 16h00. Il était lui-même présent au Stade de France et a été victime de pickpockets. Ils seront questionnés sur les scènes de chaos et les incidents ayant éclaté en marge de cette rencontre remportée par le Real Madrid contre Liverpool (1-0).

    “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”

    Spectateurs sans billets qui escaladent les grilles, supporters et familles aspergés de gaz lacrymogènes, d’autres victimes de vols ou d’agressions: le dispositif de maintien de l’ordre lors du match le plus important de la saison en Europe fait depuis l’objet d’une vive polémique en France et en Angleterre.

    L’audition du préfet et des responsables intervient après celle, le 1er juin, des ministres des Sports Amélie Oudéa-Castéra et de l’Intérieur Gérald Darmanin . Ce dernier qui incrimine depuis le début de la controverse les supporters britanniques, estimant qu’ils sont en grande partie responsables des incidents, avait, devant les sénateurs, présenté ses excuses aux supporters de Liverpool pour “les grands dégâts, notamment sur des enfants” causés par les gaz lacrymogènes.

    Mais il avait dans le même temps maintenu sa version, très critiquée, sur le nombre de faux billets, en réaffirmant que “35.000” supporters munis de billets falsifiés ou sans billet s’étaient présentés au Stade de France. “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”, avait-il aussi déclaré. Selon les derniers chiffres communiqués, la FFF et l’UEFA ont pour l’heure évalué à “2800″ le nombre “de faux billets scannés”.

    Interrogé par Franceinfo, le sénateur LR Michel Savin attend des explications sur les chiffres avancés par le ministre de l’Intérieur. “J’espère que [Didier Lallemant] donnera [...] des réponses de vérité”, a-t-il déclaré, avançant que “l’objectif étant d’éviter que ce genre de chaos se reproduise lors d’événements sportifs en France”.

    Gérald Darmanin avait assuré avoir “demandé des sanctions” au préfet de police pour deux membres des forces de l’ordre, coupables selon lui d’une utilisation du gaz lacrymogène “contraire aux règles d’emploi”.

    Les deux enquêtes administratives qui permettront de décider de ces sanctions sont “en cours”, a indiqué mercredi à l’AFP l’entourage du ministre. Deux signalements avaient été adressés à l’IGPN, la “police des polices” française, avait également indiqué le ministre, sans plus de précisions.

    Le Real Madrid attend des “réponses” sur le fiasco

    Les supporters britanniques victimes d’infractions peuvent de leur côté déposer plainte auprès de la justice française via un formulaire dédié disponible depuis lundi sur le site de l’ambassade de France au Royaume-Uni. Ce formulaire doit ensuite être envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France.

    Les autorités françaises n’ont pour l’instant pas communiqué de chiffres sur le nombre de signalements reçus via ce formulaire.

    Le club de Liverpool avait demandé à ses supporters présents sur place de partager leur expérience de la rencontre, recueillant très rapidement des milliers de réponses sur sa plateforme de collecte des témoignages.

    Le Real Madrid a de son côté demandé le 3 juin des “réponses” sur le traitement infligé à ses supporters durant la finale et appelé à “déterminer qui sont les responsables” des scènes chaotiques du Stade de France.

    À voir également sur le HuffPost : Ces supporters de Liverpool dégoûtés par le “désastre” au Stade de France

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      France-Danemark: Cette fois-ci, tout s'est bien passé au Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 03:16 · 5 minutes

    Une patrouille de la police montée devant le Stade de France, avant le match France-Danemark, le 3 juin 2022. Une patrouille de la police montée devant le Stade de France, avant le match France-Danemark, le 3 juin 2022.

    STADE DE FRANCE - Cette fois-ci, tout s’est bien passé, même si le contexte était différent. Avec des dizaines de milliers de supporters des Bleus et autant de Danois que de forces de l’ordre ( environ 2000 ), c’est dans une “bonne ambiance” et sans incident que se sont déroulés ce vendredi 3 juin l’avant et l’après-match France-Danemark au Stade de France, une semaine après le fiasco de la finale de Ligue des Champions .

    “Le Stade de France, c’est bonne ambiance, le public de l’équipe de France est différent”, assurait avant le match Mélanie, coq tricolore peint sur la joue. Selon cette fan originaire du Val-d’Oise, “les enjeux entre la semaine dernière et aujourd’hui ne sont pas les mêmes. L’image a été catastrophique”.

    Ce vendredi soir, les autorités ont tout fait pour la redorer. La gestion des flux de spectateurs a été fluide, bien loin des images de chaos de la semaine dernière. Dans leurs maillots floqués Mbappé, Benzema ou Pogba, les supporters se sont soumis patiemment à tous les contrôles. Il faut aussi préciser que 95% des billets pour le match étaient électroniques, bien loin du ratio de samedi dernier, où de nombreux billets en papier avaient posé problème et contribué à allonger les temps d’attente.

    Des dizaines de camions de police et de gendarmerie, stationnés en rang d’oignon des quais du RER B jusqu’au stade, annonçaient la couleur: entre gestion de la circulation, patrouilles et fouilles, un peu plus de 2000 policiers et gendarmes avaient été déployés aux abords de l’enceinte de Saint-Denis. Même la police montée a été mobilisée.

    De nombreux bénévoles diligentés par la Fédération française de football circulaient aussi, dans des vestes rouges portant l’inscription “Puis-je vous aider?”

    Pour parfaire son opération séduction, la préfecture de police avait même installé un stand aux abords du stade. Des fonctionnaires y distribuaient stylos et autres “goodies” à des spectateurs enthousiastes.

    Pour cette rencontre de la Ligue des nations, qui ne présentait pas de risques particuliers, les autorités avaient annoncé un dispositif “orienté sur l’ordre public, la lutte anti-délinquance et la régulation des flux de personnes”.

    Quelque 600 agents avaient été déployés spécifiquement pour éviter la répétition des vols à l’arraché et autres actes de délinquance observés samedi dernier.

    1800 supporters danois

    Peu après 20h, la préfecture de police twittait que 7 “vendeurs à la sauvette” avaient été interpellés.

    Ce déploiement de forces de l’ordre pour une rencontre qui n’était pas considérée à risque intervenait après le chaos observé autour du Stade de France avant et après la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid.

    Les images de spectateurs agglutinés derrière les grilles du Stade et des forces de l’ordre les aspergeant de gaz lacrymogènes ont fait le tour du monde. Elles ont déclenché une vive polémique, en France comme au Royaume-Uni, et mis en doute les capacités de la France à accueillir dans deux ans les Jeux olympiques de Paris.

    Ces images ont laissé des traces, comme en témoignent des supporters danois, à qui ont été attribués 1800 billets à retirer dans un pub sur les Grands boulevards à Paris.

    Accompagné de toute sa famille, Joachim Blond, 54 ans, s’est dit rassuré d’avoir ses billets mais inquiet de savoir s’il serait “bien dirigé jusqu’au stade”.

    “Jamais je n’emmènerais mon enfant ici c’est sûr, j’aurais trop peur pour sa sécurité”, avait lui lâché Dan Nielson, 36 ans. “J’imagine que les policiers français seront mieux préparés et puis nous ne sommes pas Anglais, c’est déjà un bon point!”, se rassurait-il.

    “Quelle soirée au Stade de France! Heureusement, nous n’avons rencontré aucun problème pour entrer ou sortir, et nous avons profité d’une seconde mi-temps fantastique avec trois buts de boss! Félicitations au Danemark pour la victoire!”

    Finalement après la rencontre, des supporters danois ont même pu célébrer la victoire de leurs joueurs (2-1) directement aux abords du Stade de France ( voir la vidéo ci-dessous ).

    Toujours durant l’après-match, des reporters de BFMTV sur place ont raconté qu’aucun incident n’a été à déplorer dans l’acheminement des supporters vers le métro et le RER. Notamment sur la passerelle d’accès menant à la ligne 13, lieu de nombreux vols et agressions après la finale de la Ligue des champions .

    À voir également sur Le HuffPost : Après le fiasco du Stade de France, chacun a son bouc émissaire

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      France-Danemark en Ligue des nations: Les Bleus battus 2-1 au Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 20:47

    L'attaquant Andreas Cornelius, ici après avoir inscrit le premier but du Danemark contre la France en Ligue des nations, le 3 juin 2022. L'attaquant Andreas Cornelius, ici après avoir inscrit le premier but du Danemark contre la France en Ligue des nations, le 3 juin 2022.

    FOOTBALL - La France, tenante du titre, a été surprise à domicile par le Danemark en ouverture de la Ligue des nations, concédant une défaite 2-1 au Stade de France malgré le 37e but de Karim Benzema avec les Bleus.

    Après l’ouverture du score de Benzema (51e), six jours après sa victoire en Ligue des champions avec le Real Madrid dans le même stade, la France a encaissé un doublé d’Andreas Cornelius marquer (68e et 88e).

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Mbappé insulté par les fans du Real Madrid après leur victoire en Ligue des champions

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      L'UEFA s'excuse auprès des supporters de Liverpool après le fiasco du Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 20:07 · 3 minutes

    L'UEFA s'excuse auprès des supporters de Liverpool après le fiasco du Stade de France (photo prise le 28 mai 2022). L'UEFA s'excuse auprès des supporters de Liverpool après le fiasco du Stade de France (photo prise le 28 mai 2022).

    Une semaine après le “chaos” qui a entouré la finale de la Ligue des champions au Stade de France , l’ UEFA a présenté ce vendredi 3 juin, ses excuses aux supporters qui ont “dû subir” les ”événements pénibles”, ou “y assister”.

    “Aucun fan de football ne devrait être mis dans cette situation, et cela ne doit pas se reproduire”, insiste l’instance européenne, qui précise au passage les objectifs de l’enquête ordonnée ce lundi sur les circonstances de la rencontre remportée par le Real Madrid (1-0) face à Liverpool , samedi dernier.

    Confié à l’ancien ministre portugais de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports Tiago Brandão Rodrigues, ce rapport devra “identifier les lacunes et les responsabilités de toutes les entités impliquées dans l’organisation de la finale”.

    Dans le détail, il lui faudra évaluer “tous les plans opérationnels pertinents liés à la sécurité, à la mobilité, à la billetterie”, ainsi que la “planification et préparation” des différents acteurs en cause, “y compris sur des sites” distincts du stade tels que les points de rencontre des supporters.

    Tiago Brandão Rodrigues contactera pour cela les représentants des supporters, les deux clubs, “les spectateurs en général, la Fédération française de football (FFF), la police, les autorités nationales et locales et l’exploitant du stade”, énumère l’UEFA.

    Le match retardé de 36 minutes

    Il s’agit pour l’heure de “la seule enquête à laquelle sont associés les supporters”, a souligné auprès de l’AFP Ronan Evain, directeur exécutif de l’association Football Supporters Europe.

    Si la communication de l’UEFA “n’avait pas été idéale samedi soir”, attribuant laconiquement les incidents aux “milliers de faux billets” , “l’essentiel est qu’elle soit là, et mette la pression” sur le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin , la FFF et la préfecture de police de Paris, “pour qu’ils reconnaissent que les supporters ont été victimes des événements”, a ajouté Ronan Evain.

    Samedi soir, l’impossibilité d’acheminer dans les temps les spectateurs munis de billets a non seulement retardé de 36 minutes le coup d’envoi du match, mais les scènes de chaos aux abords du stade ont en outre fait le tour du monde.

    “J’ai une pensée pour les familles qui ont été bousculées”

    Bousculades, tentatives d’intrusion d’individus sans billet, supporters - dont des enfants - traités avec brutalité par les forces de l’ordre ou victimes de vols: six jours après, les deux clubs ne décolèrent pas sur leur accueil à Paris pour le plus grand match de la saison en Europe.

    Certains supporters n’ont pu entrer dans l’enceinte que bien après le coup d’envoi, tandis que d’autres n’ont jamais pu franchir les portes du stade de 79.000 places.

    De son côté, Emmanuel Macron s’est dit, dans un entretien accordé à la presse régionale ce vendredi, “indigné par le désordre sous toutes ses formes et par ce que nous avons vu”. “J’ai une pensée pour les familles qui ont été bousculées, qui n’ont pas pu accéder aux places qu’elles avaient payées, a-t-il ajouté. C’est pour cela que je souhaite qu’on puisse les indemniser le plus vite possible.” Il a également répété avoir “demandé au gouvernement de déterminer les responsabilités et de les expliquer dans les moindres détails à nos compatriotes, aux Britanniques et aux Espagnols”.

    À voir également sur Le HuffPost : Liverpool-Real Madrid: Chaos au Stade de France pour la finale de la Ligue des champions

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      Amélie Oudéa-Castéra perd déjà son directeur de cabinet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 14:15 · 2 minutes

    Photo d'illustration d'Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports, quittant l'Élysée le 1er juin 2022. Photo d'illustration d'Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports, quittant l'Élysée le 1er juin 2022.

    POLITIQUE - Le directeur de cabinet de la ministre des Sports, Philippe Mahé, a quitté ses fonctions d’un “commun accord” avec la ministre Amélie Oudéa-Castéra moins d’une semaine après avoir été nommé, a-t-on appris ce vendredi 3 juin auprès du ministère.

    Confirmant une information du quotidien L’Équipe , le ministère a fait état de “manières de fonctionner différentes” entre l’ancien préfet du Finistère et l’ex-directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT).

    Ce départ intervient alors que la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a été propulsée en première ligne , aux côtés du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin , après le fiasco de l’organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France .

    Philippe Mahé, nommé le 25 mai, est passé par le cabinet de Manuel Valls quand celui-ci était Premier ministre. Il était présent mardi avec la ministre lors d’une visite et d’une réunion de travail au siège du comité d’organisation des JO. Le nom de son remplaçant n’est pas encore connu.

    Prise de poste houleuse pour Oudéa-Castéra

    Quatre jours après la soirée chaotique au Stade de France et avant d’être auditionnée par le Sénat mercredi, Amélie Oudéa-Castéra avait tweeté ”Don’t crack under pressure (Ne pas craquer sous la pression). Walk. Marche ce matin vers le Conseil des ministres”, en réponse au tweet confirmant son audition. Le message était accompagné d’une photo d’elle et de son officier de sécurité traversant un pont de Paris.

    Interrogée quelques heures plus tard par un sénateur sur ce message, elle avait expliqué: “Je peux comprendre qu’ils (les mots, NDLR ) aient été perçus de manière négative. Mon intention était d’essayer de montrer que, quand un grand évènement sportif réussit, cela fait positivement levier sur la pratique du sport en France, je voudrais éviter d’avoir une dynamique inverse.”

    Devant les sénateurs, elle a dit “ses regrets pour les personnes dont la soirée a été gâchée samedi soir. 2700 supporters de Liverpool ont été privés de ce beau match alors qu’ils avaient validement acheté leur ticket”, a-t-elle déclaré. Malgré les critiques françaises et anglaises sur la gestion de la finale de la Ligue des Champions, Emmanuel Macron a redit “sa confiance” à son ministre de l’Intérieur et au préfet de Police de Paris Didier Lallement . Il a cependant réclamé que toute la transparence soit faite sur les incidents.

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