• chevron_right

      Guerre en Ukraine: un Vladimir Poutine miniature s'invite au jardin du Luxembourg

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 19:37 · 2 minutes

    L'artiste toulousain James Colomina a dévoilé une oeuvre sur la guerre en Ukraine dans le jardin du Luxembourg. L'artiste toulousain James Colomina a dévoilé une oeuvre sur la guerre en Ukraine dans le jardin du Luxembourg.

    GUERRE EN UKRAINE - Le conflit entre l’Ukraine et la Russie trouve même un écho dans les bacs à sable parisiens. Depuis jeudi 23 juin, une œuvre représentant Vladimir Poutine trône dans le jardin du Luxembourg à Paris .

    Cette sculpture est une création de l’artiste français James Colomina, qui a décidé d’installer sans autorisation -comme il en a l’habitude- ce “Vladimir” en résine entièrement rouge du chef du Kremlin, assis sur un char d’assaut miniature.

    Visible pendant quelques heures seulement, avant d’être retirée, elle a néanmoins permis à l’artiste toulousain de faire passer son message. “Cette sculpture a pour but de dénoncer l’absurdité de la guerre”, a expliqué James Colomina , après l’installation dans ce parc pour enfants qui fait face au Sénat, “l’un des symboles du pouvoir”.

    “Un dialogue avec les enfants”

    S’il a choisi le Jardin du Luxembourg, c’est pour une bonne raison. Ce street-artiste habitué des endroits incongrus pour ses œuvres a décidé de placer “Vladimir” dans ce parc pour bambins pour établir “un dialogue avec les enfants”. Un dialogue qui serait terminé par “une confrontation face à un bébé déterminé”, selon l’artiste qui s’est confié aux médias présents.

    “Ils se sont amusés avec l’œuvre, en mettant les doigts dans les oreilles ou le nez de Vladimir Poutine, c’était magique...”, a réagit l’artiste après avoir vu plusieurs enfants interagir avec son œuvre. Cette dernière représente également “le courage des enfants face aux situations violentes et catastrophiques qu’ils n’ont pas déclenchées”.

    Auprès de France 3 , James Colomina confie d’ailleurs que son “Poutine au bac à sable” pourrait voyager à travers la France pour continuer à sensibiliser sur la question de lu conflit en Ukraine car “la guerre continue”.

    Par le passé, il s’est plusieurs fois fait remarqué pour ses sculptures rouges à la fois attendrissante mais souvent forte de sens, comme avec cette représentation d’ Emmanuel Macron dans une tente de sans-abris fin 2020.

    En mars, l’artiste Big-One s’était déjà essayé au street-art sur le président russe avec son œuvre “L’Ogre”, représentant Vladimir Poutine arrachant la tête d’une colombe. Le tout, affiché juste au-dessus du panneau de la Place de la Paix, à Lyon.

    À voir également sur Le HuffPost: Pendant la guerre en Ukraine, ce couple s’est marié sur la ligne de défense à Kiev

    • chevron_right

      Législatives: Cette fresque parisienne aux accents pro-NUPES accusée de "promotion illégale"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 04:30 · 2 minutes

    La fresque réalisée par Modulable Urbain Réactif, dans le XIe arrondissement à Paris. La fresque réalisée par Modulable Urbain Réactif, dans le XIe arrondissement à Paris.

    LÉGISLATIVES - Une fresque réalisée à Paris par une association subventionnée par la Ville est accusée de “promotion électorale coûteuse et illégale” par l’opposition de droite, tant elle semble soutenir l’alliance de gauche menée par La France insoumise (LFI) en vue des législatives .

    “Vous étiez où le 10 avril? Un autre monde est toujours possible. RDV aux législatives!” Sur le panneau de trois mètres de hauteur et de huit mètres de longueur installé à l’angle d’une placette de la rue Oberkampf (XIe arrondissement), une foule déterminée tourne le dos à un ciel gris pour regarder vers un ciel bleu, le poing levé.

    Le slogan “un autre monde est possible” était celui de Jean-Luc Mélenchon , éliminé de peu au 1er tour de l’élection présidentielle le 10 avril.

    Et si le soutien à l’alliance de gauche, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), qu’il mène aux législatives, reste implicite sur l’affiche, il devient explicite à la lecture d’une publication sur Twitter de l’élue écologiste Chloé Sagaspe.

    “Les artistes de Street Art à Paris 11 ont un message à vous faire passer! RDV aux législatives 2022 car un autre monde est toujours possible avec NUPES”, a écrit cette conseillère EELV de Paris à propos de l’œuvre de Mode 2, considéré comme un pionnier du graffiti européen.

    Subvention de 17.000 euros

    “Il semble qu’on puisse attribuer à cet artiste une intentionnalité d’afficher un soutien à Mélenchon”, a reconnu sur le même réseau Florent Giry, un adjoint au maire de Paris Centre Ariel Weil (PS), au départ dubitatif.

    L’association chargée du panneau, MUR (Modulable Urbain Réactif), qui propose à des artistes urbains d’y réaliser des œuvres éphémères, a reçu en juin 2021 une subvention de 17.000 euros pour ses activités, selon la délibération votée en Conseil de Paris.

    Pour le conseiller de Paris (LR) Aurélien Véron, contacté par l’AFP, cette “promotion, même indirecte”, est donc “un don de personne morale qui n’est pas issu d’un parti politique et qui n’est pas légal”.

    Les partis de la majorité de la maire PS Anne Hidalgo étant inclus dans l’alliance menée par LFI, “c’est une mairie de Paris qui a signé l’accord NUPES et qui subventionne une association qui fait la promotion de NUPES. Ça se passe entre potes”, a encore déploré Aurélien Véron, qui affirme avoir signalé l’affiche à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

    Sollicitées par l’AFP, ni la mairie centrale ni celle du XIe arrondissement n’avaient réagi ce lundi 30 mai dans la soirée. “Les artistes s’expriment librement sur le mur”, a réagi l’association MUR en renvoyant vers Mode 2.

    À voir également sur Le HuffPost : Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte

    • chevron_right

      Mort de Miss. Tic, légende parisienne du street art

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 15:31 · 2 minutes

    La légende parisienne du street art Miss. Tic est morte à l'âge de 66 ans. Elle était notamment connue pour ses silhouettes de femmes graffées au pochoir dans les rues de la capitale (photo d'archive prise à Paris en mai 2018 à l'occasion d'une exposition à Paris). La légende parisienne du street art Miss. Tic est morte à l'âge de 66 ans. Elle était notamment connue pour ses silhouettes de femmes graffées au pochoir dans les rues de la capitale (photo d'archive prise à Paris en mai 2018 à l'occasion d'une exposition à Paris).

    CULTURE - Miss. Tic, figure parisienne du street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques graffées au pochoir sur les murs de la capitale notamment, est décédée ce dimanche 22 mai de maladie à l’âge de 66 ans, a annoncé sa famille à l’AFP.

    Née d’un père immigré tunisien et d’une mère normande, Radhia Novat, de son vrai nom, commence à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre -où elle a grandi-, du Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-Cailles, après un séjour aux États-Unis.

    “Je venais du théâtre de rue, j’aimais cette idée de l’art dans la rue”, expliquait en 2011 à l’AFP cette plasticienne, au teint mat et à la belle chevelure noire, comme ses héroïnes.

    Des difficultés et une arrestation avant la reconnaissance

    “Je me suis dit d’abord: ‘Je vais écrire des poèmes’. Puis: ‘Il faut des images’ avec les poèmes. J’ai commencé par des autoportraits, puis j’ai continué vers les autres femmes”, ajoutait celle qui accompagnait ses pochoirs de légendes incisives comme “J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs”.

    Régulièrement exposée depuis 1986 en France comme à l’étranger, Miss. Tic, dont le pseudonyme vient du personnage Miss Tick, la sorcière de la “Bande à Picsou” créée par Carl Barks pour Disney, connait de longues année de galère et d’ennuis avec la justice, le tag ou le pochoir étant considérés comme une détérioration de biens.

    Elle est par exemple arrêtée en 1997 mais finit par attirer l’attention des grandes marques dans les années 2000, notamment dans le milieu de la mode (Kenzo, Louis Vuitton).

    En 2007, elle signe l’affiche du film “La fille coupée en deux”, de Claude Chabrol, tandis que La Poste produit des timbres inspirés de ses pochoirs en 2011. Certaines de ses oeuvres ont été acquises par le Victoria and Albert Museum, à Londres, et le Fonds d’art contemporain de la Ville de Paris, rappelle son site internet .

    À voir également sur le HuffPost : Banksy revendique une série d’œuvres apparues en Angleterre