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      Combien le réchauffement climatique nous fait perdre d'heure de sommeil?empêche de plus en plus de dormir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 15:00 · 3 minutes

    Cartes mondiales projetant la perte nette de sommeil annuelle par personne attribuée à la température d'ici 2050 et 2099. Cartes mondiales projetant la perte nette de sommeil annuelle par personne attribuée à la température d'ici 2050 et 2099.

    DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE - Vous avez eu du mal à vous endormir cette semaine? Est-ce que l’ augmentation des températures impacte notre sommeil? Telle est la question que ce sont posés des chercheurs de l’université de Copenhague et de l’Institut Max Planck de Berlin. Leurs résultats sont présentés par une étude publiée le 20 mai dans la revue One Earth .

    Et ils apportent une réponse claire: la chaleur n’arrange pas les affaires de notre sommeil. “Les températures extérieures plus chaudes érodent constamment le sommeil, la quantité de perte de sommeil augmentant progressivement à mesure que les températures deviennent plus chaudes”, affirme Kelton Minor , l’un des quatre auteurs de l’étude.

    Concrètement, les résultats de ces recherches montrent que “cette érosion se produit principalement en retardant le moment où les gens s’endorment et en avançant lorsqu’ils se réveillent par temps chaud”. Grossièrement, les nuits sont grignotées à cause des températures .

    14 minutes de moins par nuit

    L’étude a suggéré que les nuits très chaudes (plus de 30 degrés), le sommeil diminuent en moyenne d’un peu plus de 14 minutes. La probabilité d’obtenir moins de sept heures de sommeil augmente également à mesure que les températures augmentent. Les chercheurs laissent donc entendre que d’ici 2100, des températures plus chaudes pourraient faire perdre entre 50 et 58 heures de sommeil par personne et par an.

    Mais tout le monde n’est pas touché de manière égalitaire par la chaleur nocturne. L’effet de la température sur la perte de sommeil est ainsi considérablement plus important pour les résidents des pays à faible revenu ainsi que pour les personnes âgées et les femmes.

    Graphiques démontrant l'évolution du sommeil avec une augmentation de la température de 1° suivant: A) l'âge B) le sexe C) le revenu national brut D) la saison E) les températures minimales. Graphiques démontrant l'évolution du sommeil avec une augmentation de la température de 1° suivant: A) l'âge B) le sexe C) le revenu national brut D) la saison E) les températures minimales.

    Néanmoins pour faire face à la chaleur , notre corps possède un système de refroidissement. Le chercheur Kelton Minor explique en effet que “chaque nuit, ils font quelque chose de remarquable sans que la plupart d’entre nous le sachent consciemment : ils diffusent de la chaleur de notre cœur dans l’environnement environnant en dilatant nos vaisseaux sanguins et en augmentant le flux sanguin vers nos mains et nos pieds”.

    Le corps humain agit ici comme une machine. S’il fait trop chaud, il se régule en ouvrant les vannes pour laisser s’échapper la chaleur à nos extrémités, à savoir les pieds et les mains. Seul hic, pour que cette machinerie fonctionne, l’environnement doit être plus frais que nous.

    Une étude mondiale...qui en appelle d’autres

    Pour mener à bien ces recherches, les scientifiques ont utilisé des données globales anonymes sur le sommeil collectées à partir de bracelets de suivi. Au total, 7 millions d’enregistrements réalisés sur plus de 47.000 adultes (de 68 pays) ont été collectés.

    Cette étude possède néanmoins un degré d’incertitude. Il y a tout d’abord les fluctuations de températures en fonction de la variété de climats mondiaux qui occasionnent une certaine marge d’erreur.

    D’autre part, les habitants des pays en développement semblent être plus touchés par ces changements, au contraire d’habitants de pays développés. L’une des raisons pourrait être l’apport de la climatisation, mais son rôle n’a pas pu être clairement identifié dans cette étude.

    À voir également sur le HuffPost: Canicule en Asie: Passé ce seuil on meurt de chaud, voici pourquoi

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      Le Brésil ressort moufles et écharpes face à de la neige et des températures records

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 13:59 · 2 minutes

    MÉTÉO - Les pardessus et les écharpes sont de sortie au Brésil , pays tropical qui subit dans sa moitié Sud une vague de froid inhabituelle pour un mois de mai. Un phénomène dangereux pour les milliers de sans-abri mais aussi les cultures . Des températures très basses dues au passage du cyclone “Yakecan” qui a touché le Sud du Pays et l’Uruguay, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Avec 1,4°C au mercure, Brasilia, la capitale située au centre du pays, a enregistré ce jeudi 19 mai la température la plus froide de son histoire, alors que l’ hiver austral ne commence officiellement que fin juin. “Ce cyclone est une anomalie, qui rentre certainement dans le cadre des événements extrêmes liés aux changements climatiques”, précise à l’AFP Estael Sias, spécialiste de l’agence météorologique Metsul.

    À São Paulo , le thermomètre a affiché 6,6°C mercredi matin, un record pour un mois de mai depuis 1990, avec un ressenti de -4°C. Un sans-abri de 66 ans est décédé mercredi, après avoir fait un malaise dans la file d’attente d’un centre de distribution de nourriture. Selon les médias brésiliens, il avait passé la nuit dans la rue.

    La mairie de São Paulo a annoncé en début de semaine l’ouverture de 2000 places supplémentaires dans des sites d’hébergement d’urgence, portant la capacité totale à environ 17.000. Mais la capitale économique du Brésil compte près de 32.000 sans-abri, deux fois plus qu’en 2015 et 31% de plus qu’il y a trois ans, avant la pandémie de coronavirus.

    Dans l’Etat méridional de Santa Catarina, qui enregistre depuis plusieurs jours des températures inférieures à 2°C, la neige a fait le bonheur des touristes. Selon le quotidien Folha de S. Paulo, la petite ville d’Urupema, qui s’autoproclame “la plus froide du Brésil, mais pleine de chaleur humaine”, affiche une occupation hôtelière de plus de 90%. Cette commune de 2500 habitants a reçu des visiteurs venus parfois de loin, en pleine semaine, pour voir la neige pour la première fois.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Brésil, de gigantesques tempêtes de sable ont fait six morts

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      Météo: Jamais il n'avait fait chaud en France aussi longtemps en avril-mai

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 14:12 · 4 minutes

    Boys standing in front of a fan and enjoy cool waves while their grandparents looking at them and smilling Boys standing in front of a fan and enjoy cool waves while their grandparents looking at them and smilling

    MÉTÉO - Records en cascade. Après des records battus, pour un mois de mai, dans certaines villes de la vallée du Rhône, c’est un record de durée dans le temps qui est tombé ce jeudi 19 mai. Les températures flirtent avec les 30 degrés dans de nombreuses régions de l’hexagone. Il s’agit là d’un record puisque la France est actuellement sur une série de 38 jours consécutifs avec des températures plus chaudes que les normales de saison.

    Débutée le 11 avril, cette série détrône le record de 2007 (entre le 6 avril et le 13 mai). Par ailleurs le sirocco, un vent chaud de sud, s’invite pour le week-end, faisant grimper les températures jusqu’à 35°C, voir peut-être même 39°C suivant les modèles. Alors que les deux semaines à venir conservent une tendance chaude et sèche, la sécheresse risque de fortement s’aggraver.

    Un mois de mai historique?

    Collectant diverses données au travers de la trentaine de stations météo situées sur le territoire , Météo France réalise ensuite une moyenne, comparée aux températures actuelles. Si la série actuelle est un record pour le mois de mai, d’autres, similaires et même plus longues, ont déjà été observées en été et en hiver.

    Cela n’enlève cependant rien au caractère inédit de la chaleur actuelle qui pèse sur la France. Les températures pourraient ainsi grimper jusqu’à 39 degrés ce jeudi, selon certaines prévisions dans le sud de la France comme le montre le tweet ci-dessous de l’agrométéorologiste Serge Zaka. “On va s’approcher très près des records, certains risques d’être battus”, explique au HuffPost Gaétan Heymes, ingénieur prévisionniste et nivologue pour Météo France .

    Plus généralement, voici plusieurs records qui devraient tomber, en se basant sur ceux existants depuis le début de la collecte de données météorologiques en 1947:

    • Température minimale : 16,06°C le 29 mai 2017. Prévision jeudi 19 mai : 16,5°C.

    • Température moyenne : 22,87°C le 28 mai 2017. Prévision vendredi 20 mai : 23,5°C.

    • Température maximale : 30,33°C le 27 mai 2005. Prévision 20 mai : 30,8°C.

    La sécheresse s’annonce bien rude

    Par ailleurs, cette chaleur contribue à accentuer la sécheresse actuelle, qui ne semble pas près de s’arrêter. Durant la première moitié du mois de mai, il n’est tombé que 12,3 mm, soit le plus faible cumul depuis la création de l’indicateur en 1959.

    Ce déficit pluviométrique va aggraver la sécheresse qui se profile, alors que 8 des 9 derniers mois ont connu des pluies plus faibles que d’ordinaire. La raison à cela est simple. Les conditions anticycloniques favorisent des conditions plus chaudes et sèches que la normale, qui a leur tour amplifient les effets de la sécheresse.

    Conséquence probable du réchauffement climatique, Météo France pointe l’évolution à long terme de ce climat, expliquant que la tendance est à une augmentation et un réchauffement des températures au printemps.

    L’organe de mesure météorologique précise toutefois bien que ces chaleurs inédites pour la période ne sont pas obligatoirement le signe d’un été chaud qui s’annonce. En effet, il est quasiment impossible d’avoir des tendances précises aussi loin, et les chercheurs affirment que l’on ne va pas forcément garder ces températures tout l’été.

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      Sur le climat, l'humanité a battu en 2021 les seuls records à ne pas dépasser

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 18 May, 2022 - 12:29 · 4 minutes

    ENVIRONNEMENT - C’étaient les records à ne pas dépasser et pourtant nous l’avons fait. Ce mercredi 18 mai, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une instance de l’ONU, a rendu son rapport sur l’”État du climat mondial en 2021″ et le constat est sans appel: les concentrations de gaz à effet de serre , l’ élévation du niveau de la mer , la température et l’acidification des océans ont tous établi de nouveaux records en 2021.

    Ce rapport est “une litanie lamentable de l’échec de l’humanité à lutter contre le dérèglement climatique ”, a dénoncé le chef de l’ ONU , Antonio Guterres. “Le système énergétique mondial est brisé et nous rapproche de plus en plus de la catastrophe climatique”, a-t-il mis en garde, exhortant à “mettre fin à la pollution par les combustibles fossiles et accélérer la transition vers les énergies renouvelables avant d’incinérer notre seule maison.”

    Les concentrations de gaz à effet de serre

    Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet mondial en 2020, lorsque la concentration de dioxyde de carbone (CO2) a atteint 413,2 parties par million (ppm) dans le monde, soit 149% du niveau préindustriel. Les données indiquent qu’ils ont continué d’augmenter en 2021 et au début de 2022, la concentration mensuelle moyenne en CO2 à Mona Loa à Hawaï atteignant 416,45 ppm en avril 2020, 419,05 ppm en avril 2021 et 420,23 ppm en avril 2022, selon le rapport.

    L’acidification des océans

    L’océan absorbe environ 23% des émissions annuelles de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère. Bien que cela ralentisse l’augmentation des concentrations atmosphériques de CO2, ce dernier réagit avec l’eau de mer et conduit à l’acidification des océans.  Par ailleurs, la température de l’océan a aussi atteint un niveau record l’année dernière, dépassant la valeur de 2020, selon le rapport. On s’attend à ce que les 2000 premiers mètres de profondeur de l’océan continuent de se réchauffer à l’avenir - “un changement irréversible sur des échelles de temps centenaires à millénaires”, a déclaré l’OMM, ajoutant que la chaleur pénétrait toujours plus profond.

    L’élévation du niveau de la mer

    Le niveau moyen mondial de la mer a atteint un nouveau record en 2021, après avoir augmenté en moyenne de 4,5 millimètres par an de 2013 à 2021, selon le rapport. Il avait affiché une hausse moyenne de 2,1 mm par an entre 1993 et 2002, l’augmentation entre les deux périodes étant “principalement due à la perte accélérée de masse de glace des calottes glaciaires”, souligne le document.

    L’élévation de la température

    Le rapport a confirmé que les sept dernières années étaient les sept années les plus chaudes jamais enregistrées. Les phénomènes météorologiques liés à La Nina au début et à la fin de 2021 ont eu un effet refroidissant sur les températures mondiales l’année dernière. Mais malgré cela, 2021 reste l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec une température mondiale moyenne d’environ 1,11 degré Celsius au-dessus du niveau préindustriel. L’ Accord de Paris de 2015 sur le climat vise à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

    Pendant ce temps, le rapport indique que le trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique est “exceptionnellement profond et étendu” de 24,8 millions de kilomètres carrés en 2021, entraîné par un vortex polaire fort et stable.

    “Notre climat change sous nos yeux”

    “Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une autre année ne devienne la plus chaude jamais enregistrée”, a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas. “Notre climat change sous nos yeux. La chaleur piégée par les gaz à effet de serre d’origine humaine réchauffera la planète pendant de nombreuses générations à venir. L’élévation du niveau de la mer, la chaleur et l’acidification des océans se poursuivront pendant des centaines d’années à moins que des moyens d’éliminer le carbone de l’atmosphère ne soient inventés.”

    António Guterres a proposé cinq actions pour relancer la transition vers les énergies renouvelables “avant qu’il ne soit trop tard”: mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, tripler les investissements dans les énergies renouvelables, supprimer les formalités administratives, sécuriser l’approvisionnement en matières premières pour les technologies d’énergies renouvelables et faire de ces technologies - telles que le stockage sur batterie - des biens publics mondiaux librement disponibles.

    “Si nous agissons ensemble, la transformation des énergies renouvelables peut être le projet de paix du XXIe siècle”, a déclaré António Guterres

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      Au Pakistan, la température a dépassé les 50°C à l'ombre, un record mondial pour 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 15 May, 2022 - 09:11 · 3 minutes

    La température a dépassé les 50°C à l'ombre au Pakistan, un record mondial pour 2022 (Photo d'une femme transportant un ventilateur dans les rues de Karachi au Pakistan le 11 mai 2022. Par REUTERS/Akhtar Soomro) La température a dépassé les 50°C à l'ombre au Pakistan, un record mondial pour 2022 (Photo d'une femme transportant un ventilateur dans les rues de Karachi au Pakistan le 11 mai 2022. Par REUTERS/Akhtar Soomro)

    PAKISTAN - L’Asie du Sud était à nouveau confrontée vendredi 13 mai à des températures anormalement élevées , qui ont atteint en certains endroits du Pakistan les 50°, les autorités mettant en garde contre le risque de pénuries d’eau et la menace pesant sur la santé .

    De larges pans de ces deux pays connaissent depuis fin avril une vague de chaleur record, dont l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies a estimé qu’elle était “cohérente” avec le changement climatique.

    Vendredi, les températures ont grimpé jusqu’à 50° à Jacobabad, dans la province méridionale pakistanaise du Sindh, a annoncé le Service météorologique pakistanais (PMD), précisant qu’il pourrait en être ainsi jusqu’à la fin de la semaine. “C’est comme un feu qui brûle tout autour”, a commenté Shafi Mohammad, un ouvrier agricole d’un village proche de Jacobabad, où les gens peinent à trouver de l’eau potable.

    Au plan national, les températures sont entre 6 et 9° “au-dessus de la normale (saisonnière)”, a souligné le PMD, le thermomètre affichant vendredi autour de 40° dans la capitale Islamabad et les autres grandes villes de Karachi (sud), Lahore (est) et Peshawar (nord-ouest).

    La situation devrait s’aggraver

    “Cette année, nous sommes directement passés de l’hiver à l’été”, a estimé le prévisionniste en chef du PMD, Zaheer Ahmad Babar. Le Pakistan est, selon lui, frappé depuis 2015 par la hausse des températures, en particulier dans les provinces du Sindh et du Pendjab (centre).

    “L’intensité, la durée et la fréquence (de ces épisodes caniculaires) augmentent”, a-t-il expliqué à l’AFP. La situation devrait encore s’aggraver dans les années à venir en Asie du Sud en raison du réchauffement climatique, ont prévenu des scientifiques.

    Le débit de l’Indus a été réduit de 65% cette année “en raison du manque de pluies et de neige”, selon le porte-parole du département de l’Irrigation dans le Pendjab, Adnan Hassan. Prenant sa source au Tibet, ce fleuve traverse l’Inde puis le Pakistan avant de se jeter en mer d’Arabie. Son bassin procure 90% de l’alimentation en eau du Pakistan, selon l’ONU.

    La presse pakistanaise a signalé que des moutons étaient morts d’insolation et de déshydratation dans le désert du Cholistan au Pendjab, la province la plus peuplée et le grenier à céréales du Pakistan. “Il y a un vrai risque de pénurie de nourriture et de récoltes cette année dans le pays, si ce manque d’eau doit persister”, a souligné Adnan Hassan.

    L’espoir d’une amélioration avec l’arrivée de la mousson

    La canicule a aussi frappé l’Inde voisine, les températures y atteignant 48,1° jeudi dans le district de Barmer, dans la province du Rajasthan. Elles pourraient s’élever à 46° à partir de dimanche à New Delhi.

    “Il faisait si chaud aujourd’hui que je me suis sentie épuisée et malade quand je suis rentrée de l’université en bus. Le bus était comme un four”, a raconté Suman Kumari, une étudiante de 19 ans vivant dans la capitale indienne.

    De très fortes températures sont aussi annoncées pour le week-end dans la majeure partie du nord-ouest de l’Inde, avant une amélioration escomptée avec l’arrivée de la mousson.

    Mardi, la ministre pakistanaise du Changement climatique, Sherry Rehman, avait appelé les habitants de Lahore à rester à l’ombre “pendant les heures les plus chaudes de la journée”.

    Le Pakistan, qui a 220 millions d’habitants, dit n’être responsable que d′1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il figure pourtant en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l’ONG Germanwatch.

    À voir également sur Le HuffPost: Il fait aussi chaud à Paris qu’à Bordeaux il y a 50 ans, voici pourquoi

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      Sécheresse: il fait aussi chaud à Paris qu'à Bordeaux il y a 50 ans, voici pourquoi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 16:29 · 2 minutes

    CLIMAT - La douceur de l’air bordelais dans les rues parisiennes, l’été étouffant des Lyonnais à Strasbourg, les colères du ciel marseillais à Toulouse... Il ne s’agit pour l’instant que de températures , mais c’est déjà beaucoup. Avec l’aide de Météo France, l’Agence France-Presse a publié une carte démontrant qu’en un demi-siècle, la chaleur s’était déplacée dans l’hexagone (voir la vidéo en tête de cet article).

    En comparant la moyenne des températures enregistrées entre 1960 et 1990 avec celle de 1991-2020, Météo France a pu démontrer qu’il faisait aujourd’hui à Lyon la même chaleur qu’à Montélimar... alors que Strasbourg a adopté les températures lyonnaises des années soixante. Un signe supplémentaire du réchauffement climatique et de ses conséquences en France, alors que cette année encore la sécheresse commence déjà à inquiéter dans plusieurs départements.

    Le problème, c’est que les nappes phréatiques sont déjà mal en point, après une saison froide particulièrement sèche. “L’hiver a été globalement déficitaire”, a ainsi expliqué au HuffPost Simon Mittelberger, climatologue à Météo France. Si en 2020 et 2021 le remplissage s’était fait plutôt correctement, c’est là aussi une tendance longue. “Dans les années 60,5% du territoire était touché par la sécheresse”, explique le spécialiste, “aujourd’hui, c’est 10%”.

    Avec plusieurs départements d’ores et déjà en alerte vigilance sécheresse, l’été s’annonce comme particulièrement difficile. L’agriculture, largement le premier utilisateur de la ressource hydrique, serait alors aux premières loges de secteurs les plus touchés. Le ministère de l’Agriculture a déjà fait savoir que la sécheresse qui touche le pays “aura un impact sur la production de céréales”.

    Si cette vague de chaleur devrait s’achever dès le jeudi 12 mai, ce type de dépassement n’a rien d’une exception, et dresse le tableau d’un pays qui s’est globalement et rapidement réchauffé. En 2020, Météo France dressait le triste constat que si la France connaissait 1,7 jour de vague de chaleur par an en moyenne avant 1989, elle en a subi 9,4 durant la décennie passée. “Ce qui était exceptionnel il y a encore quelques années est en passe de devenir la norme”, concluait l’expertise.

    PODCAST - Ne dites plus qu’on “détruit la planète”, c’est plus pervers que ça

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