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      Relire 1984 de George Orwell en temps d’épidémie

      Francis Richard · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 22 January, 2021 - 04:35 · 5 minutes

    1984

    Par Francis Richard.

    En fin d’année 2020, les éditions Gallimard ont eu la bonne idée de publier des œuvres de George Orwell dans leur célèbre Bibliothèque de la Pléiade.

    Parmi les œuvres de ce volume, il y a Hommage à la Catalogne (et aux anarchistes persécutés par les communistes), et La Ferme des Animaux . C’est dans ce roman-ci que George Orwell a écrit cette phrase sublime et profonde :

    Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que les autres…

    Relire 1984 en temps d’épidémie de Covid-19 incline le lecteur à la tentation de l’appeler dorénavant Covid-1984 … en hommage à l’écrivain britannique.

    La covid-1984

    En effet, au-delà du récit romanesque, dont le héros est Winston Smith, se concrétise dans ce roman La Tentation totalitaire que décrivit Jean-François Revel en son temps (1976), et qui semble séduire aujourd’hui les États occidentaux, profonds ou pas.

    Dans le socialisme anglais – Socang – décrit par George Orwell, il existe trois catégories de personnes : les membres du Parti intérieur, ceux du Parti extérieur et les prolétos, c’est-à-dire les prolétaires (85 % de la population).

    Dans cette société collectiviste et hiérarchisée, seuls les prolétos et les animaux sont libres , parce qu’ils sont sans importance, maintenus qu’ils sont par le Parti dans l’ignorance et la pauvreté :

    L’inégalité économique a été rendue permanente.

    Pour être bien sûr que le progrès technologique ne puisse pas leur être bénéfique, les trois super-États qui se partagent le monde se font la guerre en permanence ou prétendent se la faire.

    (le lecteur fera inévitablement un rapprochement avec la guerre permanente menée contre un virus qui a la bonne idée de ne pas être visible)

    Expropriation et surveillance

    Il s’agit bien d’un monde socialiste puisque les usines, les mines, les terres, les maisons, les transports ont été enlevés des mains des capitalistes et relèvent désormais de la propriété publique.

    (certes ce but n’a pas encore été atteint dans nos sociétés occidentales, mais c’est bien l’objectif que se sont donné les États, qui le réalisent peu à peu par les impôts et les réglementations)

    Au contraire des prolétos , les membres du Parti sont surveillés de manière permanente par télécrans chez eux et en dehors de chez eux par micros. Ce qu’aucun gouvernement n’avait fait jusque-là, le Parti l’a donc fait.

    (il est possible de surveiller tout le monde en Occident grâce aux téléphones mobiles et aux réseaux sociaux…)

    En même temps

    De ses membres, le Parti, cette oligarchie collective , exige qu’ils accordent les contraires pour se maintenir indéfiniment au pouvoir. Ces contraires se résument en trois mots : dangerdélit , noirblanc et doublepense , qui est le plus important :

    Doublepense désigne la capacité d’avoir dans le même esprit en même temps deux convictions antithétiques et de les accepter l’une l’autre.

    (le lecteur reconnaîtra le en même temps cher à Emmanuel Macron)

    La structure du pouvoir reflète cette vision du monde et de mode de vie : le ministère de la Paix s’occupe de la guerre ; le ministère de la Vérité, des mensonges ; le ministère de l’Amour est chargé de la torture ; et celui de l’Abondance, de la famine .

    (en temps d’épidémie nos ministères de la Vérité traquent les fake news dont ils sont – doublepense – les principaux producteurs…)

    Lavage de cerveau dans 1984

    La personnification du Parti, c’est le Grand-Frère , qui, tel Dieu, vous surveille – Big Brother is watching you . Il vous est impossible de le haïr, vous ne pouvez que l’aimer, sinon vous êtes un fou qu’il faut guérir de sa maladie mentale :

    Nous allons vous vider de ce que vous êtes, puis nous vous emplirons de nous-mêmes.

    Car la réalité existe dans l’esprit humain, nulle part ailleurs . Elle n’est pas dans l’esprit d’un individu, qui peut se tromper, et en tout cas est voué à périr, mais dans l’esprit du Parti, qui est collectif et immortel .

    (Emmanuel Macron a déclaré le 14 octobre 2020 : Nous sommes en train de réapprendre à devenir une nation. On s’était progressivement habitués à être une société d’hommes libres, nous sommes une nation de citoyens solidaires .)

    L’ivresse du pouvoir

    Dans le roman de George Orwell, un membre éminent du Parti explique à Winston Smith que le bien des autres ne nous intéresse pas ; seul nous intéresse le pouvoir . Voyant qu’il faut mettre les points sur les i, il ajoute :

    Vous devez d’abord comprendre que le pouvoir est collectif. L’individu n’a de pouvoir que dans la mesure où il cesse d’être un individu.

    Il reconnaît même que le pouvoir réside dans la capacité d’infliger souffrance et humiliation… et que la raison [est] affaire de statistiques…

    (les réprimés de tous les pays au nom de l’épidémie l’ont compris et le Grand Frère aurait été ravi par les litanies de chiffres égrenés chaque soir dans les journaux télévisés…)

    La novlangue ou néoparler

    Dans le roman de George Orwell, les gens ne lisent plus. Comme on dirait aujourd’hui, ce n’est pas essentiel . Ce qui importe au Parti, c’est qu’ils ne pensent pas et le meilleur moyen est encore de s’attaquer à la langue.

    Dans un appendice, l’auteur approfondit le concept. S’il ne fallait retenir que deux aspects de cette langue nouvelle destinée à abêtir les individus, ce serait que les mots y sont abrégés et que le vocabulaire y est réduit :

    On comprit qu’en abrégeant ainsi un mot, on restreignait et on altérait subtilement son sens, le dépouillant de la plupart des connotations qui dans sa forme complète, lui seraient restées attachées.

    Moins on disposait de mots, moins on était tenté de penser.

    • George Orwell, 1984 , 288 pages, Bibliothèque de La Pléiade (traduction de Philippe Jaworski)
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    Exemplaire dans lequel j’ai lu ce livre il y a… très longtemps.

    Sur le web

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      Covid-19 : du totalitarisme à la liberté (2/2)

      Patrick de Casanove · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 30 December, 2020 - 04:30 · 14 minutes

    liberté

    Par Patrick de Casanove.

    Le texte signe l’extension continue de l’État

    L’extension de l’État, l’augmentation faramineuse de dépenses et l’accroissement de l’oppression sont indissociables. Nous le vivons.

    « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. […] Et veuillez remarquer, messieurs, que le pouvoir devient coûteux à mesure qu’il devient oppressif. » Frédéric Bastiat Profession de foi électorale de 1846

    Tous les prétextes lui sont bons. La covid-19 est pain bénit parce qu’elle lui a permis d’ engendrer la peur . Cette panique profite à l’État. Une grande partie de la population réclame sa soumission, son enfermement. Pour un régime totalitaire, des gens qui réclament la suppression de leurs libertés et leur mise en esclavage, c’est le Graal.

    Nombreux sont ceux qui oublient que c’est l’État le responsable de cette tragédie et de ce désastre. Il a confisqué la prise en charge de l’épidémie. Il en a fait une affaire politique alors qu’il s’agit d’un problème médical. Il a utilisé des moyens politiques comme le confinement destructeur de la liberté, la propriété et la personnalité pour prendre en charge une maladie et a interdit certains moyens médicaux, tels que Hydroxychloroquine/Azithromycine en phase précoce.

    Même s’il est réclamé par certains médecins, le confinement n’a rien de médical. Ce qui est médical c’est que « La lutte moderne contre les épidémies repose sur quelques principes simples, protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner. » Cette méthode vaut pour tous les germes. La peur panique a perturbé et embrouillé beaucoup de Français, y compris des médecins.

    Depuis le début le bon sens a disparu. Il est question d’un troisième confinement ce qui voudrait dire que l’État a choisi la théorie de stop and go préconisée par Ferguson . Cette théorie n’a rien de médical. Elle fait alterner confinement et prétendu déconfinement. Elle devient mécaniquement du stop et pas go. Parce que plus on stoppe, plus on détruit, moins il y a de ressources et d’énergie pour le go . L’aboutissement inéluctable est le stop total, donc la mort.

    La décision purement politique de gérer l’épidémie principalement par des confinements a été prise alors que nous sommes au XXIe siècle. Pour la première fois de son Histoire, l’humanité n’est pas démunie face aux épidémies. Elle dispose d’innovations technologiques, de moyens scientifiques, médicaux, matériels, puissants et soutenus par une prospérité jamais atteinte. De plus, l’épidémie que nous vivons est peu grave quand elle est bien prise en charge.

    Dans ce contexte, il faut se demander pourquoi l’État ne conçoit la prise en charge de l’épidémie que de manière centralisée, administrative et attentatoire aux libertés, au point qu’il juge nécessaire et urgent de tenter de légaliser et rendre pérennes État de crise et état d’urgence sanitaires ; État de crise et état d’urgence sanitaires permanents qui permettent l’arbitraire et confirment le régime totalitaire qui s’instaure. Les conséquences en sont infiniment plus dramatiques et meurtrières que l’épidémie elle-même.

    Il faut se demander pourquoi l’État n’a pas choisi « le prendre soin » des Français. Il faut se demander pourquoi il ne libère pas la médecine générale, médecine de terrain, de première ligne, faite pour encaisser le premier choc. Il faut se demander pourquoi, pour assumer sa fonction régalienne de sécurité, il n’a pas choisi de donner simplement souplesse et liberté au système de santé pour une meilleure résilience, puisque le prétexte aux confinements est son absence de capacité à encaisser les chocs.

    Cette précipitation à pérenniser le totalitarisme comme seul moyen de faire face à une épidémie est très significatif de l’état d’esprit et des desseins des gouvernants. Persister dans l’erreur est une faute. Persister dans la faute dévoile une préméditation et un but : bâtir une société nouvelle et un Homme nouveau. Pour certains c’est commencé : The Great Reset .

    Depuis des dizaines d’années, nous ne vivons pas dans une société de confiance mais de défiance avec la lutte de tous contre tous, pour échapper à la spoliation légale ou en profiter. Avec la covid et la peur créée par les gouvernements, nous sommes entrés dans une société de panique ou l’autre devient un danger mortel car il pourrait transmettre le coronavirus. Même quand il n’est pas malade, parce qu’il pourrait être porteur sain et vecteur. Ce qui veut dire que « n’importe qui pourrait être involontairement coupable » et justifie le totalitarisme.

    Nous assistons à la destruction d’une société, d’une civilisation, et à la création d’un monde totalitaire et de délation ; un monde d’individus désocialisés, isolés, masqués, à qui tout contact, tout lien social, affectif est interdit. Au cours de l’Histoire, la désagrégation des civilisations avait des causes endogènes, mais les coups venaient de l’extérieur. L’originalité de ce qui nous est imposé, c’est que si les causes sont toujours endogènes, les coups viennent de l’intérieur. Ils viennent de ceux-là même qui devraient veiller sur nous.

    Ce texte est l’aboutissement d’une logique

    Ce n’est pas un hasard si la politique suivie jusqu’à aujourd’hui dans cette gestion de la covid-19 est totalement irrationnelle. Cette irrationalité détruit le sens critique, entraîne la perte des repères, du juste et de l’injuste, du bien et du mal, de l’important et de l’accessoire.

    « Si la spoliation arme la force contre la faiblesse, elle ne tourne pas moins l’intelligence contre la crédulité. […] réalisant ce qui semble irréalisable : l’esclavage mental. » Frédéric Bastiat, Conclusion de la première édition des Harmonies Économiques (1850)

    Ce n’est pas un hasard si l’État rend ou présente l’épidémie comme plus grave qu’elle n’est.

    Ce n’est pas un hasard si l’État a confisqué le gestion de l’épidémie et en a exclu les médecins de terrain, en particulier les généralistes.

    Ce n’est pas un hasard si l’État fait tout pour que les Français ne voient pas la fin de l’épidémie . Plus la situation dure plus les Français en oublient l’origine : une décision politique annoncée les 12 et 16 mars 2020. Ils ne retiennent plus que « la crise sanitaire due au coronavirus. » Peu à peu l’État se dédouane : ceux qui ne respectent pas les gestes barrière, ni la distanciation sociale, sont la cause de la poursuite de l’épidémie. Il espère ainsi échapper aux sanctions.

    La panique et la confusion lui profitent tellement que nous assistons à un véritable syndrome de Stockholm. Plus la crise dure, plus les Français apeurés se terrent et demandent le secours de l’État, plus ils défendent un État qui n’aurait pas eu d’autre choix et ferait le job, plus ils rejettent et dénigrent toute autre solution que le confinement. Il n’est qu’à considérer la popularité d’Édouard Philippe, pourtant au pouvoir lors du ratage initial et du premier confinement.

    Ce n’est pas un hasard si l’État profite de la covid pour détruire les familles et rompre le lien social. Sans ces piliers les gens n’auront d’autre solution que de chercher son soutien et sa protection.

    Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué aux forces vives du pays, c’est-à-dire au secteur privé, au secteur marchand : petits commerces, entreprises, restaurants, hôtels, monde de la nuit… (pour ceux qui ont subi un préjudice et ne veulent pas se laisser faire : un réseau international et un groupe facebook )

    Une fois détruites ces forces créatrices de richesses et indépendantes de l’État, les victimes ne devront leur salut qu’aux subsides de l’État « protecteur ». Ils se soumettront et rentreront dans le rang.

    Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué au monde de la culture. L’a-culturation, la destruction de la libre pensée, de la culture générale, la remise en cause de la transmission des savoirs sont ses chevaux de bataille depuis des décennies.

    Ce n’est pas un hasard si depuis des années l’ennemi commun des politiciens est le libéralisme, accusé de tous les maux. Libéralisme dont Frédéric Bastiat est une des références. Libéralisme, aujourd’hui seule école de pensée qui s’oppose au totalitarisme et pour qui la liberté est, avec la propriété et la personnalité, un principe intangible et sacré. Le libéralisme est le seul espoir. L’État le sait.

    Liberté j’écris ton nom

    Pour sortir de la crise sanitaire une loi telle que proposée dans ce « Projet de loi nº 3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. » est non seulement inutile mais nocive. Elle pérennise la crise.

    Une bonne gestion comprend une épidémie contenue, une économie prospère et une société harmonieuse. Pour y parvenir nul besoin de coercition, d’oppression, de spoliation. Au contraire, il faut respecter la liberté, la propriété et la personnalité. D’ailleurs les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont le plus préservé ces droits naturels.

    « Liberté ! voilà, en définitive, le principe harmonique. Oppression ! voilà le principe dissonant ; la lutte de ces deux puissances remplit les annales du genre humain. » Frédéric Bastiat – Conclusion de la première édition des Harmonies Économiques – 1850

    Nous devons faire en sorte que la liberté l’emporte. L’Humanité a connu d’autres épidémies et en connaîtra d’autres, des moindres et des pires. Il faut être prêts. La liberté permet des réactions rapides, souples et adaptées. Elle libère les incitations de chacun à rendre le meilleur service à autrui. Elle libère le génie créateur de l’être humain, ouvrant la porte à toutes les innovations ; cela a été flagrant en début d’épidémie, et c’est d’autant plus important que l’époque est troublée.

    La liberté permet la concurrence, qui est le libre choix, et la responsabilité individuelle qui sont à la fois d’excellents stimulants et garde-fous. La liberté des échanges permet l’harmonie car il n’y a ni spoliation ni oppression.

    Pour Frédéric Bastiat l’État doit se limiter à garantir les droits naturels individuels que sont la liberté, la propriété et la personnalité. Pour cela il se concentre sur ses fonctions régaliennes , dont la sécurité.

    « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever – 1846.

    Une partie de la lutte contre la covid pourrait être un travail « d ’utilité publique au dessus des forces individuelles » ; travail que l’on peut rattacher à la fonction régalienne de sécurité.

    Ce travail serait de recréer pour le quotidien les marges de manœuvre que l’État a détruites et qui ont fait défaut. En particulier en lits de réanimation avec le personnel, mais aussi en amont, grâce à une prise en soin et un traitement précoces pour éviter les séjours à l’hôpital ou en réanimation. Il faut savoir que, même non-validés, des traitements précoces sont connus et sont efficaces : Hydroxychloroquine, Ivermectine, Azythromicine pour ne citer qu’eux.

    Au delà de ces marges de manœuvres du quotidien, il convient de prévoir et préparer l’exceptionnel, l’inattendu, comme une épidémie sévère ou une grande catastrophe. Il faut donc créer des réserves pour encaisser les coups durs. Ce serait alors une tâche dévolue à un puissant service de santé des armées.

    Il n’existe aujourd’hui qu’un régiment médical et un régiment d’ appui nucléaire, radiologique, biologique et chimique (ou NRBC). Le rôle des armées est précisément de disposer de moyens matériels et humains suffisants pour assumer leurs missions pouvant être résumées en prévoir et se préparer jusqu’à être prêtes face à l’improbable, afin de défendre le pays quel que soit le danger.

    Pour Bastiat :

    « La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Propriété et loi – 1848.

    L’action protectrice fait référence à la protection des droits naturels et non à la notion d’État protecteur au sens État nounou que nous avons aujourd’hui.

    La catastrophe est due à une décision politique

    Nul ne sait quand le politique y mettra fin car pour l’instant il a intérêt à ce que cela dure. Cela veut dire aussi qu’une décision politique peut le faire, demain et sans condition. Par contre, réparer les dégâts prendra du temps. Plus on tarde, plus il en faudra.

    L’année 2021 sera probablement pire que 2020. Il ne peut en être autrement. Il n’est pas certain que se tienne l’élection présidentielle en 2022, ni plus tard d’ailleurs.

    Une partie importante de la population a renoncé à vivre et s’est soumise à l’État, en qui elle a toute confiance. Elle est persuadée qu’il agit pour son bien. Elle ne peut croire qu’il agisse par malice.

    Comme souvent l’espoir réside dans un petit nombre d’hommes et de femmes qui veulent se battre pour vivre et rester libre.

    Il faut rétablir la confiance, redonner l’espoir aux Français . Pour cela il faut leur rendre la liberté économique, la liberté de choisir et la liberté de poursuivre leur projet de vie.

    Il faut cesser de gérer uniquement en fonction de la covid, cesser de gouverner par la peur. Celle-ci est mauvais conseillère car dans la panique nous faisons n’importe quoi, surtout des erreurs qui deviennent des fautes lorsqu’elles sont répétées.

    Il faut protéger les plus fragiles avec leur accord et laisser les autres vivre leur vie, ce qui permet de travailler naturellement sur l’immunité collective. L’État doit cesser d’infantiliser les individus et les traiter comme des personnes rationnelles capables de choisir. Les Français prendront leurs responsabilités, agiront de manière bien plus pertinente et efficace.

    Le politique doit cesser de vouloir s’occuper de la partie médicale d’une épidémie. Il faut rendre aux médecins la liberté de soins et de prescription.

    « Leur écueil naturel est dans le déplacement de la responsabilité. Ce n’est jamais sans créer pour l’avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu’on soustrait l’individu aux conséquences de ses propres actes. » Frédéric Bastiat, Des Salaires – 1850

    La liberté est un droit naturel et un principe

    Il ne faut pas reculer sur un principe. Il ne faut pas reculer sur la liberté. Les conséquences délétères sont incommensurables, sociales, économiques, humaines.

    Il faut le vrai courage : dire non à la soumission, non au confinement, ne jamais cesser de se battre pour la liberté.

    « Quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Frédéric Bastiat Services privés, service public – 1850

    « Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c’est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent.

    De là découle, pour un nombre d’hommes quelconque, le droit de se concerter, de s’associer, pour défendre, même par la force commune, les libertés et les propriétés individuelles. » Frédéric Bastiat Services privés, service public – 1850

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      État d’urgence sanitaire : l’autorité centrale est totalitariste (1/2)

      Patrick de Casanove · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 29 December, 2020 - 04:30 · 9 minutes

    état d

    Par Patrick de Casanove.

    Il est important de différencier deux choses qui sont souvent confondues :

    • la covid-19 qui est une épidémie d’infections virales à SARS-coV2 ; une épidémie relève de la médecine ;
    • la crise sanitaire, qui est la catastrophe planétaire et en particulier française, liée au traitement politique de l’épidémie ; en France, elle a commencé les 12 mars et 16 mars : nos libertés se sont trouvées réduites de manière pire qu’en temps de guerre.

    Une fois enclenchée, cette dynamique ne s’arrête plus. Le lundi 21 décembre était présenté au Conseil des ministres le projet de loi nº3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires.

    La levée de boucliers

    Suite à une levée de boucliers, le mardi 22 décembre sur TF1 Olivier Véran décidait de ne pas présenter ce projet de loi au Parlement avant plusieurs mois. Cela dit, il faut bien l’écouter . Il précise que « ce projet n’est pas retiré » . Il est plus que probable qu’il revienne à un moment ou à un autre, sous une forme ou sous une autre.

    Comme raison, il évoque l’incompréhension de la politique de vaccination contre la covid. Les autres atteintes à la liberté ne sont pas abordées et encore moins remises en cause.

    Cette levée de boucliers est partielle car beaucoup de députés y sont favorables (LREM n’a pas protesté) ou partisans de l’obligation sournoise de la vaccination.

    Cette idée de « passeport santé », qui n’est en aucun cas une incitation mais une contrainte, est d’ailleurs souvent reprise depuis le début de l’épidémie.

    Elle est limitée car elle ne concerne que l’atteinte aux libertés par l’article L. 3131-9. 6, qui rend la vaccination obligatoire dans la vraie vie . Les autres atteintes aux libertés ne choquent aucun politicien, quoi qu’ils en disent.

    Ceux qui protestent ne contestent que la forme et pas le fond.

    La forme consiste à exclure le Parlement du processus de privation de libertés . Quand on connaît l’autonomie plus que réduite, et l’esprit godillot qui règnent sur les chambres d’enregistrement que l’on nomme Parlement , on est rassuré.

    À la vérité, il devrait être impossible à quiconque de priver quelqu’un de liberté, hors décision de justice pour sanctionner une atteinte à un des droits naturels d’autrui ( « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » – Frédéric Bastiat, La Loi, 1850) .

    Elle consiste également à créer une inégalité entre les citoyens, tarte à la crème française.

    La conclusion que l’on peut en tirer est que les politiciens n’ont pas confiance dans le vaccin, l’idée qu’il pourrait être obligatoire les fait bondir, mais les atteintes aux libertés sont partie intégrante de leur fonctionnement intellectuel.

    Les atteintes aux libertés de ce texte

    « Mais ils ne font guère mieux ceux d’aujourd’hui qui, avant de commettre leurs crimes les plus graves, les font toujours précéder de quelques jolis discours sur le bien public et le soulagement des malheureux. »
    – Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (1576)

    Ce projet de loi fait référence à la santé. Avant toute chose, il est utile de rappeler ce qu’est la santé. Pour l’OMS :

    La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

    Dans le cas de la covid-19, la santé ce n’est pas être « non mort », exempt de SARS-coV2, dans un milieu asocial, aseptisé, stérile. La santé est gravement mise à mal par les atteintes aux libertés induites par l’état d’urgence sanitaire, le confinement, le couvre-feu. Elle est donc gravement compromise par ce projet de loi supposé la protéger.

    Leurs motivations sont floues

    « Art. L. 3131-5. – L’état d’urgence sanitaire peut être déclaré sur tout ou partie du territoire […] en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population. »

    Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit par quels artifices (litanie des morts dits du covid, puis litanie des positifs, avec confusion volontaire entre tests positifs, cas, malades, etc., chiffres non fiables, projections fantasques), une épidémie somme toute peu grave et gérable a été transformée par les politiciens en catastrophe sanitaire, sociale, économique et humaine d’un niveau planétaire.

    Il y a de quoi s’inquiéter car une fois que la machine est lancée, sa nature et sa  gravité sont jugées à l’aune des mesures gouvernementales. Le gouvernement prend des mesures sévères, donc l’épidémie est grave. Plus les mesures sont sévères, plus l’épidémie est grave.

    « L’état d’urgence sanitaire est déclaré par décret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargé de la Santé. […] Les données scientifiques disponibles sur la situation sanitaire qui ont motivé la décision sont rendues publiques. »

    Jusqu’à ce jour, les données scientifiques rendues publiques étaient orientées afin de créer la panique et justifier la dérive totalitaire de l’État .

    Les Art. L. 3131-6. et L. 3131-7 donnent un rôle majeur à un Comité de scientifiques. Quand on connaît les remarquables performances du Conseil scientifique et du CARE, nous sommes encore plus rassurés.

    Leur domaine d’action n’a pas de limite

    « La section 3 transforme le cadre juridique applicable aux systèmes d’information, […] Compte tenu de cet objectif, les dispositions proposées ne fixent pas les caractéristiques essentielles d’un ou plusieurs systèmes d’information mais donnent compétence aux autorités sanitaires pour créer des traitements de données à caractère personnel pouvant déroger au secret médical. »

    « Art. L. 3131-2. – … « 1° Le Premier ministre peut, par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la santé :

    « a) Prendre des mesures temporaires de contrôle des prix…

    « b) Prendre des mesures de réquisition…

    « Art. L. 3131-9. … Le Premier ministre peut également, par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la Santé, prendre aux seules fins de garantir la santé publique les mesures suivantes :

    « 1° Réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules et réglementer l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ;

    « 2° Interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;

    « 3° Ordonner la fermeture provisoire et réglementer l’ouverture, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, en garantissant l’accès des personnes aux biens et services de première nécessité ;

    « 4° Limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public ainsi que les réunions de toute nature, à l’exclusion de toute réglementation des conditions de présence ou d’accès aux locaux à usage d’habitation ;

    « 5° En tant que de besoin, prendre toute autre mesure limitant la liberté d’entreprendre.

    « 6° Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. »

    « Art. L. 3131-12. – I. – Les mesures individuelles ayant pour objet la mise en quarantaine ou le placement et le maintien en isolement mentionnées au a du 2° de l’article L. 3131-4 sont prononcées par décision individuelle motivée du représentant de l’État dans le département sur proposition du directeur général de l’agence régionale de santé. »

    « Le texte n’est pas là du tout pour créer des pouvoirs exceptionnels pour le gouvernement ni pour pérenniser l’état d’urgence, il est là pour renforcer notre gestion de crise », a soutenu la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin . Elle n’a pas dû lire le texte, ou n’est pas choquée par les atteintes aux libertés conçues comme seuls instruments de gestion de la crise.

    Ce texte montre que les politiciens français sont étatistes. Ils croient en la nécessité d’une autorité centrale pour contrôler les rapports entre les êtres humains. Ils ne croient pas en la libre entreprise. Ils considèrent leurs concitoyens comme des enfants incapables de gérer leur vie, inaptes à affronter l’inattendu. Ils considèrent les êtres humains comme des rouages d’une mécanique sociale dont ils sont les mécaniciens.

    L’État se mêle de tout et intervient partout. Il n’y a plus de domaine privé. L’autorité centrale est totalitaire par essence.

    « L’action gouvernementale se généralise par la contrainte. Elle invoque nécessairement le compelle intrare. Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. »
    – Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850)

    Toutes ces mesures de restrictions de déplacement, de circulation, de réunion, de rassemblements, d’ouverture de lieux y compris privés, de limitation de la liberté d’entreprendre, le contrôle des prix, la fin du secret médical, portent atteinte aux droits naturels individuels mais ne soulèvent aucun tollé. Seul le paragraphe 6 entraîne des protestations, comme nous l’avons vu.

    « Un peuple qui souffre ne peut s’en prendre qu’à son gouvernement ; et son seul remède comme sa seule politique est de le renverser. De là un inévitable enchaînement de révolutions. »
    – Frédéric Bastiat, Services privés service public (1850)

    L’État en est conscient, il prend ses précautions. Ces restrictions enlèvent de fait des moyens de contestation légaux à la population (manifestations, rassemblements), ne lui laissant, in fine , que des moyens illégaux. Dans nos pays de vieille civilisation, pour les braves gens, il y a une barrière psychologique à les utiliser. S’ils l’étaient, l’État pourrait alors réprimer sans retenue.

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      Augmentez le niveau avec Red Star OS

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / atomtest · Thursday, 31 March, 2016 - 22:00 · 2 minutes

    Bonjour à tous, Je souhaite vous présenter un système d'exploitation à la fois ergonomique, fiable et efficace, pour changer. En effet, on vous parle toujours de systèmes libres, en constante évolution, et donc perpétuellement truffés d'erreurs. Aujourd'hui, nous partons donc à la découverte d'un OS...

    Bonjour à tous,

    Je souhaite vous présenter un système d'exploitation à la fois ergonomique, fiable et efficace, pour changer. En effet, on vous parle toujours de systèmes libres, en constante évolution, et donc perpétuellement truffés d'erreurs.

    Aujourd'hui, nous partons donc à la découverte d'un OS qui nous est proposé par nos amis nord-coréens, un OS conçu pour la sécurité et le bonheur de la population : il s'agit de Red Star OS.

    Kim Jong-un

    Kim Jong-un qui se rend sur Hashtagueule depuis son ordinateur sous Red Star OS.

    Parlons tout d'abord de l'intelligence esthétique. Admirons le charme de ce fond d'écran, symbole de l'unité du Pays des Matins Calmes, de sa prospérité, de son ouverture diplomatique et de sa paisible atmosphère.

    Les canons de beautés de Corée du Nord

    Les canons de beautés de Corée du Nord

    Notez également cette touche d'élégance que représente le drapeau animé du pays, dans lequel souffle le vent du progès et du patriotisme. star J'en ai un pincement au cœur et la larme à l'œil.

    Constatons qu'il s'agit d'un système Linux basé sur la branche Red Hat, comme en témoigne l'analyse des fichiers de configurations.

    L'interface de la mouture 3.0 de Red Star OS est en QT et reprend copie les codes esthétiques d'OS X. La version 2 s'orientait plutôt sur l'interface de Windows. Mais à l'évidence, ces OS n'arrivent même pas à la plante des pieds de Red Star OS.

    Tout pareil.

    Tout pareil.

    J'ai réussi à passer l'interface en anglais avec quelques difficultés, sachant que je ne parle ni lis absolument pas le coréen, et que de toute façon il n'existe aucun réglage en interface graphique permettant de changer la langue. Quelle sage décision de la part des concepteurs ! Il s'agit en effet d'une option superflue, et il est inutile de surcharger l'utilisateur d'options superflues.

    On peut uniquement changer le clavier.

    On peut uniquement changer le clavier.

    Il m'a été impossible de configurer correctement la connexion de l'OS, car Red Star OS étant le fruit de nombreuses années de recherche des studios de Corée du Nord, la sécurité est primordiale, donc la connexion doit obligatoirement passer par une passerelle coréenne, et uniquement accessible depuis ce pays, et cette passerelle est hard-codée (enfin, c'est ce que j'ai supposé). Du coup, il me sera impossible de vous parler des performances du navigateur Naenara ("Mon Pays" en coréen), basé une version presque aussi récente de Firefox que celle utilisée pour Iceweasel sur Debian. C'est dire !

    VirtualBox_etoilerouge_29_03_2016_20_56_59

    Pour conclure ce test, disons qu'il s'agit probablement de l'OS le plus sûr qu'il m'ait été donné de voir. Comment je peux en être sûr ? Eh bien c'est très simple, cet OS a été approuvé, et même recommandé, par le gouvernement de l'un des pays les plus influents du monde. Il s'agit du plus grand témoin de confiance.

    Alors n'hésitez plus et installez Red Star OS dès maintenant !

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      Augmentez le niveau avec Red Star OS

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Thursday, 31 March, 2016 - 22:00 · 2 minutes

    Bonjour à tous, Je souhaite vous présenter un système d'exploitation à la fois ergonomique, fiable et efficace, pour changer. En effet, on vous parle toujours de systèmes libres, en constante évolution, et donc perpétuellement truffés d'erreurs. Aujourd'hui, nous partons donc à la découverte d'un OS...

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    Je souhaite vous présenter un système d'exploitation à la fois ergonomique, fiable et efficace, pour changer. En effet, on vous parle toujours de systèmes libres, en constante évolution, et donc perpétuellement truffés d'erreurs.

    Aujourd'hui, nous partons donc à la découverte d'un OS qui nous est proposé par nos amis nord-coréens, un OS conçu pour la sécurité et le bonheur de la population : il s'agit de Red Star OS.

    Kim Jong-un

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    Les canons de beautés de Corée du Nord

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    Notez également cette touche d'élégance que représente le drapeau animé du pays, dans lequel souffle le vent du progès et du patriotisme. star J'en ai un pincement au cœur et la larme à l'œil.

    Constatons qu'il s'agit d'un système Linux basé sur la branche Red Hat, comme en témoigne l'analyse des fichiers de configurations.

    L'interface de la mouture 3.0 de Red Star OS est en QT et reprend copie les codes esthétiques d'OS X. La version 2 s'orientait plutôt sur l'interface de Windows. Mais à l'évidence, ces OS n'arrivent même pas à la plante des pieds de Red Star OS.

    Tout pareil.

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    Il m'a été impossible de configurer correctement la connexion de l'OS, car Red Star OS étant le fruit de nombreuses années de recherche des studios de Corée du Nord, la sécurité est primordiale, donc la connexion doit obligatoirement passer par une passerelle coréenne, et uniquement accessible depuis ce pays, et cette passerelle est hard-codée (enfin, c'est ce que j'ai supposé). Du coup, il me sera impossible de vous parler des performances du navigateur Naenara ("Mon Pays" en coréen), basé une version presque aussi récente de Firefox que celle utilisée pour Iceweasel sur Debian. C'est dire !

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    Pour conclure ce test, disons qu'il s'agit probablement de l'OS le plus sûr qu'il m'ait été donné de voir. Comment je peux en être sûr ? Eh bien c'est très simple, cet OS a été approuvé, et même recommandé, par le gouvernement de l'un des pays les plus influents du monde. Il s'agit du plus grand témoin de confiance.

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