CYCLISME - Une quinzaine de minutes le pied à terre. Les coureurs du Tour de France ont été contraints de s’arrêter, ce mardi 12 juillet, après l’irruption sur la 10e étape entre Morzine et Megève de neuf militants pour le climat , dénonçant “la course folle vers l’anéantissement de notre société” dans un communiqué transmis par le mouvement Dernière Rénovation .

Échappé, l’Italien Alberto Bettiol a d’abord franchi le barrage des neuf militants assis sur la route à 38 kilomètres de l’arrivée à Megève, avant de se relever pour attendre ses poursuivants. La course a finalement repris vers 16h20 avec un nouveau départ donné avec les écarts enregistrés au moment de l’arrêt.

“Nous ne pouvons plus rester spectateurs du désastre climatique en cours”, explique ce groupe qui se définit comme une “campagne de résistance civile qui vise à obtenir une victoire politique sur la rénovation énergétique”. Ils appellent les politiques à faire drastiquement baisser les émissions de CO2 de la France, en commençant par la rénovation “globale et performante du parc immobilier français d’ici à 2040”.

“C’est notre dernière chance pour éviter des conséquences catastrophiques et irréversibles: chaleurs mortelles, évènements météorologiques extrêmes, famines, migrations de masse, conflits armés...”, préviennent-ils.

Ces militants n’en sont pas à leur première action. Ils revendiquent 8 blocaes d’autoroute depuis le 1er avril, ayant conduit à plus de 80 arrestations.

À voir également sur Le HuffPost: Découvrez les étapes du Tour de France 2022 à ne pas manquer

CYCLISME - L’étau du Covid-19 s’est resserré un peu plus autour du maillot jaune du Tour de France , le Slovène Tadej Pogacar, qui a perdu ce mardi 12 juillet pour ce motif un deuxième équipier, le Néo-Zélandais George Bennett, avant la 10e étape à Morzine.

Pogacar avait déjà vu partir, ce samedi 9 juillet, le Norvégien Vegard Stake Laengen au sein de la formation UAE qui comptait huit coureurs au départ de l’épreuve comme ses rivales.

Au lendemain de l’annonce de tests tous négatifs, ce dimanche, pour les concurrents du Tour, deux coureurs ont eu un résultat contraire. L’Australien Luke Durbridge (BikeExchange), qui présente de légers symptômes, a lui aussi quitté la course.

Les Français Geoffrey Bouchard et Guillaume Martin ont dû partir du Tour pour cette raison le week-end dernier.

En sus des contrôles réglementaires pratiqués par l’Union cycliste internationale (UCI), conformément au protocole révisé fin juin, les différentes équipes procèdent fréquemment à des tests en interne. Chaque jour pour certaines, à intervalle de deux-trois jours pour les autres.

“Le Covid peut tout ruiner”

“On se teste tous les trois jours, certains tous les deux jours même, déclarait Pogacar, ce samedi, après le départ de Laengen. C’est vraiment une situation préoccupante. Le Covid peut tout ruiner sur le Tour.”

“Cette pandémie est là et malheureusement nous ne sommes pas épargnés, estimait le maillot jaune et favori du Tour. Nous ne pouvons pas risquer de courir malades alors il faut prendre cela au sérieux. Nous sommes tous les jours sur la route. En montagne, il y a beaucoup de monde qui crie des encouragements. C’est quelque chose que j’aime beaucoup, mais qui augmente les possibilités d’être infecté par le virus.”

À la suite de la cascade d’abandons enregistrée au Tour de Suisse à la mi-juin, le protocole anti-Covid a été actualisé avant le début du Tour par l’Union cycliste internationale (UCI). En cas de positivité, le protocole prévoit que “la décision d’isolement éventuelle sera prise de manière collégiale par le médecin de l’équipe concernée, le médecin Covid-19 de l’épreuve et le directeur médical de l’UCI”.

Un décalage

Après les premiers cas, plusieurs patrons d’équipes, notamment Marc Madiot (Groupama-FDJ), ont demandé des mesures supplémentaires aux organisateurs pour réduire les risques.

Avant le départ de Copenhague, le directeur du Tour Christian Prudhomme avait invité les coureurs du Tour à éviter autographes et selfies, mais, sur le Tour, le port du masque n’est obligatoire que pour les accrédités qui ont affaire aux coureurs.

“Il y a un décalage entre la vie en général, avec les gens qui mettent le Covid un peu derrière, et la nécessité de faire plus attention sur le Tour”, reconnaissait le directeur du Tour, ce lundi, lors de la journée de repos. Si des équipes appellent à des mesures plus strictes, leurs invités quotidiens sont loin cependant de porter tous un masque, a constaté, ce samedi, un journaliste de l’AFP présent sur la course.

À voir également sur Le HuffPost : Les étapes du Tour de France 2022 à ne pas manquer

CYCLISME - Certains craignaient cette épreuve autant qu’un col de 15 kilomètres ou qu’une étape sur les pavés. Dimanche 10 juillet, au terme de la 9e étape du Tour de France 2022 qui arrivait à Châtel, en Haute-Savoie, l’intégralité des coureurs ont subi un test de dépistage du Covid . Et comme l’annonce ce lundi 11 au matin l’Union cycliste internationale, aucun ne s’est avéré être positif.

C’était pourtant une crainte terrible dans tout le peloton, après que plusieurs coureurs et notamment le Français Guillaume Martin ont dû quitter la course ces derniers jours après avoir été infectés par le coronavirus.

Plus d’informations à suivre...

À voir également sur le HuffPost : Sur le Tour de France, le maillot de Jumbo-Visma sera littéralement une œuvre d’art

CYCLISME - Il allait à peine moins vite que ses adversaires sur leur vélo en haut de cette terrible montée. C’est à pied, en courant à côté de son vélo que le Sud-Africain Louis Meintjes a terminé la septième étape du Tour de France , ce vendredi 8 juillet au sommet de la mythique Super Planche des Belles Filles .

Quelques dizaines de secondes derrière le maillot jaune Tadej Pogacar, vainqueur de l’étape, le coureur de l’équipe Intermarché Wanty Gobert a pris la seizième place.

Le Slovène, double tenant du titre, remporte ainsi son deuxième succès consécutif (le huitième en trois participations) sur la Grande Boucle et conforte ainsi sa première place au classement général. Deuxième de l’étape le Danois Jonas Vingegaard monte aussi sur la deuxième marche du podium provisoire.

Suivent les deux Britanniques Gareint Thomas et Adam Yates. Les Français David Gaudu et Romain Bardet sont respectivement cinquième et sixième du classement général.

Plus d’informations à suivre...

CYCLISME - La meilleure défense, c’est l’attaque. Même seul contre tous. Voici le bilan que l’on peut tirer de la cinquième étape du Tour de France 2022 , qui reliait ce mercredi 6 juillet Lille et Arenberg, et qui a vu le Slovène Tadej Pogačar frapper un grand coup en vue de la victoire finale.

Alors qu’il était opposé au formidable collectif de la Jumbo-Visma (avec les deux leaders Primoz Roglic et Jonas Vingegaard en plus du rouleur et maillot jaune Wout van Aert ), le double tenant du titre a décidé de prendre la course à son compte. Et même isolé au sein du peloton, abandonné par ses coéquipiers, il est parvenu à profiter des défaillances de tous ses rivaux pour leur prendre du temps.

Après un problème technique de Vingegaard et une chute de Primoz Roglic, le jeune Slovène s’est effectivement positionné en personne en tête de peloton pour tenter de distancer ses adversaires.

Ce qu’il a fait avec brio, se retrouvant lancé à la poursuite de l’échappée matinale en compagnie du rouleur belge Jasper Stuyven. Et même si cela n’a pas suffi pour remporter l’étape qui est finalement revenue à l’Australien Simon Clarke, Tadej Pogačar a tout de même frappé un grand coup, prenant de l’avance au classement général avant même d’aborder son terrain de jeu favori: la haute montagne.

À voir également sur le HuffPost : Découvrez les étapes du Tour de France 2022 à ne pas manquer

TOUR DE FRANCE - Toujours attendre d’être sûr d’avoir gagné avant de crier victoire. Le Belge Jasper Philipsen devrait s’en souvenir après cette quatrième étape du Tour de France , ce mardi 5 juillet à Calais, remportée par son compatriote Wout van Aert (Jumbo) .

Ce dernier a réussi un coup de force sur cette épreuve. Déjà porteur du maillot jaune, van Aert a attaqué à onze kilomètres de l’arrivée et a conforté sa position en tête du classement général . Mais visiblement Jasper Philipsen ne s’était pas aperçu de cette attaque fulgurante et s’est cru en tête du peloton. En passant la ligne, il a laissé exploser sa joie, convaincu d’avoir gagné. Il s’est vite rendu compte que ce n’était pas le cas.

“Je n’ai pas vu partir Van Aert, et j’avais une mauvaise connexion à l’oreillette. J’ai sprinté pour la gagne, mais c’est juste en passant la ligne que je me suis rendu compte de mon erreur”, a réagi le coureur d’Alpecin, qui a réglé le sprint du peloton. “J’ai cru avoir gagné pendant cinq secondes. Ça fera des images marrantes avec le temps”, a-t-il ajouté.

Il n’était pas le seul dans ce cas puisque le Norvégien Alexander Kristoff aussi pensait sprinter pour la victoire, “mais c’est moi qui ai passé la ligne et qui ai célébré donc c’est moi qui me tape la honte”, a lâché en riant le Belge.

Un sentiment que Van Aert doit lui-même connaître puisque le 7 juin dernier, c’est lui qui a célébré sa victoire trop tôt, laissant le Français Gaudu lui passer devant sur le Dauphiné .

Van Aert, sept succès sur le Tour depuis 2019

Le Belge Wout van Aert s’était classé deuxième des trois premières étapes, au Danemark. Cette fois, l’ancien champion du monde de cyclo-cross a attaqué dans la dernière côte du parcours, la côte du Cap Blanc-Nez, et s’est isolé malgré la résistance du Britannique Adam Yates, le dernier à garder le contact. Le Français Christophe Laporte a pris la troisième place du jour.

Âgé de 27 ans, van Aert a remporté son septième succès d’étape dans le Tour depuis sa première participation en 2019. Au classement général, il compte désormais 25 secondes d’avance sur le Belge Yves Lampaert et 32 secondes sur le vainqueur sortant, le Slovène Tadej Pogacar, à la veille de l’étape des pavés menant à Arenberg (Nord).

Dans cette étape ensoleillée de 171,5 kilomètres, deux coureurs partis à l’avant dès le départ de Dunkerque, le Danois Magnus Cort Nielsen et le Français Anthony Pérez, ont ouvert la route pour cette première journée de course sur le territoire français après l’exergue danois.

Le duo a compté jusqu’à sept minutes et demie d’avance avant la mi-course. Puis les équipiers des sprinteurs ont réduit l’écart à moins d’une minute et demie, au seuil des 50 derniers kilomètres, quelques instants avant que Pérez poursuive seul l’aventure.

L’Aixois a été débordé dans la dernière côte par l’avant-garde du peloton, qui a éclaté sous l’effet de la violente accélération des équipiers de van Aert. Il restait au Belge à sortir sur le haut de la côte et foncer vers l’arrivée.

À voir également sur Le HuffPost: Découvrez les étapes du Tour de France 2022 à ne pas manquer

TOUR DE FRANCE - Un accueil danois dont le Tour se souviendra. Ce samedi 2 juillet, pour la deuxième des trois étapes organisées au Danemark , la véritable star du jour n’était pas dans le peloton.

Sur les 202,2 kilomètres que comptait cette deuxième étape du Tour de France 2022 , les coureurs se sont fait voler la vedette par un public danois extrêmement présent sur les bords de la route, après une première étape dans les rues de Copenhague et sous la pluie .

Dès la première côte de cette étape, le nombre de spectateurs en bord de route pouvait laisser penser à une mythique épreuve de montagne dans les Alpes ou les Pyrénées. Pourtant, il s’agissait bien du Danemark.

Le public danois a d’ailleurs été salué pour son attitude respectueuse des coureurs, malgré l’absence de barrière sur une grande partie du tracé entre Roskilde et Nyborg. Aucun incident n’était à déplorer à l’issue de cette étape.

Magnus Cort Nielsen en liesse devant son public

D’ailleurs c’est un coureur danois qui s’est démarqué pour le classement du maillot à pois, en arrivant en tête de la côte de Kårup Strandbakke, devant un public acquis à sa cause.

Magnus Cort Nielsen, de la formation EF Education-EasyPost, s’est même permis de célébrer ce passage en tête, synonyme de l’obtention du maillot de meilleur grimpeur à l’issue de cette deuxième étape à domicile.

Après un passage attendu mais sans incident sur le pont du Grand Belt , le peloton s’est retrouvé pour une arrivée en sprint massif. Et c’est finalement Fabio Jakobsen qui remporte ce sprint devant un public danois toujours aussi enjoué du passage du Tour 2022, après une grosse chute a moins de trois kilomètres de l’arrivée.

À l’issue de cette deuxième étape, le coureur belge Yves Lampaert cède son son maillot jaune de leader à son compatriote Wout Van Aert, de la formation Jumbo-Visma.

À voir également sur Le HuffPost: Sur le Tour de France, le maillot de Jumbo-Visma sera littéralement une œuvre d’art

TOUR DE FRANCE - Si vous avez regardé le contre-la-montre dans les rues de Copenhague ce vendredi 1er juillet, vous avez peut-être été surpris par l’étonnant maillot de la formation Jumbo Visma. L’équipe néerlandaise arbore cette année un maillot peu commun appelé “Masterpiece”. Celui-ci est chargé d’histoire, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Avec cette tenue qui sera encore portée ce samedi lors de la deuxième étape au Danemark, la Jumbo-Visma a souhaité rendre hommage aux peintres Van Gogh , Rembrandt et Vermeer, tous les trois originaires des Pays-Bas. L’équipe cycliste a assemblé une cinquantaine d’œuvres des trois artistes grâce à l’intelligence artificielle pour en arriver à ce résultat.

″À l’aide de l’intelligence artificielle, une palette de couleurs, de motifs et de compositions a été extraite des chefs-d’œuvre absolus des maîtres néerlandais, qui soulignent les racines néerlandaises de l’une des équipes cyclistes les plus performantes au monde”, a expliqué la Jumbo-Visma dans un communiqué mi-avril.

Chaque année, au moment du Tour de France, l’équipe cycliste doit imaginer une alternative à son maillot jaune traditionnel, jugé beaucoup trop proche du maillot de leader sur la Grande Boucle par l’UCI (Union cycliste internationale). Raison pour laquelle la Jumbo-Visma a dévoilé ce maillot pour le Tour de France spécifiquement. Une tunique dans laquelle évolue Primoz Roglic . Le Slovène est encore cette année un des grands favoris de la course, avec son compatriote et rival Tadej Pogačar, vainqueur de la Grande Boucle en 2020 et 2021.

Quand l’art inspire les cyclistes

Ce n’est pas la première fois que la peinture inspire les designers des tenues des cyclistes. L’exemple le plus célèbre demeure encore à ce jour la tenue de Bernard Hinault , lorsqu’il évoluait sous les couleurs de “La Vie Claire” en 1984.

L’équipe fondée par Bernard Tapie roulait dans une tenue inspirée par les peintures de Piet Mondrian. Un maillot encore très apprécié par les cyclistes, près de 40 ans plus tard.

À voir également sur Le HuffPost: Tour de France : à quoi ressemblait le monde lors de la dernière victoire d’un Français

TOUR DE FRANCE - Un sourire qui ne préfigurait pas du scénario de sa course. Lors de la première étape du Tour de France ce vendredi 1er juillet, le coureur suisse Stefan Bissegger s’est illustré par sa tenue originale sur le contre-la-montre individuel.

Pourtant considéré comme un outsider crédible à la victoire d’étape sur ce premier parcours dans les rues de Copenhague , Stefan Bissegger a vécu un calvaire. Le coureur de la formation EF Education - Easy Post avait pourtant fait sensation au moment de s’élancer avec un casque rose particulièrement imposant et arborant un curieux smiley jaune souriant.

Malheureusement, la course ne s’est pas déroulée comme le casque aérodynamique du Suisse de 23 ans pouvait le laisser présager. Parti à la faute dans un virage en début de parcours, Stefan Bissegger a été le premier coureur à chuté, avant de tomber une seconde fois.

Sur ce prologue de 13,2 kilomètres sur les routes mouillées et battues par les vents de la capitale danoise, Stefan Bissegger a terminé à une décevante 99e place. Il se place loin derrière le vainqueur du jour et premier porteur du maillot jaune, Yves Lampaert. 1 min 12 séparait les deux hommes à l’issue de cette première étape.

Chute et déception pour Christophe Laporte

Devant les favoris du jour, le Belge de l’équipe Quick-Step a surpris son monde en remportant ce contre-la-montre individuel devant son compatriote Wout Van Aert et le double gagnant en titre du Tour, Tadej Pogacar .

Le Français Christophe Laporte s’est particulièrement démarqué dans cette première épreuve et aurait même pu prétendre à un très bon résultat sans une cruelle chute, alors qu’il avait réalisé le meilleur temps provisoire au premier pointage intermédiaire. Malgré sa chute, il termine 25e, à seulement 36 secondes de la première place.

Le premier français au classement général après cette première journée se classe 23e avec 34 secondes de retard sur Yves Lampaert. Il s’agit de Benjamin Thomas de l’équipe Cofidis.

À voir également sur Le HuffPost: Sur le Tour de France, le maillot de Jumbo-Visma sera littéralement une œuvre d’art