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      Petit tuto Lilypond 2

      motius · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Friday, 23 October, 2015 - 22:00 · 7 minutes

    Bonjour à tous ! Vous avez aimé le petit tuto Lilypond 1 ? Eh bien c'est reparti pour un tour. Petit récapitulatif Passez ce paragraphe si vous connaisez mon précédent article par cœur, ou si vous avez déjà des bases de Lilypond. Il s'agit cependant d'un récapitulatif complet et simple. La dernière ...

    Bonjour à tous !

    Vous avez aimé le petit tuto Lilypond 1 ? Eh bien c'est reparti pour un tour.

    Petit récapitulatif

    Passez ce paragraphe si vous connaisez mon précédent article par cœur, ou si vous avez déjà des bases de Lilypond. Il s'agit cependant d'un récapitulatif complet et simple. La dernière fois, je vous ai montré :

    • le mode absolu de représentation d'une note avec LiLypond (par défaut, pas recommandé) ;
    • le mode relatif (instruction \relative c') ;
    • comment do-ré-mi-fa-sol-la-si s'écrit c-d-e-f-g-a-b en Lilypond ;
    • comment augmenter la hauteur d'une note avec ' ;
    • comment abaisser la hauteur d'une note avec , ;
    • le dièse avec is, le double dièse avec isis ;
    • le bémol avec es, le double bémol avec eses ;
    • comment définir la longueur d'une note avec les puissances de 2 (1 : ronde, 2 blanche, 4 noire, 8 croche, 16 double croche...) ;
    • les accords à l'aide des brackets < et > ;
    • comment changer de rythme avec l'instruction \time 3/8 ;
    • comment changer de clef à l'armure avec l'instruction \clef (treble, bass...) ;
    • comment imposer une tonalité à l'aide de l'instruction "\key c \minor" ou "\key f \major" par exemple ;
    • comment faire des legati avec ( et ) ;
    • comment forcer la ligature des crochets de hampe de (simples-, doubles-...) croches à l'aide de [ et ] pour l'esthétique visuelle aussi bien que pour la facilité de lecture du chant ;
    • comment compiler à l'aide de la commande lilypond (on peut aussi utiliser l'IDE Frescobaldi) ;
    • comment faire en sorte que Lilypond nous ennuie pas avec la version de Lilypond utilisée avec le header \version "2.18.2" ;
    • comment marquer les mesures (facultatifs, mais un moyen de vérification utile) à l'aide de |.

    Vous savez plein de choses ! Mais la musique est un art, et qui dit art dit beaucoup de travail et un peu de génie. Allons voir comment Lilypond vous permet de représenter le génie qui habite vos partitions préférées...

    La suite...

    Au programme :

    • écrire plusieurs portées, (jusqu'ici, on n'en a écrit qu'une seule, ce qui est un peu triste pour du piano...) ;
    • représenter plusieurs voix ;
    • écrire les ornements ;
    • faire disparaître les mesures ! magie ! ;
    • faire disparaître l'armure ! magie magie ! ;
    • un retour sur les rythmes avec les pointées ;
    • écrire des commentaires dans la partition.

    On va s'y prendre de la même manière que la première fois, rien ne vaut un petit exemple simple pour comprendre.

    Plusieurs portées

    On pourrait essayer de faire ça pour obtenir deux portées :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    lower = \relative c
    {
      c e g
    }

    Mais ici on ne dit pas à Lilypond comment il doit gérer les deux groupes de notequ'on a créé. La seule chose ici qu'on a fait, c'est dédoubler le premier groupe de musique et on leur a donné des noms. On a de plus pas généré de PDF ! C'est un bon début, mais ce n'est pas suffisant. Il faut donc préciser dans un header -- qu'on va placer à la fin, je suppose que ça en fait un footer -- comment les ajouter. Voici le code, attention les yeux :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    
    lower = \relative c
    {
      c e g
    }
    
    \score
    {
      \new GrandStaff \with { instrumentName = "Piano" }
      << \new Staff = upper { \new Voice = "singer" \upper } \new Staff = lower { \lower } >>
    }

    Voilà, c'est un peu moche, mais on ne touchera plus à ce footer dans cette deuxième partie de tutoriel. Il est cependant très utile, puisqu'il permet en théorie l'ajout de paroles et la création automatique du fichier midi de votre partition. Voici le résultat tand attendu :

    2portees

    Deux portées au piano. Le début de la gloire !

    Bon maintenant tout ça donne un PDF un peu moche, alors rendons-le plus joli. Vous savez faire, il suffit de changer la clef à l'armure (je ne mets plus les headers ni les footers) :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    lower = \relative c
    {
      \clef bass
      c e g
    }

    qui donne :

    2portees_2clefs

    Partition à deux portées avec Lilypond

    Commentaires

    Pour insérer un commentaires en lilypond, il suffit d'utiliser le caractère %.

    Tout ce qui suit le % est ignoré par le compilateur. Voilà. Simple et efficace.

    Plusieurs Voix

    On se représente les voix facilement lorsqu'il y a plusieurs instruments, donc sur plusieurs portées, mais une portée peut représenter plusieurs voix. Le code peut ressembler à ceci :

    \version "2.18.2" % ---- header ---- %
    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      <<     \voiceOne{c4 c c c  c} \\     \voiceTwo{b4 b2  b4 b}   >>
    }
    % ---- footer ---- %
    \score {
      \new GrandStaff <<     \new Staff = upper { \new Voice = "singer" \upper }   >>
      \layout {
        \context {
          \GrandStaff
          \accepts "Lyrics"
        }
        \context {
          \Lyrics
          \consists "Bar_engraver"
        }
      }
    }

    dont le rendu est :

    1portee_2voix

    Gérer deux voix sur une portée avec Lilypond

    Pas très original, mais pratique pour faire apprécier l'idée : ici le chant en haut est constitué de do 4, et la basse de si 4 et 2.

    J'ai encore un peu modifié le footer pour que les deux voix soient prises en compte.

    Ornements

    Vous connaissez ces jolies petites notes qui ne compte (souvent) pas dans le calcul de la longueur de la mesure ? Il y en a plein et nous allons les découvrir.

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
    
       \appoggiatura{a8} c2 \appoggiatura{a16}c2 | \appoggiatura{a32}c2 \appoggiatura{a16 b}c2 | r1 \bar "" \break
       \acciaccatura{a8} c2 \acciaccatura{a16} c2 \acciaccatura{a32} c2 \acciaccatura{a16 b} c2   r1 \bar "" \break
       \grace{a8} c2 \grace{a16} c2 | \grace{a32} c2 \grace{a16 b} c2 \bar "" 
    }

    Il s'agit la de trois ornements que j'ai mis en parallèle pour que vous puissiez voir la différence facilement :

    grace_notes

    Ornements avec Lilypond

    Les notes sont espacées exprès à l'aide de la commande \break. Ce n'est pas utile pour l'instant, il s'agit d'une commande avancée mais je l'ai utilisé pour que les notes soient très écartées, pour plus de lisibilité.

    Trilles - mordants

    On n'oublie surtout pas les mordants et autres trilles qui vont de pair avec les ornements :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
    
      c4\trill r2 r4 | c\prall r2 r4 | c\mordent r2 r4 | c\turn r2   
    }

    dont le rendu est :

    trilles

    Trilles et mordants avec GNU Lilypond

    Écriture du rythme

    Si vous avez fait un peu de mathématiques ou d'informatique, vous savez qu'on peut représenter n'importe quel nombre à l'aide des puissances de 2. Les musiciens devaient savoir ça et permettent de rallonger les notes ainsi :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
       a4   r2  r4 | 
       a.   r8  r2 | 
       a4.. r16 r2 |
    }

    ce qui donne :

    pointees

    Notes pointées avec Lilypond

    J'ai fait exprès ici de mettre les silences complémentaires pour terminer la mesure afin qu'on se rende compte de l'effet du . sur la note.

    Accentuations

    Voici comment expliquer la façon dont une note est jouée :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      a4   a^.   a^- a^> |
      a^1  a^^   a^+   a-\_ |
    }

    ce qui donne sans grande surprise :

    accentuation

    Notes accentuées avec Lilypond

    Ici le ^ sert à introduire le signe qui sera utilisé sur la note.

    Pour quelques sesterces de plus...

    On en a fini (je crois) avec les principales règles de Lilypond. Bien sûr il y en a encore plein d'autre qui existent et elles sont plus ou moins importantes en fontcion des partitions que vous jouez. Alors pour finir, on va faire disparaître la mesure, et c'est là que vous vous rendrez compte que les commandes de Lilypond sont très puissantes.

    global = {
      \cadenzaOn %supprimer les mesures
      \override Staff.TimeSignature.transparent = ##t
    }
    
    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      a4 a a a 
      a  a a a
      a  a a a 
    }

    donne

    magie_rythme

    J'ai donc utilisé un header supplémentaire, le header global, auquel j'ai donné une instruction : \cadenzaOn, et une commande \override Staff.TimeSignature.transparent = ##t.

    Et après ?

    On n'a pas fini. loin de là ! il reste à découvrir, entre autres :

    • comment générer le fichier midi associé à votre partition ;
    • comment gérer les barres de mesures de fin de partition ;
    • comment gérer les mesures partielles (je vous ai aidé, là, ça s'appelle une anacrouse) ;
    • la gestion des paroles
    • et probablement beaucoup d'autres choses !

    mais pour cela il faudra revoir de plus près la structure logique du document texte .ly, et non pas seulement ce qu'il y a entre les accolades. Ce sera donc pour le petit tuto lilypond 3...

    Merci d'avoir suivi ! À bientôt, et n'hésitez pas à commenter !

    Motius

    • At chevron_right

      Petit tuto Lilypond 2

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Friday, 23 October, 2015 - 22:00 · 7 minutes

    Bonjour à tous ! Vous avez aimé le petit tuto Lilypond 1 ? Eh bien c'est reparti pour un tour. Petit récapitulatif Passez ce paragraphe si vous connaisez mon précédent article par cœur, ou si vous avez déjà des bases de Lilypond. Il s'agit cependant d'un récapitulatif complet et simple. La dernière ...

    Bonjour à tous !

    Vous avez aimé le petit tuto Lilypond 1 ? Eh bien c'est reparti pour un tour.

    Petit récapitulatif

    Passez ce paragraphe si vous connaisez mon précédent article par cœur, ou si vous avez déjà des bases de Lilypond. Il s'agit cependant d'un récapitulatif complet et simple. La dernière fois, je vous ai montré :

    • le mode absolu de représentation d'une note avec LiLypond (par défaut, pas recommandé) ;
    • le mode relatif (instruction \relative c') ;
    • comment do-ré-mi-fa-sol-la-si s'écrit c-d-e-f-g-a-b en Lilypond ;
    • comment augmenter la hauteur d'une note avec ' ;
    • comment abaisser la hauteur d'une note avec , ;
    • le dièse avec is, le double dièse avec isis ;
    • le bémol avec es, le double bémol avec eses ;
    • comment définir la longueur d'une note avec les puissances de 2 (1 : ronde, 2 blanche, 4 noire, 8 croche, 16 double croche...) ;
    • les accords à l'aide des brackets < et > ;
    • comment changer de rythme avec l'instruction \time 3/8 ;
    • comment changer de clef à l'armure avec l'instruction \clef (treble, bass...) ;
    • comment imposer une tonalité à l'aide de l'instruction "\key c \minor" ou "\key f \major" par exemple ;
    • comment faire des legati avec ( et ) ;
    • comment forcer la ligature des crochets de hampe de (simples-, doubles-...) croches à l'aide de [ et ] pour l'esthétique visuelle aussi bien que pour la facilité de lecture du chant ;
    • comment compiler à l'aide de la commande lilypond (on peut aussi utiliser l'IDE Frescobaldi) ;
    • comment faire en sorte que Lilypond nous ennuie pas avec la version de Lilypond utilisée avec le header \version "2.18.2" ;
    • comment marquer les mesures (facultatifs, mais un moyen de vérification utile) à l'aide de |.

    Vous savez plein de choses ! Mais la musique est un art, et qui dit art dit beaucoup de travail et un peu de génie. Allons voir comment Lilypond vous permet de représenter le génie qui habite vos partitions préférées...

    La suite...

    Au programme :

    • écrire plusieurs portées, (jusqu'ici, on n'en a écrit qu'une seule, ce qui est un peu triste pour du piano...) ;
    • représenter plusieurs voix ;
    • écrire les ornements ;
    • faire disparaître les mesures ! magie ! ;
    • faire disparaître l'armure ! magie magie ! ;
    • un retour sur les rythmes avec les pointées ;
    • écrire des commentaires dans la partition.

    On va s'y prendre de la même manière que la première fois, rien ne vaut un petit exemple simple pour comprendre.

    Plusieurs portées

    On pourrait essayer de faire ça pour obtenir deux portées :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    lower = \relative c
    {
      c e g
    }

    Mais ici on ne dit pas à Lilypond comment il doit gérer les deux groupes de notequ'on a créé. La seule chose ici qu'on a fait, c'est dédoubler le premier groupe de musique et on leur a donné des noms. On a de plus pas généré de PDF ! C'est un bon début, mais ce n'est pas suffisant. Il faut donc préciser dans un header -- qu'on va placer à la fin, je suppose que ça en fait un footer -- comment les ajouter. Voici le code, attention les yeux :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    
    lower = \relative c
    {
      c e g
    }
    
    \score
    {
      \new GrandStaff \with { instrumentName = "Piano" }
      << \new Staff = upper { \new Voice = "singer" \upper } \new Staff = lower { \lower } >>
    }

    Voilà, c'est un peu moche, mais on ne touchera plus à ce footer dans cette deuxième partie de tutoriel. Il est cependant très utile, puisqu'il permet en théorie l'ajout de paroles et la création automatique du fichier midi de votre partition. Voici le résultat tand attendu :

    2portees

    Deux portées au piano. Le début de la gloire !

    Bon maintenant tout ça donne un PDF un peu moche, alors rendons-le plus joli. Vous savez faire, il suffit de changer la clef à l'armure (je ne mets plus les headers ni les footers) :

    \version "2.18.2"
    upper = \relative c'
    {
      c e g
    }
    lower = \relative c
    {
      \clef bass
      c e g
    }

    qui donne :

    2portees_2clefs

    Partition à deux portées avec Lilypond

    Commentaires

    Pour insérer un commentaires en lilypond, il suffit d'utiliser le caractère %.

    Tout ce qui suit le % est ignoré par le compilateur. Voilà. Simple et efficace.

    Plusieurs Voix

    On se représente les voix facilement lorsqu'il y a plusieurs instruments, donc sur plusieurs portées, mais une portée peut représenter plusieurs voix. Le code peut ressembler à ceci :

    \version "2.18.2" % ---- header ---- %
    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      <<     \voiceOne{c4 c c c  c} \\     \voiceTwo{b4 b2  b4 b}   >>
    }
    % ---- footer ---- %
    \score {
      \new GrandStaff <<     \new Staff = upper { \new Voice = "singer" \upper }   >>
      \layout {
        \context {
          \GrandStaff
          \accepts "Lyrics"
        }
        \context {
          \Lyrics
          \consists "Bar_engraver"
        }
      }
    }

    dont le rendu est :

    1portee_2voix

    Gérer deux voix sur une portée avec Lilypond

    Pas très original, mais pratique pour faire apprécier l'idée : ici le chant en haut est constitué de do 4, et la basse de si 4 et 2.

    J'ai encore un peu modifié le footer pour que les deux voix soient prises en compte.

    Ornements

    Vous connaissez ces jolies petites notes qui ne compte (souvent) pas dans le calcul de la longueur de la mesure ? Il y en a plein et nous allons les découvrir.

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
    
       \appoggiatura{a8} c2 \appoggiatura{a16}c2 | \appoggiatura{a32}c2 \appoggiatura{a16 b}c2 | r1 \bar "" \break
       \acciaccatura{a8} c2 \acciaccatura{a16} c2 \acciaccatura{a32} c2 \acciaccatura{a16 b} c2   r1 \bar "" \break
       \grace{a8} c2 \grace{a16} c2 | \grace{a32} c2 \grace{a16 b} c2 \bar "" 
    }

    Il s'agit la de trois ornements que j'ai mis en parallèle pour que vous puissiez voir la différence facilement :

    grace_notes

    Ornements avec Lilypond

    Les notes sont espacées exprès à l'aide de la commande \break. Ce n'est pas utile pour l'instant, il s'agit d'une commande avancée mais je l'ai utilisé pour que les notes soient très écartées, pour plus de lisibilité.

    Trilles - mordants

    On n'oublie surtout pas les mordants et autres trilles qui vont de pair avec les ornements :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
    
      c4\trill r2 r4 | c\prall r2 r4 | c\mordent r2 r4 | c\turn r2   
    }

    dont le rendu est :

    trilles

    Trilles et mordants avec GNU Lilypond

    Écriture du rythme

    Si vous avez fait un peu de mathématiques ou d'informatique, vous savez qu'on peut représenter n'importe quel nombre à l'aide des puissances de 2. Les musiciens devaient savoir ça et permettent de rallonger les notes ainsi :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
       a4   r2  r4 | 
       a.   r8  r2 | 
       a4.. r16 r2 |
    }

    ce qui donne :

    pointees

    Notes pointées avec Lilypond

    J'ai fait exprès ici de mettre les silences complémentaires pour terminer la mesure afin qu'on se rende compte de l'effet du . sur la note.

    Accentuations

    Voici comment expliquer la façon dont une note est jouée :

    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      a4   a^.   a^- a^> |
      a^1  a^^   a^+   a-\_ |
    }

    ce qui donne sans grande surprise :

    accentuation

    Notes accentuées avec Lilypond

    Ici le ^ sert à introduire le signe qui sera utilisé sur la note.

    Pour quelques sesterces de plus...

    On en a fini (je crois) avec les principales règles de Lilypond. Bien sûr il y en a encore plein d'autre qui existent et elles sont plus ou moins importantes en fontcion des partitions que vous jouez. Alors pour finir, on va faire disparaître la mesure, et c'est là que vous vous rendrez compte que les commandes de Lilypond sont très puissantes.

    global = {
      \cadenzaOn %supprimer les mesures
      \override Staff.TimeSignature.transparent = ##t
    }
    
    upper = \relative c'' {
      \clef treble
      a4 a a a 
      a  a a a
      a  a a a 
    }

    donne

    magie_rythme

    J'ai donc utilisé un header supplémentaire, le header global, auquel j'ai donné une instruction : \cadenzaOn, et une commande \override Staff.TimeSignature.transparent = ##t.

    Et après ?

    On n'a pas fini. loin de là ! il reste à découvrir, entre autres :

    • comment générer le fichier midi associé à votre partition ;
    • comment gérer les barres de mesures de fin de partition ;
    • comment gérer les mesures partielles (je vous ai aidé, là, ça s'appelle une anacrouse) ;
    • la gestion des paroles
    • et probablement beaucoup d'autres choses !

    mais pour cela il faudra revoir de plus près la structure logique du document texte .ly, et non pas seulement ce qu'il y a entre les accolades. Ce sera donc pour le petit tuto lilypond 3...

    Merci d'avoir suivi ! À bientôt, et n'hésitez pas à commenter !

    Motius

    • Ha chevron_right

      Petit tuto Lilypond 1

      motius · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Tuesday, 1 September, 2015 - 22:00 · 6 minutes

    Bonjour à tous ! Êtes-vous amateurs de musique ?  Eh bien nous aussi, c'est pourquoi aujourd'hui je vous présente Lilypond (pour ceux qui ne le connaissent pas déjà). Lilypond est un logiciel permettant de créer des partitions de musique. Pour ceux qui connaissent le fonctionnement de LaTeX, le prin...

    Bonjour à tous !

    Êtes-vous amateurs de musique ?  Eh bien nous aussi, c'est pourquoi aujourd'hui je vous présente Lilypond (pour ceux qui ne le connaissent pas déjà). Lilypond est un logiciel permettant de créer des partitions de musique. Pour ceux qui connaissent le fonctionnement de LaTeX, le principe est le même. Pour les autres, on va le découvrir ensemble...

    Aspect pratiques

    Vous pouvez passer à la partie II si vous n'êtes pas sûr de vouloir utiliser Lilypond, pour en voir les fonctionnalités de base.

    Lilypond se télécharge ici.

    On écrit les partitions dans un fichier texte, à ouvrir avec notepad++ (ou autres) sous windows, vim (ou geany ou emacs) sous linux.

    On compile avec la commande :

    lilypond mon_fichier.ly

    Pour les petits exemples, ceci est plus rapide. Il existe néanmoins un IDE très efficace que j'utilise qui s'appelle Frescobaldi, qui est multiplate-forme. L'avantage de Frescobaldi est qu'il permet de prévisualiser son travail :

    01_Frescobaldi_empty

    Exemples

    En fait c'est assez simple, vous écrivez les notes, et Lilypond se charge du reste. Mise en page, espacement, production du PDF/DVI, manière optimale de disposer la queue des croches...

    Faisons simple avec un petit exemple. Écrire :

    { c' e' g' c' }

    dans un fichier texte test.ly produit le résultat suivant après compilation :

    05test_ly

    On ne s'en rend pas compte tout de suite, mais c'est très puissant. Lilypond a automatiquement créé un PDF à partir d'un fichier texte tout simple. En fait il a fait plus que ça. Puisque rien n'est précisé ici (mis à part les notes) Lilypond a fait beaucoup d'hypothèse, il s'agit en fait du comportement par défaut :

    • Durée de chaque note (noire)
    • Clef à afficher (clef de sol)
    • durée de la mesure (C = 4/4)
    • hauteur des notes (do à 293,66 Hz)

    En fait, la seule chose que j'ai écrite ici, c'est c' = do, e' = mi, g' = sol. Vous l'avez compris, Lilypond utilise la notation anglo-saxonne pour représenter les notes. Au début c'est ennuyeux (il faut chercher la lettre correspondant) mais vu le nombre de notes qu'il faut taper dans une partition, à la fin on est content.

    Voici donc la table des notes :

    • a = la
    • b = si
    • c = do
    • d = ré
    • e = mi
    • f = fa
    • g = sol

    Vous avez sans doute remarqué que j'ai écris une apostrophe après chaque note, celle-ci permet d'indiquer l'octave supérieure.

    En fait il y a deux comportements de Lilypond :

    • le mode absolu que vous venez de voir et que je n'utiliserai bientôt plus (il est par défaut) ;
    • le mode relatif.

    On peut donc réécrire notre fichier lilypond ainsi :

    \relative c' { c  e g c }

    Vous découvrez là une nouvelle fonctionalité de Lilypond ! les commandes. Celles-ci sont introduites par le caractère "\". Ici on a demandé à Lilypond de disposer toutes les notes relativement au do 293. \relative permet de ne plus avoir besoin de mettre d'apostrophe, chaque note étant écrite en fonction de la précédente. Ainsi :

    \relative c { c' c' c' }

    produit le résultat suivant :

    06_test_ly

    Vous savez désormais écrire toutes les notes, augmenter d'une l'octave, utiliser le mode relatif ou absolu. Pour diminuer d'une octave, le caractère à utiliser est la virgule :

    \relative c'' { c' c, c, }

    donne :

    07_test-ly

    Tout cela est un peu monotone. Ajoutons du rythme. Ici c'est pareil que la hauteur. Le rythme d'une note dépend de la précédente. La première vaut une noire par défaut. Pour définir un rythme, on utilise les puissance de 2. En effet une ronde vaut deux blanches qui valent deux noires, qui valent deux croches, qui valent deux doubles-croches etc...

    Pour Lilypond, la ronde est représentée par le chiffre 1. On a donc :

    • 1 : ronde
    • 2 : blanche
    • 4 : noire
    • 8 : croche
    • 16 : double croche
    • 32 : triple croche
    • etc...

    On peut donc écrire :

    \relative c' { c1 | c2 c | c4 c c c | c8 }

    qui donne :

    08_test_ly

    Vous remarquez :

    • que j'ai utilisé un pipe "|" pour délimiter les mesure. Ce n'est pas nécessaire, Lilypond le fait automatiquement, mais si vous les insérez, Lilypond peut lever une erreur "barcheck" pour vous prévenir que vous n'avez pas mis le pipe au bon endroit. (Une erreur barcheck peut aussi signifier que vous avez essayé de faire une mesure trop longue).
    • que je précise la durée de la note seulement lorsque je désire la changer.

    Deux autres concepts fondamentaux :

    • Les altérations (dièse, bémol, bécarre)
    • les ligatures

    Une chose à retenir : on n'écrit jamais de bécarre. Lilypond les écrira pour vous :

    \relative c' { \key c \minor c d e f | c d ees f | e ees e ees }

    donne :

    09test_ly

    Quelques explications :

    • es indique le bémol ;
    • is indique le dièse ;
    • eses le double bémol ;
    • isis le double dièse ;
    • dans la première mesure, j'ai écrit e sur une partition ou mi est bémol. Donc Lilypond a mis le bécarre automatiquement.
    • Dans la seconde mesure, pas de bémol à écrire, il est à la clef.
    • J'ai utilisé la commande \key suivie obligatoirement de deux  paramètre :
      • c
      • \minor

    NB : il ne faudra pas confondre \key qui permet de définir la tonalité du morceau et \clef qui indique la clef de la mesure (qui admet treble (clef de sol), bass (clef de fa)... comme paramètre) :

    \relative c' { \clef treble c \clef bass c \clef treble c \clef bass c | }

    donne :

    10_test_ly

    J'espère que vous êtes convaincus que le résultat est ce qu'on attend. En effet il s'agit quatre fois de la même note.

    Finissons-en avec les problèmes de durée de note :

    • On obtient une note pointée en écrivant un point après :
      • c.
      • c4. (et non pas c.4, qui serait absurde, il faut d'abord connaître la durée de la note pour savoir combien le point vaut)
      • c'4. (l'apostrophe (ou la virgule) doit être collée à la lettre, en effet la note est c' puisque c est une note différente, une octave en dessous)
    • On peut sinon utiliser les parenthèses pour indiquer une ligature de note tenue. Cela se fait ainsi :
    \relative c' { c1(  |  c4 )  c }

    qui donne :

    11_test_ly

    La parenthèse est collée après la note sur laquelle le début de la ligature commence.

    Voyons maintenant les accords. On les obtient ainsi :

    \relative c' { <c c'> <cis e cis'>8. <cisis  cisis'>16 }

    qui donne :

    12_test_ly

    Vous remarquez que Lilypond a fait automatiquement le lien entre la croche pointée et la double croche. Vous savez aussi comment organiser :

    • les dièses ;
    • les < > pour les accords ;
    • les points ;
    • les chiffres pour la durée de la note.

    Pour changer la manière dont Lilypond lie les croches/doubles-croches/etc... il faut utiliser "[" et "]" exactement comme on a utilisé les parenthèses :

    \relative c' { c8  c c c c c c c | c[ c] c c c c c c }

    qui donne :

    13_test_ly

    Je ne sais pas vous, mais je trouve que Lilypond a bon goût dans la manière qu'il a de lier les croches.

    Changeons de mesure ! 4/4 ça devient ennuyeux ;-) . Eh bien pour cela, on va utiliser la commande \time suivie d'un argument. \time 3/8 donne une mesure qui dure 3 croches :

    \relative c' { \time 7/8 c8  c c c c c c  | \time 3/8 c[ c] c c c c c c }

    donne :

    14_test_ly

    Je vais finir cette première esquisse par quelques points :

    • Lilypond grogne à chaque fois qu'on compile sans le numéro de version. il suffit de rajouter l'entête \version "2.18.2". Il s'agit là d'un header, on en verra d'autres par la suite.
    • Les partitions peuvent être très complexes :
      • plusieurs voix ;
      • plusieurs portées ;
      • plusieurs instruments ;
      • plusieurs partitions au sein d'un livre ;
      • ajout d'un accompagnement guitare, chant, paroles, etc...

    Faites-moi part de vos commentaires !

    Motius

    PS : la suite, c'est par ici !

    • At chevron_right

      Petit tuto Lilypond 1

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Tuesday, 1 September, 2015 - 22:00 · 6 minutes

    Bonjour à tous ! Êtes-vous amateurs de musique ?  Eh bien nous aussi, c'est pourquoi aujourd'hui je vous présente Lilypond (pour ceux qui ne le connaissent pas déjà). Lilypond est un logiciel permettant de créer des partitions de musique. Pour ceux qui connaissent le fonctionnement de LaTeX, le prin...

    Bonjour à tous !

    Êtes-vous amateurs de musique ?  Eh bien nous aussi, c'est pourquoi aujourd'hui je vous présente Lilypond (pour ceux qui ne le connaissent pas déjà). Lilypond est un logiciel permettant de créer des partitions de musique. Pour ceux qui connaissent le fonctionnement de LaTeX, le principe est le même. Pour les autres, on va le découvrir ensemble...

    Aspect pratiques

    Vous pouvez passer à la partie II si vous n'êtes pas sûr de vouloir utiliser Lilypond, pour en voir les fonctionnalités de base.

    Lilypond se télécharge ici.

    On écrit les partitions dans un fichier texte, à ouvrir avec notepad++ (ou autres) sous windows, vim (ou geany ou emacs) sous linux.

    On compile avec la commande :

    lilypond mon_fichier.ly

    Pour les petits exemples, ceci est plus rapide. Il existe néanmoins un IDE très efficace que j'utilise qui s'appelle Frescobaldi, qui est multiplate-forme. L'avantage de Frescobaldi est qu'il permet de prévisualiser son travail :

    01_Frescobaldi_empty

    Exemples

    En fait c'est assez simple, vous écrivez les notes, et Lilypond se charge du reste. Mise en page, espacement, production du PDF/DVI, manière optimale de disposer la queue des croches...

    Faisons simple avec un petit exemple. Écrire :

    { c' e' g' c' }

    dans un fichier texte test.ly produit le résultat suivant après compilation :

    05test_ly

    On ne s'en rend pas compte tout de suite, mais c'est très puissant. Lilypond a automatiquement créé un PDF à partir d'un fichier texte tout simple. En fait il a fait plus que ça. Puisque rien n'est précisé ici (mis à part les notes) Lilypond a fait beaucoup d'hypothèse, il s'agit en fait du comportement par défaut :

    • Durée de chaque note (noire)
    • Clef à afficher (clef de sol)
    • durée de la mesure (C = 4/4)
    • hauteur des notes (do à 293,66 Hz)

    En fait, la seule chose que j'ai écrite ici, c'est c' = do, e' = mi, g' = sol. Vous l'avez compris, Lilypond utilise la notation anglo-saxonne pour représenter les notes. Au début c'est ennuyeux (il faut chercher la lettre correspondant) mais vu le nombre de notes qu'il faut taper dans une partition, à la fin on est content.

    Voici donc la table des notes :

    • a = la
    • b = si
    • c = do
    • d = ré
    • e = mi
    • f = fa
    • g = sol

    Vous avez sans doute remarqué que j'ai écris une apostrophe après chaque note, celle-ci permet d'indiquer l'octave supérieure.

    En fait il y a deux comportements de Lilypond :

    • le mode absolu que vous venez de voir et que je n'utiliserai bientôt plus (il est par défaut) ;
    • le mode relatif.

    On peut donc réécrire notre fichier lilypond ainsi :

    \relative c' { c  e g c }

    Vous découvrez là une nouvelle fonctionalité de Lilypond ! les commandes. Celles-ci sont introduites par le caractère "\". Ici on a demandé à Lilypond de disposer toutes les notes relativement au do 293. \relative permet de ne plus avoir besoin de mettre d'apostrophe, chaque note étant écrite en fonction de la précédente. Ainsi :

    \relative c { c' c' c' }

    produit le résultat suivant :

    06_test_ly

    Vous savez désormais écrire toutes les notes, augmenter d'une l'octave, utiliser le mode relatif ou absolu. Pour diminuer d'une octave, le caractère à utiliser est la virgule :

    \relative c'' { c' c, c, }

    donne :

    07_test-ly

    Tout cela est un peu monotone. Ajoutons du rythme. Ici c'est pareil que la hauteur. Le rythme d'une note dépend de la précédente. La première vaut une noire par défaut. Pour définir un rythme, on utilise les puissance de 2. En effet une ronde vaut deux blanches qui valent deux noires, qui valent deux croches, qui valent deux doubles-croches etc...

    Pour Lilypond, la ronde est représentée par le chiffre 1. On a donc :

    • 1 : ronde
    • 2 : blanche
    • 4 : noire
    • 8 : croche
    • 16 : double croche
    • 32 : triple croche
    • etc...

    On peut donc écrire :

    \relative c' { c1 | c2 c | c4 c c c | c8 }

    qui donne :

    08_test_ly

    Vous remarquez :

    • que j'ai utilisé un pipe "|" pour délimiter les mesure. Ce n'est pas nécessaire, Lilypond le fait automatiquement, mais si vous les insérez, Lilypond peut lever une erreur "barcheck" pour vous prévenir que vous n'avez pas mis le pipe au bon endroit. (Une erreur barcheck peut aussi signifier que vous avez essayé de faire une mesure trop longue).
    • que je précise la durée de la note seulement lorsque je désire la changer.

    Deux autres concepts fondamentaux :

    • Les altérations (dièse, bémol, bécarre)
    • les ligatures

    Une chose à retenir : on n'écrit jamais de bécarre. Lilypond les écrira pour vous :

    \relative c' { \key c \minor c d e f | c d ees f | e ees e ees }

    donne :

    09test_ly

    Quelques explications :

    • es indique le bémol ;
    • is indique le dièse ;
    • eses le double bémol ;
    • isis le double dièse ;
    • dans la première mesure, j'ai écrit e sur une partition ou mi est bémol. Donc Lilypond a mis le bécarre automatiquement.
    • Dans la seconde mesure, pas de bémol à écrire, il est à la clef.
    • J'ai utilisé la commande \key suivie obligatoirement de deux  paramètre :
      • c
      • \minor

    NB : il ne faudra pas confondre \key qui permet de définir la tonalité du morceau et \clef qui indique la clef de la mesure (qui admet treble (clef de sol), bass (clef de fa)... comme paramètre) :

    \relative c' { \clef treble c \clef bass c \clef treble c \clef bass c | }

    donne :

    10_test_ly

    J'espère que vous êtes convaincus que le résultat est ce qu'on attend. En effet il s'agit quatre fois de la même note.

    Finissons-en avec les problèmes de durée de note :

    • On obtient une note pointée en écrivant un point après :
      • c.
      • c4. (et non pas c.4, qui serait absurde, il faut d'abord connaître la durée de la note pour savoir combien le point vaut)
      • c'4. (l'apostrophe (ou la virgule) doit être collée à la lettre, en effet la note est c' puisque c est une note différente, une octave en dessous)
    • On peut sinon utiliser les parenthèses pour indiquer une ligature de note tenue. Cela se fait ainsi :
    \relative c' { c1(  |  c4 )  c }

    qui donne :

    11_test_ly

    La parenthèse est collée après la note sur laquelle le début de la ligature commence.

    Voyons maintenant les accords. On les obtient ainsi :

    \relative c' { <c c'> <cis e cis'>8. <cisis  cisis'>16 }

    qui donne :

    12_test_ly

    Vous remarquez que Lilypond a fait automatiquement le lien entre la croche pointée et la double croche. Vous savez aussi comment organiser :

    • les dièses ;
    • les < > pour les accords ;
    • les points ;
    • les chiffres pour la durée de la note.

    Pour changer la manière dont Lilypond lie les croches/doubles-croches/etc... il faut utiliser "[" et "]" exactement comme on a utilisé les parenthèses :

    \relative c' { c8  c c c c c c c | c[ c] c c c c c c }

    qui donne :

    13_test_ly

    Je ne sais pas vous, mais je trouve que Lilypond a bon goût dans la manière qu'il a de lier les croches.

    Changeons de mesure ! 4/4 ça devient ennuyeux ;-) . Eh bien pour cela, on va utiliser la commande \time suivie d'un argument. \time 3/8 donne une mesure qui dure 3 croches :

    \relative c' { \time 7/8 c8  c c c c c c  | \time 3/8 c[ c] c c c c c c }

    donne :

    14_test_ly

    Je vais finir cette première esquisse par quelques points :

    • Lilypond grogne à chaque fois qu'on compile sans le numéro de version. il suffit de rajouter l'entête \version "2.18.2". Il s'agit là d'un header, on en verra d'autres par la suite.
    • Les partitions peuvent être très complexes :
      • plusieurs voix ;
      • plusieurs portées ;
      • plusieurs instruments ;
      • plusieurs partitions au sein d'un livre ;
      • ajout d'un accompagnement guitare, chant, paroles, etc...

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    Motius

    PS : la suite, c'est par ici !