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      Zelensky parle "armes lourdes" et entrée de l'Ukraine dans l'UE avec Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 21:42 · 2 minutes

    Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, à Kiev en Ukraine, le 8 février 2022. Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, à Kiev en Ukraine, le 8 février 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Nouveau dialogue entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky . Le président ukrainien a dit avoir évoqué ce jeudi 9 juin avec son homologue français l’aide militaire de la France à l’Ukraine, y compris en “ armes lourdes ” a précisé le président français, ainsi que la candidature de Kiev à l’entrée dans l’Union européenne.

    Dans un tweet, Volodymyr Zelensky a assuré avoir informé Emmanuel Macron de “la situation sur le front” face aux forces russes. “Nous avons discuté d’autres aides militaires pour l’Ukraine”, a-t-il ajouté dit avant de conclure: “une attention particulière a été consacrée aux moyens de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE”.

    Paris a confirmé dans un communiqué l’appel téléphonique entre les deux présidents. Emmanuel Macron “a interrogé le président Zelensky sur les derniers développements sur le terrain, ainsi que sur ses besoins en termes d’équipements militaires, d’appui politique, de soutien financier et d’aide humanitaire”.

    Un échange qui intervient peu après une vague de critiques de Kiev envers Paris

    Le président français a assuré à son homologue ukrainien que “la France resterait mobilisée pour répondre aux besoins de l’Ukraine, y compris en armes lourdes”.

    Enfin, les deux chefs d’État “sont convenus de rester en contact, notamment dans la perspective de l’avis que la Commission européenne rendra sur la candidature de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne, et la discussion qui s’en suivra au Conseil européen des 23 et 24 juin”.

    Cet échange intervient peu après une vague de critiques de Kiev envers Paris , à la suite d’un nouvel appel d’Emmanuel Macron à “ne pas humilier la Russie”.

    Emmanuel Macron, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE jusqu’au 1er juillet, est sous pression de l’Ukraine qui attend sa visite depuis le début de l’offensive russe le 24 février.

    À voir également sur Le HuffPost : L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 19:12 · 3 minutes

    La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans (Photo du Parlement européen le 8 juin 2022 par AP Photo/Jean-Francois Badias) La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans (Photo du Parlement européen le 8 juin 2022 par AP Photo/Jean-Francois Badias)

    POLLUTION - Une décision historique pour le Parlement européen . Ce dernier a voté, ce mercredi 8 juin en session plénière, pour la proposition de Bruxelles de réduire à zéro les émissions des voitures et camionnettes neuves à partir de 2035 .

    Ainsi, seule la vente de véhicules électriques sera autorisée . Une décision qui ne concerne pas les ventes d’occasion et qui n’empêchera pas ceux qui auront acheté un véhicule neuf thermique de continuer à l’utiliser après 2035.

    “La logique derrière est d’acter la disparition quasi totale des voitures thermiques des routes en 2050, leur durée de vie étant d’environ 16 ans”, explique au Parisien Phuc-Vinh Nguyen, chercheur de l’Institut Jacques Delorsce et spécialiste de la politique énergétique de l’UE.

    Canfin dénonce une “radicalisation anti-Pacte vert”

    Cette mesure a été adoptée à Strasbourg par 339 pour (249 voix contre, 24 abstentions).  Un vote serré en raison d’une farouche opposition de la droite, inquiète des conséquences pour l’industrie automobile, la première en termes d’emplois en Europe, et qui défendait plutôt une réduction de 90% des émissions automobiles en 2035 (au lieu de 100%), permettant de continuer la vente de véhicules hybrides.

    “C’est incompatible avec l’accord de Paris” et compromet l’objectif européen de neutralité carbone en 2050, avait tempêté Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission parlementaire de l’environnement, dénonçant la “radicalisation anti-Pacte vert” d’une droite victime du “lobbying intense” des industriels. Après le résultat, Pascal Canfin a salué “une victoire majeure” et “une décision historique qui nous mène vers une nouvelle ère, celle de la neutralité climat”.

    L’Europe a imposé dès 2020 un plafond moyen de 95 grammes de CO 2 par kilomètre aux constructeurs automobiles, qui devait être encore abaissé de 37,5 % en 2030.

    Les eurodéputés recalent un texte-clé du plan climat de l’UE

    Les parlementaires se prononçaient sur 8 des 14 textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne pour réduire de 55% d’ici 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Ces votes déterminent les positions des eurodéputés avant leurs négociations avec les États membres.

    Or, le texte central du plan, qui prévoit l’élargissement du marché des quotas d’émissions de CO2 et la suppression progressive des quotas gratuits aux industriels, a été rejeté par 340 voix (265 pour, 34 abstentions) . Il sera renvoyé en commission parlementaire pour être réexaminé.

    “Coup de tonnerre ! La majorité doit revoir sa copie en raison de règles pas assez ambitieuses. Le climat n’attend pas”, s’est réjouie l’eurodéputée Karima Delli (Verts).

    La proposition traduisait un compromis entre le PPE (droite pro-européenne, première force du Parlement) et Renew (libéraux) pour réduire de 63% d’ici à 2030, par rapport à 2005, les émissions des secteurs soumis au marché carbone: mieux que l’objectif de la Commission (-61%), mais en-deçà du vote en commission parlementaire Environnement (-67%).

    Surtout, elle ajustait le calendrier pour éliminer les quotas d’émissions gratuits accordés aux entreprises européennes, à mesure que seront taxées les importations dans l’UE de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur la base du prix du CO2 européen.

    À voir également sur Le HuffPost: Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Les chargeurs d'IPhone d'Apple seront interdits dans l'UE d'ici à la fin 2024

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 11:18 · 2 minutes

    L'UE promet d'imposer un chargeur unique d'ici à l'automne 2024 (Photo by Jakub Porzycki/NurPhoto via Getty Images) L'UE promet d'imposer un chargeur unique d'ici à l'automne 2024 (Photo by Jakub Porzycki/NurPhoto via Getty Images)

    BATTERIES - Les 27 pays de l’UE et les eurodéputés sont (enfin) arrivés à bon port. Après près de 13 ans de discussion, le Parlement européen a annoncé ce mardi 7 juin que “les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de charge différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, et pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques portables de petite et moyenne taille”. Cela au grand dam d’ Apple qui s’y opposait .

    D’ici l’automne 2024, les téléphones mobiles, tablettes, liseuses électroniques , écouteurs et casques, appareils photo numériques, consoles de jeux vidéo portables et enceintes portatives, si elles sont rechargeables via un câble filaire, “devront être équipés d’un port USB Type-C, quel que soit leur fabricant”, précise-t-il.

    Un délai de conformité plus long pour les ordinateurs

    Les ordinateurs portables seront soumis à la même exigence d’un chargeur unique “dans les 40 mois suivant l’entrée en vigueur du texte”, soit d’ici 2026 (le texte devant être publié au Journal officiel de l’UE après l’été, après approbation formelle du Conseil et du Parlement européen).

    La réglementation prévoit également que la vitesse de charge soit harmonisée pour les appareils autorisant la charge rapide, pour éviter qu’elle soit bridée en cas d’utilisation avec un appareil d’une marque différente.

    En rendant possible le découplage entre la vente d’appareils électroniques et de chargeurs, le texte pourrait permettre aux consommateurs européens ―qui dépensent environ 2,4 milliards d’euros par an pour des achats de chargeurs seuls― d’économiser au moins 250 millions d’euros annuellement, selon la Commission européenne.

    De même source, les déchets de chargeurs non utilisés, évalués à 11.000 tonnes par an, pourraient être réduits de presque 1.000 tonnes. Ce projet avait été lancé dès 2009 par la Commission, mais il s’était jusqu’à présent heurté aux vives réticences de l’industrie, bien que le nombre de types de chargeurs existants se soit fortement réduit au fil des ans.

    D’une trentaine en 2009, ils sont passés à trois: le connecteur Micro USB qui a longtemps équipé la majorité des téléphones, l’USB-C, une connexion plus récente, et le Lightning utilisé par Apple.

    Le groupe californien, qui fait valoir que sa technologie de charge Lightning équipe plus d’un milliard d’appareils dans le monde, avait exprimé sa farouche opposition au texte européen, estimant qu’il ”étoufferait l’innovation”.

    Des associations de consommateurs, tout en saluant le projet de l’UE, avaient de leur côté regretté qu’il ne concerne pas les systèmes de chargement sans fil, en plein essor.

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      L'Europe s'apprête à interdire la vente de voitures thermiques

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 10:04 · 4 minutes

    En ce début du mois de juin, le Parlement européen se prononce sur plusieurs textes portant sur les questions d'écologie et de climat. Avec notamment l'idée d'interdire la vente de voiture émettant du CO2 dès 2035 (photo d'illustration prise en novembre 2021 à Perth, en Australie). En ce début du mois de juin, le Parlement européen se prononce sur plusieurs textes portant sur les questions d'écologie et de climat. Avec notamment l'idée d'interdire la vente de voiture émettant du CO2 dès 2035 (photo d'illustration prise en novembre 2021 à Perth, en Australie).

    ENVIRONNEMENT - Pourra-t-on encore acheter une voiture essence ou diesel dans 15 ans dans un pays de l’Union européenne? Cette question, les eurodéputés doivent y répondre dans les jours qui viennent, alors que le Parlement européen se prononce mardi 7 et mercredi 8 juin à Strasbourg sur huit textes composant le “ paquet climat ” (ou “Green Deal” en anglais).

    Et qu’il pourrait donc fixer délai de treize ans pour “un changement radical de l’industrie automobile”, comme le présente Pascal Canfin (ex-EELV ayant rejoint la Macronie lors des dernières élections européennes). Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement, celui-ci multiplie ces jours-ci les sorties médiatiques pour présenter le projet.

    L’idée phare du projet est donc d’interdire à partir de 2035 la vente de voitures émettant du CO2, ce qui viserait en priorité les voitures thermiques , fonctionnant à l’essence ou au diesel . “On ne parle ici que des voitures neuves mises en vente, précise-t-il notamment à nos confrères du Parisien . On aura encore le droit de faire rouler des véhicules thermiques achetés avant et le marché d’occasion des essences et diesels perdurera.”

    Une opposition des lobbies et de la droite européenne

    Face à cette proposition, toute une partie du Parlement européen (à majorité de droite), elle, défend un compromis plus souple avec l’industrie automobile qui fixerait un seuil de 90% de voitures neuves vendues qui seraient zéro émission. Et cela sans date limite pour la vente des véhicules polluants. En clair, il serait possible pendant encore des décennies de continuer à vendre des voitures essence ou diesel.

    “Ce serait incompatible avec l’objectif de neutralité carbone en 2050 fixé par l’Accord de Paris. Le vote sera très serré”, insiste Pascal Canfin. Et d’ajouter sur franceinfo que les voitures européennes roulant en moyenne pendant 15 ans, sans une interruption totale de la vente de voiture émettant du CO2 en 2035, il sera impossible de se conformer aux termes de l’Accord de Paris sur le climat .

    Tout l’enjeu pour ce faire sera de convaincre le Parlement européen que l’industrie qui emploie le plus de monde en Europe est capable de se transformer dans des délais aussi rapides. “Cette fin de la vente des voiture non zéro émission, nous l’associons avec un fonds de transition juste pour les salariés du secteur qui sont concernés”, précise-t-il dans une vidéo mise en ligne par le groupe Renaissance , qui regroupe les alliés libéraux d’Emmanuel Macron à l’échelle continentale.

    Reste à voir si ces compensations seront plus efficaces que le travail des lobbies, qui sont à l’œuvre de tout leur poids dans ce dossier, à entendre Pascal Canfin. Sur franceinfo, il explique que “ce vote, c’est la dernière chance pour les industriels anti-climat de faire entendre leur voix. Ça se manifeste par des centaines de propositions d’amendements, des arguments qui viennent déconstruire les arguments pour le climat.”

    Parmi les autres mesures principales qui seront discutées ces prochains jours à Strasbourg, on retrouve aussi l’envie de faire payer leurs émissions carbone aux secteurs de l’aviation et du transport maritime de marchandise aux frontières de l’UE. Une mesure qui, elle, sera à coup sûr approuvée par l’hémicycle. Ce qui fait dire à Pascal Canfin que les tractations de cette semaine vont déboucher sur ce qui est “probablement l’un des votes les plus importants de la mandature”. Et de le promettre: “Nous serons au rendez-vous de l’ambition climatique.”

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    À voir également sur le HuffPost : En 30 ans, le seul fait d’arme écolo de l’humanité est lié à votre frigo

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      Guerre en Ukraine: l'UE valide le plus fort paquet de sanctions contre Moscou

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 14:06 · 2 minutes

    Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022. Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Au terme de négociations ardues en raison de la pression de la Hongrie , l’Union européenne a décidé de bannir la majeure partie des importations de pétrole russe avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou. L’objectif? Tarir le financement de la guerre contre l’Ukraine .

    “Au 100e jour de la guerre de la Russie en Ukraine, le Conseil européen a officiellement adopté un sixième paquet de sanctions qui inclut un embargo sur le pétrole russe, a tweeté ce vendredi 3 juin Charles Michel, président du Conseil européen. L’UE est unie et fera tout ce qu’elle peut pour mettre fin à cette désastreuse guerre.”

    L’UE élargit aussi sa liste noire à une soixantaine de personnalités dont l’ex-gymnaste russe Alina Kabaeva , selon les sanctions publiées ce vendredi 3 juin au journal officiel de l’UE. Visée en raison de son rôle dans “la propagande” du Kremlin, des médias lui prêtent une relation avec le président russe Vladimir Poutine que ce dernier a démentie.

    Plus forte salve de sanctions depuis le début de la guerre en Ukraine

    Le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, que Bruxelles voulait sanctionner pour son soutien à la guerre a en revanche été épargné, en raison du refus du Premier ministre hongrois Viktor Orban au nom de la défense de la “liberté religieuse”. L’exclusion de la principale banque russe du système Swift, rouage essentiel des échanges bancaires internationaux, est également acté.

    Cette nouvelle salve de sanctions est la plus forte contre Moscou après plus de trois mois d’offensive en Ukraine. L’arrêt des importations par bateaux de pétrole brut aura lieu dans les six mois et celui des produits pétroliers dans les huit mois. L’approvisionnement par oléoduc peut en revanche continuer “temporairement” mais sans fixation de date limite. Il alimente notamment trois pays sans accès à la mer, Hongrie, Slovaquie et République tchèque.

    Une concession obtenue sous la pression de Viktor Orban, dont le pays dépend à 65% de sa consommation du pétrole bon marché acheminé par l’oléoduc Droujba.

    L’embargo progressif concernera 2/3 des achats européens. L’Allemagne et la Pologne ayant décidé de leur propre chef d’arrêter leurs livraisons via Droujba d’ici la fin de l’année, les importations russes seront touchées à plus de 90%, font valoir les Européens.

    À voir également sur Le HuffPost: Mort d’un journaliste français en Ukraine : “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Emmanuel Macron

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      Ukraine: L'UE s'accorde pour supprimer l'essentiel de ses importations de pétrole russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 23:12 · 2 minutes

    Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022. Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022.

    UNION EUROPÉENNE - Les 27 pays membres de l’UE ont approuvé ce lundi 30 mai un embargo sur le pétrole russe qui supprimera l’essentiel de leurs importations depuis ce pays d’ici à la fin de l’année, en exemptant la Hongrie , ont annoncé les dirigeants européens.

    Cet accord couvre pour l’instant “plus des deux tiers des importations de pétrole de Russie”, a déclaré le président du Conseil, Charles Michel. Il va permettre de “supprimer une énorme source de financement à la machine de guerre” russe et exercer “une pression maximum” sur Moscou pour l’inciter à mettre fin à la guerre, a-t-il affirmé sur Twitter.

    Grâce à l’engagement volontaire de Berlin et Varsovie d’arrêter leurs importations par l’oléoduc de Droujba, l’embargo supprimera “environ 90%” des importations européennes de pétrole russe d’ici à la fin de l’année”, a précisé Ursula von der Leyen, également sur Twitter.

    Les importations par l’oléoduc de Droujba , qui alimentent aussi la Hongrie, seront exemptées dans un premier temps, ce qui a permis de lever le veto de Budapest qui bloquait depuis plusieurs semaines le 6e paquet de sanctions de l’UE contre l’invasion russe de l’Ukraine .

    Un embargo limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau

    La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé par l’oléoduc de Droujba.

    Selon l’Élysée, l’embargo progressif de l’UE sera limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau (soit les 2/3 des achats européens de pétrole russe).

    Des négociations doivent avoir lieu “dès que possible” pour mettre fin au reste des importations de pétrole russe de l’UE, a précisé l’Élysée.

    En négociation depuis un mois, le nouveau paquet de sanctions prévoit aussi un élargissement de la liste noire de l’UE à une soixantaine de personnalités, dont le chef de l’église orthodoxe russe, le patriarche Kirill.

    Il comprend l’exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont Sberbank, principal établissement du pays.

    “Les querelles en Europe doivent cesser (...), l’Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne comprend que l’argument de la force”, avait déclaré un peu plus tôt aux dirigeants européens le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une intervention par visioconférence.

    À voir également sur Le HuffPost : Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      Sanctions/Russie: Droujba, l'oléoduc qui bloque l'accord de l'UE

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 06:27 · 5 minutes

    L'oléoduc Droujba, qui achemine du pétrole depuis la Russie jusqu'en Hongrie, est le principal point de blocage avant un accord sur un sixième paquet de sanctions contre Moscou (photo prise le 24 mai à la raffinerie de Szazhalombatta, en Hongrie). L'oléoduc Droujba, qui achemine du pétrole depuis la Russie jusqu'en Hongrie, est le principal point de blocage avant un accord sur un sixième paquet de sanctions contre Moscou (photo prise le 24 mai à la raffinerie de Szazhalombatta, en Hongrie).

    GUERRE EN UKRAINE - Un caillou dans la botte de Bruxelles aux allures de pierre d’achoppement. Les représentants des 27 ont examiné dimanche 29 mai une nouvelle proposition qui exempterait temporairement un oléoduc clé pour la Hongrie d’un embargo progressif de l’UE sur le pétrole russe . Il s’agit là d’une tentative pour arriver à un consensus et à valider le sixième paquet de sanctions contre Moscou, à la veille du sommet européen qui débute ce lundi à Bruxelles.

    Cette proposition avancée par les institutions européennes et la France, qui exerce le présidence tournante de l’UE , prévoit un embargo sur le pétrole russe livré par bateaux d’ici la fin de l’année, en excluant “pour le moment” celui acheminé via l’oléoduc Droujba (qui signifie “amitié” en russe), qui approvisionne notamment la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, a-t-on indiqué dans l’entourage de la Commission. “La question de Droujba sera abordée de nouveau rapidement”, a-t-on assuré de source européenne.

    Des tractations sont en cours, Borell assure qu’il y “aura un accord”

    Invité de franceinfo ce lundi 30 mai, le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a effectivement estimé que l’essentiel était de parvenir à un accord consensuel, afin que les sanctions puissent entrer en vigueur. ”À la fin, nous aurons un accord”, a-t-il déclaré, rejetant au passage l’idée d’un embargo pour lui préférer l’idée “d’arrêter d’acheter du pétrole russe”. En clair que l’Europe se tourne vers un autre modèle tout en privant au passage la Russie de certaines de ses ressources financières.

    “Il faut décider à l’unanimité donc il y a des tractations et je pense que cet après-midi, nous serons capable de présenter aux chefs d’État et de gouvernement un accord”, a encore assuré Josep Borrell. “Soyons pratiques: les pays enclavés dont la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque représentent environ 7, 8% des importations européennes de pétrole russe. Il faut leur donner plus de temps pour s’adapter.”

    Car en effet, si Budapest en particulier fait pour l’heure barrage à l’arrêt total des importations, elle a ses raisons. La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé de Russie par Droujba. Elle est donc opposée à un embargo sur l’oléoduc et a rejeté la première offre d’une dérogation de deux années qui lui a été offerte. Budapest a réclamé au moins quatre ans et près de 800 millions d’euros en financements européens pour adapter ses raffineries.

    Un positionnement complexe pour l’UE face à Budapest

    Dans un contexte où le plan de relance post-Covid de Budapest reste bloqué par Bruxelles en raison de manquements à l’État de droit en Hongrie (du fait notamment de lois discriminantes contre la communauté LGBT ), il paraîtrait difficile de lui accorder des fonds européens. La nouvelle proposition soumise aux ambassadeurs des États membres n’a pas fait l’objet d’un accord dimanche, et une nouvelle réunion a lieu ce lundi matin avant l’ouverture du sommet prévue à 16 heures, et qui doit prendre fin mardi à la mi-journée.

    Pour l’heure, l’exemption pose entre autres un “problème d’équité” entre les États pour leurs achats de pétrole, qui a été soulevée par certains d’entre eux, selon cette source. “J’espère que nous pourrons arriver à un accord demain, mais je ne suis pas certain, cela dépendra des dirigeants eux-mêmes”, a ainsi estimé un diplomate européen. Car rappelons-le, l’adoption des sanctions requiert l’unanimité des Vingt-Sept.

    “En ciblant le pétrole transporté par mer, on frapperait au moins les 2/3 des exportations de pétrole russe”, a fait valoir le responsable européen. Les sanctions de l’UE visent à tarir le financement de l’effort de guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Pour l’UE, la facture des importations de pétrole russe (80 milliards d’euros) a été quatre fois plus importante que celle de gaz en 2021.

    Tout un paquet de sanctions

    “Un embargo limité qui exclurait les oléoducs sera beaucoup moins douloureux pour la Russie de Poutine, car trouver de nouveaux clients approvisionnés par tankers est beaucoup moins difficile”, pointe cependant Thomas Pellerin-Carlin de l’Institut Jacques Delors. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit intervenir au début du sommet par visioconférence alors que Kiev met la pression sur les Occidentaux pour “tuer les exportations russes” après plus de trois mois d’offensive.

    Outre l’embargo pétrolier, le paquet de sanctions vise également l’exclusion de la plus importante banque russe, Sberkank (37% du marché), et de deux autres établissements bancaires du système financier international Swift , ainsi qu’un élargissement de la liste noire de l’UE à une soixantaine de personnalités.

    Les dirigeants doivent aussi discuter de la nécessité d’assurer des liquidités de l’Ukraine pour continuer à faire fonctionner son économie (la Commission a proposé une aide allant jusqu’à 9 milliards d’euros en 2022) ainsi que de la sécurité alimentaire, en raison notamment du blocage des exportations de céréales ukrainiennes, alors que le continent africain redoute une crise.

    La reconstruction de l’Ukraine, pour laquelle l’UE veut jouer le premier rôle, sera également à l’ordre du jour. Kiev a évalué récemment l’ampleur des destructions (routes, infrastructures) à 600 milliards de dollars.

    À voir également sur le HuffPost : Total en Russie? On a interrogé les actionnaires sur l’invasion de l’Ukraine

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      Ukraine: les Russes progressent dans l'Est et l'adhésion à l'UE prendra des années

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 19:53 · 4 minutes

    Près de trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les forces du Kremlin ne cessent de progresser dans l'Est (photo d'illustration de soldats ukrainiens prise en avril dans le Donbass). Près de trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les forces du Kremlin ne cessent de progresser dans l'Est (photo d'illustration de soldats ukrainiens prise en avril dans le Donbass).

    GUERRE EN UKRAINE - C’est un triste anniversaire qui se profile en Ukraine. Près de trois mois jour pour jour après le début de l’invasion russe , les troupes du Kremlin continuaient ce dimanche 22 mai de bombarder le front Est dans l’optique de prendre la ville de Severodonetsk, dans la région de Lougansk, l’une des deux régions constitutives du Donbass .

    Une prise qui serait stratégiquement très importante pour Moscou en vue de la suite du conflit, et cela alors que les derniers chiffres montrent qu’un tiers des Ukrainiens ont d’ores et déjà été obligés de fuir, ailleurs dans le pays ou à l’étranger, à cause des combats. Voici le point sur la situation militaire et diplomatique, 88 jours après le début de l’offensive russe.

    Un objectif stratégique en ligne de mire pour les Russes

    Ce dimanche, les forces russes ont “gagné du terrain” dans la zone de Rubijné-Severodonetsk-Lyssychansk et ont “intensifié leurs efforts pour capturer Severodonetsk”, estime l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW).

    Elles ont notamment détruit un pont entre Lyssychansk et Severodonetsk, montrant leur volonté d’encercler la ville, selon ce centre de recherche américain, pour qui des avancées russes dans la ville proche de Popasna n’étaient “pas possibles à confirmer”.

    Popasna est “clairement le nouvel axe d’effort” russe, estimait samedi l’ancien colonel français Michel Goya, consultant militaire de référence pour plusieurs médias. La prise de la ville, “un point haut”, permettrait “d’observer et donc de frapper avec l’artillerie tous les mouvements ukrainiens, notamment entre le nœud routier de Bakhmut (77.000 habitants) et Lyssytchansk-Severodonetsk”, a-t-il précisé.

    Déploiement de nouveaux équipements

    Le ministère britannique de la Défense a souligné ce dimanche le déploiement vraisemblable à Severodonetsk de la seule compagnie russe de tanks BMP-T Terminator, des engins technologiquement avancés par rapport aux tanks détruits par centaines par les troupes ukrainiennes ces trois premiers mois de conflit. “Avec un maximum de Terminator déployés, ils ne devraient pas avoir un impact significatif sur la campagne”, a toutefois observé Londres.

    “Les Russes jettent tous leurs efforts pour capturer Severodonetsk” où les frappes “ont été multipliées plusieurs fois ces derniers jours”, avait assuré samedi soir sur Telegram le gouverneur du Lougansk, Serguiï Gaïdaï, qui a par ailleurs fait état d’un tué et de deux blessés dans sa région.

    Samedi, sept civils ont été tués et 10 autres blessés dans des bombardements dans la région de Donetsk, a annoncé sur Telegram son gouverneur Pavlo Kyrylenko. Selon la présidence ukrainienne, des bombardements russes ont visé les villes de Mykolaïv et Zaporijjia, dans le sud du pays, ainsi que Kharkiv, au nord, dans la nuit de samedi à dimanche.

    Des millions de déplacés

    Pendant ce temps, alors que les Occidentaux continuent de fournir des équipements offensifs et défensifs à Kiev, la loi martiale et la mobilisation générale en Ukraine ont été prolongées ce dimanche de trois mois, jusqu’au 23 août. Lors de deux votes, le Parlement ukrainien, la Rada, a approuvé dimanche par la majorité absolue les décrets présidentiels sur la loi martiale et la mobilisation générale.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait signé le 24 février ces deux décrets. Ils ont déjà été prolongés à deux reprises pour une durée d’un mois.

    Par ailleurs, plus de huit millions d’Ukrainiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR). S’y ajoutent 6,4 millions de personnes qui ont fui à l’étranger, dont plus de la moitié (3,4 millions) vers la Pologne.

    L’adhésion à l’UE est encore lointaine

    Dernier point abordé ce dimanche au sujet de la crise ukrainienne: l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Celle-ci prendra “sans doute 15 ou 20 ans”, a estimé le ministre français délégué aux Affaires européennes Clément Beaune, en préconisant que Kiev entre en attendant dans la communauté politique européenne proposée par le président français Emmanuel Macron (mais qui ne convainc guère Volodymyr Zelensky).

    “Il faut être honnête. (...) Si on dit que l’Ukraine va rentrer dans l’UE dans 6 mois, 1 an ou 2 ans, on ment. Ce n’est pas vrai. C’est sans doute 15 ou 20 ans, c’est très long”, a affirmé Clément Beaune sur les ondes de Radio J.

    “En attendant on doit aux Ukrainiens (...) un projet politique dans lequel ils peuvent rentrer”, a poursuivi le ministre délégué, qui a notamment qualifié la communauté politique européenne avancée par le président Macron de “porte ouverte” et de “projet concret” pour l’Ukraine.

    À voir également sur le HuffPost : Volodymyr Zelensky s’invite à la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes

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      Mélenchon voit dans le discours de Macron une "Europe à la carte" sauf que...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 14:08 · 5 minutes

    Emmanuel Macron devant le Parlement européen de Strasbourg lundi 9 mai.  Emmanuel Macron devant le Parlement européen de Strasbourg lundi 9 mai.

    POLITIQUE - “Macron déclare l’obsolescence des traités européens”. Sur son blog ce mardi 10 mai, Jean-Luc Mélenchon ne boude pas son plaisir après le discours prononcé la veille par Emmanuel Macron devant le Parlement européen. Une allocation durant laquelle le chef de l’État s’est prononcé pour la révision des traités de l’Union européenne .

    “C’est un désaveu cinglant pour tous ses propagandistes qui viennent de passer des jours entiers à expliquer sur tous les tons qu’être contre les règles européennes actuelles était être ‘anti-européen’. Leur argument principal contre la Nouvelle Union populaire s’effondre sous l’effet d’une déclaration de leur propre chef. Trop comique”, écrit le chef de file de la France insoumise, pour qui “Emmanuel Macron lui-même a explicitement plaidé pour une Europe à la carte”.

    Une interprétation confirmée par Alexis Corbière: “La parole d’Emmanuel Macron valide le fait que les traités européens ne vont pas”, a-t-il soutenu sur France 2 , considérant que le locataire de l’Élysée est bousculé par les propositions de l’Union populaire à ce sujet.

    Mais est-ce vraiment le cas? Emmanuel Macron a-t-il changé son discours, alors que la position européenne de la France insoumise a refait surface à l’aune de l’accord scellé par la NUPES ? Pas vraiment.

    Lors de son discours de la Sorbonne prononcé en septembre 2017, et au cours duquel le chef de l’État a multiplié les propositions visant à renforcer l’intégration européenne , il était déjà question d’une révision des traités. “Je suis prêt à l’assumer”, affirmait-il , considérant que le changement des règles n’était pas “une fin en soi” mais “un instrument au service d’une ambition”.

    Ce lundi, en s’appuyant sur les propositions formulées dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe , Emmanuel Macron a déclaré: “il faudra réformer nos textes, c’est évident. L’une des voies de cette réforme est la convocation d’une convention de révision des traités”. Soit un processus plutôt éloigné de “l’Europe à la carte” pour laquelle, selon Jean-Luc Mélenchon, le Président de la République a “implicitement plaidé”.

    “Boîte de Pandore”

    C’est en tout cas ce que rétorque aujourd’hui le gouvernement. “On peut nous targuer de beaucoup de choses, mais pas d’avoir varié sur le domaine de l’Europe. Dès 2017, pendant sa conférence à la Sorbonne, le président de la République a proposé cette révision des traités. Il a dit clairement que ce n’était ni un totem, ni un tabou”, a répliqué sur LCI ce mardi le secrétaire d’État aux affaires européennes, Clément Beaune.

    Surtout, la Macronie fait valoir que réformer ne signifie pas désobéir. Dans une lettre ouverte adressée à Julien Bayou et Olivier Faure, coupables aux yeux de LREM d’avoir pactisé avec Jean-Luc Mélenchon, le président du groupe Renew au Parlement européen, Stéphane Séjourné, considère que “la désobéissance anti-européenne dans sa conceptualisation et son application n’est qu’un aveu d’égoïsme, de faiblesse et une terrible imposture”.

    Selon lui, “quand on n’aime pas des règles démocratiquement adoptées, on se bat et on les change de l’intérieur”. Raison pour laquelle il considère que la désobéissance “créerait un précédent” qui pourrait s’appliquer sur des règles autres que budgétaires adoptées par les 27, ce qui conduirait à ouvrir “une boîte de Pandore” en Europe.

    L’un des gros clivages pour les législatives

    Des nuances de taille qui révèlent une différence d’approche: quand la Macronie entend réformer (ce que la France insoumise juge impossible au regard de l’inertie de l’UE) Jean-Luc Mélenchon entend désobéir (ce que LREM juge irresponsable compte tenu des risques que cette manœuvre implique).

    Mais alors, si les différences sont si évidentes, pour Jean-Luc Mélenchon affirme que le discours du chef de l’État confirme sa position? La réponse tient en deux mots: élections législatives.

    Comme expliqué précédemment, EELV et le PS ont été accusés par la Macronie (mais pas seulement) de renier leurs engagements européens en apposant leur signature sur un accord prônant la “désobéissance” à l’Europe. Des critiques qui s’accompagnent d’appels aux électeurs socialistes et écologistes à venir grossir les rangs de l’aile gauche de la majorité .

    Ce dont ne veut pas Jean-Luc Mélenchon, bien décidé à entraîner l’ensemble de la gauche derrière lui, en dépit de l’épouvantail du “Frexit” agité par la Macronie pour détourner les électeurs de écolos et socialistes de la NUPES.

    D’où l’intérêt de faire du discours du chef de l’État une validation de la désobéissance, même si les deux méthodes n’ont absolument rien à voir si ce n’est la nécessité -évidente et partagée par l’ensemble des forces politiques- de faire évoluer l’Europe. Même la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, est favorable à une révision des traités. Et on peut difficilement la qualifier d’insoumise.

    À voir également sur Le HuffPost: Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord