• chevron_right

      ‘They’re drowning us in regulations’: how Europe’s furious farmers took on Brussels and won

      news.movim.eu / TheGuardian · Saturday, 10 February - 14:00

    Mass demonstrations across the EU against environmental directives have become a politically charged issue

    On the outskirts of the northern Spanish city of Pamplona, a green, red and blue stream of New Holland, John Deere, Massey Ferguson, Fendt and Deutz-Fahr tractors trundled forwards, horns honking and orange lights flashing.

    Under drizzly grey skies and escorted by navy blue Policía Nacional vans, few were in the mood to explain the motives for their demonstration, but a young farmer from the nearby town of Estella threw open his cab door to share his grievances. “They’re drowning us with all these regulations,” he said. “They need to ease up on all the directives and bureaucracy. We can’t compete with other countries when things are like this. We’re … drowning.”

    Continue reading...
    • chevron_right

      The east German town at the centre of the new ‘gold rush’ … for lithium

      news.movim.eu / TheGuardian · Saturday, 23 September, 2023 - 15:00

    Refining the metal – which is essential for electric car batteries – in Europe would ease the EU’s precarious reliance on China

    It has been called the new gold rush – a rush to catch up with China in producing and refining the materials needed in everything from computers to cars: but has it come too late to save Europe’s car industry?

    Deep inside a former East German town lies the first fruits of the EU’s grand plan to “de-risk” and wean itself off dependency on imports for the green revolution. In Bitterfeld-Wolfen, 140km south-west of Berlin, an Amsterdam-listed company is scrambling to complete construction of a vast factory that will be the first in Europe to deliver battery-grade lithium.

    Continue reading...
    • Co chevron_right

      New York Times v. Ursula Von der Leyen : une leçon de démocratie

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 16 February, 2023 - 04:15 · 2 minutes

    Le journalisme d’investigation est-il mort ? Pas aux États-Unis en tout cas. Et il influe sur la politique européenne. Cette semaine, la presse européenne a révélé que le New York Times attaque en justice la Commission européenne devant la Cour de Justice de l’Union européenne.

    La cause : le refus de la présidente de la Commission de publier ses échanges avec le PDG de Pfizer Albert Bourla. Ces messages pourraient contenir des informations sur le contrat de plusieurs milliards conclu par la Commission et visant à acheter des doses du vaccin Pfizer. L’affaire est désormais référencée sur le site de la CJUE sous l’appellation Stevi and The New York Times v Commission Case T-36/23.

    Cette affaire est le dernier épisode traduisant la bonne santé du journalisme d’investigation aux États-Unis. Une situation qui contraste avec l’Europe.

    L’enquête du New York Times sur la diplomatie personnelle de Von der Leyen

    En avril 2021, la directrice du bureau du New York Times à Bruxelles, Matina Stevis-Gridneff écrit un article intitulé « How Europe Sealed a Pfizer Vaccine Deal With Texts and Calls » (comment l’Europe a conclu un accord sur les vaccins Pfizer avec des SMS et des appels). L’article met en avant le fait que cet accord a été le fait d’une « diplomatie personnelle » de la part de la présidente de la Commission avec le PDG de Pfizer Albert Bourla.

    Si l’article ne tire pas de conclusion, il a néanmoins provoqué des réactions, notamment sur le manque de transparence et la crainte de conflit d’intérêts de la part d’Ursula Von der Leyen. Cette affaire a commencé à circuler au sein des institutions européennes. Le comité covid du Parlement européen tout comme l’Ombudsman européen se sont par exemple saisis de l’affaire. Avec un résultat modeste pour l’instant.

    Une affaire qui a peu fait parler médiatiquement en Europe

    Malgré l’article du New York Times , peu de médias européens ont mis en avant cette affaire. Le journal allemand Bild a bien aussi lancé des affaires judiciaires dans le passé pour pousser à la révélation des documents liés à la négociation entre la Commission et Pfizer.

    Ce faisant on assiste à un phénomène paradoxal où un journal américain mène davantage d’investigations sur la politique européenne que la très grande majorité des médias européens.

    La culture de chien de garde des journalistes davantage présente aux États-Unis qu’en Europe et en France ?

    Cette affaire montre une différence de culture politique entre les deux continents. Malgré les discours politiques, la recherche de la transparence est moins recherchée en Europe qu’aux États-Unis. Par exemple, l’Europe n’a pas connu d’affaire similaire au Watergate qui a abouti à la démission du président Nixon . Certes, certaines ont conduit à la démission de ministres, mais pas à un tel niveau de scandale d’État.

    Cette différence vient du poids important de l’État dans de nombreux pays européens comme la France. La séparation de la presse et de l’État comme des groupes d’intérêts qui gravitent autour de ce dernier est indispensable pour garantir l’indépendance des médias, pièce essentielle de la démocratie libérale.

    • chevron_right

      Macédoine du Nord et Albanie: L'UE ouvre les négociations d'adhésion avec

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 09:30 · 3 minutes

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre albanais Edi Rama, le Premier ministre de la Macédoine du Nord Dimitar Kovacevski et le Premier ministre de la République tchèque Petr Fiala se serrent la main avant une réunion au siège de l'UE à Bruxelles, mardi 19 juillet. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre albanais Edi Rama, le Premier ministre de la Macédoine du Nord Dimitar Kovacevski et le Premier ministre de la République tchèque Petr Fiala se serrent la main avant une réunion au siège de l'UE à Bruxelles, mardi 19 juillet.

    UNION EUROPÉENNE - Une longue attende enfin récompensée. L’Union européenne a ouvert ce mardi 19 juillet les négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord et l’ Albanie , a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    “C’est un moment historique”, a souligné la présidente de l’exécutif européen au cours d’une conférence de presse à Bruxelles avec les dirigeants des deux pays des Balkans occidentaux.

    “C’est ce que vos citoyens attendent depuis si longtemps et ce pour quoi ils ont travaillé si dur, et c’est ce qu’ils méritent”, a-t-elle ajouté. La Macédoine du Nord est candidate depuis 2005 et l’Albanie depuis 2014.

    “Vous avez fait preuve de patience, de vision et de leadership. Et vous avez prouvé à maintes reprises votre attachement aux valeurs européennes, en tant qu’amis et partenaires fiables. Nous y gagnerons tous, quand un jour nous accueillerons l’Albanie et la Macédoine du Nord dans l’UE”, a écrit Ursula von der Leyen sur Twitter.

    “Ce n’est pas le début de la fin, mais la fin du commencement”, a déclaré le Premier ministre albanais Edi Rama en paraphrasant l’ancien dirigeant britannique Winston Churchill pour rappeler les nombreuses difficultés à surmonter par les deux pays candidats.

    Les 27 pays membres de l’ Union européenne ont donné lundi leur accord à l’ouverture des négociations au lendemain de la signature d’un protocole entre Skopje et Sofia levant les derniers obstacles.

    Accord décisif avec la Bulgarie

    Depuis plusieurs années, la Bulgarie bloquait le dossier sur fond de querelles historiques et culturelles. La position bulgare empêchait aussi le lancement de négociations avec l’Albanie dont la candidature est liée à celle de Skopje par l’UE.

    “Une situation absurde”, a dénoncé Edi Rama. Le dirigeant albanais a salué le “travail mené par la France et le président Emmanuel Macron ” durant le semestre de présidence du Conseil de l’UE pour formuler un compromis acceptable par Skopje et Sofia.

    Il s’agit d’un “nouveau départ” pour la région des Balkans occidentaux et “il sera synonyme de prospérité et de progrès”, a assuré le Premier ministre macédonien Dimitar Kovacevski dans une longue intervention prononcée en macédonien, puis en anglais. L’accord avec la Bulgarie va permettre, entre autres, que le Macédonien devienne une des langues officielles de l’UE.

    La Serbie et le Monténégro attendent toujours

    Les négociations seront longues pour intégrer l’Union et l’adhésion devra être ratifiée par les 27 membres de l’UE, parfois avec l’organisation d’un référendum.

    Deux autres pays des Balkans occidentaux négocient leur adhésion avec l’UE: la Serbie depuis 2014 et le Monténégro depuis 2012.

    Un troisième candidat, la Turquie, négocie depuis 1999, mais les pourparlers sont “au point mort” depuis 2019 à cause de la dérive autocratique du président Recep Tayyip Erdogan et de différends diplomatiques avec la Grèce et d’autres Etats membres.

    Le processus a été réformé en 2019 et il prévoit une “réversibilité” avec la “mise en sommeil” voire la suspension des négociations en cas de problème avec le candidat.

    L’UE a proposé de créer une “Communauté politique européenne” pour accueillir les candidats à l’adhésion et les pays de son voisinage afin de discuter de sujets communs. La première réunion se tiendra les 6 et 7 octobre à Prague, a-t-on indiqué de source diplomatique.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine

    • chevron_right

      Guerre en Ukraine: l'UE répondra à la candidature de Kiev la semaine prochaine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 11 June, 2022 - 18:04 · 6 minutes

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est rendue à Kiev, en Ukraine, ce 11 juin 2022. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est rendue à Kiev, en Ukraine, ce 11 juin 2022.

    UKRAINE - Au 108e jour de la guerre en Ukraine , les combats se poursuivent dans l’est du pays, en particulier dans la ville de Severodonetsk. Ce samedi 11 juin, Ursula von der Leyen en visite surprise à Kiev a promis à Volodymyr Zelensky une réponse rapide à l’Ukraine, qui se porte candidate à entrer dans l’UE.

    • Visite surprise d’Ursula von der Leyen à Kiev

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite surprise à Kiev ce samedi, a promis une réponse “la semaine prochaine” aux ambitions de l’Ukraine de se porter candidate à l’adhésion à l’UE.

    “Nous voulons soutenir l’Ukraine dans son parcours européen”, a déclaré Mme von der Leyen lors d’une courte conférence de presse suivant son entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les autorités ukrainiennes ont “fait beaucoup” en vue d’une candidature, mais il y a “encore beaucoup à faire”, notamment dans la lutte anticorruption, a-t-elle souligné.

    “Nous voulons d’orienter les investissements et faire des réformes: pour améliorer la vie des Ukrainiens, rendre l’Ukraine plus attractive pour les investisseurs, et soutenir l’Ukraine dans la poursuite de sa voie européenne.”

    L’Ukraine réclame un “engagement juridique” concret d’ici fin juin de la part des Européens pour obtenir un statut de candidat officiel à l’entrée dans l’UE, mais les 27 restent à ce stade très divisés sur la question.

    Si de nombreux pays, principalement en Europe de l’Est, soutiennent une adhésion de l’Ukraine, certains comme les Pays-Bas ou le Danemark, mais aussi l’Allemagne et la France, qui préside l’UE jusqu’à fin juin, sont plus réservés.

    Et même si l’Ukraine obtient le “statut de candidat”, cela lancera un processus de négociations et de réformes potentielles qui pourrait prendre des années, voire des décennies, avant qu’elle ne soit sur le point d’entrer dans l’UE. Plusieurs Etats de l’UE ont ainsi douché les espoirs de Kiev d’un processus “accéléré”.

    Lors de sa précédente visite le 8 avril, Ursula von der Leyen avait assuré que l’Ukraine avait un “avenir européen”.

    • Premiers passeports russes à Kherson

    La Russie est déterminée à mettre la main sur ce qu’elle considère comme des terres russes. Pour cela, elle a remis ce samedi ses premiers passeports à 23 habitants de Kherson, grande ville du sud de l’Ukraine occupée et gérée administrativement par des autorités prorusses, selon l’agence officielle russe TASS.

    “Tous nos habitants de Kherson veulent obtenir un passeport et la citoyenneté [russe] le plus rapidement possible”, en bénéficiant d’une procédure simplifiée instaurée fin mai par un décret du président russe Vladimir Poutine, écrit TASS en citant Vladimir Saldo, le chef de cette administration.

    Selon les autorités prorusses de Kherson, la date de la délivrance de ces premiers passeports russes a été choisie pour coïncider avec la fête du Jour de la Russie, le 12 juin, un jour férié célébrant l’indépendance du pays.

    La région de a été presque entièrement conquise par l’armée russe au début de son offensive lancée le 24 février. Le décret signé par le Kremlin fin mai, autorisant les autorités locales pro-russes à remettre des passeports aux habitants, concernait également la région de Zaporijjia en partie contrôlée par Moscou.

    • La bataille clé de Severodonetsk s’intensifie

    La bataille pour la ville-clé de Severodonetsk et sa jumelle Lyssytchansk apparaît de plus en plus violente. Sur le front, un duel d’artillerie opposait les deux camps samedi, selon un photographe de l’AFP présent à Lyssytchansk. “L’ennemi continue de mener des assauts dans la ville de Severodonetsk”, a indiqué le chef d’état-major des armées ukrainiennes.

    La situation à Severodonetsk, le 9 juin 2022. La situation à Severodonetsk, le 9 juin 2022.

    Il a fait état de 14 attaques repoussées en 24 heures dans les régions de Donetsk et Lougansk, qui constituent le Donbass, mais reconnu  un “succès partiel” russe aux abords du village d’Orikhovo.

    Prendre Severodonetsk ouvrirait à Moscou la route d’une autre grande ville, Kramatorsk, étape importante pour conquérir l’intégralité du bassin du Donbass (Lougansk et Donetsk), région essentiellement russophone en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014.

    “Etant donnée l’actuelle prédominance de batailles de position, en particulier dans la zone de Severodonetsk-Lyssytchansk, les forces ukrainiennes ont d’urgence besoin de nouvelles fournitures de systèmes d’artillerie”, a ajouté l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

    • L’Ukraine manque de munitions

    Outre Severodonetsk, les combats sont également intenses dans la région de Mykolaïv, voisine de la ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine. “Les Russes nous visent à l’artillerie lourde, que ce soit en ville ou dans les villages”, a déclaré vendredi à l’AFP Vitali Kim, gouverneur de cette région.

    “L’armée russe est plus puissante, ils ont beaucoup d’artillerie et de munitions. En ce moment, c’est une guerre d’artillerie... et nous sommes à court de munitions”, a-t-il ajouté. “L’aide de l’Europe et des États-Unis est très, très importante parce que nous avons besoin de munitions pour défendre notre pays”.

    Les Ukrainiens ne cessent de réclamer à leurs alliés occidentaux de nouvelles armes plus puissantes. La livraison de systèmes de lance-roquettes multiples, notamment des Himars d’une portée d’environ 80 km, soit légèrement supérieure aux systèmes russes, a été annoncée par Washington et Londres.

    • La France prête à aider à débloquer le port d’Odessa

    La France a dit être prête à aider pour lever le blocus du port d’Odessa , afin de faire sortir d’Ukraine les céréales dont le blocage provoque une crise alimentaire mondiale . L’annonce a été faite par un conseiller du président français Emmanuel Macron, qui a reçu vendredi le président sénégalais Macky Sall, également président de l’Union africaine.

    “La navigation est bloquée dans la mer Noire et les navires ennemis tiennent presque la totalité du territoire ukrainien sous la menace de frappes de missiles”, a précisé le commandement opérationnel ukrainien de la région Sud, dans la nuit de vendredi à samedi.

    L’invasion russe lancée le 24 février a paralysé les exportations de céréales de l’Ukraine -acteur majeur de ce secteur- et provoqué une flambée des prix des céréales et des engrais, menaçant de crise alimentaire de nombreux pays, surtout africains et moyen-orientaux.

    S’adressant, par vidéo, au Shangri-La Dialogue, forum sur la sécurité en Asie-Pacifique, Volodymyr Zelensky a appelé une nouvelle fois la communauté internationale à faire pression pour obtenir que la Russie mette fin au blocus des ports ukrainiens de la mer Noire, faute de quoi, a-t-il dit, “la pénurie de produits alimentaires mènera inexorablement au chaos politique, ce qui risque de provoquer le renversement de nombreux gouvernements”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Face à un risque de crise alimentaire mondiale, Zelensky demande la fin du blocus russe des ports ukrainiens

    • chevron_right

      Au Parlement européen, avant le discours de Macron, ces jeunes ont "dansé l'Europe"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 13:28 · 2 minutes

    Ursula Von der Leyen, Emmanuel Macron et Roberta Metsola regardent la Ursula Von der Leyen, Emmanuel Macron et Roberta Metsola regardent la "Danse de l'Europe" lors de la Conférence sur l'avenir de l'Europe ce lundi 9 mai 2022.

    UNION EUROPÉENNE - En prenant la présidence de l’Union Européenne, la France a, comme le veut la coutume, offert une œuvre à l’UE . Pas un tableau, ni une sculpture, mais bien une danse, interprétée ce lundi 9 mai au Parlement européen avant la prise de parole d’ Emmanuel Macron .

    Des danseurs du Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine et des jeunes du collège de La Providence de Starsbourg ont ainsi interprété la “Danse de l’Europe”, une chorégraphie du Français Angelin Preljocaj sur une musique de Jeanne Added. Comme le montrent ces images d’un journaliste de LCI et d’une eurodéputée, le spectacle s’est déroulé dans les allées de l’hémicycle en clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, une vaste consultation citoyenne à l’échelle de l’UE.

    À l’occasion de la présidence française, “le ministère de la Culture et l’Elysée ont eu le désir d’offrir quelque chose de plus inclusif qui permet aux citoyens de l’UE de se l’approprier, donc ils ont décidé que ça serait une chorégraphie”, expliquait en février à l’Agence-France Presse Angelin Preljocaj.

    “C’est une manière de se réapproprier son corps, quel que soit son niveau de danse ou son niveau sportif, tout âge confondu. Comme il n’y a pas de visuel, il n’y a pas d’autocritique, il faut laisser son imaginaire, précisait le chorégraphe. Ce qui est beau, c’est que, quand on a fait des tests, il y a eu des résultats différents”.

    Le chorégraphe rêvait pour marquer la Journée de l’Europe ce lundi d’une “communion” de danseurs professionnels et amateurs à travers les 27 pays de l’UE. En France mais aussi en Italie, certains ont joué le jeu, comme le montrent les publications ci-dessous.

    Initiateur de la conférence pour l’avenir de l’Europe en 2021, Emmanuel Macron a clos l’évènement ce lundi. Comme la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, il s’est “favorable” à une “révision des traités” de l’Union européenne, en proposant que les dirigeants des 27 en discutent à leur sommet de juin.

    La présidente de la Commission européenne s’est prononcée aussi pour l’abandon du vote à l’unanimité des 27 pays membres dans des domaines clés. “J’ai toujours soutenu que le vote à l’unanimité dans certains domaines clés n’a tout simplement plus de sens”, a déclaré Ursula von der Leyen au Parlement européen.

    À voir également sur Le HuffPost: Devant le Parlement européen, Macron défend l’avortement et l’environnement

    • chevron_right

      Guerre en Ukraine: l'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 09:46 · 3 minutes

    L'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe. (photo d'illustration) L'Union européenne propose un embargo progressif sur le pétrole russe. (photo d'illustration)

    GUERRE EN UKRAINE - Bruxelles entend amplifier ses sanctions contre la Russie entrée en guerre contre l’Ukraine , fin février. L’UE propose d’arrêter d’ici six mois les importations européennes de pétrole russe et d’exclure la plus grosse banque russe, Sberbank, du système financier international Swift , a annoncé, ce mercredi 4 mai, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen .

    “Nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année”, dans le cadre d’un sixième paquet de sanctions contre Moscou visant à tarir le financement de la guerre contre l’Ukraine, a-t-elle déclaré devant les eurodéputés à Strasbourg.

    Selon Ursula von der Leyen, ’il s’agira d’une interdiction complète des importations de tout le pétrole russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné [...] de façon ordonnée, d’une manière qui nous permettra de mettre en place d’autres voies d’approvisionnement”.

    Deux pays européens exemptés d’embargo

    Le pétrole russe représente environ un quart des importations de pétrole de l’UE. De leur côté, les États-Unis, moins dépendants, avaient interdit dès début mars l’importation de pétrole et de gaz russes.

    Selon plusieurs responsables et diplomates européens, le projet de la Commission ―soumis dans la nuit aux États membres― prévoit une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie. Ces deux pays, enclavés et totalement dépendants des livraisons par l’oléoduc Droujba, pourront continuer leurs achats à la Russie en 2023, a précisé l’un de ces responsables.

    Reconnaissant que “ce ne sera pas facile”, parce que “certains États sont fortement dépendants du pétrole russe”, la présidente de la Commission européenne a indiqué que l’UE devra “tout simplement y travailler. L’objectif est pour Ursula von der Leyen d’exercer “une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires”.

    Trois nouvelles banques russes bientôt exclues du système Swift?

    Bruxelles propose également d’exclure trois banques russes supplémentaires, dont Sberbank, de loin le plus gros établissement du pays (environ un tiers du secteur bancaire), du système financier international Swift.

    Dans le cadre des sanctions de l’UE, sept établissements russes ont été privés d’accès à Swift, plateforme de messagerie sécurisée permettant des opérations cruciales comme le transit d’ordres de paiement et d’ordres de transferts de fonds entre banques.

    “Nous frappons des banques d’une importance systémique essentielle pour le système financier russe et la capacité de destruction de Poutine, a assuré Ursula von der Leyen. Cela renforcera l’isolement total du secteur financier russe.”

    Autre secteur visé, les médias russes. La Commission propose de bloquer l’accès aux ondes européennes à trois grands radiodiffuseurs d’État russes, qui se verraient interdits de distribuer leurs contenus dans l’UE par câble, satellite, internet ou applications sur smartphone.

    “Nous avons identifié le rôle d’organes de propagande de ces chaînes de télévision, qui amplifient d’une manière agressive les mensonges de Poutine. Nous ne devons plus leur laisser le champ libre pour les répandre”, a affirmé la présidente de la Commission, sans plus de précisions.

    À voir également sur le HuffPost : Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

    • Co chevron_right

      Adhésion de l’Ukraine à l’UE : pour qui se prend von der Leyen ?

      Drieu Godefridi · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 3 March, 2022 - 04:00 · 3 minutes

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der leyen vient de déclarer :

    « La porte de l’Union européenne est ouverte à l’Ukraine […] Ils sont des nôtres. »

    Peut-être Ursula gagnerait-elle à consulter les traités européens qui fondent sa modeste légitimité non démocratique ?

    Qui décide et supervise le processus d’adhésion d’un État à l’Union européenne ? Le Conseil.

    Le Conseil — non la Commission — établit et supervise le processus d’élargissement de l’UE et les négociations d’adhésion.

    Selon les traités et le site du Conseil , la première étape pour le pays concerné consiste à satisfaire aux critères d’adhésion, lesquels ont été définis lors de la réunion du Conseil européen de Copenhague en 1993.

    Les critères de Copenhague établissent des conditions d’ordre démocratique, économique et politique, qui doivent être satisfaites par les pays qui souhaitent adhérer à l’Union européenne.

    Tout d’abord, la présence d’institutions stables garantissant la démocratie, l’État de droit, les droits de l’Homme, le respect des minorités et leur protection.

    Ensuite, l’existence d’une économie de marché viable et la capacité de faire face à la pression concurrentielle et aux forces du marché à l’intérieur de l’UE.

    Enfin, l’aptitude à assumer et à honorer les obligations découlant de l’adhésion, notamment souscrire aux objectifs de l’union politique, économique et monétaire. Enfin, l’UE doit également avoir la capacité d’intégrer de nouveaux membres.

    L’Ukraine n’est pas prête

    L’Ukraine ne possède en rien des institutions pouvant être qualifiées de stables — déjà préalablement à l’agression russe, a fortiori aujourd’hui — l’Ukraine est un pays formidablement corrompu, selon Transparency International , organisation financée par l’Open Society de George Soros. Enfin, les minorités ethniques et sexuelles à l’est comme à l’ouest y sont, pour le moins, sujettes à des traitements douteux depuis de longues années.

    Ce sont autant de faits constatés, dénoncés et documentés par de nombreuses organisations internationales depuis de longues années.

    Le vrai est que l’Ukraine ne satisfait à aucune des conditions fixées par les traités européens pour adhérer à l’Union européenne.

    Elle est envahie par la Russie, elle est victime d’une agression barbare sans pardon.

    Est-ce une raison pour balayer l’intégralité du droit européen, d’un revers de la petite main d’Ursula ?

    Ce geste impérieux balaie du même revers, ô détail infinitésimal !, la souveraineté des États membres. Ce n’est pas par hasard que l’adhésion d’un État est soumise à la supervision du Conseil — donc des États — non de la Commission.

    La violation du droit international par la Russie justifie-t-elle la violation du droit européen par la Commission européenne ?

    Intégrer à l’UE un pays en guerre est la négation la plus absolue qui se puisse concevoir du droit en vigueur. C’est de l’arbitraire à l’état pur.

    La réalité est que c’est l’Union européenne qui, par sa délirante politique du tout renouvelable interdisant l’exploitation du gaz de roche-mère dont nos sols pourtant regorgent et disqualifiant jusqu’à tout récemment le nucléaire, a jeté l’Europe dans les pattes de l’Ours russe : 40 % du gaz européen est tiré de la Russie, 50 % pour la seule Allemagne.

    On ne répare pas une fuite en avant en se carapatant précipitamment dans une autre direction.

    • Co chevron_right

      Pour réduire ses émissions carbone, l’Europe doit choisir le nucléaire

      Alexandre Massaux · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 12 November, 2020 - 03:35 · 4 minutes

    Ursula von der Leyen

    Par Alexandre Massaux.
    Un article de l’Iref-Europe

    La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen , s’est donné pour mission de mettre en place un Green New Deal européen , dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050 , à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030 .

    Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique.

    Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.

    Une énergie qui a fait ses preuves

    La start-up Electricity Map Tomorrow project fournit un outil permettant de visualiser les émissions de CO2 liées à l’énergie. Selon cette source, la France dégage 52 grammes de CO2 par kilowatt-heure (KWh) et l’Allemagne, 375 grammes. La production de la France comporte 60 % de nucléaire, 32 % d’énergies renouvelables et 6 % de gaz naturel. Celle de l’Allemagne, 12 % de nucléaire, 38 % d’énergies renouvelables, 34 % de charbon et 11 % de gaz.

    Ainsi, avec un pourcentage d’énergies renouvelables plus faible que celui de l’Allemagne, la France émet beaucoup moins de carbone. C’est même la production énergétique la moins polluante d’Europe après celles de la Suède et de la Norvège qui reposent sur l’hydroéléctricité ; très efficace mais liée au relief du pays, elle ne peut pas être utilisée partout.

    Même l’Autriche et le Danemark, dont la production repose pour la plus grande partie sur les énergies renouvelables (respectivement, 79 % et 82 %) n’atteignent pas un taux aussi bas : 138 grammes par KWh pour l’Autriche et 164 grammes par KWh pour le Danemark. Le nucléaire est donc bien un facteur déterminant pour réduire les émissions de carbone.

    Est-il dangereux ? Les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima pourraient le laisser croire et les medias appuient cette thèse. Mais s’il a causé 4900 décès dans le monde entre 1971 et 2009, il en aurait évité, pour cette même période, 1,84 million, selon une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology .

    Précisément en remplaçant ces énergies fossiles responsables d’une pollution atmosphérique absolument certaine (terrible dans l’URSS communiste, entre autres grands coupables) alors que le risque d’incidents nucléaires reste limité.

    Aussi bien en Allemagne qu’en France , le choix de fermer des réacteurs nucléaires s’accompagne à chaque fois de réouverture de centrales à charbon ou au gaz. Une posture illogique et contreproductive, compte tenu des objectifs.

    Le risque de laisser passer une opportunité pour la France

    En outre, le nucléaire français est la troisième filière industrielle du pays après l’automobile et l’aéronautique. La France est un des seuls pays, avec la Russie et la Chine, à pouvoir en couvrir tous les aspects, y compris l’entretien des réacteurs. Un avantage que notre politique environnementale risque de lui faire perdre.

    Dans les discussions européennes, la France s’est alliée avec la Hongrie et la République tchèque pour défendre le nucléaire, mais ces deux pays se tournent vers la Russie pour la gestion de leur parc. Rosatom, l’entreprise d’État russe pour le nucléaire, a commencé la construction de deux nouveaux réacteurs en Hongrie, qui s’ajouteront aux quatre unités de l’unique centrale du pays, à Paks.

    Elle compte bien aussi décrocher le contrat pour la construction d’un nouveau réacteur à la centrale tchèque Dukovany . La Russie a toutes ses chances dans ces régions qu’elle contrôlait à l’époque où les réacteurs existants ont été construits. Le discours français prônant la sortie du nucléaire n’aide pas à contrer la concurrence de Moscou.

    Il serait paradoxal que la position ambiguë de la France ramène l’Europe centrale dans la sphère d’influence énergétique russe alors que la présidence française défend une souveraineté européenne. Un problème qui doit être d’autant plus pris au sérieux que la Russie et la Chine sont en train de re-développer cette industrie.

    Sans politique nucléaire ferme, la France et l’UE pourraient se trouver dépassées dans les enjeux énergétiques mais aussi écologistes et géopolitiques que les États-Unis, eux, ont bien compris : comme le fait remarquer une étude de l’IFRI (septembre 2020), l’administration Trump, avec un soutien bipartisan, cherchait à offrir un cadre favorable au redéveloppement de la filière nucléaire américaine.

    Sur le web