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      En pleine canicule, osez-vous le short au bureau? - APPEL À TÉMOIGNAGES

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 03:00 · 1 minute

    Photo Taken In Germany, Berlin Photo Taken In Germany, Berlin

    CANICULE - Qu’y a-t-il de pire que d’aller au travail sous 40° ? Réponse: enfiler un pantalon, des chaussettes et des chaussures fermées pour aller au travail sous 40°.

    Alors que la France va vivre une vague de chaleur précoce à partir de mercredi 15 juin, c’est le sempiternel débat de l’open space: un homme peut-il troquer son pantalon contre un short ? Et pour une femme, est-ce accepté ou mieux vaut-il privilégier la jupe? Que dire des sandales? Des chemisettes?

    Les codes vestimentaires varient selon les entreprises et les milieux socioprofessionnels. Mais alors que le traditionnel costard cravate reste souvent de mise, il est parfois compliqué d’opter pour une garde-robe plus estivale et plus légère sur son lieu de travail.

    ➡️ Pour un article sur les vêtements au bureau en période de canicule, votre témoignage nous intéresse!

    • Quels vêtements portez-vous sur votre lieu de travail lorsque le mercure grimpe?
    • Que pensez-vous du short au travail (pour les hommes comme pour les femmes)?
    • Quels vêtements aimeriez-vous porter au bureau si c’était possible?
    • Que pensez-vous des sandales et nu-pieds?
    • Quels vêtements n’oseriez-vous jamais porter au travail?
    • Tongs et crop top sont-ils automatiquement bannis?
    • Pourquoi? Est-ce lié à un règlement intérieur ou tacite, au regard des autres?

    ✍️ Vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante:

    Votre témoignage pourra bien sûr rester anonyme si vous nous le demandez. Merci pour votre aide!

    À voir également sur Le HuffPost: La “green goddess salad”, nouvelle reine des apéros d’été

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      Les impacts des nouveaux modes de travail sur la santé mentale des salariés - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 07:00 · 4 minutes

    Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    TRAVAIL - La crise sanitaire et les confinements successifs ont transformé l’organisation du travail. En deux ans à peine, des changements considérables se sont opérés, parfois au prix de la santé mentale des collaborateurs. Les DRH commencent à prendre la pleine mesure des risques psychosociaux associés au télétravail à haute dose.

    Télétravail: les acquis, les écueils

    La généralisation du télétravail a permis à de nombreux salariés de gagner en qualité de vie: d’aucuns plébiscitent la flexibilité qu’apporte ce nouveau mode de travail, d’autres la diminution de la fatigue physique et l’amélioration du bien-être. Mais la pratique a quelque peu devancé la réflexion et la majorité des parties prenantes s’accorde pour dire que l’organisation actuelle des entreprises est insuffisamment adaptée à ces conditions nouvelles. Si un “retour à la normale” se profile, on peut légitimement s’interroger sur ce que recouvre désormais la norme: car pour la plupart des DRH, l’hybridité a fait son chemin et il n’y aura pas de retour en arrière.

    Il s’agit donc pour les entreprises de trouver le bon dosage, mais aussi le moyen de veiller au bien-être psychologique des collaborateurs quand ils sont à distance. Si la perte de lien social a tôt été identifiée comme un problème de taille pour les organisations confrontées au télétravail soudain et massif, on se rend compte à présent des conséquences de cette perte de lien sur un certain nombre de salariés qui supportent mal l’isolement. On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus. Les conditions dans lesquelles on travaille chez soi, les relations avec ses collègues, son manager, et, surtout, le temps passé devant l’écran sont autant de causes qui peuvent créer une situation de détresse psychologique.

    Se déconnecter, est-ce déconnecter?

    Quand on parle des avantages et des inconvénients du télétravail, on se focalise généralement sur des aspects techniques, pratiques, ou alors on s’interroge sur la productivité. Ce dont on a moins parlé, ce sont des effets potentiellement délétères du télétravail sur la santé mentale. Chacun en a fait l’expérience pourtant: quand le travail envahit la sphère privée, il n’est pas évident d’établir une ligne de partage stricte entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Or cet empiètement est insidieux en ce qu’il est particulièrement difficile à réguler pour les entreprises qui ne savent pas toujours comment accompagner leurs salariés à distance. D’autant que le présentéisme numérique se prolonge de nos pratiques quotidiennes, du temps que chacun passe sur ses emails et messages personnels, sur la consommation d’écran en dehors du travail, avec les risques sanitaires liés à une sédentarité croissante.

    On peut certes se sentir isolé au bureau et bien entouré, seul, en télétravail: mais tout n’est pas qu’une affaire d’individus.

    Le droit à la déconnexion est un garde-fou nécessaire, mais insuffisant: il faudrait un encadrement beaucoup plus strict du télétravail, non pas en matière de surveillance numérique, source de stress pour les salariés, mais en termes de bonnes pratiques. Certains managers sont en effet tombés dans l’écueil du micro-management et du reporting continu, déboussolés par une nouvelle manière de travailler à distance, bien souvent peu (voire pas du tout) formés à l’exercice. Ces derniers demeurent d’ailleurs les plus réticents au télétravail: seuls 48% d’entre eux y sont favorables (vs 54% en 2019) et 43% estiment que le travail à distance a compliqué leur posture d’encadrant. Ces difficultés à manager peuvent générer des situations de souffrance, tant pour les collaborateurs que pour les managers eux-mêmes.

    Tenir la distance, ou pas

    Pour certains, comme dit l’adage, le travail, c’est la santé. Ou plutôt: aller au travail, c’est la santé. Tout simplement parce que le lien social participe de notre bien-être psychologique et de notre équilibre. Les relations avec les collègues font que le travail est aussi une expérience de vie, féconde de tous les signes qu’elle porte. Ainsi, le télétravail peut amputer l’expérience employé de sa part la plus riche, en lien avec l’émotionnel. D’où la difficulté, pour beaucoup, à éprouver du plaisir à travailler à distance. D’où la nécessité, l’urgence aussi, de mettre en place les outils et process adaptés à cette nouvelle organisation du travail ainsi qu’aux nouveaux risques qu’elle implique sur la santé mentale des collaborateurs.

    À voir également sur Le HuffPost: Les réunions en visio freinent la créativité mais pas pour la raison à laquelle vous pensez

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      Carrefour fait passer des entretiens d'embauche dans le métavers

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 15:51 · 2 minutes

    MÉTAVERS - C’est un nouveau processus de recrutement qu’a mis en pratique Carrefour . Pour embaucher ses futurs spécialistes de la donnée numérique (data analysts et data scientists), le groupe a fait passer des entretiens dans un métavers , comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Ce mercredi 18 mai, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard a présenté, à travers son avatar, son métavers à plusieurs étudiants de Polytechnique ou de l’École des mines, également représentés par des avatars. Le leader de la grande distribution avait acheté en janvier dernier un terrain virtuel de 36 hectares sur le jeu The Sandbox.

    Dans cet espace numérique, professionnels et particuliers acquièrent un emplacement plus ou moins grand pour en faire ce qu’ils désirent. Warner Music a par exemple acheté un bout de terrain pour créer un espace virtuel dédié à la musique. Pour son territoire, Carrefour a déboursé près de 300.000 euros selon Le Figaro .

    L’enseigne souhaite avoir une équipe composée de 3000 spécialistes de la data d’ici 2026. Si le groupe compte bien séduire ses prochains employés avec cette nouvelle méthode, pour le moment les réactions sont mitigées entre ceux qui saluent l’effort d’innovation et les plus taquins.

    Le métavers, un nouveau territoire pour les marques

    Comme le souligne Le Monde , les marques ont à l’oeil cet univers virtuel. Ce monde du futur a fortement intéressé Facebook. Le géant du web a grandement investi dessus en 2021, au point de se renommer Meta en octobre de cette même année. Le projet du réseau social est d’améliorer les interactions en ligne grâce à ce monde virtuel dans lequel des personnes du monde entier pourront se retrouver.

    Le métavers intrigue également d’autres milieux que celui de la tech. La mode cherche à s’installer dans ce monde de l’avenir. Dans un univers où l’on existe grâce à son avatar, chacun voudra imposer son style avec des “skins” plus ou moins originaux.

    À voir également sur Le HuffPost : Pour le VI Nations, ce test de métavers par France TV n’a pas convaincu

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      Faire caca au travail? Les meilleures stratégies des Français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 04:00 · 4 minutes

    Les femmes ont plus de difficultés à faire leurs besoins au travail que les hommes. Les femmes ont plus de difficultés à faire leurs besoins au travail que les hommes.

    BUREAU - Aller à un autre étage, “faire vite” ou se retenir: peut-être avez-vous déjà utilisé l’une de ces techniques, gêné, en voulant faire vos besoins au bureau. Vous êtes loin d’être le seul. Selon une étude de l’Ifop publiée ce jeudi 19 mai, “44% des salariés se retiennent d’aller à la selle sur leur lieu de travail ”.

    Réalisée pour la société de nettoyage de l’extrême Diogène France, cette étude de l’Ifop s’intéresse en effet au “ poop-shaming ”, cette honte de faire la grosse commission en dehors de chez-soi, ici lorsqu’on est au bureau. Pour ce faire, 1003 salariés, représentatifs de la population française salariée et âgés de 18 ans et plus, ont répondu à un questionnaire auto-administré en ligne du 18 au 21 avril 2022.

    “53% des salariés ont déjà ressenti de la gêne en déféquant sur leur lieu de travail” dévoile ainsi l’étude, qui souligne que le phénomène touche d’abord les femmes .

    Un phénomène genré

    L’étude montre en effet que 60% des femmes sont gênées d’aller à la selle au bureau contre 44% des hommes. C’est notamment chez les femmes de moins de 40 ans que cette incommodité est la plus partagée.

    De la même façon, “une salariée sur deux [est] incapable de déféquer au travail” quand c’est le cas pour seulement 30% des hommes interrogés. L’âge, cette fois-ci, semble néanmoins accentuer cette gêne chez les femmes. En effet, si 69% des femmes âgées de 40 à 49 ans se disent incapables d’aller à la selle au bureau, seules 28% des femmes de moins de 30 ans le sont.

    Ce phénomène genré s’observe également dans la proportion de chacun à se retenir. 57% des salariés hommes font leurs besoins dès qu’ils ont envie d’y aller, contre 38% des salariées femmes, indique l’étude. A contrario , “36% des hommes mais 50% des femmes se retiennent d’aller à la selle sur leur lieu de travail”. Parmi ces femmes, 15% ne font jamais la grosse commission au bureau.

    Stratégies et techniques de dissimulation

    Pour contrer cet embarras, les salariés mettent en place diverses techniques de dissimulation comme l’usage d’un spray désodorisant pour 16% d’entre eux ou le fait de craquer une allumette (9%) pour camoufler l’odeur. Un peu moins de 10% des collègues qui vous entourent transportent d’ailleurs actuellement un spray désodorisant avec eux.

    La plupart des techniques développées restent néanmoins genrées. En effet, lorsque 44% des femmes “font vite” leurs besoins pour que leur passage aux toilettes apparaisse comme une “ pause pipi ”, seuls 33% des hommes prennent cette précaution.

    Autre chiffre éloquent: 46% des femmes ont déjà renoncé à déféquer en voyant un collègue entrer aux toilettes au même moment, contre 35% des hommes. Enfin, 48% des femmes et 40% des hommes se sont retenus de faire leurs besoins car un collègue était présent au même moment aux toilettes.

    En plus de ces techniques, les salariés utilisent des alternatives à l’usage des toilettes au bureau: 53% ont déjà été aux toilettes à domicile à la dernière minute, 36% ont utilisé d’autres toilettes de leur entreprise, à un autre étage par exemple, et 21% des toilettes en dehors de leur lieu de travail. Ici, ce sont les hommes qui ont majoritairement recours à ces alternatives. À noter que 21% des salariés interrogés sont déjà rentrés à la pause déjeuner ou ont terminé plus tôt leur journée afin d’éviter de faire leurs besoins au bureau.

    Des toilettes rebutantes

    L’étude s’intéresse enfin à la qualité des toilettes en entreprises . Celle-ci pourrait en effet expliquer la gêne des salariés à faire leurs besoins au travail. Parmi les 1003 répondants, un tiers des salariés n’a ainsi pas accès à des toilettes séparées. C’est majoritairement le cas pour les ouvriers et les employés.

    Surtout, les toilettes en entreprises apparaissent comme “largement rebutantes”, appuie l’étude. 55% des salariés interrogés trouvent en effet que les toilettes sur leur lieu de travail sont sales, 45% les jugent insuffisamment isolées du reste des locaux, 42% nauséabondes, 36% insuffisamment équipées en papier toilette et 17% pas assez sûres. Les plus nombreux à se plaindre étant les dirigeants d’entreprise: 85% d’entre eux estiment que les toilettes de leur entreprise sont “sales”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Des vaches entraînées à uriner au petit coin pour réduire les gaz à effet de serre”

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      Le flicage des salariés en télétravail, 3e motif de plainte auprès de la Cnil

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 09:16 · 2 minutes

    La surveillance des salariés (notamment en télétravail), 3e motif de plainte auprès de la Cnil La surveillance des salariés (notamment en télétravail), 3e motif de plainte auprès de la Cnil

    TRAVAIL - Le développement du télétravail s’accompagne-t-il d’une surveillance accrue des salariés? Dans son dernier rapport annuel, dévoilé par Franceinfo , la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), met en garde les employeurs contre certaines dérives au sein des entreprises et à distance.

    “Il s’agit pour nous de concilier le droit de l’employeur de contrôler l’activité de son salarié” et le droit à la vie privée de dernier, a indiqué la présidente de la Cnil Marie-Laure Denis, ce mercredi 11 mai sur Franceinfo . Pour cause, la surveillance des salariés -en télétravail et au sein de l’entreprise, via vidéosurveillance notamment- est “le troisième motif de plaintes” après les plaintes contre internet et les télécoms, et celles concernant les pratiques commerciales, sur les “14.000″ reçues chaque année par la Cnil, explique-t-elle.

    Selon la Cnil , “83 % des plaintes reçues en 2021 relatives à la surveillance des salariés concernaient des dispositifs de vidéosurveillance au travail”. Marie-Laure Denis fait également état de cas “d’enregistreurs de frappe sur le clavier” pour surveiller l’activité des salariés à distance.

    Dans son rapport , l’instance relève qu’une grande partie de ces plaintes “visent des entreprises de taille réduite qui ne disposent ni d’un service juridique ni du soutien d’un délégué à la protection des données”.

    Les employeurs risquent des mises en demeure et des sanctions

    “On ne peut pas tout faire et avoir une surveillance permanente des salariés”, explicite Marie-Laure Denis, qui rappelle qu’un employeur “ne peut pas [les] obliger à être en visioconférence ou à avoir une caméra allumée toute la journée”.

    En parallèle, elle déclare que le salarié ne peut pas refuser d’allumer sa caméra dans certaines circonstances telles qu’“un entretien RH”, “un rendez-vous avec un client” ou encore “l’accueil de nouveaux salariés au sein de l’entreprise”, tout en demandant aux entreprises de donner la possibilité “de flouter” l’arrière-plan.

    En février, la CNIL assurait qu’il était “aujourd’hui nécessaire de vérifier sur le terrain la conformité des pratiques des employeurs”. En cas de non-respect de la loi et du règlement général sur la protection des données (RGPD), l’instance indique sur son site que les employeurs risquent des mises en demeure et des sanctions, qui peuvent être financières.

    À voir également sur Le HuffPost: Du télétravail accroché à une falaise, le bureau insolite de cet Écossais

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      Le manque de flexibilité au travail, une raison pour les femmes de quitter leur emploi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    38% des femmes interrogées ont quitté ou envisagent de quitter leur poste en raison de ce manque de flexibilité. 38% des femmes interrogées ont quitté ou envisagent de quitter leur poste en raison de ce manque de flexibilité.

    TRAVAIL - Plusieurs facteurs peuvent entraîner un salarié à rédiger sa lettre de démission. Un salaire pas assez important, des horaires à rallonge ou une trop forte pression , par exemple. Mais pour de nombreuses femmes, c’est le manque de flexibilité de leur employeur qui leur donne des envies d’ailleurs.

    Selon une étude réalisée par LinkedIn en France, que Le HuffPost dévoile en exclusivité ce jeudi 5 mai, 38% des femmes interrogées ont quitté ou envisagent de quitter leur poste en raison de ce manque de flexibilité (flex office, horaires modulables, travail hybride, télétravail, etc.). Pour arriver à ce constat, 1173 professionnels et 501 employeurs ont été interrogés par l’institut de sondage Censuswide entre le 21 janvier et le 2 février.

    Le travail flexible comprend plusieurs possibilités. Parmi celles dont les femmes sont le plus au fait, on retrouve d’abord la possibilité de travailler à temps partiel, connue par 30% d’entre elles, le télétravail (25%), ou encore la gestion de ses propres horaires (24%).

    S’il est aujourd’hui devenu si important, c’est évidemment en raison de la pandémie , qui a accéléré toutes ces pratiques, mais aussi tout simplement car son objectif est l’adaptation du travail aux besoins individuels des personnes.

    De cette étude, il ressort que le manque de flexibilité peut avoir un impact de taille sur la carrière des femmes. Parmi celles qui ont quitté leur emploi pour cette raison, quatre sur dix ont entrepris de faire une pause dans leur carrière et 14% déclarent qu’elle a été entravée. Le problème, c’est que ces interruptions de carrière sont toujours perçues comme stigmatisantes, c’est en tout cas l’avis de deux tiers de ces femmes (64%).

    Réduction de salaire

    Pour éviter cela, plus de la moitié d’entre elles (57%) ont accepté une baisse de salaire afin de pouvoir travailler de manière plus flexible. “Il peut encore exister un décalage entre ce que les entreprises proposent et ce que les femmes souhaitent et trouveraient le plus utile dans leur quotidien”, note Fabienne Arata, Country Manager chez LinkedIn France.

    L’étude fait également le constat que les femmes sont moins nombreuses à travailler de manière flexible que les hommes. Elles sont une sur deux (50%) contre près de deux tiers des hommes (63%) à le pratiquer.

    Pourtant, l’impact financier se fait plus ressentir sur celles-ci. 57% d’entre elles ont accepté une réduction de salaire pour plus de flexibilité, alors que 35% de ces dernières travaillent le même nombre d’heures. L’impact social et émotionnel n’est pas non plus à négliger. 31% des femmes estiment qu’elles s’épanouiraient plus si elles pouvaient bénéficier d’une plus grande flexibilité au travail et un quart que cela améliorerait leur santé mentale. 18% estiment que la possibilité de travailler de manière flexible est encore stigmatisée. À tel point que 34% des femmes qui en bénéficient le cachent à leurs collègues, clients ou amis.

    Quelles solutions à ce problème? Des horaires de travail flexibles et une augmentation des congés annuels pour, respectivement, 73 et 70% des femmes. Vient ensuite la semaine de travail de quatre jours.

    À voir également sur Le HuffPost: Être salarié et ne trouver aucun sens à son travail, la dure réalité des bullshit jobs

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      Harcèlement sexuel: deux cadres de Havas accusés se mettent en retrait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 14:02 · 2 minutes

    Le groupe Havas est dirigé par Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré qui contrôle le groupe Vivendi. Le groupe Havas est dirigé par Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré qui contrôle le groupe Vivendi.

    HARCÈLEMENT SEXUEL - Les témoignages affluent contre le PDG et le directeur de la création de l’agence de communication Havas Paris. Les deux hommes ont d’ailleurs décidé de se mettre “en retrait” de leurs fonctions après des accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles , a confirmé ce lundi 2 mai l’un des dirigeants du groupe à l’AFP.

    Havas, filiale de Vivendi , a également lancé un audit après la publication d’une vingtaine de témoignages anonymes par le compte Instagram “Balance Ton Agency”, qui dénonce depuis près d’une semaine l’ ambiance sexiste régnant de longue date au sein de l’agence et met en cause ces deux responsables.

    Aux manettes depuis une dizaine d’années de l’agence dont ils sont aujourd’hui coprésidents, Julien Carette et Christophe Coffre sont accusés d’avoir cherché à “embrasser” ou “toucher” à de multiples reprises des collaboratrices parfois stagiaires, dans les locaux d’Havas Paris ou lors d’événements extérieurs.

    “JC c’est un type brillant mais il a la sexualité d’un ado. (...) Sous couvert d’être saoul, après deux verres, il saute sur tout ce qui bouge. Pareil pour le DC (directeur de création) d’Havas Event. Je me souviens de prévenir les stagiaires de ne surtout pas les approcher lors des soirées agence”, selon l’un de ces témoignages.

    “Commentaires sur toutes les tenues vestimentaires, mains sur l’épaule et la taille, bises très proches de la bouche, je l’évitais et ne redoutais qu’une chose, me retrouver face à lui”, raconte une ex-collaboratrice à propos de Christophe Coffre. D’autres se souviennent à son propos d’un geste simulant un acte sexuel, et de propos déplacés.

    “Depuis MeToo, ils se sont calmés”

    Les faits remontent selon les cas à deux-trois ans et jusqu’à 10 ans et ont parfois conduit à des départs associés à des accord de non-divulgation, indique à l’AFP Anne Boistard, créatrice en 2020 du compte Balance Ton Agency pour dénoncer les dérives des agences de communication. “Tout le monde le savait et tout le monde le sait”, poursuit-elle, évoquant “une trentaine” de victimes, même si “depuis MeToo ils se sont calmés.”

    Les deux dirigeants continuent de travailler pour l’agence, a précisé le dirigeant d’Havas à l’AFP. Mais “ils n’animent pas de réunions et sont en retrait pour tout ce qui est management de l’agence”, a-t-il poursuivi. “On parle d’une vingtaine de personnes qui se sont exprimées dans une agence qui a vu passer près de 4.000 salariés”, a-t-il indiqué.

    Havas Paris est l’une des trois plus grandes agences de communications de Paris, avec quelque 600 collaborateurs. Le groupe Havas est dirigé par Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré qui contrôle le groupe Vivendi.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces manifestantes #NousToutes font le bilan de la “grande cause du quinquennat” de Macron