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      Aux Pays-Bas, des activistes ont dénoncé la violence d’Emmanuel Macron durant son discours officiel

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Wednesday, 12 April, 2023 - 15:38

    « Macron veut parler de sécurité, alors que sous sa présidence, de nombreuses personnes ont été gravement blessées par les violences policières. Il veut parler d'une Europe verte alors que chez lui, il a fait en sorte que les propositions de la Convention sur le climat soient réduites à peau de chagrin. C'est un président de la violence et de l'hypocrisie »

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      La famille de Garry Régis-Luce, un SDF tué par la police à Roissy, dépose plainte

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 1 September, 2022 - 12:26


    Garry Régis-Luce, SDF de 32 ans originaire de Martinique, a été tué par la police à l’aéroport Charles-de-Gaulle le 10 août, alors qu’il brandissait un couteau. Le parquet privilégie la thèse de la légitime défense policière. La famille a déposé plainte pour homicide volontaire par la force publique.
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      Un policier est accusé d'avoir matraqué sans motif un jeune accidenté

      news.movim.eu / Mediapart · Sunday, 24 July, 2022 - 17:05


    Sofiane*, 24 ans, a porté plainte contre un policier du XIXe arrondissement à Paris, après avoir été violemment matraqué le 13 juillet. Il souffrait alors de plusieurs fractures à la suite d’un accident. L’IGPN a été saisie par le parquet et la préfecture annonce avoir déclenché une enquête administrative.
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      Des policiers aspergent un SDF de gaz lacrymogène au Bourget, l'IGPN saisie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 16:06 · 3 minutes

    Des policiers aspergent un SDF de gaz lacrymogène au Bourget, l'IGPN saisie Des policiers aspergent un SDF de gaz lacrymogène au Bourget, l'IGPN saisie

    IGPN - Une vidéo de près de 40 secondes publiée par un témoin anonyme sur Twitter, et une enquête ouverte. Filmée depuis un immeuble et très partagée sur les réseaux sociaux, ce vendredi 15 juillet, la séquence montre une voiture de police faire marche arrière et asperger un homme de gaz lacrymogène au niveau du visage. La préfecture de police a indiqué saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

    Les faits se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’angle de l’avenue de la Division Leclerc et de la rue du Commandant Baroche au Bourget (Seine-Saint-Denis), selon la cellule de vérification des images et d’enquête visuelle de France Télévisions, qui a authentifié la vidéo et pu échanger avec son auteur.

    L’homme visé par un tir de gaz lacrymogène serait un SDF, souffrant “probablement” de troubles mentaux. Il avait été signalé plus tôt par un cycliste parce qu’il jetait des objets sur les passants. Après avoir aspergé l’homme de gaz lacrymogène, l’équipage de police a poursuivi sa route “rue du Commandant Baroche, en sens interdit”, relate FranceTV.

    Les policiers pas encore identifiés

    Réagissant à la vidéo originelle partagée plus de 4500 fois en fin d’après-midi sur Twitter, la préfecture de police a déclaré ce vendredi avoir saisi “immédiatement l’IGPN pour diligenter une enquête sur des faits d’usage de gaz lacrymogène par un équipage de police”. “Les fonctionnaires une fois identifiés feront l’objet d’une suspension”, a-t-elle ajouté.

    “Je prends bonne note de cette réaction sans ambiguïté de la part de la préfecture de police”, a commenté la députée LFI Raquel Garrido, qui avait envoyé un courrier dans l’après-midi au  préfet de police de Paris Didier Lallement pour l’“alerter” sur la vidéo. “Un bourgetin apparemment inoffensif a été aspergé de gaz lacrymogène depuis un véhicule de police. Pourquoi?”, avait-elle demandé.

    “Je considère que de tels agissements de la part des forces de l’ordre sont intolérables, d’autant plus que l’attitude de ce monsieur n’était visiblement pas menaçante”, avait-elle écrit. La victime, qui s’est écroulée au sol, a reçu le secours de l’auteur de la vidéo, qui n’a pas vu les policiers “revenir pour aider l’homme à terre”, selon FranceTV.

    À voir également sur Le HuffPost : “Convois de la liberté” : lacrymogènes contre des manifestants sur les Champs-Élysées

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      Un homme noir abattu par la police à Akron, dans l'Ohio

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 06:14 · 5 minutes

    Dimanche 3 juillet, à Akron, dans l'Ohio, des manifestants se sont rassemblés en nombre après la mort de Jayland Walker, criblé de balles par la police. Dimanche 3 juillet, à Akron, dans l'Ohio, des manifestants se sont rassemblés en nombre après la mort de Jayland Walker, criblé de balles par la police.

    ÉTATS-UNIS - Des centaines de personnes ont manifesté ce dimanche 3 juillet à Akron, dans l’Ohio, au nord des États-Unis, après la diffusion d’une vidéo qui montre des policiers tirant sur Jayland Walker, un homme noir atteint mortellement selon son avocat par 60 balles.

    Alors que les autorités ont appelé au calme, une foule a défilé en direction de l’hôtel de ville avec des banderoles réclamant “Justice pour Jayland”.

    Jayland Walker, 25 ans, a été tué le 27 juin alors qu’il fuyait des policiers à pied après une poursuite en voiture consécutive à une tentative d’interpellation pour infraction routière. Une vidéo très violente diffusée dimanche par la police montre le jeune homme être criblé de balles.

    Des associations antiracistes avaient appelé à une quatrième journée de manifestation dimanche dans cette ville de 190.000 habitants proche de Cleveland, et où sont notamment nés les basketteurs stars LeBron James et Stephen Curry.

    Plusieurs nuits de mobilisation

    Ces rassemblements sont restés pacifiques, à l’exception d’un moment de tension lorsque des manifestants se sont approchés d’un cordon de policiers et les ont invectivés.

    Pour le président de l’organisation américaine pour la défense des droits civiques NAACP, Derrick Johnson, ce décès est “un meurtre”. “Cet homme noir a été tué (...) à cause d’un possible infraction routière. Cela n’arrive pas à la population blanche aux Etats-Unis”, a-t-il lancé.

    À l’issue du premier rassemblement, une foule était restée dans la rue pour protester à la tombée de la nuit. Aucune violence n’avait été signalée.

    Même prolongation nocturne dimanche par une centaine de manifestants mais qui a été marquée cette fois par quelques débordements, avec des poubelles brûlées et des vitres brisées sur des équipements lourds, comme des chasse-neige, qui avaient été placés autour du commissariat de police pour le protéger.

    Des policiers en équipements anti-émeutes ont été déployés et ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser la foule.

    Des images terribles

    D’abord avares d’informations sur la mort du jeune homme, les autorités d’Akron ont finalement dévoilé dimanche deux vidéos. L’une est une compilation de vidéos et de captures d’écran de caméras individuelles de policiers, accompagnée d’un commentaire. La seconde est une séquence complète de la poursuite et de la fusillade, issue également d’une caméra de policier.

    Le commentaire avance que Walker n’a pas arrêté sa voiture et a pris la fuite au volant, que la police a commencé une course-poursuite et que plusieurs agents ont affirmé qu’un coup de feu avait été tiré du véhicule de Walker.

    Après plusieurs minutes de course-poursuite, Walker est sorti de sa voiture encore en mouvement et s’est enfui à pied. Les policiers ont alors tenté en vain de le maîtriser avec des tasers.

    Plusieurs d’entre eux l’ont suivi sur un parking. Les images sont trop floues pour distinguer clairement ce qu’il s’est passé ensuite mais la police a assuré dans un communiqué que l’homme de 25 ans s’était comporté d’une façon ayant fait craindre une “menace mortelle”. Tous les policiers présents ont ouvert le feu, tirant de nombreuses balles. Walker a été déclaré mort sur place.

    Cet incident rappelle d’autres morts d’hommes noirs lors d’interactions avec la police, des drames qui ont déclenché un grand mouvement contre le racisme et les violences policières.

    60 blessures

    “Beaucoup voudront exprimer leurs griefs en public et je soutiens pleinement le droit de nos résidents à se réunir pacifiquement”, a déclaré le maire de la ville Dan Horrigan, assurant avoir “le coeur brisé”. “Mais j’espère que la population sera d’accord sur le fait que la violence et la destruction ne sont pas la solution”, a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse. L’édile a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante.

    “Je suis avocat depuis 22 ans et je n’ai jamais vu quoi que ce soit qui s’approche de ce que cette vidéo montre”, a déclaré Bobby DiCello, un avocat de la famille de la victime, au New York Times .

    Selon le chef de la police Steve Mylett, un rapport du médecin légiste fait état de 60 blessures sur le corps de Jayland Walker. Bobby DiCello assure que l’homme a été touché par 60 balles.

    Les huit policiers impliqués dans sa mort ont été suspendus administrativement avec salaire en attendant la fin de l’enquête judiciaire. Dans un tweet dimanche, la superstar du basketball LeBron James, originaire donc d’Akron, a dit prier pour sa ville.

    À voir également sur le HuffPost : Tuerie à “motivation raciale” dans un supermarché de Buffalo, au moins 10 morts

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      Éleveur tué par un gendarme: «Les juges ne veulent pas faire éclater la vérité»

      news.movim.eu / Mediapart · Friday, 27 May, 2022 - 16:33


    Cinq ans après la mort de Jérôme Laronze, abattu de plusieurs balles le 20 mai 2017 par un gendarme dans des circonstances controversées, les proches et amis du paysan bourguignon expriment leur désarroi face à la lenteur de la justice et leur crainte qu’elle renonce à juger l’auteur des tirs.
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      Juvisy-sur-Orge: Ce que l'on sait des accusations de violences policières au commissariat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 08:15 · 3 minutes

    Ce que l'on sait des accusations de violences policières dans un commissariat de Juvisy-sur-Orge (photo d'illustration) Ce que l'on sait des accusations de violences policières dans un commissariat de Juvisy-sur-Orge (photo d'illustration)

    ENQUÊTE - “J’hurlais de douleur, je ne sentais plus du tout mes mains.” Mahedine Tazamoucht, un électricien de 19 ans, accuse plusieurs policiers de violences au cours de sa garde à vue au commissariat de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Il a porté plainte ce vendredi 13 mai auprès de l ’Inspection générale de la police nationale (IGPN), selon les informations de Libération .

    Le parquet d’ Évry a indiqué que la “police des polices” a été saisie lundi pour enquêter sur sa plainte. Cette enquête sur les “faits de violences allégués” visera à établir “l’entièreté des conditions d’intervention et de garde à vue”, a précisé le parquet, après l’étude de la plainte déposée vendredi à l’IPGN.

    Les faits remontent à la nuit du 9 au 10 mai à Athis-Mons, ville voisine de Juvisy-sur-Orge. Alcoolisés, trois jeunes sont contrôlés par des fonctionnaires, puis placés en garde à vue pour des faits d’outrage et rébellion. Ils évoquent tous les trois des violences de la part de plusieurs policiers au cours des auditions.

    À l’issue de la garde à vue, Mahedine Tazamoucht s’est vu prescrire quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT) lors d’un examen médical réalisé au cours de celle-ci, qui a révélé plusieurs traces de blessures sur son cours, rapporte le quotidien, qui indique que “la liste des blessures constatées est si longue qu’après avoir débordé d’une feuille recto verso, elle remplit une troisième page”.

    “Je n’entends plus de l’oreille gauche”

    “Certains coups, je les entendais, je ne les sentais même plus”, explique Mahedine Tazamoucht à Libération , qui racontent que les policiers se déchaînaient, ils me mettaient des coups de poing au visage, des coups de pied avec la pointe de leurs chaussures dans mes tibias, ils me marchaient sur les pieds”.

    Selon le jeune homme, “ils en rigolaient, il y avait à peu près six policiers à ce moment dont trois qui me frappaient” et “ils s’amusaient aussi à me mettre des coups de Taser dans l’épaule et un dans le cou”. “Puis, ils m’ont menacé de me taser les parties intimes”, a-t-il ajouté.

    Invité au micro de RMC, ce mardi 17 mai, Mahedine Tazamoucht explique avoir “saigné de la bouche” et “craché beaucoup de sang”. “J’hurlais de douleur, je ne sentais plus du tout mes mains”, poursuit le jeune homme. “J’ai des ouvertures dans la bouche, je n’entends plus de l’oreille gauche, j’ai un hématome au tympan”, énumère-t-il.

    La procédure judiciaire pour outrage et rébellion, confiée au commissariat de Juvisy, est suspendue, le temps de l’enquête de l’IGPN, a ajouté le parquet. Dans le cadre de celle-ci, le plaignant sera notamment examiné par un médecin de l’Unité médico-judiciaire (UMJ) et les policiers seront entendus.

    À voir également sur Le HuffPost : “Convois de la liberté” : lacrymogènes contre des manifestants sur les Champs-Élysées

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      Obsèques de Shireen Abu Akleh en Israël: la police ouvre une enquête après son opération critiquée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 13:39 · 5 minutes

    En Israël, la police ouvre une enquête après son opération aux obsèques de Shireen Abu Akleh (AP Photo/Maya Levin) En Israël, la police ouvre une enquête après son opération aux obsèques de Shireen Abu Akleh (AP Photo/Maya Levin)

    ISRAËL - La police israélienne a annoncé ce samedi 14 mai l’ouverture d’une enquête après le tollé international provoqué par l’intervention de ses membres lors des funérailles de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, dont le cercueil a failli tomber après les coups de matraque contre les porteurs.

    Des milliers de Palestiniens ont participé aux obsèques de la journaliste américano-palestinienne de la TV Al Jazeera , tuée mercredi d’une balle dans la tête alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Elle portait un gilet pare-balles siglé “presse” et un casque de reportage.

    À la sortie du cercueil de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville également occupé par Israël, la police a fait irruption dans l’enceinte de l’établissement et chargé une foule brandissant des drapeaux palestiniens.

    Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés par des policiers armés de matraques avant d’être rattrapé in extremis, selon des images retransmises par les télévisions locales.

    Des violences “inacceptables”

    “Le commissaire de la police israélienne, en coordination avec le ministre de la Sécurité publique, a ordonné une enquête sur l’incident. Les conclusions seront présentées au commissaire dans les prochains jours”, a indiqué la police dans un communiqué. Elle a répété que les policiers “avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à recourir à la force”.

    Les images de la charge de la police circulant en boucle sur les réseaux sociaux ont provoqué un tollé international.   “Nous avons été profondément troublés par les images de l’intrusion de la police israélienne au sein du cortège funéraire”, a dit le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

    L’Union européenne a condamné “l’usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne”.

    La représentation française à Jérusalem a jugé “profondément choquantes” les “violences policières”, et l’Espagne a dénoncé comme “inacceptables” le “recours à la force disproportionné”. Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “profondément troublé”.

    33 blessés et six arrestations

    “Les forces d’occupation ne se sont pas contentées de tuer Shireen (...) mais elles ont terrorisé ceux qui l’ont accompagnée vers sa dernière demeure”, a dénoncé le Qatar.

    Pour la Fondation Desmond Tutu, les scènes de l’intervention policière “font froid dans le dos, rappelant la brutalité infligée aux personnes endeuillées lors de funérailles de militants contre l’apartheid” en Afrique du Sud.

    “Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu”, a déclaré dans un mégaphone un policier israélien en direction de la foule dans l’enceinte de l’hôpital vendredi, selon une vidéo de la police. Celle-ci a accusé la foule de Palestiniens d’avoir “jeté des bouteilles en verre et d’autres objets” sur les policiers.

    Le Croissant-Rouge palestinien a fait état de 33 blessés et la police israélienne de six arrestations. La foule de Palestiniens a pu ensuite accompagner le cercueil vers une église de la Vieille Ville où une messe a été célébrée, puis au cimetière.

    “Le meurtre” de la journaliste de 51 ans a été condamnée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a réclamé “une enquête transparente et impartiale”.

    Qui a tué Shireen Abu Akleh?

    L’Autorité palestinienne, la télévision du Qatar Al Jazeera et le gouvernement du Qatar ont accusé l’armée israélienne d’avoir tué la journaliste. Israël, après avoir affirmé qu’elle avait “probablement” succombé à un tir palestinien, a ensuite dit ne pas écarter que la balle ait été tirée par ses soldats.

    Selon “les premiers résultats” de l’enquête du procureur palestinien à Ramallah “la seule origine du tir contre Shireen est les forces d’occupation”. Avant lui, l’armée israélienne a indiqué qu’il n’était pas possible de déterminer dans l’immédiat l’origine du tir qui pouvait aussi bien être d’origine palestinienne qu’israélienne.

    Israël a réclamé que lui soit remise la balle en vue d’un examen balistique, et proposé que des experts palestiniens et américains soient présents lors de cet examen. Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a refusé une enquête conjointe avec Israël. “Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance.”

    Samedi, Hussein al-Cheikh, un ténor de l’Autorité palestinienne, a déclaré sur Twitter “accueillir la participation de tous les organismes internationaux à l’enquête sur l’assassinat de Shireen Abu Akleh”.

    Ces derniers mois, l’armée israélienne a lancé plusieurs opérations à la recherche de suspects palestiniens dans le camp de réfugiés de Jénine, un bastion des factions armées palestiniennes d’où étaient originaires des auteurs d’attaques meurtrières en Israël.

    À voir également sur Le HuffPost: En Israël, découverte d’une usine à vin vielle de 1500 ans

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      Police : peu de moyens et beaucoup de bureaucratie

      Olivier Maurice · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 18 October, 2020 - 03:40 · 9 minutes

    Champigny police

    Par Olivier Maurice.

    Les policiers figurent depuis de bonnes années dans la cohorte des fonctionnaires en colère. À se demander d’ailleurs s’il existe dans ce pays des fonctionnaires qui soient réellement satisfaits de leur sort.

    Pas facile d’être policier dans un pays où la jeunesse d’hier s’amusait à croire que « la France est un pays de flics, à tous les coins d’rue y en a cent, pour faire régner l’ordre public, ils assassinent impunément » et dans lequel l’amalgame « CRSS-SS » est quasiment une médaille d’honneur chez certains grands pseudo-défenseurs autodéclarés de la liberté pour qui tout ce qui est mal porte forcement une moustache, des lunettes teintées et un grand imper en cuir noir .

    Il suffit de voir le nombre de candidats aux dernières élections présidentielles se réclamant héritiers ou ayant été dans leur jeunesse des farouches partisans de la haine anti-flic (ou inversement, de la haine envers la haine anti-flics) pour comprendre les interrogations des policiers à chaque élection ou à chaque remaniement.

    La haine de la police

    Quand ce n’est pas de la haine, c’est tout au moins du manque de respect, voire des provocations, des guet-apens, des lynchages, des tentatives de meurtre

    Le tout dans la quasi-indifférence des médias, qui si prompts habituellement à utiliser les comparaisons hors d’échelle que leur donnent les divers groupes de pression, sont semblent-ils incapables de se rendre compte que 50 commissariats attaqués depuis le début de l’année, ça fait bien plus d’un par semaine ou que 65 000 violences verbales ou agressions physiques par an envers les forces de l’ordre, cela fait un policier ou gendarme agressé en France toutes les 8 minutes.

    Il y a en France quasiment autant d’agressions envers les policiers que de vols avec violence, 20 % de plus que d’agressions sexuelles, huit fois plus que de braquages. La police, qui est supposée protéger les citoyens, est devenue une, sinon la cible des violences de notre société.

    Il est sans doute correct de parler de violence policière, mais alors il faut le faire pour évoquer toute cette violence ayant pris la police pour cible privilégiée.

    Les échecs à répétition

    Comme toujours, l’explication est lapidaire et binaire : soit notre société s’ensauvageonne , entendez par là qu’elle dérive doucement vers une guerre tribale de sauvages importés ; soit notre société se fractionne , entendez par là que la lutte des classes, les inégalités, l’injustice sociale, la démission des parents, les pannes de l’ascenseur social, le défaut d’éducation, de responsabilité citoyenne, le rap et le prix des crayons sont responsables du manque de respect face à l’autorité publique.

    En s’appuyant sur l’une ou l’autre des deux explications, une fois le concours de celui qui a la plus grosse gagné par l’une ou l’autre des parties, l’équipe au pouvoir s’efforce immédiatement de dépenser l’argent des contribuables pour prouver sa théorie.

    On pourrait à la limite passer sur cette transposition de la méthode scientifique à la vie publique : les banlieues, les migrants, les pauvres, et surtout les policiers servant tour à tour de cobayes ; mais ce serait sans compter sur l’incroyable talent de nos bonimenteurs professionnels à faire passer n’importe quel échec patent pour une réussite révolutionnaire et de faire table rase des expériences des autres une fois au pouvoir et d’y installer les siennes.

    Le chaos et la désorganisation de la police

    La police et d’ailleurs avec elle la justice, y perdent surtout un temps incroyable en paperasse, en réorganisation et en démoralisation. Prise en tenaille entre la délinquance qui sent bien la confusion qui règne chez les policiers et une hiérarchie dont l’unique préoccupation est de tenter de faire respecter par ses troupes toute une série d’injonctions contradictoires.

    Il faut des résultats, mais des résultats dans tout : dans les résolutions de crimes comme dans le nombre d’amendes de stationnement, dans l’arrestation de tueurs en série comme dans celle de petits délinquants.

    La police ne fait plus respecter l’ordre public, ne protège plus les biens et les personnes : elle tente tant bien que mal d’exécuter une politique décrite par des lois, les décrets et les notes de service.

    Les moyens et la liberté

    Au bout d’un certain temps, ce qui arrive toujours quand on charge trop une barque. Et dans ce cas-là, il n’y a que deux types de solutions avouables : soit rejeter la faute sur les autres, les parents, l’école, les nouvelles possibilités offertes par le monde, et en dernier lieu, l’irresponsabilité des citoyens… soit invoquer le manque de moyens.

    S’il y a une augmentation des crimes et des incivilités, c’est à cause de la société en perte de repères, c’est parce que les citoyens abusent de leur liberté et parce que l’on ne réglemente pas assez.

    Si la politique mise en œuvre pour corriger cela ne marche pas, c’est que l’on n’a pas suffisamment essayé. Si on n’arrive pas à tout faire, ce ne peut être qu’une question de moyens.

    D’où un cercle vicieux et un enfermement dans la quadrature du cercle : davantage de délinquance, davantage de règles ; davantage de règles, davantage de police ; plus de police, pas assez de moyens ; pas assez de moyens, davantage de délinquance…

    C’est en général alors que le nouveau ministre fraichement débarqué constate l’ampleur des dégâts et réussit parfois à trouver quelques miettes dans le fond de son budget pour réparer les vitres et faire déboucher les toilettes des commissariats.

    Une fois le cataplasme posé sur la jambe de bois, celui-ci s’empresse de retourner inventer de nouvelles lois et de nouvelles priorités sans jamais envisager comment elles pourraient interférer avec l’existant.

    La planification ne marche pas

    Notez que cette maladie ne frappe pas que la police. Les médecins ont récemment fait entendre leur voix face aux manques de moyens qui seraient nécessaires pour essayer de travailler alors que la population ne comprend pas leurs malheurs et se laisse aller à faire n’importe quoi, comme essayer d’avoir une vie un tant soit peu normale.

    Même cause, la planification politique et même résultat, l’effondrement.

    Tout comme les soignants ont été petit à petit transformés en petits soldats d’une politique de santé publique , les policiers ont été transformés en chair à canon d’une politique de sécurité publique qui englobe quasiment tout : de la circulation routière au nombre de personnes assises à la table des restaurants.

    Cette intrusion de plus en plus profonde dans la vie des individus mobilise de plus en plus de forces de police et les détourne totalement de leur mission originelle.

    Même si tout le monde comprend qu’un policier qui met une amende à un conducteur ayant oublié son attestation d’assurance à la maison, c’est en fait un policier de moins pour arrêter les délinquants professionnels et les cinglés, tout le monde préfère s’en prendre aux flics : les contribuables à petite mémoire car ils ont effectivement des raisons de penser que leurs impôts pourraient être mieux utilisés et le caïd car il sait qu’il a de bonnes chances d’avoir devant lui un carnet à souches en uniforme.

    Dans tout les cas, derrière le policier, c’est l’agent de l’État que l’on voit, et pas la personne en charge de vous protéger et de faire régner l’ordre ou de faire appliquer des décisions de justice.

    La loi et la justice

    La police est une fonction régalienne.

    Cela ne signifie pas du tout que le rôle de la police soit de faire respecter la loi. En fait c’est même totalement le contraire : son rôle est d’utiliser la violence afin de réprimer toutes les autres formes de violence, mais de le faire dans le cadre légal, en respectant la loi.

    C’est une atteinte totale aux droits naturels des citoyens que d’en faire un instrument politique.

    C’est également un renversement total du principe de droit et de justice.

    La loi existe pour déterminer de façon claire et objective ce qui est une nuisance et ce qui ne l’est pas, pas pour imposer un quelconque agenda politique.

    Les policiers ont comme mission de servir les citoyens, pas de répondre aux ordres d’autorités administratives ou politiques qui n’ont d’ailleurs comme autre mission que celle de vérifier qu’ils n’outrepassent pas leurs droits et que les fonds qui leur sont attribués sont bien utilisés, pas de les commander, encore moins de les orienter.

    Pour une réforme libérale de la police

    Il est largement temps de changer ce système qui est, comme tant de choses, en train de s’effondrer complètement. Les prochaines élections présidentielles mettront la sécurité au cœur du débat, et verront sans aucun doute comme d’habitude fleurir toute une surenchère de yaka-fokon à base d’augmentations d’impôts et de lois supplémentaires.

    Peut-être émergera-t-il un candidat qui saura reprendre tout ou partie de la philosophie libérale qui a permis à tant de pays de développer des conditions de liberté et de sécurité et de ne pas tomber dans l’avertissement de Benjamin Franklin : « Ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. »

    Ces principes sont pourtant simples :

    • la loi ordonne aux policiers et aux magistrats, pas aux citoyens ;
    • la police est au service des citoyens, pas d’une faction ou d’un agenda politique ;
    • nul ne peut être emprisonné, détenu ou condamné à une quelconque peine, même insigne ou financière, sans qu’un juge ne se soit prononcé ;
    • les citoyens déterminent eux-mêmes quelles forces de police les encadrent.

    En dehors de cela, la police est libre d’user de tous les moyens qui lui sembleront nécessaires afin de servir et de protéger le plus efficacement possible la population.

    De toute autre façon, l’inflation sécuritaire incessante conduira à l’effondrement du système. Il n’existe aucune autre option que celle d’une dérive autoritaire, voire dictatoriale, dont il est très improbable que l’État, le délabrement des fonctions régaliennes et la fatigue des policiers puissent assurer la tenue, si tant est que ces derniers veuillent bien se prêter à une telle tentative oppressive.