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      Dans l'affaire PPDA-Porcel, l'enquête va finalement se pencher sur les faits de 2004

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 14:03 · 3 minutes

    Dans l'affaire PPDA-Porcel, l'enquête va finalement se pencher sur les faits de 2004 Dans l'affaire PPDA-Porcel, l'enquête va finalement se pencher sur les faits de 2004

    VIOLENCES SEXUELLES - Dans l’affaire opposant Patrick Poivre d’Arvor à Florence Porcel, l’instruction va finalement porter “sur l’ensemble des faits” dénoncés par l’écrivaine. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a étendu ce mardi 28 juin les poursuites de l’information judiciaire visant PPDA à des faits apparaissant prescrits dénoncés par Florence Porcel , a indiqué mercredi une source proche du dossier à l’AFP.

    Florence Porcel, 38 ans, accuse l’ancien présentateur vedette de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009, ce qu’il conteste. Les faits de 2004, classés sans suite pour prescription lors d’une enquête préliminaire en 2021, n’étaient pas inclus jusqu’à présent dans l’information judiciaire actuellement menée par un juge d’instruction à Nanterre.

    En infirmant mardi l’ordonnance de ce juge, la cour d’appel “permet à l’instruction de poursuivre sur l’ensemble des faits” et de trancher, dans un second temps, sur leur prescription ou pas, a souligné la source proche du dossier.

    Une première enquête classée sans suite en 2021

    La défense de Patrick Poivre d’Arvor “attend de disposer des éléments plus précis avant de réagir et de commenter, le cas échéant, une décision de justice qui s’affranchirait des règles de prescription”, a déclaré à l’AFP Jacqueline Laffont, qui confirme que son client n’a pas été entendu, à ce jour, par le juge d’instruction. Les avocats de l’écrivaine n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.

    L’affaire PPDA avait éclaté en février 2021 quand l’écrivaine Florence Porcel avait porté plainte pour viols. Une enquête préliminaire avait ensuite été menée pendant quatre mois par le parquet de Nanterre, au cours de laquelle 23 femmes avaient témoigné. La majorité des faits dénoncés étant prescrits, l’enquête avait été classée sans suite en juin.

    D’autres témoignages contre l’ancien journaliste étaient parus dans la presse. Patrick Poivre d’Arvor a nié toutes les accusations portées contre lui, et porté plainte en avril, avec constitution de partie civile, contre 16 de ses accusatrices qu’il accuse de dénonciation calomnieuse.

    PPDA visé par une deuxième enquête après 3 plaintes

    Pour les faits dénoncés par Florence Porcel, le classement sans suite par le parquet de Nanterre était motivé par la “prescription” des faits de 2004, mais aussi par l’“insuffisance de preuves” pour ceux de 2009. Fin novembre, Florence Porcel s’était constituée partie civile afin de provoquer la saisine d’un juge pour enquêter de nouveau.

    Cette information judiciaire avait été ouverte en décembre pour les faits de 2009 seulement, ce qui a été contesté par la défense de Florence Porcel devant la chambre de l’instruction pour “refus d’informer”. Elle doit désormais porter “sur l’ensemble des faits”, incluant ceux de 2004, selon la source proche.

    Patrick Poivre d’Arvor est également visé par une autre enquête en cours , celle-ci dirigée par des magistrats du parquet de Nanterre, suite à trois plaintes pour viols, de tentative de viol et agression sexuelle. Des faits apparaissant prescrits.

    A voir également sur Le HuffPost: “Le témoignage de la patineuse Anne-Line Rolland agressée sexuellement par son entraîneur”

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      Évincée de la Fédération des sports de glace, Péchalat dénonce une "honte intersidérale"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 17:01 · 5 minutes

    Nommée à la tête de la fédération des sports de glace en 2020, Nathalie Péchalat accuse sa successeure d'avoir demandé conseille Didier Gailhaguet, ancien patron de la fédération évincé pour avoir couvert un entraîneur mis en cause pour viols et agressions sexuelles. Nommée à la tête de la fédération des sports de glace en 2020, Nathalie Péchalat accuse sa successeure d'avoir demandé conseille Didier Gailhaguet, ancien patron de la fédération évincé pour avoir couvert un entraîneur mis en cause pour viols et agressions sexuelles.

    SPORT - Situation tendue autour de la nomination du nouveau patron de la fédérations des sports de glace. La candidate sortante, Nathalie Péchalat, a qualifié ce samedi 25 juin de “honte intersidérale” l’élection à la tête de la Fédération française des sports de glace (FFSG) de son adversaire Gwenaëlle Noury.

    À la mi-journée, au siège du Comité national olympique sportif français (CNOSF), le résultat tombe: 52,3% pour Gwenaëlle Noury, présidente du club de Lorient et inconnue dans le milieu. Une quarantaine de voix (452 contre 412) séparent les deux femmes sur les 161 clubs qui ont voté.

    Nathalie Péchalat, dont le discours avait été pourtant bien plus applaudi que sa rivale, sort de la salle les yeux embués avant de revenir peu de temps après. Devant les micros, Nathalie Péchalat reproche alors sa successeur d’être téléguidée par l’ex-président de la FFSG Didier Gailhaguet, accusé d’avoir couvert un entraîneur mis en cause pour viols et agressions sexuelles .

    “C’est la honte intersidérale pour l’ensemble des sports de glace, on revient à un autre système de valeurs, à un autre fonctionnement, à d’autres méthodes qui ne sont pas les miennes”, a réagi Nathalie Péchalat, émue, auprès de quelques journalistes.

    Une demi-heure plus tard, la nouvelle présidente Gwenaëlle Noury, qui ne s’était pas exprimée publiquement pendant la campagne et avait refusé les interviews, s’avance avec à ses côtés, Patrice Martin, l’actuel président de la Fédération française de ski nautique, qu’elle a choisi comme secrétaire général de la FFSG. “Ce qui est important pour nous c’est de pouvoir représenter tous les clubs et de faire en sorte que les clubs soient au centre de cette fédération”, a-t-elle expliqué.

    “Plein succès à la nouvelle présidente”

    Pour Nathalie Péchalat, double championne d’Europe de danse sur glace , ce résultat est “une humiliation pour le travail mené depuis deux ans et dieu sait que cela a été compliqué et intense, en termes d’énergie et de temps”, a-t-elle confié.

    Interrogée sur le fait de savoir si elle craignait le retour de Didier Gailhaguet qui a dirigé la FFSG de 1998 à 2004 puis de 2007 à 2020, elle a répondu: “Oui je le crains, mais cela ne me regarde plus”. Selon Nathalie Péchalat qui avait succédé à Didier Gailhaguet en 2020, celui-ci a “conduit le programme et la campagne” de Gwenaëlle Noury.

    “Je sais depuis plusieurs semaines que ça allait être serré, j’étais confiante dans la nature humaine, le bon sens, le discernement de chacun des votants”, a-t-elle ajouté. À la question de savoir si elle restera licenciée à la FFSG, elle a répondu qu’elle “n’a pas eu le temps de réfléchir”.

    Dans un tweet, la nouvelle ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a toutefois souhaité “plein succès à la nouvelle présidente”, avant d’ajouter: “Le combat pour la libération de la parole des victimes et la lutte contre les violences sexuelles, impulsés par Nathalie Péchalat, devront être poursuivis”.

    “Tous les soutiens de Noury sont des soutiens de Gailhaguet!”

    Élue il y a deux ans après le scandale des violences sexuelles secouant la fédération à la suite des révélations de Sarah Abitbol , violée adolescente par son entraîneur, la double championne d’Europe de danse sur glace pensait avoir remis la FFSG “sur les rails”. En 2020, c’est à l’issue d’un violent bras de fer avec le gouvernement que Didier Gailhaguet avait jeté l’éponge .

    Mais Didier Gailhaguet est-il réellement derrière sa candidature, comme l’affirme Nathalie Péchalat? “On n’était pas partis seuls, forcément ma démarche naturelle ça a été de consulter un maximum de gens”, répond-elle. “Didier Gailhaguet a été consulté, je ne le cache pas parce que pour moi ça reste un passionné des sports de glace, ça reste quelqu’un qui connaît les rouages de cette fédération”, a-t-elle expliqué.

    “Je tiens à m’entourer de gens compétents qui connaissent cette machine fédérale et Didier en fait partie. Maintenant, il est un consultant comme tous les autres”, s’est-elle contenté de dire, en voulant éviter “la polémique”.

    Dans la presse, Didier Gailhaguet s’était récemment défendu de vouloir peser sur l’élection. “Je n’ai rien à dire, je suis sorti de la vie fédérale (...) Je ne suis candidat à rien”, avait-il ainsi affirmé au JDD .

    L’ancien patineur Gwendal Peizerat, interrogé par l’AFP au téléphone, estime que “c’est cousu de fil blanc”, et accuse de “naïveté” ceux qui ne voient pas que Didier Gailhaguet fomente son retour. Et s’ils le savent “alors honte à eux!”.

    “Tous les soutiens de Gwenaëlle Noury sont des soutiens de Gailhaguet!”, assure-t-il. Le champion olympique 2002 de danse sur glace ne fait pas partie de l’équipe de campagne de Nathalie Péchalat mais se revendique “soutien de fait” quand “il a vu les risques encourus” dans cette élection.

    À voir également sur Le HuffPost: “La solution, c’est la prévention”: cet ancien rugbyman abusé lutte contre la pédophilie dans le sport

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      Jean Gachassin, ex-président de la Fédération de tennis, visé par une enquête pour agression sexuelle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 15:41 · 1 minute

    Jean Gachassin, le 6 juin 2015. Jean Gachassin, le 6 juin 2015.

    JUSTICE - Une enquête pour “agression sexuelle” a été ouverte contre Jean Gachassin, 80 ans, ancien président de la Fédération française de tennis de 2009 à 2017, a-t-on appris ce jeudi 23 juin auprès du parquet de Tarbes, confirmation une information de L’Équipe .

    Dans une plainte déposée le 18 juin, une jeune femme accuse l’ancien rugbyman “de l’avoir embrassée sur la bouche, contre son gré” la veille, a déclaré le procureur de Tarbes Pierre Aurignac. Les faits se seraient déroulés au casino de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), dans le cadre de l’assemblée générale de la Ligue Occitanie de rugby, rapporte L’Équipe .

    Enquête confiée à la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre

    “Embrasser quelqu’un contre son gré, juridiquement, cela se qualifie d’agression sexuelle”, a précisé le magistrat, qui a ajouté que Jean Gachassin “n’a pas encore été entendu. On entend d’abord les témoins”. “On procède ensuite à une expertise psychiatrique pour l’auteur, psychologique pour la victime, comme c’est l’usage dans ce type de cas”, a-t-il poursuivi.

    Après avoir recueilli la plainte, les gendarmes de la brigade de recherches de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, ont commencé à entendre des témoins des faits. Selon le quotidien sportif, l’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre.

    A voir également sur Le HuffPost: “Le témoignage de la patineuse Anne-Line Rolland agressée sexuellement par son entraîneur”

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      AgroParisTech: Une enquête interne recense au moins 17 cas de viol

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 15:07 · 2 minutes

    La cellule Cassis, association étudiante de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à AgroParisTech, a publié les résultats de sa dernière enquête ce 21 juin. La cellule Cassis, association étudiante de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à AgroParisTech, a publié les résultats de sa dernière enquête ce 21 juin.

    VIOLENCES SEXUELLES - 17 étudiants et étudiantes déclarant avoir subi un ou plusieurs viols, 131 des agressions sexuelles: c’est le bilan glaçant qu’a publié ce 21 juin la cellule d’AgroParisTech sur les violences sexistes et sexuelles subies par élèves-ingénieurs qui étudient actuellement à AgroParisTech.

    L’enquête de la Cellule agro de sensibilisation et d’information sur la sexualité (Cassis), réalisée sous forme de questionnaire, est la quatrième s’intéressant à l’ampleur des violences sexistes et sexuelles au sein de l’école d’ingénieurs. Le questionnaire a été adressé en décembre 2021 à près de 2000 étudiants et a recueilli 566 réponses complètes, “dont 67,7% de femmes - ce qui est représentatif de leur proportion à AgroParisTech”, précise l’association étudiante.

    Un bilan alarmant

    Au total, ce sont 17 étudiants, dont 16 femmes et une personne non binaire, qui ont déclaré à la cellule Cassis “avoir subi un ou plusieurs viols durant leur scolarité à AgroParisTech”. 131 personnes ont également déclaré avoir été victimes d’ agressions sexuelles “avec contact” et 10 autres avoir subi une agression sexuelle avec “un retrait de préservatif par surprise, sans consentement”.

    En plus de ces chiffres, “526 comportements ou propos discriminatoires ou à connotation sexuelle ont été recensés”, note l’association étudiante. Ces derniers proviennent en grande majorité d’étudiants, mais aussi “pour 42 d’entre elles et eux, des membres des équipes enseignantes et du personnel de l’établissement”.

    “31,9 % des agressions sexuelles avec contact et 64,7 % des viols auraient été commis alors que la victime n’était pas en état de savoir ou dire s’il ou elle était consentant ou consentante, à cause d’une consommation d’alcool ou de stupéfiants”, complète par ailleurs la cellule Cassis dans son communiqué .

    Une prise de conscience encore difficile

    Si ces chiffres alarment, il existe néanmoins un “fossé” entre l’appréciation du problème des violences sexistes et sexuelles au sein de l’école d’ingénieurs et la réalité des violences commises, souligne la cellule Cassis.

    Ainsi, pour 36,2% des répondants à l’enquête, ces violences “ne sont qu’un léger problème au sein d’AgroParisTech” quand pour 12,9% “ce n’est pas un problème du tout”. Pour la cellule Cassis, ces chiffres dépeignent “un détachement profond et dangereux d’une partie importante de la communauté étudiante envers ces questions”.

    “J’ai été très surpris par l’ampleur d’un phénomène qui ne peut s’expliquer simplement par la consommation d’alcool. C’est ensemble, avec les étudiants, que nous devons travailler à une solution”, a réagi le directeur de l’école, Laurent Buisson, comme le rapporte Le Monde . Celui-ci a saisi le procureur de Paris, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.

    En concertation avec la cellule Cassis, un nouveau plan d’action pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sera mis en place à la rentrée 2022 au sein de l’école. Celui-ci sera à la charge d’AgroParisTech et non plus à l’initiative de l’association étudiante, comme c’était principalement le cas jusqu’à présent.

    A voir également sur Le HuffPost: “Le témoignage de la patineuse Anne-Line Rolland agressée sexuellement par son entraîneur”

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      La démission de Damien Abad réclamée par 188 femmes, élues ou artistes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 20:45 · 2 minutes

    Damien Abad, ici à la mairie d'Oyonnax, le 19 juin 2022. Damien Abad, ici à la mairie d'Oyonnax, le 19 juin 2022.

    GOUVERNEMENT - La pression s’accentue autour de Damien Abad. Près de 200 femmes, élues, journalistes, féministes, artistes, demandent dans une tribune publiée ce lundi 20 juin par Le Monde la démission du ministre des Solidarités , visé par des accusations de violences sexuelles .

    “La question est simple: Damien Abad peut-il, comme ses fonctions le requièrent, incarner l’intérêt général?”, demandent les signataires de la tribune lancée par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique et l’association féministe #NousToutes.

    “Le peut-il, alors que trois femmes l’accusent de viol ou de tentative de viol et que de nombreuses personnes, y compris des élus de la République, ont témoigné de comportements tout à fait inappropriés?”, poursuit cette tribune, signée notamment par des élues de l’opposition dont Laurence Rossignol (PS), Alice Coffin (écologiste) et Clémentine Autain (LFI).

    Une centaine de femmes se sont rassemblées ce lundi place du Châtelet à Paris pour réclamer sa démission, ainsi que celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

    Damien Abad dénonce le “calendrier soigneusement choisi”

    “On veut attirer l’attention sur l’énorme gap entre la seconde pseudo grande cause du quinquennat d’Emmanuel Macron et le maintien au gouvernement de Gérald Darmanin et Damien Abad, deux hommes accusés de viol et de violences sexistes, au gouvernement”, a expliqué Fatima Benomar, de #NousToutes.

    De son côté, Damien Abad a réfuté les accusations portées contre lui dans Mediapart , dénonçant le “calendrier soigneusement choisi” et la “partialité” de l’enquête du journal.

    “Pour faire reculer ces violences, les hommes qui les commettent doivent saisir la gravité et la criminalité de leurs actes. Si des ministres peuvent agir en toute impunité, un blanc-seing semble être envoyé à tous les autres”, poursuit la tribune également signée par l’actrice Adèle Haenel .

    “Dans une entreprise, si une personne accusée de harcèlement sexuel était protégée par son employeur, maintenue en poste, sans enquête interne, sans mesure de prévention, sans mise à pied conservatoire le temps qu’une enquête soit déployée, la responsabilité de l’entreprise pourrait être engagée. (...) Pourquoi les ministres seraient-ils au-dessus des lois qui s’imposent à l’ensemble de la société?”, poursuit le texte.

    Les signataires demandent “la démission immédiate de Damien Abad et de toute personne mise en cause pour violences sexuelles ayant un mandat politique”.

    Damien Abad, ancien chef des députés Les Républicains qui s’est rallié à Emmanuel Macron après l’élection présidentielle, a été réélu dimanche député dans l’Ain, avec 57,86% des voix face à la candidate Nupes.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Après les nouvelles accusations visant Abad, Borne appelle les victimes à déposer plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 12:51 · 2 minutes

    Elisabeth Borne, le 14 juin 2022 Elisabeth Borne, le 14 juin 2022

    AGRESSION SEXUELLE - En déplacement de campagne, ce mercredi 15 juin dans le Calvados, la Première ministre Élisabeth Borne a invité les femmes victimes de violences sexuelles à déposer plainte, assurant qu’elle ne pouvait pas se prononcer ”à propos d’un témoignage anonyme” accusant Damien Abad de tentative de viol.

    “C’est essentiel que sur ces sujets la parole des femmes [...] soit entendue, a déclaré la cheffe du gouvernement à la presse sur le marché de Villers-Bocage, dans la 6e circonscription du Calvados, où elle fait campagne pour les législatives . Vous comprenez bien que je ne peux pas me prononcer sur la base de témoignages anonymes.”

    S’exprimant “en tant que Première ministre” et “en tant que femme”, elle explique qu’“il faut permettre à la justice d’établir les faits. Il ne faut pas hésiter à aller porter plainte”. “Je ne suis pas un juge et les enquêtes ne se font pas avec des témoignages anonymes, a-t-elle poursuivi, estimant que “tout est fait pour [...] accueillir au mieux les femmes pour qu’elles puissent déposer plainte et que la justice puisse établir des faits”.

    Une élue centriste accuse Abad de tentative de viol

    Le ministre des Solidarités, Damien Abad, déjà mis en cause pour violences sexuelles , est visé par de nouvelles accusations de la part d’une femme qui dit avoir subi une tentative de viol en 2010, selon son récit publié mardi par Mediapart .

    Dans le témoignage recueilli par Mediapart, “Laëtitia” (prénom d’emprunt), une ”élue centriste”, accuse Damien Abad d’avoir tenté de la violer lors d’une fête organisée chez lui, à Paris, au premier semestre 2010. Sans évoquer explicitement une plainte, son avocate, Me Raphaële Bialkiewicz, a indiqué à Mediapart qu’elle procédait ”à la récolte et aux recoupements d’éléments, en vue d’y apporter toutes les suites utiles”.

    Ces accusations surviennent après celles publiées par le média en ligne le 20 mai, au lendemain de la nomination de Damien Abad comme ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Deux femmes, citées par Mediapart , accusaient le nouveau ministre de les avoir violées en 2010 et 2011.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Gabriel Attal juge "inappropriée" l'action des gendarmes auprès de la lycéenne qui a interpellé Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 08:14 · 2 minutes

    Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée

    POLITIQUE - “C’était inapproprié.” Interrogé sur l’histoire de Laura, une lycéenne qui avait interpellé Emmanuel Macron sur les violences sexuelles avant de recevoir une visite des gendarmes , le ministre délégué des Comptes publics Gabriel Attal a exprimé, ce lundi 13 juin, son incompréhension face à l’enchaînement des événements.

    “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi?”, avait demandé le 9 juin la lycéenne au chef de l’État lors d’un déplacement de ce dernier dans le Tarn. Elle faisait  référence aux accusations de viol visant le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre des Solidarités Damien Abad . Les deux ministres nient les accusations.

    Le lendemain, la jeune femme a reçu la visite des gendarmes au sein de son établissement scolaire et a été interrogée durant “dix minutes” par des gendarmes, ce qui a choqué de nombreux internautes qui ont repris la question de Laura sur les réseaux sociaux: “Emmanuel Macron vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi?”

    Gabriel Attal “très surpris”

    Dans C à vous , Gabriel Attal, invité à réagir à ces événements ce lundi, a estimé que la visite des gendarmes était “inappropriée” et qu’il avait été “très surpris”. “J’avoue que je n’ai pas compris du tout qu’on se retrouve avec des gendarmes qui viennent sortir une lycéenne de classe, a-t-il déclaré. J’ai vu l’explication qui a été donnée par la gendarmerie [...] mais c’est vrai que c’était inapproprié.”

    La gendarmerie a finalement présenté ses excuses à Laura et a tenté d’expliquer son geste, indiquant que leur démarche visait “simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locales pour lui porter assistance”.

    “La gendarme m’a dit: ‘C’était pas à faire’, a assuré de son côté la lycéenne auprès du Parisien . Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée.”

    Pour l’ancien porte-parole du gouvernement, cette affaire n’est toutefois qu’un incident et ne signifie pas qu’Emmanuel Macron ne peut plus être interpellé par les citoyens. “On a vu tout au long de ce quinquennat et encore ces derniers mois qu’on a un président de la République qui va au-devant du débat, du dialogue et parfois de la confrontation”, a-t-il fait valoir, ajoutant que le chef de l’État avait répondu à Laura.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Violences sexuelles: Avec sa question à Macron, Laura a galvanisé les militants

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 11 June, 2022 - 15:32 · 3 minutes

    Emmanuel Macron et Gérald Darmanin échangent avec des gendarmes lors du déplacement du chef de l'État à Gaillac (Tarn), jeudi 9 juin. Emmanuel Macron et Gérald Darmanin échangent avec des gendarmes lors du déplacement du chef de l'État à Gaillac (Tarn), jeudi 9 juin.

    VIOLENCES SEXUELLES - La question est partout sur les réseaux sociaux, ce samedi 11 juin. “ Emmanuel Macron vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes . Pourquoi?” L’interrogation, à l’origine, est celle d’une lycéenne de 18 ans.

    Jeudi, lors d’un déplacement du chef de l’État à Gaillac (Tarn), Laura a interpellé le président de la République en ces termes. Une question en référence - notamment -à la nomination de deux ministres, Gérald Darmanin et Damien Abad , le premier accusé de viol dans le cadre d’une procédure pour laquelle le parquet a requis un non-lieu , le second mis en cause pour viol par deux femmes dans Mediapart .

    La libération de la parole, “je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger”, a répondu Emmanuel Macron à la jeune femme. “En même temps, pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence.”

    La réponse d’Emmanuel Macron n’a pas convaincu Laura, qui a confié avoir été elle-même victime d’une agression sexuelle, ni les internautes. Ce samedi, la toile s’est enflammée et a apporté en masse son soutien à Laura pour avoir osé interpeller le président de la République... et reçu la visite des gendarmes à son lycée . À l’heure où ses lignes sont écrites, ce samedi après-midi, plus de 26.000 messages ont été postés sur Twitter sous les hashtags #LaQuestionDeLaura et #SoutienLaura .

    Des milliers de messages de soutien

    La fondatrice de l’association Osez le féminisme Caroline de Haas, la journaliste et écrivaine Florence Porcel , la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, ainsi que de nombreux anonymes ont saisi leur clavier pour interroger à leur tour Emmanuel Macron. “On va la répéter, la question polie, factuelle, et d’intérêt public de Laura”, commente Florence Porcel. Railleurs, certains précisent qu’ils refusent une réponse sous forme de visite de la gendarmerie.

    La période de réserve en ce week-end d’élections législatives limite les réactions de personnalités politiques de premier plan ou candidats à la députation. Jean-Luc Mélenchon a malgré tout exprimé son indignation sur Twitter, vendredi soir. Côté exécutif aussi, le silence est de mise. Reste à savoir si les internautes obtiendront une réponse après le second tour des élections, le 19 juin.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

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      Dans le Tarn, Macron interpellé sur les ministres "accusés de viol"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 14:53 · 3 minutes

    Dans le Tarn, Macron a été interpellé par une lycéenne sur les ministres Dans le Tarn, Macron a été interpellé par une lycéenne sur les ministres "accusés de viol", le 9 juin 2022 à Gaillac.

    POLITIQUE - “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi?” Emmanuel Macron a été vivement interpellé dans le Tarn, ce jeudi 9 juin lors d’un déplacement sur le thème de la sécurité en zone rurale, par une jeune femme au sujet de deux ministres accusés de viols .

    Lors de cette visite à Gaillac, le président a fait arrêter le cortège et est descendu de voiture pour aller à la rencontre de plusieurs dizaines d’habitants postés derrière une barrière. Laura, lycéenne de 18 ans, en a profité pour s’adresser au président qui a de nouveau fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause de son mandat.

    La libération de la parole, “je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger. En même temps, pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il répondu à la jeune femme.

    Macron avance la présomption d’innocence

    Les cris de “menteur” et un “vous êtes abominable” ont alors retenti.  Imperturbable, le chef de l’Etat a continué à serrer des mains. “Comment ça va?”, “Vous allez bien?”, s’est-il enquis auprès des habitants.

    La réponse d’Emmanuel Macron n’a pas convaincu Laura. “Je ne comprends pas comment on peut parler de présomption d’innocence quand des milliers de femmes se font violer chaque année et qu’on les laisse être gouvernées par des hommes qui sont accusés de ce genre de choses”, s’est-elle indignée au micro de BFMTV .

    “Il n’arrête pas de répéter que la grande cause du quinquennat c’est la lutte contre les violences faites aux femmes mais il nomme des hommes qui en sont accusés”, dénonce-t-elle.

    L’étudiante a expliqué à BFMTV qu’elle était victime de violence sexiste et sexuelle mais n’a pas porté plainte . ”Ça n’aboutit jamais mais aussi car il y a des hommes comme ça à la tête de l’État”, a-t-elle insisté.

    Des accusations contre Gérald Darmanin et Damien Abad

    Gérald Darmanin , ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités, Damien Abad est quant à lui accusé de violences sexuelles, à la suite d’un courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles, une association créée en février, dans le sillage du mouvement MeToo. Dans ce dossier, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”.

    Les accusations contre Damien Abad, survenues juste après sa nomination, ont ravivé la colère des associations féministes, déjà très remontées après les accusations à l’encontre de Gérald Darmanin.

    Cette affaire a plombé les premiers jours du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, alors que le chef de l’État a pour la seconde fois fait de l’égalité entre les hommes et les femmes une priorité de son quinquennat.

    Des appels à la démission du ministre des Solidarités avaient aussitôt émané des rangs de l’opposition et des associations féministes. Ces dernières avaient notamment manifesté à Paris, à l’appel de l’Observatoire pour dénoncer “un gouvernement de la honte”.

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