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      Frédéric Leclerc-Imhoff tué en Ukraine: Zelensky lui rend hommage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 05:49 · 1 minute

    UKRAINE - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rendu hommage, lundi 30 mai, à Frédéric Leclerc Imhoff, journaliste français de BFMTV tué par l’armée russe en Ukraine. Dans un message vidéo, il a adressé ses “sincères condoléances” à la famille du reporter, rappelant qu’il est le 32e journaliste à périr dans ce conflit depuis le 24 février.

    “Aujourd’hui, dans la région de Louhansk, les occupants ont perturbé l’évacuation de zones de combat, tirant sur une voiture qui allait chercher des civils. Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff a été mortellement blessé par un tir”, a expliqué Volodymyr Zelensky, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    “Il était journaliste pour la chaîne d’information BFMTV ”, a-t-il rappelé, indiquant: “Il y a justement un peu plus d’un mois j’ai donné une interview à cette chaîne de télévision. C’était ma première grande interview avec un média français”. “J’adresse mes sincères condoléances aux collègues et à la famille de Frédéric”, a déclaré le président ukrainien.

    Un “double crime”

    Selon les autorités ukrainiennes, le journaliste de 32 ans travaillant pour BFMTV depuis 6 ans a été touché au cou par un éclat d’obus russe alors qu’il était en train de documenter une évacuation de civils. Immédiatement, le Quai d’Orsay a exigé “une enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame”.

    “C’est un double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste ”, écrit la ministre des Affaires Étrangères Catherine Colonna sur Twitter, se disant “profondément attristée et choquée”. Elle-même se trouvait en Ukraine ce lundi , une première pour un membre du gouvernement depuis l’invasion russe.

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      Ukraine: Visite surprise de Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 06:37 · 2 minutes

    La nouvelle ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna est la première membre d'un gouvernement français à se rendre en Ukraine depuis le début de l'invasion russe. La nouvelle ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna est la première membre d'un gouvernement français à se rendre en Ukraine depuis le début de l'invasion russe.

    GUERRE EN UKRAINE - Visite surprise. La nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna , effectuait ce lundi 30 mai son premier voyage en Ukraine pour “témoigner de la solidarité de la France à l’égard du peuple ukrainien (...) face à l’agression russe”, a indiqué le Quai d’Orsay.

    C’est la responsable française de plus haut rang à visiter l’Ukraine depuis le début de l’attaque russe le 24 février et le premier déplacement d’un ministre d’Emmanuel Macron depuis le début du conflit.

    La nouvelle ministre des Affaires étrangères s’entretiendra avec le président Volodymyr Zelensky et son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, “pour évoquer en particulier le blocage des exportations de céréales et d’oléagineux d’Ukraine qui soulève des risques réels d’insécurité alimentaire”, a précisé le communiqué du Quai d’Orsay.

    Ville martyre et ambulances

    La ministre se rendra aussi à Boutcha , ville de la banlieue de Kiev où ont eu lieu des massacres de civils imputés aux troupes russes . Elle y “remettra du matériel de sécurité civile (camions de pompiers et ambulances)” aux autorités, précise encore le communiqué.

    Catherine Colonna, diplomate expérimentée et ancienne porte-parole de la président de Jacques Chirac, avait réservé mardi dernier à l’Allemagne sa première visite à l’étranger. Elle avait souligné qu’“aucun des pays du G7 (n’était) en guerre contre la Russie” mais appelé à “encore renforcer notre soutien à l’Ukraine dans la durée, sur tous les plans”.

    Elle avait aussi évoqué l’idée d’Emmanuel Macron d’une “communauté politique européenne”, susceptible d’accueillir l’Ukraine ou la Grande-Bretagne. De son côté, le président Zelensky doit s’adresser lundi aux dirigeants européens réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à son pays.

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      Zelensky reproche à Macron "ses concessions" à Poutine, l'Élysée dément

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 14:08 · 2 minutes

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) reproche à son homologue français Emmanuel Macron (à gauche) de faire des concessions à la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) reproche à son homologue français Emmanuel Macron (à gauche) de faire des concessions à la Russie.

    UKRAINE - Friture sur la ligne entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky? D’après le président ukrainien, son homologue français essaye “en vain” de dialoguer avec Vladimir Poutine . Pour lui, il n’est “pas correct” que le président français soit prêt, selon lui, à “faire des concessions diplomatiques” à la Russie .

    “Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain”, a regretté Volodymyr Zelensky jeudi soir sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées ce vendredi 13 mai sur sa chaîne Telegram .

    “Je sais qu’il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l’Ukraine, mais il n’en pas a eu”, a-t-il asséné. “Jusqu’à ce que la Russie elle-même veuille et comprenne qu’elle a besoin (de la fin de la guerre, NDLR ), elle ne cherchera aucune issue”, a ajouté le président ukrainien, qui refuse de concéder un pouce de territoire.

    Zelensky ne veut plus négocier avec la Russie

    Emmanuel Macron avait affirmé lundi que, pour mettre fin à la guerre menée en Ukraine par l’armée russe, le paix devra se construire sans “humilier” la Russie. Pour Volodymyr Zelensky toutefois, “Macron n’a pas besoin de faire des concessions diplomatiques (à la Russie) maintenant”.

    Il a jugé cette démarche “pas très correcte” pour, à ses yeux, permettre à Vladimir Poutine de “sauver la face”, au moment où les Russes tentent toujours de prendre le contrôle du sud et de l’est de l’Ukraine. Le président ukrainien a par ailleurs estimé que “le temps de se mettre autour d’une table avec la Russie est terminé”. “Ce n’est plus possible”, a-t-il lâché.

    “Le président de la République n’a jamais rien discuté avec Vladimir Poutine sans l’accord du président Zelensky. Il a toujours dit que c’était aux Ukrainiens de décider des termes de leur négociation avec les Russes”, s’est défendu de son côté l’Élysée vendredi.

    Après plusieurs sessions de pourparlers entre Kiev et Moscou au mois de mars, les discussions sont à l’arrêt, les positions des deux parties étant trop éloignées. Alors que le président ukrainien envisageait au début du conflit des discussions sur le statuts des territoires du Donbass, les succès militaires ukrainiens ont chamboulé le rapport de force et Kiev n’envisage plus de céder du territoire.

    Volodymyr Zelensky a toutefois une nouvelle fois répété son envie de rencontrer Vladimir Poutine , “mais seulement avec lui, sans aucun médiateur”. “Et avec une approche de dialogue, pas (en lançant) des ultimatums”, a-t-il précisé.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Zelensky, d’acteur comique populaire à chef de guerre convaincant

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      Guerre en Ukraine: la polaire de Zelensky vendue 105.000 euros aux enchères

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 17:02 · 2 minutes

    Volodymyr Zelensky avec sa polaire vendue aux enchères pour 105.000 euros le 5 mai 2022. Volodymyr Zelensky avec sa polaire vendue aux enchères pour 105.000 euros le 5 mai 2022.

    UKRAINE - C’est l’un des symboles de la guerre en Ukraine. La fameuse polaire vert kaki du président Volodymyr Zelensky a été vendue aux enchères pour 90.000 livres, soit 105.000 euros, le jeudi 5 mai. Les fonds sont reversés à “With Ukraine” (“avec l’Ukraine”), la collecte officielle de l’ambassade du pays au Royaume-Uni , afin d’aider les enfants ukrainiens malades.

    L’événement, appelé “Brave Ukraine” (“Courageuse Ukraine”), a été organisé au musée Tate Modern de Londres. “Il n’y avait qu’une seule veste dans les lots. Elle a été vendue pour 90.000 livres”, a tweeté l’ambassade, alors que le prix de vente initial était de 50.000 livres. L’acquéreur n’est pas connu.

    Dans la vidéo qui accompagne ce message, Volodymyr Zelensky est montré sur le terrain avec sa polaire et est érigé -ainsi que son pull- en symbole du conflit mené par la Russie depuis le 24 février. La fin de la vidéo précise que le président a signé l’habit.

    Un million de dollars récolté

    La veste du président n’était pas le seul objet vendu lors de cette soirée à laquelle a d’ailleurs participé Volodymyr Zelensky à distance. L’ambassade d’Ukraine a fait une liste non-exhaustive des autres lots sur Facebook: une marche dans Kiev avec le maire de la ville Vitaly Klitschko, un coq en céramique de Borodianka, ou encore des timbres rendant hommage aux soldats de l’île des Serpents qui se sont fait connaître après avoir dit aux Russes “d’aller se faire foutre”.

    Au total, un million de dollars a été récolté pendant cette soirée dont “le but était de raconter les histoires de courage qui sont devenues iconiques pendant la guerre, ainsi que de recueillir des fonds pour soutenir ce courage”.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a également fait une apparition à cet événement. “Soutenez l’Ukraine ce soir mes amis, pour qu’une cette ancienne capitale européenne, Kiev, ne soit plus jamais menacée, et que l’Ukraine soit de nouveau entière et libre”, a-t-il déclaré. “Je suis plus certain que jamais que l’Ukraine va gagner. L’Ukraine sera livre et une nouvelle Ukraine souveraine renaîtra.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ce “Lego” de Volodymyr Zelensky rapporte plusieurs milliers d’euros pour l’aide en Ukraine

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      Zelensky récompense Patron, chien héros de la guerre en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 07:04 · 3 minutes

    Patron, un Jack Russel ukrainien est devenu un nouveau symbole de la résistance de l'Ukraine face à l'invasion russe.  Patron, un Jack Russel ukrainien est devenu un nouveau symbole de la résistance de l'Ukraine face à l'invasion russe.

    GUERRE EN UKRAINE - Un renifleur de mine célébré à Kiev. Patron semblait presque fier de recevoir sa distinction ce dimanche 8 mai dans la capitale de l’Ukraine . Ce chien ukrainien a été reçu et récompensé par Volodymyr Zelensky en personne, pour son travail depuis le début de la guerre en Ukraine .

    Capable de flairer les mines terrestres, Patron, ce Jack Russel ukrainien de deux ans est devenu une star dans son pays et a reçu les honneurs de son président et de l’État ukrainien avec une médaille du courage “pour service dévoué”. Son propriétaire Myhailo Iliev a également été récompensé.

    Cette cérémonie originale dans le contexte de la guerre a été organisée à l’occasion d’une visite surprise du Premier ministre canadien Justin Trudeau à Kiev. C’est donc en sa présence que Patron a été récompensé, une coïncidence heureuse en raison de la technique de détection et de désamorçage de bombe utilisée par le propriétaire du chien, d’origine canadienne, comme le souligne CNN .

    “Même si le chien m’a aboyé dessus, nous aidons à financer cela”, a d’ailleurs plaisanté Justin Trudeau en conférence de presse, au sujet du programme de détection d’origine canadien.

    Un “petit mais très célèbre sapeur”

    Depuis le début du conflit en Ukraine, ce chien à l’origine dressé pour la chasse aurait détecté près de 200 engins explosifs dans le nord-est du pays, à Tchernihiv, selon Volodymyr Zelensky. Très présent dans la communication ukrainienne , ce chien est rapidement devenu un symbole sur les réseaux sociaux, porté en héros de la nation attaquée par la Russie . À ce titre, Patron compte plus de 200.000 abonnés sur Instagram où il est régulièrement mis en scène pour son activité de chien renifleur.

    Le président de l’Ukraine a qualifié Patron de “petit mais très célèbre sapeur”, insistant au passage sur la nécessité de déminer l’Ukraine, surtout vis-à-vis des enfants . Zelensky a d’ailleurs estimé lors de cette conférence de presse qu’enseigner aux enfants à éviter les mines terrestres “est désormais l’une des tâches les plus urgentes”.

    Utilisés depuis la Seconde Guerre mondiale pour le déminage, les chiens renifleurs sont bien plus doués que leurs propriétaires humains, notamment grâce à leur odorat plus développé, qui leur permet de détecter les substances explosives contenues dans les mines.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi va ressembler la parade militaire du 9 mai à Moscou?

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      Pour Lula, Zelensky est "autant responsable" de la guerre que Poutine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 18:44 · 2 minutes

    L'ancien président brésilien Lula, ici prenant la parole lors d'un événement dans le bidonville d'Héliopolis, à Sao Paulo au Brésil, le 21 avril 2022. L'ancien président brésilien Lula, ici prenant la parole lors d'un événement dans le bidonville d'Héliopolis, à Sao Paulo au Brésil, le 21 avril 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était “autant responsable” du conflit dans son pays que son homologue russe Vladimir Poutine , dans un entretien au magazine américain Time publié ce mercredi 4 mai.

    “Je vois le président ukrainien être applaudi debout par tous les Parlements (du monde). Mais ce type est aussi responsable que Poutine. Une guerre n’a jamais un seul coupable”, a déclaré le favori de la présidentielle d’octobre au Brésil .

    “Il voulait la guerre. S’il n’en voulait pas, il aurait négocié un peu plus”, a-t-il ajouté.

    Lula a également jugé le comportement de Volodymyr Zelensky ”étrange”: “on dirait qu’il fait partie d’un spectacle. Il est à la télé matin, midi et soir, au Parlement anglais, français, allemand, comme s’il était en campagne. Il devrait être plus préoccupé par la table des négociations”.

    L’icône de la gauche brésilienne a accusé par ailleurs les puissances occidentales d’“inciter à la haine contre Poutine”.

    Lula accuse aussi Joe Biden

    “Si on stimule Zelensky, lui-même pense qu’il est le meilleur. En fait, il aurait fallu lui dire sérieusement: ‘Mon gars, tu es un bon humoriste, mais on ne va pas faire une guerre pour que tu puisses te donner en spectacle’. Et dire à Poutine. ‘Tu as plein d’armes, mais tu n’as pas besoin de les utiliser contre l’Ukraine. Allons discuter!’”, a-t-il insisté.

    Lula, 76 ans, qui a présidé le Brésil durant deux mandats, de 2003 à 2010, pointe du doigt le président américain Joe Biden qui, selon lui, n’a “pas pris la décision correcte” au sujet du conflit en Ukraine.

    “Les États-Unis ont un poids très important et auraient pu éviter le conflit (...). Biden aurait pu participer davantage, il aurait pu prendre l’avion pour Moscou et parler à Poutine. C’est ce genre d’attitude qu’on attend d’un leader”, a lancé le Brésilien.

    L’ONU en a également pris pour son grade. “Il est urgent de créer une nouvelle gouvernance mondiale. L’ONU ne représente plus rien, elle n’est plus prise au sérieux par les dirigeants. Poutine a envahi l’Ukraine de façon unilatérale, sans consulter l’ONU”, a-t-il déploré.

    Dès le début de la guerre en Ukraine, la gauche brésilienne a eu une position ambiguë, condamnant d’une part l’invasion russe, mais tenant d’autre part l’Otan pour responsable.

    À voir également sur Le HuffPost : Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      Guerre en Ukraine: Où vont les civils évacués de Marioupol?

      Paul Guyonnet · news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 10:12 · 3 minutes

    Depuis les derniers jours d Depuis les derniers jours d'avril, plusieurs dizaines de civils ont pu être évacuées de Marioupol (photo prise le 21 avril à proximité d'Azovstal, l'immense aciérie où sont localisées les dernières poches de résistance ukrainienne à Marioupol).

    GUERRE EN UKRAINE - Ils sont les survivants d’une ville martyre. Après une première évacuation durant le weekend pour secourir une centaine de civils réfugiés dans l’immense complexe industriel Azovstal , dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol , une deuxième est organisée ce lundi 2 mai.

    Dans un message publié sur la messagerie Telegram, Pavlo Kirilenko, gouverneur régional de Donetsk, a donné rendez-vous à tous ceux qui souhaitaient quitter la ville. “Le 2 mai, l’évacuation à Marioupol commence à 7h00 (soit 6 heures à Paris). Point de collecte - Centre commercial ‘Port City’.”

    Accueillis par Zelensky en personne?

    L’objectif de cette initiative, menée de concert par les deux belligérants et le Comité international de la Croix-Rouge est de mettre en sécurité ces habitants de Marioupol, terrés dans des abris de fortune depuis plus de deux mois pour échapper aux bombardements et bien souvent victimes de la faim en plus d’avoir perdu toutes leurs possessions.

    Des habitants qui doivent être amenés en bus jusqu’à Zaporijia , à un peu plus de 200 kilomètres à l’ouest de Marioupol, comme l’a encore précisé ce lundi 2 mai au matin sur BFMTV Tatiana Lomakina, responsable auprès du président Volodymyr Zelensky des couloirs humanitaires.

    Le président ukrainien avait d’ailleurs annoncé avec joie dimanche 1er mai la mise en place de ce programme d’évacuation, permis par un cessez-le-feu, et même précisé qu’il accueillerait en personne les premiers convois. Il s’agirait de sa première sortie de Kiev depuis l’invasion russe.

    Mais le parcours de ces personnes secourues est toutefois extrêmement compliqué. Pour les réfugiés, qui empruntent des routes contrôlées par l’armée russe et sur lesquelles de très nombreux points de contrôle ont été installés, l’avenir est incertain. Tant et si bien qu’ils pourraient mettre encore plusieurs jours à parvenir jusqu’à Zaporijia, où l’armée ukrainienne renforce ses positions face à la progression des Russes au sud et dans l’est de l’Ukraine.

    Zaporijia, seulement une première étape

    Comme l’expliquait sur place à nos confrères de BFMTV un volontaire aidant à l’accueil des personnes déplacées, les Ukrainiens de Zaporijia craignent même que les Russes détournent les convois de réfugiés pour les envoyer vers la Russie. À l’image de la politique mise en place au début du conflit où les habitants des zones bombardées se voyaient proposer la possibilité d’une évacuation par l’envahisseur, mais uniquement à la condition d’accepter de franchir la frontière.

    Depuis plusieurs semaines, alors qu’elles étaient programmées, plusieurs opérations de mise à l’abri des milliers de civils qui demeurent dans les décombres de Marioupol ont d’ailleurs dû être annulées pour ces raisons. Craignant que la sécurité de ces personnes ne soit pas garantie, en dépit des engagements russes , les autorités ukrainiennes avaient à chaque fois renoncé en dernière minute.

    Si toutefois les évacués d’Azovstal parviennent au terme de leur voyage comme prévu, un impressionnant dispositif a été prévu pour les accueillir. Aide humanitaire, psychologues, structures d’accueil... Le gouvernement de Kiev et les humanitaires à l’œuvre sur place ont prévu tout le nécessaire. Ensuite, le plan est de leur permettre de rejoindre d’autres villes, à nouveau en bus, notamment pour qu’ils puissent retrouver leur famille dans des zones libres de tout affrontement.

    À voir également sur le HuffPost : Au gala des correspondants à Washington, la Russie était sur toutes les lèvres

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      Guerre en Ukraine: Nancy Pelosi rend visite à Volodymyr Zelensky

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 11:15 · 5 minutes

    Ce dimanche 1er mai, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi s Ce dimanche 1er mai, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi s'est rendu en visite surprise à Kiev où elle a pu rencontre Volodymyr Zelensky, le président ukrainien.

    GUERRE EN UKRAINE - Une visite symboliquement très importante. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi , a affiché ce dimanche 1er mai la solidarité “sans équivoque” des États-Unis à l’Ukraine , au cours d’une visite surprise à Kiev où elle a pu s’entretenir avec le président Volodymyr Zelensky.

    “Les États-Unis sont un chef de file dans le soutien solide de l’Ukraine dans la lutte contre l’agression russe”, a tweeté le président ukrainien pour accompagner une vidéo où on le voit, flanqué de gardes armés, accueillir Nancy Pelosi et une délégation du Congrès devant la présidence à Kiev et ensuite en réunion avec la délégation américaine.

    “Notre délégation s’est rendue à Kiev pour envoyer un message sans équivoque et retentissant au monde entier: les États-Unis sont aux côtés de l’Ukraine”, précise de son côté un communiqué de la délégation américaine publié à l’issue de la visite de leur délégation, qui doit se rendre ensuite en Pologne où une conférence de presse en compagnie du président polonais est prévue.

    Biden veut augmenter le soutien américain à l’Ukraine

    “Un soutien américain supplémentaire est en route”, soulignent les parlementaires américains qui assurent qu’ils vont “transformer la forte demande de financement du président Biden en un paquet législatif”.

    Le président Zelensky s’est de son côté félicité des “signaux très importants” donnés par les États-Unis et le président Joe Biden dont le programme Lend-Lease (Prêt-Bail) pour l’Ukraine, comme celui mis en place par les États-Unis pendant la Deuxième guerre mondiale, afin de fournir aux pays amis du matériel de guerre sans intervenir directement dans le conflit.

    Cette visite intervient une semaine après le déplacement à Kiev du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et du ministre américain de la Défense Lloyd Austin. Au cours de leur déplacement, les deux responsables ont annoncé le retour progressif d’une présence diplomatique américaine en Ukraine et une aide supplémentaire , directe et indirecte, de plus de 700 millions de dollars.

    Or ce soutien occidental représente un enjeu considérable, et les États-Unis se trouvent en pointe. Leur président Joe Biden a demandé cette semaine au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour principalement livrer davantage d’aide militaire à Kiev.

    Militairement, la donne se complique

    Londres aussi affiche son soutien: “Le Royaume-Uni continuera à fournir une aide militaire et humanitaire pour donner aux Ukrainiens l’équipement dont ils ont besoin pour se défendre. Je suis plus déterminé que jamais à renforcer l’Ukraine et à faire en sorte que Poutine échoue”, a twitté le Premier ministre britannique Boris Johnson samedi soir.

    Un peu plus tôt, Emmanuel Macron avait dit au téléphone à son homologue ukrainien que la France allait “renforcer” ses envois de matériel militaire à l’Ukraine -notamment des canons longue portée - pour en “rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale”.

    Un soutien qui intervient alors que sur le plan militaire, la situation se tend pour les Ukrainiens. Les Russes se rapprochent progressivement de la conquête totale de Marioupol , qui permettrait à Moscou de faire la jonction entre les territoires conquis dans le sud, notamment la péninsule de Crimée annexée en 2014, jusqu’aux républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et Lougansk, à l’Est.

    Situation mouvante

    C’est justement dans ce flanc oriental que l’armée russe, numériquement supérieure à son adversaire ukrainien et mieux dotée en artillerie, grignote du terrain, en cherchant à le prendre en étau depuis le nord et le sud afin de compléter son emprise sur le Donbass. Il s’agit de la “deuxième phase” de “l’opération militaire spéciale” lancée le 24 février par la président russe Vladimir Poutine, après le retrait des forces russes du nord de l’Ukraine et de la région de Kiev , où elles ont été mises en échec.

    À propos de cette offensive dans le Donbass, le président Zelensky a alerté samedi sur le fait que les Russes “ont constitué des renforts dans la région de Kharkiv , essayant d’augmenter la pression dans le Donbass”.

    Parallèlement, un haut responsable militaire ukrainien a indiqué samedi soir avoir informé le chef d’état-major de l’armée américaine Mark A. Milley de “la situation difficile dans l’Est de notre pays, notamment dans les régions d’Izioum et de Sieverodonetsk, où l’ennemi a concentré l’essentiel de ses efforts et ses troupes les plus préparées au combat”, deux villes situées à peu près dans l’axe Kharkiv-Lougansk.

    Les quartiers nord-est de Kharkiv, deuxième ville du pays avec près de 1,5 million d’habitants avant la guerre, sont quotidiennement frappés par des roquettes russes, causant la mort de civils. Mais la situation est parfois mouvante : Rouska Lozova, un village de quelques milliers d’habitants, situé à une vingtaine de kilomètres de cette métropole, a été repris vendredi par les forces ukrainiennes après deux mois sous occupation russe.

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