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      Pour ou contre les SUV ? Les Parisiens vont voter

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 15 November - 13:12

    La ville de Paris invite les habitants à participer à une consultation le 4 février 2024. Il s'agira de prendre position pour « plus ou moins de SUV à Paris ». [Lire la suite]

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      Élections en Turquie : le fondateur de Wikipédia tacle Elon Musk sur la liberté d’expression

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 15 May, 2023 - 11:15

    Elon Musk algo

    Les élections en Turquie ont été l'occasion pour le fondateur de Wikipédia de moquer les positions d'Elon Musk sur la liberté d'expression, qui ne seraient que de l'affichage. [Lire la suite]

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      Comment s’inscrire au référendum sur les trottinettes électriques de Paris ?

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 3 March, 2023 - 10:03

    La ville de Paris organise un référendum pour ses habitants sur l'utilisation des trottinettes électriques en libre-service. Si vous résidez dans la capitale et que vous souhaitez prendre part au vote, vous avez jusqu'à ce soir, 3 mars à minuit, pour vous inscrire. Voici comment faire. [Lire la suite]

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      Pour ou contre les trottinettes en libre-service ? Les Parisiens vont voter sur leur interdiction

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 16 January, 2023 - 11:10

    trottinette électrique

    Les Parisiens et les Parisiennes sont invités à participer à un référendum local le 2 avril pour décider du sort des trottinettes électriques en libre-service. Ces véhicules controversés pourraient tout simplement disparaitre. [Lire la suite]

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      Face à l’abstention, comment mieux représenter et impliquer les citoyens

      The Conversation · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 28 November, 2022 - 03:40 · 9 minutes

    Par Tommaso Vitale et Emilien Houard-Vial.

    Si cette année Giorgia Meloni et Marine Le Pen ont concentré l’attention des commentateurs des deux côtés des Alpes, l’abstention est bien la donnée politique la plus importante qui ait émergé de ces élections. Le choix délibéré de millions de citoyens de se détourner de l’arène politique est souvent agrémenté de propos négatifs sur leur supposée irresponsabilité ou manque d’éthique. Pour autant, le registre de la culpabilité est-il le plus pertinent pour répondre au grave problème du désengagement électoral ?

    Car la citoyenneté active qui s’exprime dans le vote est une nécessité démocratique aussi bien qu’un extraordinaire levier d’apprentissage collectif . Les démocraties sont capables de se corriger, d’accepter les demandes sociales et d’élaborer des politiques redistributives, y compris en faveur des plus démunis, multipliant les opportunités de conquêtes civiles, sociales et économiques. La démocratie est même une condition nécessaire pour garantir l’expression de chacun et une juste distribution des possibilités d’améliorer sa vie et demande pour cela la participation électorale de tous les citoyens.

    « Entrer » en politique

    Les citoyens ne votent pas seulement parce qu’ils sont convaincus que la démocratie est le meilleur des régimes politiques. Ils observent de l’extérieur l’arène parlementaire et gouvernementale, et se demandent s’ils peuvent « entrer » : s’il leur semble qu’il n’y a plus de place pour eux, ils passent à autre chose et utilisent ailleurs leur temps, leur sociabilité et leur capacité d’expression.

    « Entrer », dans le cas de la politique, ne veut pas dire être élu ou en faire une profession mais dans le sens classique attribué à ce terme par le politiste américain Lester W. Milbrath : appartenir objectivement et subjectivement à un collectif.

    Toutes les enquêtes sociologiques convergent vers ce fait : dans un régime démocratique, on vote quand on se sent représenté , quand chacun est écouté à la fois comme individu et comme membre d’un ou plusieurs groupes auxquels il tient.

    Lors des dernières élections italiennes, la coalition de droite a plutôt stabilisé son nombre d’électeurs, avec d’importants flux internes en direction de Frères d’Italie. Toutes les autres coalitions se sont effondrées : elles n’ont pas su convaincre les habitués de l’abstention et ont perdu un grand nombre de leurs électeurs. En France, la coalition présidentielle a perdu près d’1,5 million d’électeurs entre le premier tour des législatives de 2017 et celui de 2022 et la gauche n’a pu améliorer sa représentation à l’Assemblée que grâce à une meilleure coordination, peinant à convaincre de nouveaux électeurs . Seul le Rassemblement national a su tirer son épingle du jeu avec presque 1,3 million d’électeurs supplémentaires, le tout sur fond d’abstention atteignant un maximum historique (52,5 %) depuis le début de la V e République.

    Que signifie exprimer un vote ?

    Pourtant, les Italiens et les Français sont plus éduqués que jamais, ont acquis un sens critique et disposent d’un large accès à une pluralité de médias et de sources d’information. Ils s’intéressent aux questions politiques et choisissent de voter ou non .

    Ce paradoxe est bien documenté : en analysant 22 pays européens à l’aide des données de l’Enquête sociale européenne, Simon Bienstman, Svenja Hense et Markus Gangl expliquent en réalité la montée de l’abstention par la méfiance à l’égard de la classe politique et du système politique en général, notamment quant à leur capacité à régler les problèmes.

    D’importants programmes de recherche en sociologie urbaine et régionale , centrés sur les contextes territoriaux, cherchent à expliquer les taux élevés d’abstention dans certains territoires où se concentrent des personnes « désenchantées », qui se sentent abandonnées par les politiciens et les politiques publiques mais aussi des individus qui choisissent de ne pas voter afin d’envoyer un message explicite de protestation contre l’offre politique existante .

    Il s’agit de zones en déclin ou présentant des difficultés économiques et une marginalisation de long terme . Dans ces territoires, l’abstention est donc bel et bien un choix, exprimant un jugement sur les leaders politiques et les partis du gouvernement et des oppositions.

    Les abstentionnistes se sentent frustrés, disent n’avoir jamais rencontré quelqu’un qui se soit préoccupé de leurs besoins et de leurs priorités. Il est impressionnant de voir la divergence radicale entre les priorités d’action qui émergent dans les sondages et les thèmes développés dans les manifestes politiques et les programmes électoraux .

    La sociologie des partis nous apprend que la construction des programmes électoraux et de l’agenda du gouvernement ou de l’opposition ne repose pas sur la consultation et la synthèse de requêtes provenant de citoyens isolés ou associés. Dans nos recherches, nous avons trouvé que même les citoyens particulièrement actifs s’associant pour faire entendre leur voix n’ont pas l’impression que leurs propositions sont écoutées et représentées . Tout ceci ne doit pas être interprété sur un mode populiste, mais nous oblige à reconsidérer l’essence de la démocratie comme régime de représentation : la souveraineté se trouve dans les mains des citoyens.

    Municipalisme et démocratie

    Les élus des administrations locales réussissent à mobiliser l’électorat : ils ont inventé des façons d’écouter les citoyens, d’en faire la synthèse, de représenter des intérêts divergents. Par exemple, sur 566 processus délibératifs tenus depuis les années 1980 dans les pays dans l’OCDE, 86 % sont à l’initiative des communes et régions . Celles-ci ont utilisé des stratégies délibératives, à travers des mini-débats, des référendums et des initiatives citoyennes, favorisant des sources de savoir diverses ainsi que le respect et la confiance mutuels. Elles ont promu des processus participatifs impliquant les citoyens dans la prise de décision et dans le contrôle de la gouvernance locale, comme le bilan participatif ou la coévaluation des impacts sociaux, de façon à améliorer la fourniture de services et de biens collectifs .

    À l’inverse, trop peu est fait au niveau national, de la part des partis comme des institutions, pour bâtir la transparence, la responsabilité et la gouvernance ouverte qui sont pourtant des prérequis pour améliorer la confiance et l’engagement civique.

    La Première ministre Jacinda Arden remporte l’élection en Nouvelle-Zélande en 2020, sur la base d’un programme qui se veut représenter au plus près ses électeurs.

    Il est évidemment plus difficile de mettre en place une représentation accessible au niveau national qu’au niveau local, car cela demande une organisation plus diffuse et des modalités d’écoute et d’élaboration plus transparentes. Aujourd’hui, on fait campagne avec des idées déjà pensées et des programmes et manifestes déjà écrits et non pas coproduits dans la perspective de représenter les paroles et intérêts collectés.

    Même les maires les plus innovants ne savent pas comment développer plus largement des processus de représentation capables de mobiliser un électorat frustré et en colère. Ils ne parviennent que rarement à devenir des leaders nationaux car la manière de représenter les intérêts des habitants d’une ville ne peut se transposer à la représentation des citoyens à l’échelle nationale.

    Il s’agit ici de communiquer de manière continue et rigoureuse avec des intérêts diffus et divers, d’élaborer une offre politique évolutive à partir de leurs propositions, en déterminant ce qui est à représenter ou non. C’est ce qui a caractérisé beaucoup de leaders nationaux ayant réduit l’abstention comme Gabriel Boric au Chili, Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, Justin Trudeau au Canada, Alar Karis en Estonie et, parmi les conservateurs, Mark Rutte aux élections hollandaises de mars 2021.

    Un agir communicationnel à prendre en compte

    Il faut donc chercher à tirer les leçons de ces quelques leaders nationaux qui ont su faire des choix mobilisant les abstentionnistes, avec humilité et sans chercher de recette miracle. Il y a notamment dans lesdits cas une organisation préexistant à la campagne électorale, capable d’identifier les priorités d’action et d’élaborer des débuts de propositions par la suite rediscutées par les citoyens. Pas de primaires pour définir le leadership, mais des consultations sur les enjeux et les moyens de s’y confronter. Autrement dit, une attention particulière portée au caractère réciproque de la communication politique.

    Cet « agir communicationnel », comme le définit le philosophe allemand Jürgen Habermas , est au service d’un changement riche prenant en compte les groupes d’intérêts, que ce soit ceux de la société civile altruiste et dynamique, ou ceux plus fermés et autocentrés des associations professionnelles et du monde économique.

    Pour revenir aux fondements de la représentation, l’agir communicationnel nous semble plus précieux que les raccourcis adoptés dans certains pays comme les amendes en cas de non-vote (en Belgique), le vote postal (en Allemagne) ou l’introduction du vote électronique (Estonie).

    La promesse de la démocratie

    La démocratie contient en elle-même la promesse exigeante de participer et de compter à travers la sélection des représentants. Nous sommes dans une période où elle traverse ses pires moments : attaquée idéologiquement par de puissants régimes autoritaires, affaiblie en interne par l’abstention.

    Cette situation appelle une démocratie toujours plus exigeante et doit nous inciter à apprendre comment les pratiques et les innovations démocratiques contribuent à donner de la voix aux personnes structurellement marginalisées . L’enjeu est de construire une démocratie à l’intersection de la politique représentative et des dispositifs participatifs qui permette de reconnaître, de valoriser et de construire les compétences de ces groupes, facilitant leur engagement dans les processus partant du bas et centrés sur les droits.

    Il faut revenir au cœur de la promesse démocratique : seulement alors nous pourrons redécouvrir l’intérêt d’une démocratie qui n’a pas peur et qui se dote d’outils pour mettre en commun les savoirs, les besoins et les intérêts des citoyens.

    Tommaso Vitale , sociologue, doyen de l’École urbaine de Sciences Po, chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée, Sciences Po et Emilien Houard-Vial , doctorant en science politique, Centre d’études européennes (Sciences Po), Sciences Po

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons . Lire l’ article original . The Conversation

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      Présidence LR : Édouard Fillias soutient Bruno Retailleau

      Justine Colinet · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 5 November, 2022 - 03:40 · 2 minutes

    Édouard Fillias est un entrepreneur, auteur et ancien homme politique français . Il a fondé en 2001 l’association française Liberté Chérie (initialement baptisée Liberté, j’écris ton nom ), et a été président d’ Alternative Libérale , parti politique français qu’il a également fondé avant d’être désigné candidat pour la présidentielle de 2007 sur la ligne d’un « libéralisme grand angle ».

    En campagne, il a défendu la fin du monopole de la sécurité sociale pour l’assurance maladie et les retraites, la réduction du rôle de l’État et la défense des libertés individuelles. Édouard Fillias a ensuite occupé la fonction de directeur de campagne pour les élections européennes de 2009. Il est désormais vice-président du think tank libéral Génération Libre , présidé par Gaspard Koenig.

    Aujourd’hui, il appelle à voter pour Bruno Retailleau dans la compétition à la présidence du parti Les Républicains.

    Pourquoi Bruno Retailleau ?

    Pour contrer la révolution populiste qui nait en France et les dégâts humains et économiques qu’elle occasionnerait, Édouard Fillias a « la conviction que seule l’alliance entre les libéraux et les conservateurs permettra de reprendre le pouvoir et de donner à notre pays les instruments de sa survie politique. […] Ce sont eux qui ont porté, jadis, Ronald Reagan et Margaret Thatcher au pouvoir. »

    Les partis populistes d’extrême droite sont un faux recours à la situation actuelle, qu’il s’agisse de la crise énergétique, de la réforme des retraites ou encore de l’endettement de la France.

    Face à ces constats, c’est Bruno Retailleau qu’Édouard Fillias souhaite soutenir. Il invite les Français à voter pour lui à la présidence de Les Républicains :

    Un homme qui écoute, rassemble, lit et s’informe avec une grande acuité, fait montre de modération et de raison en tout point, n’accepte une position qu’une fois mûrement réfléchie. D’un libéralisme terrien, ancré dans ses racines vendéennes et sa méfiance à l’égard de tout centralisme, il a également l’exigence d’un parlementaire de très haut niveau, un des seuls que craint le gouvernement pour sa finesse et sa technicité. Sa candidature inattendue ouvre un horizon de possibles.

    Bruno Retailleau tient des positions constantes sur le budget, les libertés publiques, la laïcité. Il a une vision intellectuelle et politique de la situation présente, nourrie par un travail de fond et de réflexion. Il représente un espoir dans cette période de doute illibéral.

    Un article publié initialement le 5 octobre 2022.

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      L'Assemblée rejette une taxe sur les superprofits à dix voix près

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 13:24 · 3 minutes

    À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022. À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022.

    POLITIQUE - L’Assemblée nationale a rejeté de peu ce samedi 23 juillet l’idée d’une taxe sur les “ superprofits ” ou “bénéfices exceptionnels” des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières, malgré les protestations de la gauche et du RN .

    Les votes ont été très serrés (96 pour, 114 contre) pour rejeter des amendements principalement issus des rangs de l’alliance de gauche NUPES mais aussi du Rassemblement national. Quatre députés de la majorité se sont abstenus, parmi lesquels Sacha Houlié et Caroline Janvier, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Un de leur collègue d’Horizons a voté pour.

    “Il manquait 10 voix. Pour en finir avec cette politique qui aide sans contrepartie les entreprises faisant le + de bénéfices mais redistribuant en dividende. Celles qui usent de la spéculation, de l’optimisation pour ne pas payer justement l’impôt”, a regretté le député LFI Éric Coquerel .

    Les députés de l’opposition souhaitaient une “taxe exceptionnelle de 25% sur les superprofits” des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute.

    Pression sur TotalEnergies et CMA CGM

    Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a critiqué le principe d’une taxe, de “l’emphase idéologique”, selon lui. “Y a-t-il des super profits ? Je me méfie de ces mots. La vérité, c’est que l’immense majorité des entreprises souffre de l’inflation, de l’augmentation des prix, de la pénurie de main-d’œuvre”,  a-t-il ajouté, saluant les gestes opportuns de TotalEnergies et de la CMA CGM.

    Les géants de l’énergie et du transport maritime ont proposé vendredi une remise à la pompe de 20 centimes pour l’un et une réduction des taux de fret de 750 euros par conteneur de 40 pieds pour l’autre. “C’est un pur hasard que Total ait décidé de faire une ristourne sur le prix de l’essence, au moment où il y avait un amendement de la majorité”, a raillé Éric Coquerel.

    Des députés de la majorité avaient déposé des amendements pour proposer cette taxe, retirés suite aux annonces des deux géants internationaux.  La majorité a pu compter sur l’appui des Républicains sur ce texte. “Notre ADN, c’est de taxer moins”, a déclaré Véronique Louwagie.

    “Oui, la pression de l’Assemblée nationale sur Total et sur CMA CGM a été efficace et je remercie tous les parlementaires, tous bancs confondus”, s’est réjoui Bruno Le Maire, pour qui la contribution volontaire des deux groupes rend “plus d’argent aux Français”.

    “Total est en train de se gaver”

    Des propos qui ont déclenché l’ire de la gauche. “Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver”, a tancé la cheffe de file des Insoumis Mathilde Panot .

    “Vous vous refusez à une mesure légitime et qui se répand autour de nous”, a déploré la socialiste Christine Pires Beaune, citant les cas de l’Espagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie qui ont adopté des taxes exceptionnelles sur les “superprofits”.

    “Fut un temps, dans cet hémicycle au début de la IIIe République, où les grands patrons siégeaient directement pour défendre leurs intérêts, ça avait le mérite de la transparence, maintenant ils sont ministres”, a attaqué le RN Jean-Philippe Tanguy, parlant de “numéro indécent” entre “lobbying et la défense de la macronie”. “Le seul lobbyiste ici, c’est moi”, a balayé Bruno Le Maire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Législatives 2022: Battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 07:19 · 2 minutes

    Législatives: battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner (Justine Benin le 23 mai 2022. Par Gao Jing/Xinhua via Getty Images) Législatives: battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner (Justine Benin le 23 mai 2022. Par Gao Jing/Xinhua via Getty Images)

    LÉGISLATIVES - La Secrétaire d’État à la mer, Justine Benin, a été battue samedi 18 juin au second tour des législatives dans la 2e circonscription de Guadeloupe, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 % des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué.

    Justine Benin, députée sortante, jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin. L’exécutif avait rappelé en amont du vote qu’en cas d’échec aux législatives le ministre candidat devrait quitter le gouvernement conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron.

    Interrogée après son échec par la radio RCI sur son avenir au sein du gouvernement, Justine Benin a indiqué samedi soir qu’“en l’état actuel des choses [elle n’avait] pas encore eu de réponse à cela” et devrait être fixée “d’ici lundi”.

    Christian Baptiste a déclaré de son côté dans les médias locaux que “l’intérêt de la Guadeloupe n’est pas de rester dans une politique verticale et brutale d’Emmanuel Macron ”.

    La mobilisation d’“un front de Guadeloupéens”

    Trois des quatre députés élus en Guadeloupe -Olivier Serva, Christian Baptiste et Elie Califer- étaient soutenus par l’alliance des partis de gauche Nupes lors de ce scrutin, marqué par une abstention très forte avec moins de 28,23 % de participation, contre 30,65 % en 2017.

    Dans la première circonscription, le député sortant, Olivier Serva, ex-LREM et soutenu par LFI pour le deuxième tour , a été élu avec 74,04 %. Il souhaite créer “un groupe outremer à l’Assemblée Nationale” et “défendre la réintégration des soignants suspendus”.

    Dans la troisième circonscription, le candidat du Rassemblement national, Rody Tolassy, n’a pas réussi à décrocher un mandat de député alors que c’est dans l’archipel que Marine Le Pen avait remporté son meilleur score (près de 70%) lors du deuxième tour de l’élection présidentielle.

    Avec environ “1000 voix d’écart” grâce à “une alliance républicaine locale” selon les médias locaux, le député sortant Max Mathiasin, arrivé en deuxième position au premier tour, l’emporte donc finalement lors de ce second tour (52,12 % des voix). Ce dernier a salué dans les médias locaux la mobilisation d’“un front de Guadeloupéens”.

    Dans la quatrième circonscription, sans suspense, Elie Califer, maire (PS) de Saint-Claude a été élu avec 100% des suffrages exprimés. Il était le seul candidat en lice après le désistement de son adversaire Marie-Luce Penchard.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

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      Législatives 2022: les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 10:03 · 3 minutes

    Les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon, l'Outre-mer ouvre le bal du second tour (Photo d'illustration par Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images) Les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon, l'Outre-mer ouvre le bal du second tour (Photo d'illustration par Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images)

    LÉGISLATIVES - Les Français des territoires d’ Outre-mer et de l’étranger ouvrent dès ce samedi 18 juin le bal du second tour des élections législatives, qui diront si la coalition présidentielle reste devant celle de la gauche, si la majorité est absolue ou relative et si la RN obtient un groupe.

    À midi ce samedi à Paris, il sera 8h à St-Pierre-et-Miquelon, qui sera le premier territoire d’Outre-mer à voter. Suivra à 13h heure de Paris l’ouverture des bureaux de vote en Guyane, puis à 14h, ceux de Martinique/Guadeloupe/Saint Martin et Saint Barthélemy. Voteront aussi dès samedi certains Français de l’étranger, notamment ceux de l’Amérique du Nord, dès 14h heure de Paris, et ceux de l’Amérique du Sud.

    Dans le Pacifique, les électeurs votent dimanche, mais étant donné le décalage horaire, ils commenceront à se rendre aux urnes samedi soir heure de Paris. Ainsi samedi à 22H00 à Paris, les bureaux de vote ouvriront en Polynésie et à Wallis et Futuna. Et à 23H00 à Paris, ce sera le tour de Nouméa, où il sera 08H00 dimanche.

    Dans l’Océan indien, où le décalage horaire est moindre, les électeurs voteront bien dimanche. À 6h à Paris ouvriront ainsi les bureaux de vote à La Réunion, suivi à 7h par ceux de Mayotte. Le reste des électeurs français voteront dimanche.

    La grande interrogation sur la majorité absolue

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante Ensemble!, ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage.

    La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative, déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en œuvre ses réformes. Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote.

    Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Remaniement attendu

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Elisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’Etat, qui ne sont pas encore pourvus.

    L’abstention et les reports de voix seront déterminants.

    De retour d’Ukraine, le président Emmanuel Macron a plaidé pour une “France vraiment européenne”, après avoir accusé ses adversaires de la Nupes de vouloir sortir de l’UE, et réclamé une “majorité solide”. Élisabeth Borne a fustigé un projet de la Nupes aux “conséquences très négatives” sur l’économie, ainsi que les “mensonges” de Jean-Luc Mélenchon.

    Le chef de file de la Nupes a lui aussi demandé un résultat “net” en sa faveur sinon ”ça sera la pagaille”.

    Marine Le Pen a pour sa part appelé ses électeurs à faire d’Emmanuel Macron un “président minoritaire”, tout en fustigeant “une extrême gauche qui est la plus sectaire qui soit, la plus violente”.

    L’abstention et les reports de voix seront déterminants. Moins d’un électeur sur deux s’était déplacé lors du premier tour et la tendance devrait se confirmer dimanche.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?