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      Boris Johnson prochain secrétaire général de l'Otan?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 15:35 · 3 minutes

    Boris Johnson, le 20 juillet 2022 à Londres. Boris Johnson, le 20 juillet 2022 à Londres.

    ROYAUME-UNI - Après le 10 Downing Street, Boris Johnson bientôt en poste au siège de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord à Bruxelles? Le nom du Premier ministre britannique démissionnaire circule pour prendre le secrétariat général de l’ Otan , après le départ prévu du Norvégien Jens Stoltenberg en septembre, selon les informations du journal britannique The Daily Telegraph . Malgré un avis plutôt favorable des Américains et des Ukrainiens, cette possible candidature ne pourrait pas convaincre tous les alliés.

    Le dirigeant britannique, qui a démissionné le 7 juillet dernier après une série de scandales, est considéré par les membres de son parti comme le candidat adéquat pour prendre la tête de l’Alliance. Ils font valoir auprès du Telegraph la fermeté de Boris Johnson vis-à-vis de la Russie, qui a lancé une invasion de l’Ukraine fin février, et le soutien politique et logistique à Kiev.

    Un “grand ami de l’Ukraine”, selon Zelensky

    Selon le journal, les États-Unis plaideraient pour une candidature britannique plutôt que pour un candidat issu de l’Union européenne, si Jens Stoltenberg refuse de prolonger son mandat. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait part mercredi soir de son espoir que Boris Johnson, un “grand ami de l’Ukraine”, ne disparaisse pas de la vie publique quand il aura quitté Downing Street.

    Boris Johnson s’est rendu à deux reprises en Ukraine pendant son mandat. Boris Johnson “a incontestablement fait de bonnes choses pour nous et notre soutien à l’Ukraine est fantastique”, a, quant à lui, indiqué l’ancien chef de l’armée britannique Lord Dannatt, qui émet toutefois de fortes réserves sur une éventuelle nomination de l’ex-chef du Parti conservateur. “J’ai peur que ce soit les affaires personnelles, le manque d’intégrité, le manque de confiance”, qui handicape Boris Johnson, a-t-il détaillé au Telegraph. “Franchement, nous ne voulons pas que Boris Johnson ait l’air encore plus ridicule sur la scène internationale, a-t-il ajouté. Il est une honte nationale.”

    La question du Brexit pourrait également être un frein à une nomination de Boris Johnson à la tête de l’Otan. En effet, le successeur de Jens Stoltenberg doit être élu à l’unanimité et au sein même du Parti conservateur on doute que Boris Johnson puisse obtenir les voix de dirigeants européens, tant les discussions âpres sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE ont laissé des traces.

    Truss et Sunak finalistes pour succéder à Johnson

    Le quotidien écossais The National explique de son côté que Boris Johnson n’en aurait pas fini avec la politique britannique. Alors qu’il quittera officiellement la tête du gouvernement début septembre quand son successeur sera choisi, Boris Johnson répéterait à Downing Street qu’il reprendra ses fonctions dans un an. D’autant plus qu’il garde des fidèles au sein du Parti conservateur. Ces derniers ont multiplié les efforts pour empêcher son départ.

    La cheffe de la diplomatie Liz Truss et l’ex-ministre des Finances Rishi Sunak sont les deux finalistes pour succéder à Boris Johnson. Ils seront départagés par les quelque 200.000 membres du Parti conservateur avant une annonce des résultats début septembre. La patronne du Foreign Office est, pour l’heure, la grande favorite.

    À voir également sur Le HuffPost: “Hasta la Vista, baby”: Boris Johnson se la joue “Terminator” pour son dernier show à la Chambre

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      Rishi Sunak et Liz Truss en lice pour succéder à Boris Johnson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 15:15

    British Prime Minister Boris Johnson leaves 10 Downing Street, in London, to attend the weekly Prime Minister's Questions at the Houses of Parliament, Wednesday, July 20, 2022. The fractious race to replace Boris Johnson as Britain's prime minister entered an unpredictable endgame Tuesday as three candidates for Conservative Party leader were left battling for the two spots in a run-off vote. (AP Photo/Matt Dunham) British Prime Minister Boris Johnson leaves 10 Downing Street, in London, to attend the weekly Prime Minister's Questions at the Houses of Parliament, Wednesday, July 20, 2022. The fractious race to replace Boris Johnson as Britain's prime minister entered an unpredictable endgame Tuesday as three candidates for Conservative Party leader were left battling for the two spots in a run-off vote. (AP Photo/Matt Dunham)

    ROYAUME-UNI - Leur sort est entre les mains de 200.000 adhérents du parti conservateur. C’est à eux que revient de décider d’ici au 5 septembre le successeur de Boris Johnson à leur présidence et donc au poste de Premier ministre. À l’issue de plusieurs tours d’un scrutin interne, il reste deux candidats: l’ancien ministre des Finances Rishi Sunak et l’actuelle ministre des Affaires étrangères Liz Truss.

    Troisième toujours en lice, la secrétaire d’État au Commerce extérieur Penny Mordaunt a été éliminée ce mercredi 20 juillet.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur Le HuffPost: “Hasta la Vista, baby”: Boris Johnson se la joue “Terminator” pour son dernier show à la Chambre

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      "Hasta la Vista, baby": Boris Johnson se la joue "Terminator" pour son dernier show à la Chambre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 15:04 · 1 minute

    ROYAUME-UNI - Boris Johnson a tiré sa révérence devant le Parlement britannique lors de sa dernière séance de questions en tant que Premier ministre ce mercredi 20 juillet, lors de laquelle il a défendu son bilan avant de terminer par quelques mots d’humour.

    “Mission largement accomplie”, a assuré le Premier ministre en revenant sur ses trois années au pouvoir, affirmant qu’il allait passer les prochaines semaines à “faire ce que je pense que le public attend que je fasse: avancer sur les dossiers sur lesquels nous avons été élus en 2019″.

    “Hasta la vista, baby !”

    “Ces dernières années ont été le plus grand privilège de ma vie”, a ajouté le Premier ministre de 58 ans, qui a démissionné le 7 juillet après une série de scandales et de mensonges. “Hasta la vista, baby” a-t-il conclu sous les applaudissements des députés de son camp, reprenant la célèbre citation d’Arnold Schwarzenegger dans “Terminator 2”.

    Il a également livré des conseils à destination de celui ou celle qui lui succédera: “Restez proche des Américains, soutenez les Ukrainiens, battez-vous pour la liberté et la démocratie partout. Baissez les impôts et dérégulez où vous pouvez pour faire de ce pays le meilleur endroit pour vivre et investir.”

    Si Boris Johnson a été ovationné par la grande majorité des conservateurs, tous ne se seraient pas joints à cet hommage. Comme repéré par plusieurs médias britanniques, sa prédécesseure Theresa May n’aurait en effet pas frappé dans ses mains en son honneur.

    Les députés Tories votent une cinquième et dernière fois mercredi pour désigner les deux candidats finalistes. Ils sont trois encore en lice: l’ancien ministre des Finances Rishi Sunak, la cheffe de la diplomatie Liz Truss et la secrétaire d’Etat au commerce international Penny Mordaunt. Il reviendra ensuite aux 200.000 adhérents du parti de les départager lors d’un vote par correspondance. Le résultat doit être annoncé le 5 septembre, date de la fin des vacances parlementaires qui commencent vendredi.

    À voir également sur le HuffPost : Juppé, Hollande, Macron... Quand Boris Johnson se payait les dirigeants français

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      Démission de Boris Johnson: son sucesseur se trouve parmi ses huit candidats

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 19:04 · 4 minutes

    Le successeur de Boris Johnson se trouve parmi ses huit candidats (Le 10 Downing Street par AP Photo/Alberto Pezzali) Le successeur de Boris Johnson se trouve parmi ses huit candidats (Le 10 Downing Street par AP Photo/Alberto Pezzali)

    ROYAUME-UNI - La course vers Downing Street est officiellement lancée et ils sont huit candidats conservateurs à tenter de succéder au Premier ministre Boris Johnson après avoir obtenu ce mardi 12 juillet le nombre de parrainages nécessaires.

    Sans surprise, l’ex-ministre des Finances Rishi Sunak, l’ancienne ministre de la Défense Penny Mordaunt , la cheffe de la diplomatie Liz Truss et le député Tom Tugendhat ont obtenu sans problème les 20 soutiens nécessaires pour être officiellement candidats à la tête du parti conservateur - et donc au poste de Premier ministre, a annoncé mardi le comité 1922, groupe parlementaire conservateur chargé d’établir les règles du scrutin.

    Le tout nouveau ministre des Finance Nadhim Zahawi, la conseillère juridique du gouvernement (“Attorney General”) Suella Braverman, l’ex-secrétaire d’Etat à l’Egalité Kemi Badenoch et l’ancien ministre de la Santé Jeremy Hunt sont aussi en lice.

    “BoJo” Premier ministre jusqu’au 5 septembre

    Boris Johnson a démissionné jeudi après qu ’une soixantaine de membres de son exécutif ont claqué la porte , lassés des scandales à répétition. Il reste toutefois Premier ministre jusqu’à ce que son successeur soit connu le 5 septembre .

    Dès mercredi, les huit candidats devront rallier 30 députés à leur cause s’il veulent passer le premier tour du vote. Un deuxième tour est prévu jeudi et un autre, si nécessaire lundi.

    L’objectif est de n’avoir plus que deux candidats avant les vacances parlementaires qui commencent le 22 juillet. Le nom du futur Premier ministre sera connu en septembre à l’issue d’un vote final ouvert aux adhérents du parti.

    Mardi matin, ils étaient encore onze à être candidats pour succéder à Boris Johnson mais trois d’entre eux, dont l’ancien ministre de la Santé Sajid Javid se sont désistés à mesure que la clôture du dépôt des candidatures approchait. Les bookmakers placent au coude à coude Rishi Sunak et Penny Mordaunt, suivie par Liz Truss.

    Sunak accusé d’avoir mené Johnson à sa perte

    La campagne s’était jusque-là limitée à des vidéos de lancement grandiloquentes, à des promesses vagues - la plupart des candidats assurant qu’ils mettront en place des baisses d’impôts sans expliquer comment ils les financeront - et à des polémiques en tout genre.

    Nadhim Zahawi, 55 ans, a ainsi estimé qu’on cherchait à le “salir” quand la presse a rapporté qu’il faisait l’objet d’une enquête fiscale. Il a promis de publier chaque année sa déclaration d’impôts s’il devenait Premier ministre.

    Contrairement à ses rivaux, Rishi Sunak s’est montré prudent concernant les baisses d’impôts dans un contexte de forte inflation. “C’est une question de ‘quand’, pas de ‘si+’, a-t-il toutefois rassuré, prêchant pour “de l’honnêteté et de la responsabilité, pas des contes de fées”. Rishi Sunak avait été critiqué quand il était ministre des Finances pour ne pas avoir fait assez pour soulager les ménages britanniques étranglés par la crise du coût de la vie.

    En lançant sa candidature mardi, Rishi Sunak s’est par ailleurs bien gardé de critiquer Boris Johnson, refusant de “diaboliser Boris, d’exagérer ses fautes et de nier ses efforts”. L’ancien chancelier de l’Echiquier, âgé de 42 ans, a démissionné avec fracas du gouvernement la semaine dernière entraînant avec lui une soixantaine d’autres membres de l’exécutif et in fine la démission du Premier ministre. Il est critiqué par les soutiens de Boris Johnson qui l’accusent d’avoir mené le Premier ministre à sa perte.

    Un “abus de pouvoir flagrant”

    Après un vote des adhérents du Parti conservateur, le nom du futur Premier ministre sera connu le 5 septembre. Trop tard, estime le Parti travailliste qui a déposé une motion de défiance au Parlement mardi, jugeant “intolérable” que Johnson reste au pouvoir jusqu’à la fin de l’été.

    Mais le gouvernement a refusé d’accorder du temps de débat au Parlement pour qu’un tel vote ait lieu, a indiqué le Labour en dénonçant un “abus de pouvoir flagrant”.

    “Étant donné que le Premier ministre a déjà démissionné et qu’un processus (pour le remplacer) est en cours, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une utilisation utile du temps parlementaire”, a justifié Downing Street qui estime qu’une motion de défiance travailliste pourrait être débattue si elle ne visait pas le Premier ministre individuellement.

    Peu de chances toutefois qu’une telle motion soit soutenue par de nombreux Tories. Elle déclencherait en cas de succès des élections générales lors desquelles les conservateurs pourraient perdre la large majorité qu’ils ont obtenue en 2019, dans le sillage de l’élection d’un Boris Johnson alors ultra-populaire.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Premier ministre Boris Johnson annonce sa démission

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      Qui pour remplacer Boris Johnson? Les candidatures de ministres pleuvent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 22:45 · 1 minute

    Qui pour remplacer Boris Johnson? Les candidatures de ministres se mettent à pleuvoir (photo du 7 juillet) Qui pour remplacer Boris Johnson? Les candidatures de ministres se mettent à pleuvoir (photo du 7 juillet)

    INTERNATIONAL - Trois nouveaux prétendants de haut rang à la succession du Premier ministre britannique sont entrés dans la course ce samedi 9 juillet dans la soirée, dont l’ex-ministre de la Santé Savid Javid, ce qui porte à huit le nombre de postulants.

    Outre Javid, se sont portés candidats le nouveau ministre des Finances Nadhim Zahawi et l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Santé, Jeremy Hunt, qui avait affronté Boris Johnson en 2019 pour la direction du parti conservateur.

    Les manoeuvres ont commencé dès vendredi pour remplacer Boris Johnson après sa démission provoquée par une crise politique sans précédent, et son ancien ministre de Finances Rishi Sunak a été l’un des tout premiers à se positionner pour sa succession.

    Sa vidéo particulièrement léchée, au point d’alimenter suspicions de candidature préparée de longue date et de trahison. Dans ce clip qui a fait sept millions de vues samedi, Sunak promet de “restaurer la confiance”, “reconstruire l’économie et réunifier le pays”.

    Décision avant le 2 octobre

    Johnson a démissionné jeudi, lâché par le parti conservateur épuisé par les scandales à répétition qui ont marqué près de trois ans au pouvoir de l’ancien héros charismatique du Brexit.

    Entre mardi et jeudi, quelque 60 membres de son gouvernement -ministres, secrétaires d’État et autres collaborateurs aux responsabilités moindres- avaient démissionné après un nouveau scandale, ne lui laissant pas d’autre option.

    Les détails de la procédure pour lui succéder seront annoncés lundi par le Comité 1922, un groupe parlementaire conservateur. La désignation du nouveau chef du parti, qui deviendra Premier ministre -le parti étant majoritaire à la Chambre des communes- doit intervenir avant la convention annuelle du parti le 2 octobre à Birmingham.

    À voir également sur Le HuffPost: Juppé, Hollande, Macron... Quand Boris Johnson se payait les dirigeants français

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      Andrea Jenkyns, la ministre qui a fait un doigt d'honneur à des manifestants "ne s'excusera pas"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 15:31 · 2 minutes

    Andrea Jenkyns, la ministre qui a fait un doigt d'honneur à des manifestants Andrea Jenkyns, la ministre qui a fait un doigt d'honneur à des manifestants "ne s'excusera pas" (Andrea Jenkyns le 30 septembre 2018 lors d'une conférence du parti conservateur par REUTERS/Darren Staples)

    ROYAUME-UNI - Le doigt du déshonneur. Au Royaume-Uni, la nouvelle ministre de l’Éducation, Andrea Jenkyns, a été filmée en train de tendre son majeur à la foule amassée devant le 10 Downing Street, le jeudi 7 juillet. Sommée de s’expliquer, elle a donné ses raisons, mais refuse de s’excuser.

    Après la démission de plusieurs de ses ministres , “BoJo” a dû faire un discours de démission auquel les députés ont assisté. C’est en arrivant sur place, avant de passer les portes du bâtiment, qu’Andrea Jenkyns, en robe jaune, s’est visiblement emportée.

    Ce geste de la députée conservatrice, une loyaliste de Boris Johnson, a été vivement critiqué par la classe politique. Dans une déclaration partagée sur Twitter ce samedi, la ministre a déclaré qu’elle aurait dû faire preuve de “plus de sang-froid”, mais a refusé de s’excuser, affirmant que l’incident était survenu après avoir reçu de multiples menaces de mort.

    “Jeudi matin, je suis allé à Downing Street pour assister au discours de démission du Premier ministre. Une foule hurlante à l’extérieur insultait les députés en entrant, ce qui est malheureusement trop courant”, écrit-elle.

    Une “conduite épouvantable”

    “Après avoir reçu d’énormes quantités d’insultes de la part de certaines personnes qui étaient là au fil des ans, j’ai également reçu sept menaces de mort au cours des quatre dernières années. Dont deux ces dernières semaines qui font actuellement l’objet d’une enquête policière, j’en suis arrivée au bout de mes nerfs”, poursuit-elle.

    “J’ai répondu et je me suis défendu. Pourquoi devrait-on avoir à supporter ce genre de traitement? J’aurais dû faire preuve de plus de sang-froid, mais je ne suis qu’humain”, conclut la ministre.

    “Les ministres devraient fixer les normes les plus élevées en fonction. Je suis désolé, mais c’est une conduite épouvantable pour un ministre de la Couronne. C’est exactement pourquoi nous avons besoin d’un nouveau Premier ministre: pour restaurer le code ministériel et le respect des responsabilités de service dans la fonction publique”, a tancé, ce samedi, George Freeman, ancien ministre de la science et de l’innovation qui était l’un des plus de 50 ministres qui ont démissionné du gouvernement.

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      Après la démission de Boris Johnson, la bataille de succession s'engage chez les conservateurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 09:49 · 4 minutes

    Alors que Boris Johnson a annoncé qu'il quitterait bientôt la fonction de Premier ministre, plusieurs successeurs potentiels émergent, parmi lesquels Rishi Sunak (au milieu, déjà déclaré) et Sajid Javid (photo prise en septembre 2021 devant le 10, Downing Street). Alors que Boris Johnson a annoncé qu'il quitterait bientôt la fonction de Premier ministre, plusieurs successeurs potentiels émergent, parmi lesquels Rishi Sunak (au milieu, déjà déclaré) et Sajid Javid (photo prise en septembre 2021 devant le 10, Downing Street).

    ROYAUME-UNI - Qui pour succéder à Boris Johnson? Depuis que le Premier ministre britannique a annoncé, jeudi 7 juillet, qu’il allait quitter ses fonctions dès qu’un remplaçant serait nommé par le parti conservateur, la question agite le Royaume-Uni.

    Car au sortir de la pandémie de Covid , au beau milieu d’une période marquée par une inflation très pénalisante pour l’économie britannique, la guerre en Ukraine et après de multiples scandales qui ont éprouvé le pouvoir en place, aucun candidat ne s’impose pour le moment dans les esprits. Revue d’effectif.

    • Rishi Sunak

    Il est un des visages des années Boris Johnson, et l’un de ceux par qui la démission est arrivée. L’ancien ministre des Finances, Rishi Sunak, a annoncé vendredi 8 juillet qu’il était officiellement candidat à la succession du futur ex-Premier ministre. “Je me présente pour être le prochain chef du Parti conservateur et votre Premier ministre. Rétablissons la confiance, reconstruisons l’économie et réunissons le pays”, a-t-il écrit sur Twitter.

    L’homme de 42 ans est pour le moment celui que les sondages favorisent et aussi celui des candidats qui a obtenu le plus de parrainages de députés conservateurs, qui seront les principaux acteurs de la succession. En compagnie de son homologue à la Santé, Sajid Javid, il fait partie des tous premiers à avoir démissionné cette semaine, entraînant la chute de “BoJo”.

    • Kemi Badenoch

    Elle aussi était ministre, et elle aussi aspire à entrer au 10, Downing Street. Dans un article publié par The Times , elle appelle au changement et déclare que l’opinion britannique est ”épuisée par les platitudes et la rhétorique vide”, quelques jours après avoir démissionné comme une soixantaine de ses collègues.

    En tant que ministre de l’Égalité, Kemi Badenoch a toutefois été critiquée par les membres du comité consultatif LGBT+ du gouvernement pour les retards dans l’interdiction des “thérapies de conversion”, ce qui pourrait peser dans la course à la succession. Pour l’heure, elle a pris du retard en tout cas dans l’obtention de soutiens dans les rangs parlementaire.

    • Tom Tugendhat

    Lui est le premier à avoir fait acte de candidature. Jeudi 7 juillet, dans une tribune publiée cette fois par le Daily Telegraph , cet élu du Kent (au sud-est de Londres) a officialisé son intention d’être au centre d’une “large coalition” à même de gouverner le Royaume-Uni.

    • Suella Braverman

    C’est la dernière des candidats officiellement déclarés. Après avoir très rapidement affirmé à la télévision qu’elle se présenterait, cette magistrate de très haut rang qui conseille juridiquement le gouvernement a validé cette intention. Affichant une très forte volonté, et évoquant déjà “l’immense honneur” que ce serait pour elle de succéder à Boris Johnson, elle devrait animer la campagne par ses sorties médiatiques et un ton très affirmé.

    • Et les autres?

    On l’a dit, il n’y a pas, pour l’heure en tout cas, de grand favori en vue de prendre la suite de Boris Johnson. Et au-delà des candidats officiellement déclarés, plusieurs noms circulent avec récurrence. Parmi ceux-là, impossible de ne pas citer Sajid Javid, ancien ministre de la Santé et parmi les premiers démissionnaires, ainsi que Liz Truss, la ministre des Affaires étrangères au franc-parler parfois déroutant. Tous deux ont d’ailleurs déjà le soutien de plusieurs députés alors même qu’ils ne sont pas encore candidats.

    On peut également citer ici Steve Baker, qui incarne la droite dure du camp conservateur mais qui pourrait se ranger derrière Suella Braverman, le ministre de la Défense Ben Wallace qui a dans un premier temps mené la course dans les sondages, ou encore Penny Mordaunt, secrétaire d’État au commerce extérieur très bien ancrée au sein du parti. Autant de noms qui devraient selon toute vraisemblance s’ajouter à la liste des candidatures dans les jours qui viennent.

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      Quand Boris Johnson se payait les dirigeants français, de Hollande à Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 15:23 · 1 minute

    POLITIQUE - En France, et sans doute en Europe, il ne va pas manquer à grand monde . Poussé vers la sortie par les démissions à la chaîne des membres de son gouvernement, le Premier ministre britannique Boris Johnson a finalement annoncé ce 7 juillet qu’il quittait le 10 Downing Street.

    Pour la France, ce départ pourrait signer un tournant important, alors que les relations entre Boris Johnson et les politiques français ont souvent été houleuses. Pas encore à la tête du pays, Bojo s’en prenait déjà à certains dirigeants français lorsqu’il était maire de Londres.

    Dès 2012, il s’était notamment payé le gouvernement de François Hollande, qualifiant ses membres de “sans-culottes” alors que la nationalisation de l’entreprise indienne ArcelorMittal était mise sur la table en France. Cinq ans plus tard, il avait à nouveau eu le président français dans le viseur.

    En plein Brexit, et en désaccord avec le président français sur la place du Royaume-Uni en Europe, il avait comparé François Hollande à un commandant de camp de prisonnier nazi. Une sortie qui avait particulièrement choqué en France.

    Entre les suites du Brexit et la crise migratoire, les relations entre Emmanuel Macron et le Premier ministre se sont encore tendues, chacun adressant à l’autre des piques sévères. “Donnez-moi un break!”, avait notamment lancé sur la BBC Boris Johnson à l’adresse d’Emmanuel Macron, en pleine crise des sous-marins . Au lendemain de l’annonce de la démission de Bojo, l’Élysée n’avait pas encore réagi officiellement.

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      Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 10:15 · 2 minutes

    Boris Johnson Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire (photo d'illustration prise le 4 juillet 2022)

    POLITIQUE - Contraint et forcé, Boris Johnson a claqué la porte du 10 Downing Street jeudi 7 juillet. Sa démission , réclamée par une grande partie de la classe politique anglaise, est observée avec une certaine satisfaction par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire .

    Ce vendredi 8 juillet, le patron de Bercy a reconnu que “personnellement”, le désormais ex-Premier ministre britannique “ne lui manquera pas”. La démission de Boris Johnson “prouve que le Brexit , mêlé au populisme, ne font pas un bon cocktail pour une nation. Lorsqu’on verra ce que laisse Boris Johnson derrière lui, je ne suis pas sûr que ce soit très brillant”, a taclé Bruno Le Maire sur franceinfo.

    Au cours des trois années de “BoJo” au pouvoir, les relations franco-britanniques ont connu beaucoup de bas. Il y a eu les négociations post-Brexit et la fameuse “guerre de la saucisse” , le dossier de l’immigration clandestine -où l’Élysée a accusé Londres de “manquer de sérieux”-  sans oublier des violons pas toujours accordés sur la position à tenir vis-à-vis de Vladimir Poutine dans le contexte ukrainien .

    Alors qu’Emmanuel Macron a toujours affiché sa volonté de discuter avec les deux camps, Boris Johnson l’a mis en garde le 26 juin dernier contre une solution négociée “maintenant”.

    Pas de réaction du Quai-d’Orsay

    Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, ce jeudi 7 juillet dans la soirée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est resté le plus neutre possible sur le départ du locataire de 10 Downing Street: “Les Britanniques sont nos voisins et ils le resteront (...). Nous verrons quelle est la destination politique que prennent les Anglo-saxons en terme gouvernemental et, évidemment, nous continuerons d’avoir des relations diplomatiques avec eux”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il ne “s’exprimait pas au nom du Quai-d’Orsay”, et qu’il n’y avait pas encore eu de réaction officielle.

    À 12h, ce vendredi 8 juillet  plus tard, elle se faisait toujours attendre.

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