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      Royaume-Uni: Le musée Madame Tussauds trolle Johnson après sa démission

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 09:27 · 1 minute

    La statue de Boris Johnson a été placée devant Job Centre Plus, à Blackpool, le 7 juillet 2022. La statue de Boris Johnson a été placée devant Job Centre Plus, à Blackpool, le 7 juillet 2022.

    GRANDE BRETAGNE - Tout le Royaume-Uni met la main à la pâte. Depuis l’annonce de sa démission ce jeudi 7 juillet , le Premier Ministre britannique Boris Johnson est la cible parfaite d’un humour typiquement anglais .

    Et même le célèbre musée Madame Tussauds de Londres a été inspiré par l’actualité. L’homologue britannique du musée Grévin a détourné la statue de cire à l’effigie de Boris Johnson. Certes, elle se tient toujours sagement à sa place, devant le 10 Downing Street .

    Mais un petit détail a été ajouté. Une pancarte installée juste derrière lui annonce en lettres capitales: “Poste à pourvoir”. “Aujourd’hui on prépare quelques changements pour notre installation de Downing Street”, est-il écrit sur le compte Instagram officiel du musée.

    La statue sera retirée quand le remplaçant de Johnson sera en place, affirme Madame Tussauds à Metro .

    Direction Pôle Emploi

    D’autres sont allés encore plus loin...  Une statue de cire de Boris Johnson, est également apparue devant Job Centre, une agence de recherche d’emploi, de Blackpool, relaie The Independent . La ville dispose également d’un musée Madame Tussauds, mais pour l’instant le flou demeure sur l’origine de cette initiative.

    De nombreux habitants se sont déjà précipités pour se prendre en photo avec la nouvelle attraction.

    Une élection interne va désormais être organisée pour t rouver un successeur  au poste de Premier Ministre . “Elle doit commencer dès maintenant”, a fait savoir Johnson lors d’une allocution devant le 10 Downing Street.

    À voir également sur Le HuffPost : Le Premier ministre Boris Johnson annonce sa démission

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      Tom Tugendhat ouvre le bal des candidatures pour succéder à Boris Johnson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 22:38 · 1 minute

    Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021. Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021.

    ROYAUME-UNI - Le bal des candidatures a débuté en Grande-Bretagne. Le député britannique conservateur Tom Tugendhat a annoncé ce jeudi 7 juillet qu’il se lançait dans la course pour succéder à Boris Johnson , après l’annonce de la démission du Premier ministre .

    Dans une tribune publiée dans le Daily Telegraph , Tom Tugendhat, chef de la commission des Affaires étrangères au Parlement, a confirmé son intention, déjà exprimée auparavant, expliquant vouloir rassembler une “large coalition” pour un “nouveau départ”.

    Avant que Boris Johnson n’annonce sa démission -tout en décidant de rester à Downing Street en attendant que soit désigné son successeur à la tête du parti conservateur- d’autres membres du parti avaient déjà fait part de leurs intentions. Suella Braverman, attorney general, chargée de conseiller juridiquement le gouvernement, avait affirmé mercredi soir à la télévision qu’elle se présenterait.

    Le Brexiter Steve Baker, de l’aile droite du parti conservateur, a quant à lui indiqué qu’il envisageait “sérieusement” de se présenter.

    Selon leurs entourages respectifs, l’ex-ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé mardi avec fracas sa démission du gouvernement, et le ministre des Transports Grant Shapps envisagent également tous deux sérieusement de se lancer dans la course.

    À voir également sur Le HuffPost : Boris Johnson annonce sa démission

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      La démission de Johnson a trouvé sa chanson et c'est grâce à Hugh Grant

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 15:23 · 2 minutes

    La démission de Johnson a trouvé sa chanson et c'est grâce à Hugh Grant (Hugh Grant le 2 février 2020 à Londres par Vianney Le Caer/Invision/AP) La démission de Johnson a trouvé sa chanson et c'est grâce à Hugh Grant (Hugh Grant le 2 février 2020 à Londres par Vianney Le Caer/Invision/AP)

    ROYAUME-UNI - Après avoir joué le rôle du Premier ministre britannique dans Love Actually, Hugh Grant nous offre la bande-son de la vraie démission de Boris Johnson . Ce dernier a annoncé quitter son poste de chef du parti conservateur ce jeudi 7 juillet, usé par les scandales et affaibli par une série de démissions sans précédent.

    Une décision majeure pour le pays, qui, malgré son sérieux, a perdu en solennité ce mercredi sur Sky News. En effet, alors que le député conservateur Chris Philp donnait une très sérieuse interview sur la chaîne devant Westminster, le cultissime thème musical Yakety Sax du Benny Hill Show a retenti haut et fort dans les airs.

    “Pour ceux du monde entier qui sont confus par le système politique britannique, ce clip le résume à peu près”.

    Comble de l’improbabilité, c’est à l’acteur Hugh Grant que l’on doit ce choix de chanson. En effet, tôt ce jeudi, l’interprète de Coup de foudre à Notting Hill et Le Journal de Bridget Jones , a demandé sur Twitter à l’activiste pro-UE et militant anti-Johnson, Steve Bray, s’il pouvait jouer le thème de Benny Hill sur ses enceintes.

    “Bonjour Steve Bray. Heureux que vous ayez retrouvé vos enceintes. Auriez-vous par hasard la musique de Benny Hill sous la main?”

    L’activiste avait annoncé plus tôt se rendre devant Westminster après les rumeurs de démissions. Et la requête de Hugh Grant n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Elle a même été entendue par tous, bien au-delà de Westminster.

    “Juste pour Hugh Grant, comme demandé ici aujourd’hui au cirque médiatique sur College Green. Le thème musical de Benny Hill”.

    Le Benny Hill Show a été diffusé pendant près de 35 ans sur la BBC. Sa chanson thème, Yakety Sax, prend aujourd’hui une nouvelle dimension.

    À voir également sur Le HuffPost: À Londres, deux militants écologistes se collent à un Van Gogh dans un musée

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      Au Royaume-Uni, Boris Johnson a démissionné mais pour sa succession tout reste à faire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 14:20 · 4 minutes

    Boris Johnson, ici en mai 2022, a tiré sa révérence à la tête du gouvernement britannique ce jeudi 7 juillet. Boris Johnson, ici en mai 2022, a tiré sa révérence à la tête du gouvernement britannique ce jeudi 7 juillet.

    ROYAUME-UNI - La vague de “grande démission” aura même emporté le locataire du 10 Downing Street, Boris Johnson. Contraint et forcé par ses ministres de se mettre en retrait après des mois de scandales liés au “Partygate” et à son manque de discernement dans la lutte contre les violences sexuelles , le Premier ministre britannique a finalement annoncé ce jeudi 7 juillet qu’il quittait la tête du Parti conservateur , entraînant mécaniquement son départ prochain du 10 Downing Street.

    “La volonté du Parti conservateur est désormais claire, il devrait y avoir une nouveau chef du parti et, par conséquent, un nouveau Premier ministre”, a reconnu Boris Johnson en début d’après midi. “Le processus de désignation d’un nouveau leader du Parti conservateur devrait commencer immédiatement et le calendrier sera annoncé la semaine prochaine”, a-t-il ajouté, précisant qu’il resterait en fonction jusqu’à cette élection.

    Une campagne pendant l’été?

    Mais la désignation de son successeur n’a rien d’une formalité, et s’étend généralement sur plusieurs semaines. Preuve en est le contexte dans lequel Boris Johnson, toujours lui, était arrivé au pouvoir en 2019. La prédécesseure de l’actuel Premier ministre, Theresa May, avait annoncé sa démission le 7 juin , et l’élection du nouveau chef du Parti conservateur s’était déroulée un mois plus tard du 7 au 23 juillet . Boris Johnson avait été investi le 24 par la reine Elizabeth II , qui l’avait chargé de former un gouvernement.

    Dans l’immédiat, la délégation de députés conservateurs -baptisé le “Comité de 1922”- doit se réunir en début de semaine prochaine, rapportent les médias britanniques, pour enclencher le processus de succession de Boris Johnson et déterminer le calendrier de l’élection, comme l’a souligné le Premier ministre lui-même. L’ensemble des députés “tories” seront ensuite appelés à départager les candidats pour désigner, à l’issue de plusieurs tours de scrutin successifs, deux finalistes.

    Cette première phase interviendra “probablement avant les vacances d’été” du Parlement, le 21 juillet, souligne Nick Eardley , journaliste à la BBC. Les deux finalistes “passeraient alors l’été faire campagne pour le leadership. On s’attend à ce qu’un nouveau chef soit en place d’ici septembre”. Pas sûr que cette issue satisfasse tout le monde: “certains députés conservateurs veulent que Boris Johnson parte beaucoup plus rapidement”, ajoute le journaliste.

    “Quitter Downing Street cette semaine”

    Effectivement, de nombreux responsables politiques avaient écarté, avant même l’annonce officielle de la démission de Boris Johnson, un maintien du Premier ministre pour plusieurs mois encore. “L’idée que Boris Johnson reste Premier ministre jusqu’à l’automne semble loin d’être idéale, et certainement pas tenable”, avait taclé la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon sur Twitter .

    “Quelle situation déprimante. Que de dégâts inutiles causés. Nous avons maintenant besoin d’un nouveau chef dès que possible”, avait dénoncé Kwasi Kwarteng, secrétaire d’État au “Business” et à l’Énergie.

    Si certains avaient bien tenté de défendre le maintien de Boris Johnson pendant encore quelque temps -à l’instar de Jacob Young, élu du Yorshire qui avait mis en avant “la guerre de Poutine en Ukraine et l’inflation mondiale”-, la plupart des élus avaient réclamé une issue rapide. Julian Sturdy, autre élu du Yorkshire, avait même fixé un ultimatum: “J’exhorte le Premier ministre à quitter Downing Street cette semaine.”

    Un Premier ministre par intérim?

    Dès lors, les scénarios les plus fous circulent, défendus par les responsables conservateurs dont la patience à l’égard du chef de gouvernement démissionnaire a atteint sa limite. L’une des solutions qui a leur préférence serait la nomination d’un Premier ministre par intérim, fonctions déjà exercées par le vice-Premier ministre, Dominic Raab, lorsque Boris Johnson était malade du Covid-19 en 2020 .

    “Certains conservateurs ont demandé que Theresa May revienne en tant que Première ministre par intérim”, rapportent The Guardian . Les ministres membres du cabinet, à savoir le premier cercle du gouvernement, pourraient également jouer ce rôle.

    Une autre solution pour accélérer le processus pourrait venir d’une décision politique. Arrivée finaliste en 2016, la ministre de l’Energie Andrea Leadsom s’était retirée de la course, permettant à Theresa May d’être automatiquement désignée Première ministre. Faisant l’économie d’une campagne au cours de l’été, celle-ci était alors entrée en fonction le 13 juillet, trois semaines seulement après la démission de David Cameron .

    A voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson massivement hué lors de son arrivée à la messe du jubilé

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      Avec la démission de Boris Johnson au Royaume-Uni, l'humour anglaisvit ses meilleures heures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 14:07 · 3 minutes

    Boris Johnson: l'humour britannique n'a pas déçu face à sa démission Boris Johnson: l'humour britannique n'a pas déçu face à sa démission

    ROYAUME-UNI - L’humour britannique vie des heures glorieuses. Les internautes du Royaume-Uni s’en donnent à cœur joie depuis ce jeudi 7 juillet alors que leur Premier ministre a annoncé sa démission de chef du parti conservateur . Boris Johnson, usé par les scandales et affaibli par une série de démissions sans précédent, a été forcé de se retirer alors qu’il se refusait encore mercredi soir cette option.

    Toutefois, la ténacité de Boris Johnson alors qu’une soixantaine de membres de son gouvernement ont donné leur démission , a bien fait rire les internautes. Ces derniers ont rivalisé d’imagination pour illustrer la situation ou pour la commenter.

    “Downing Street en ce moment”.

    “Je ne suis pas encore mort”, écrit cette internaute en reprenant une réplique culte des Monthy Python

    Certains ont comparé Boris Johnson au personnage de Leonardo DiCaprio dans “Le Loup de Wall Street”.

    “La même personne” , écrit cet internaute, comparant Boris Johnson et Cersei Lanister, de la série Game of thrones , qui refusa de quitter son trône, quitte à mourir.

    “Boris Johnson échoue de peu à faire un troisième mandat. Il lui manquait tout juste sept ans”

    “Boris Johnson utilise la même stratégie que mon chat, insistant sur le fait qu’il a envie de partir, puis lorsque la sortie est ouverte, reste là et ne bouge pas”.

    D’autres n’ont pas manqué de ressortir cette photo qui a particulièrement mal vieilli, rappelant aussi cette déclaration de Boris Johnson qui avait notamment lancé pour ces voeux le 2 janvier: “Ca va être une année fantastique”.

    Évidemment, Larry le chat du 10 Downing Street, lieu de résidence de l’actuel Premier ministre britannique, a également été mis à contribution. Un compte parodique lui étant dédié s’amuse particulièrement de la situation.

    “Recherche : nouveau colocataire pour un félin basé à Westminster. La maison récemment décorée comprend une excellente sécurité, des bureaux peu utilisés et un grand jardin, idéal pour organiser des fêtes. Nettoyage en profondeur requis”

    La pression ne devrait en tout cas pas retomber pour le moment. Si Boris Johnson a dit vouloir rester jusqu’à ce qu’un successeur soit trouvé, de nombreux conservateurs ont déjà exprimé leur désaccord.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson massivement hué lors de son arrivée à la messe du jubilé

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      Boris Johnson annonce sa démission et veut un Premier ministre rapidement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 11:39

    British Prime Minister Boris Johnson makes a statement at Downing Street in London, Britain, July 7, 2022. REUTERS/Phil Noble British Prime Minister Boris Johnson makes a statement at Downing Street in London, Britain, July 7, 2022. REUTERS/Phil Noble

    GRANDE-BRETAGNE - Il a pris la parole à 13h30 pour confirmer ce que la BBC avait annoncé un peu plus tôt dans la matinée. Trois ans après succédé à Theresa May, Boris Johnson quitte son poste de chef du parti conservateur et donc, en conséquence de Premier ministre de la Grande-Bretagne.

    Lâché par plusieurs dizaines de ministres, l’ancien maire de Londres de 58 ans a fait savoir qu’il démissionnait de son poste de chef du parti conservateur. Une élection interne va maintenant être organisée pour lui trouver un successeur. “Elle doit commencer dès maintenant”, a-t-il fait savoir lors d’une allocution qu’il a faite devant le 10 Downing Street.

    Plus d’informations à suivre...

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      Boris Johnson sur le départ, le Kremlin a du mal à cacher sa joie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 10:37 · 2 minutes

    Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n'a pas eu des mots tendre envers Boris Johnson sur le point de donner sa démission. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n'a pas eu des mots tendre envers Boris Johnson sur le point de donner sa démission.

    BORIS JOHNSON - Le départ de Boris Johnson fait des heureux jusqu’en Russie. Le Kremlin a dit espérer ce jeudi 6 juillet l’arrivée au pouvoir au Royaume-Uni de “gens plus professionnels”, alors que le Premier ministre britannique est plus que jamais sur la sellette et devrait annoncer sa démission du parti conservateur dans la journée.

    “Nous espérons, qu’un jour, des gens plus professionnels et en mesure de prendre des décisions à travers le dialogue arriveront au pouvoir en Grande-Bretagne”, a jugé le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, interrogé sur la crise politique qui semble en passe d’emporter Boris Johnson. Avant d’ajouter que le Premier ministre britannique “ne nous aime pas beaucoup et nous non plus”.

    Il faut dire que quelques jours plutôt, lors du G7 en Allemagne, Boris Johnson s’est payé Vladimir Poutine et son image virile. “On garde les vestes? On les enlève? Pouvons-nous nous déshabiller?”, avait demandé le Premier ministre britannique en s’asseyant à la table de travail aux côtés de ses homologues. En réponse, le maître du Kremlin avait déclaré que voir les dirigeants européens, américains ou encore canadien torse-nu serait un “spectacle dégoûtant”...

    Exode de ministres en lice pour remplacer Johnson

    Le départ imminent de Boris Johnson du parti puis du 10, Downing Street, intervient alors que près de 60 départs ont été annoncés au sein du gouvernement depuis mardi, dont cinq ministres. Un exode d’une rapidité sans précédent dans l’histoire politique britannique. Le mécontentement couvait depuis des mois, nourri par le scandale des fêtes illégales à Downing Street pendant le confinement anti-Covid.

    La démission mardi soir du ministre des Finances Rishi Sunak, et du ministre de la Santé Sajid Javid, avait sonné l’hallali pour le Premier ministre, après un nouveau scandale sexuel impliquant le “whip” adjoint chargé de la discipline des députés conservateurs, que M. Johnson avait nommé en février, “oubliant” des accusations passées de même type.

    Sunak et Javid font justement partie des potentiels successeurs à Boris Johnson. Autres favoris des bookmakers: la ministre des Affaires étrangères Liz Truss, le ministre de la Défense Ben Wallace, ou encore la Secrétaire d’État au Commerce extérieur, Penny Mordaunt.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine

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      Qui pour succéder à Boris Johnson? Les favoris ont tous un point commun

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 10:01 · 4 minutes

    Rishi Sunak, Liz Truss et Ben Wallace font partie des favoris à la succession de Boris Johnson au 10, Downing Street. Rishi Sunak, Liz Truss et Ben Wallace font partie des favoris à la succession de Boris Johnson au 10, Downing Street.

    ROYAUME-UNI - Boris Johnson va quitter le 10, Downing Street. Après trois ans au pouvoir entachés par de nombreux scandales , le Premier ministre britannique va annoncer sa démission du parti conservateur ce jeudi 6 juillet, après la fronde inédite de son gouvernement.

    Pour le remplacer d’ici octobre ou avant si un nom se dégage, plusieurs personnalités sont évoquées même si aucune n’a de net avantage. Détail qui a son importance, tous les favoris sont des membres du gouvernement de Boris Johnson, ou l’étaient jusqu’à la débâcle de ces dernières 48 heures et la démission de plus de 50 membres de l’exécutif.

    Cela confirme donc que c’est bien la personne du Premier ministre qui est en cause dans la séquence et non sa politique ou son parti.

    Rishi Sunak, l’ex-favori qui l’est redevenu

    Parmi ces prétendants, Rishi Sunak , l’ex-Chancelier de l’Échiquier (l’équivalent du ministre des Finances) et premier hindou à ce poste qui fait partie des premiers à avoir démissionné avec fracas mardi. Son départ l’a replacé du côté des favoris pour remplacer Boris Johnson, lui qui avait perdu du terrain en raison de sa fortune et des arrangements fiscaux de sa richissime épouse, mal vus en pleine crise du pouvoir d’achat.

    Rishi Sunak, dont les grands-parents ont émigré du nord de l’Inde au Royaume-Uni dans les années 1960, a été analyste chez Goldman Sachs puis employé dans des fonds spéculatifs. Il est devenu député en 2015. Ce défenseur du Brexit âgé de 42 ans a été critiqué pour son action insuffisante contre l’envolée des prix en tant que ministre.

    Liz Truss, la championne du libre-échange

    À chaque moment délicat pour Boris Johnson, Liz Truss faisait aussi partie des premières personnes dont le nom émergeait pour prendre sa relève. Son franc-parler et sa volonté de s’immiscer dans les guerres culturelles ont rendu la ministre des Affaires étrangères plutôt populaire auprès de la base des Tories.

    Liz Truss, 46 ans, s’est vu confier ce poste délicat en récompense de son travail de ministre du Commerce international. À ce titre, cette championne du libre-échange, qui avait voté en faveur d’un maintien dans l’Union européenne avant de changer de camp, a conclu une série d’accords commerciaux post-Brexit.

    Ben Wallace a demandé la démission de Johnson

    Ben Wallace a lui appelé Boris Johnson à démissionner, mais a exclu de quitter son ministère de la Défense. “Un certain nombre d’entre nous ont l’obligation d’assurer la sécurité de ce pays, peu importe qui est Premier ministre. (...) Le public ne nous pardonnerait pas si nous laissions ces bureaux de l’État vides”, a-t-il justifié sur Twitter.

    Le ministre de la Défense, 52 ans, est plus populaire que jamais dans le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine. S’il a toujours démenti s’intéresser au leadership du parti conservateur, il est perçu par les Tories comme une figure franche et compétente.

    D’autres noms émergent

    Autre favorite des bookmakers: la Secrétaire d’État au Commerce extérieur, Penny Mordaunt, 49 ans. Elle a été une figure de la campagne en faveur du Brexit en 2016 et oeuvre depuis à négocier des accords commerciaux. Réserviste de la Royal Navy, elle est considérée comme une bonne oratrice. Sur Twitter, elle a partagé le message de Ben Wallace concernant la nécessité pour certains ministres de rester aux commandes.

    L’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Santé, Jeremy Hunt et le ministre de la Santé Sajid Javid, qui a quitté le navire dès mardi, font aussi partie des potentiels successeurs de Boris Johnson. Tout comme Nadhim Zahawi, ministre des Finances qui a démissionné ce jeudi 48 heures après sa nomination, ou encore Tom Tugendhat, président de la commission des Affaires étrangères à la chambre des Communes qui a été le premier à annoncer qu’il avait l’intention de se présenter si Boris Johnson était chassé du pouvoir.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Jonhson présente ses excuses pour la fête à Downing Street en plein confinement

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      Larry, le chat de Downing Street, a aussi eu droit à une question

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 09:02 · 2 minutes

    Larry, le chat du 10 Downing Street, ici le 6 juillet 2022. Larry, le chat du 10 Downing Street, ici le 6 juillet 2022.

    INSOLITE - L’humour anglais ne déçoit jamais, même en temps de crise. Ce jeudi 7 juillet, une question posée au chat du 10 Downing Street , lieu de résidence de l’actuel Premier ministre britannique Boris Johnson , peut en témoigner.

    Dans une vidéo diffusée par l’agence de prese Reuters, on entend un homme demander au petit félin dénommé Larry, qui attend devant la porte d’entrée fermée de l’immeuble, “s’il a lui aussi demandé à Boris de démissionner”. Des rires s’échappent parmi les autres journalistes.

    La question somme tout absurde a de quoi détendre l’atmosphère. Englué dans des scandales en série, comme celui des fêtes pendant le confinement ou celui de la coûteuse rénovation de Downing Street, sans parler de la grogne sociale sur fond d’inflation, Boris Johnson devrait quitter la présidence du parti conservateur, ce jeudi 7 juillet, et donc son poste au 10, Downing Street.

    Sa démission intervient dans un contexte tendu autour de l’Irlande du Nord, Londres ayant présenté un projet de loi pour une révision unilatérale des dispositions douanières post-Brexit dans la province, jugée illégale par l’Union européenne qui laisse planer la menace de représailles commerciales.

    Le revirement de Boris Johnson

    Une cinquantaine de membres du gouvernement ont tour à tour démissionné depuis plusieurs jours, le dernier en date étant le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord, Bandon Lewis.

    “Un gouvernement décent et responsable repose sur l’honnêteté, l’intégrité et le respect mutuel - c’est avec un profond regret personnel que je dois quitter le gouvernement étant donné que j’estime que ces valeurs ne sont plus défendues”, a-t-il estimé dans une lettre publiée sur Twitter et adressée au Premier ministre.

    La démission de Boris Johnson, sous pression, marque un tournant, notamment parce qu’il a d’abord affirmé qu’il comptait rester à son poste pour se consacrer “aux problèmes extrêmement importants” auxquels le pays est confronté, selon la presse.

    À voir également sur Le HuffPost : Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine