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      Interrogé sur sa rivalité avec Édouard Phillippe, Bruno Le Maire loue une majorité "unie"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 08:12 · 2 minutes

    Le ministre de l'Économie Bruno Le maire au micro de France Inter, mercredi 27 juillet. Le ministre de l'Économie Bruno Le maire au micro de France Inter, mercredi 27 juillet.

    POLITIQUE - Une majorité aux pieds d’argile? Après le vote d’un premier amendement contre leurs collègues du groupe Renaissance dans le cadre du projet de loi de finances rectificative , samedi 23 juillet, les députés du groupe Horizons ont instillé un premier doute au sein de la majorité relative d’Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale.

    Interrogé sur une éventuelle rivalité avec le président d’Horizons, Édouard Philippe, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a préféré voir le verre à moitié plein, ce mercredi 27 juillet au micro de France Inter. ″Ça fait partie du débat sain à l’intérieur d’une majorité”, a-t-il minimisé, saluant au passage les présidents des groupes composant la majorité, qui “ont fait preuve d’une constance, d’une fermeté, eux et leurs parlementaires, d’une unité exceptionnelle” lors des débats sur le pouvoir d’achat .

    Selon le ministre, l’examen d’un projet de loi de finances rectificative, “c’est un marathon de plusieurs heures et, au sortir de ce texte, la majorité est plus unie, plus solide et plus cohérente qu’elle ne l’a été”. “C’est comme une équipe sportive, c’est dans les épreuve qu’on soude l’unité”, a expliqué Bruno Le Maire.

    Un premier camouflet pour la majorité

    Le week-end dernier, les députés, dont le groupe Horizons d’Édouard Philippe, avaient adressé un “avertissement” à Bruno Le Maire en approuvant une aide financières aux départements dans le cadre de la revalorisation des prestations sociales, nouvel avatar d’une guerre larvée entre l’exécutif et les collectivités, qui craignent des mesures d’économies.

    L’amendement approuvé contre l’avis du ministre de l’Économie alloue 120 millions aux départements qui versent le RSA en 2022, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation.

    Si les conséquences sont modérées d’un point de vue budgétaire, l’impact est surtout symbolique: l’amendement a été soutenu par la gauche, le RN, LR mais aussi, et c’était une première fois, par des alliés de la majorité, ceux du parti fondé par le maire du Havre en octobre 2021 .

    “Bercy doit prendre conscience de la nouvelle donne parlementaire depuis les législatives”, sans majorité absolue pour les macronistes, a souligné François Sauvadet, président de l’Assemblée des départements de France (AdF).

    Certains voient dans ce simple amendement les premières manœuvres pour une éventuelle candidature d’Édouard Philippe à l’Élysée en 2027. “Dans la mesure ou le rapport aux élus locaux et l’ancrage local sont toujours un point faible dans le dispositif d’Emmanuel Macron (...), on commence à voir se dessiner en pointillés qu’Édouard Philippe va sans aucun doute tirer de ce côté-là sa candidature”, assure le politologue Bruno Cautrès à l’AFP.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Havre, Philippe dévoile le nom de son parti: “Horizons”, pour “voir loin”

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      Après le revirement sur le retraites, NUPES et RN crient à la "trahison"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 07:32 · 4 minutes

    L'Assemblée nationale photographiée le 6 juin. L'Assemblée nationale photographiée le 6 juin.

    POLITIQUE - Mardi soir, les retraités attentifs à l’actualité politique se sont endormis en pensant que leurs pensions allaient bénéficier d’une rallonge à 500 millions d’euros pour prendre en compte le niveau réel de l’inflation , puisque l’opposition avait imposé cette enveloppe contre l’avis du gouvernement. Or, ce mercredi 27 juillet, les mêmes constateront que ce coup de pouce n’est plus d’actualité après l’adoption du second volet des mesures sur le pouvoir d’achat . Du moins, pas comme les oppositions l’entendaient (et l’affirmaient).

    Au milieu de la nuit, le gouvernement a obtenu un nouveau vote sur cette mesure. L’amendement, voté par 224 voix contre 121 en fin d’examen du projet de loi de finance rectificative, a annulé le précédent qui avait été porté par le centriste Charles de Courson. Un scénario qui a provoqué des échanges virulents et des débats houleux, dans un hémicycle déjà sur les nerfs .

    Pourquoi un tel revirement alors que la rallonge avait été adoptée? Pour Bruno Le Maire, cette mesure était injuste car elle aurait été “financée en prélevant les sommes sur les pensions de retraites civiles et militaires de l’Etat”. Autre argument brandi par le ministre de l’Économie: “Son financement est inutile étant donné la revalorisation de 2023.″

    Des explications qui ont motivé ce nouveau vote, et qui ont convaincu Charles de Courson. “L’amendement que nous avions déposé est satisfait par la réponse du ministre”, a affirmé dans l’hémicycle ce parlementaire expérimenté, qui a donc voté pour l’amendement du gouvernement.

    Or, si le centriste a été convaincu par les réponses du gouvernement, ce n’est pas du tout le cas de la NUPES et du Rassemblement national, qui hurlent à la “trahison” et au déni de démocratie. “Hold-up à 3h du matin: les députés macronistes et les LR cassent le vote démocratique qui avait revalorisé les retraites cet après-midi. Ils ont retourné Les Républicains comme des crêpes avec sûrement un os à ronger à la clé. Deux perdants: la démocratie et les retraités”, déplore le député RN Laurent Jacobelli.

    “J’ai une mauvaise nouvelle ce soir, voilà, ils ont osé le faire, à 2h du matin le gouvernement a fait annuler les 500 millions d’euros en plus pour les retraités. Et LR a trahi”, s’est indigné le député insoumis David Guiraud, avant d’ajouter: “Les parlementaires qui ont fait ça ne se rendent pas compte de ce qu’ils ont fait.”

    “Passage en force”

    Au-delà des critiques politiques, les oppositions ont également dénoncé les conditions dans lesquelles le vote s’est tenu. Du côté de la NUPES, les rappels au règlement se sont enchaînés pour réclamer un nouveau scrutin, les élus de gauche accusant notamment le gouvernement d’avoir profité du brouhaha dans l’hémicycle provoqué par cet amendement. Plusieurs députés NUPES ont affirmé ne pas avoir entendu l’appel au vote dans la confusion qui régnait sur les bancs du Palais Bourbon. En signe de protestation, les députés du Rassemblement national ont fini par quitter l’hémicycle.

    “Vous ne tiendrez pas cinq ans sur le passage en force”, a prévenu l’insoumis Alexis Corbière. Finalement, les députés ont pu voter une seconde fois sur ce point, mais le score était toujours en faveur du gouvernement , les Républicains ayant voté de concert avec la majorité.  “C’est la mort des Républicains comme parti d’opposition”, a grincé le député RN Sébastien Chenu, tandis que sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon soupçonne un arrangement de couloir entre Renaissance et le parti de droite.

    Du côté de la majorité, on conteste les critiques faites par la NUPES et le RN. Députée de la 7e circonscription des Yvelines, l’ancienne ministre Nadia Hai a précisé que le projet de loi comptait 5 milliards de revalorisation des retraites. “L’amendement prélevait 500 millions sur les pensions de nos militaires. Nous ne pouvions laisser passer cela au nom de la surenchère. Nous restons attentifs à la situation”, a-t-elle ajouté sur Twitter . “Oui, les retraites vont augmenter de 5,1% (1,1% en janvier et 4% en juillet)”, a renchéri la députée des députée des Hauts-de-Seine Pascale Thévenot.

    À voir également sur Le HuffPost: Pouvoir d’achat: ces débats illustrent encore les difficultés du gouvernement à l’Assemblée

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      Énième revers pour l'exécutif, l'Assemblée vote une enveloppe pour augmenter les retraites

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 18:43 · 4 minutes

    Énième revers pour l'exécutif, l'Assemblée vote une enveloppe pour augmenter les retraites Énième revers pour l'exécutif, l'Assemblée vote une enveloppe pour augmenter les retraites

    POLITIQUE - Privé de majorité absolue depuis les législatives, le gouvernement a essuyé un nouveau revers , ce mardi 25 juillet à l’Assemblée nationale. Les députés ont voté, contre l’avis de l’exécutif, une revalorisation supplémentaire de 500 millions d’euros pour les pensions de retraite , dans le cadre de l’examen du projet de budget rectifié pour 2022.

    Le vote de cet amendement du groupe indépendant LIOT, porté par le député Charles de Courson, a été acquis par 186 voix contre 181. Quasiment tous les députés d’opposition ont voté pour, seul le groupe LR se partageant entre pour, contre et abstention, tandis que la majorité a fait bloc pour s’y opposer, en vain. Le Sénat dominé par la droite peut toutefois revenir sur ce vote.

    La gauche a aussitôt célébré une “belle victoire”. “Et encore une victoire contre l’avis du gouvernement! À 3 voix près, adoption de la revalorisation des pensions de retraite au niveau de l’inflation à 5,5%”, s’est félicitée la députée LFI Clémentine Autain, qui a qualifié la mesure d’“avancée”.  ”À ce rythme, [Bruno] Le Maire va devoir accepter la taxe sur les superprofits”, a-t-elle ironisé.

    Le député communiste Fabien Roussel a, de son côté, salué “une bonne nouvelle pour ceux qui ont travaillé toute leur vie et ont droit à une vie digne”.

    Les députés du Rassemblement national ont, de leur côté, qualifié le vote de l’amendement de “bouffée d’oxygène” pour les retraités. “Un jour, une victoire”, a réagi le député du parti d’extrême droite Alexis Jolly. “Cette revalorisation va permettre à nos retraités de retrouver du pouvoir d’achat”, a-t-il également tweeté.

    L’amendement prévoit une revalorisation des pensions prenant en compte le niveau réel de l’inflation, soit pour 2022 à 5,5%, alors que le gouvernement a proposé une revalorisation cumulée à 5,1% (1,1% en janvier puis 4% en juillet).

    Un examen de projet de loi semé d’embûches

    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a tenté, en vain, de déminer le sujet, en assurant qu’au regard de l’inflation galopante, “il y aura très probablement une autre revalorisation des retraites en janvier 2023”.

    Ce n’est pas le premier revers pour le gouvernement. L’examen depuis vendredi par l’Assemblée du projet de budget rectifié est semé d’embûches pour la majorité. Lundi soir par exemple, 230 millions d’euros pour les foyers se chauffant au fioul ont été approuvés contre l’avis du gouvernement, qui privilégiait lui une aide de 50 millions d’euros.

    Samedi, l’Assemblée a décidé d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA en 2022, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’État. La mesure a été obtenue par la conjonction des votes favorables de la gauche, du RN, des LR mais aussi des députés du groupe Horizons. C’est la première fois que ces alliés de la majorité marquaient leur différence.

    Les députés votent les crédits pour la renationalisation d’EDF

    Par ailleurs, les député ont voté ce mardi le financement par l’État de la renationalisation à 100% d’EDF , une opération à 9,7 milliards d’euros destinée à sortir le groupe de production et de fourniture d’électricité de son ornière financière et industrielle.

    Les députés ont voté ces crédits par 209 voix contre 156. Les écologistes ont dénoncé le “cap sur le tout nucléaire” pendant que LR déplorait à l’inverse la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Au total, l’Assemblée a voté une enveloppe de 12,7 milliards d’euros pour d’éventuelles opérations de soutien à des entreprises stratégiques françaises au cours du second semestre.

    Le gouvernement détient déjà 84% d’EDF et a l’intention de lancer une offre publique d’achat (OPA) devant se terminer fin octobre. Ce retour de l’État à 100% dans EDF avait été annoncé le 6 juillet par la Première ministre Élisabeth Borne.

    À voir également sur le HuffPost: L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 11:06 · 3 minutes

    L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire

    CARBURANT - Tout devrait se mettre en place pour la rentrée, a priori. Alors que les députés ont débattu ce week-end dans l’Assemblée du projet de loi de finances rectificative, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit favorable à un nouveau coup de pouce sur l’essence .

    Il s’est notamment positionné en faveur d’une augmentation de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés Les Républicains qui appelaient à aller “plus loin”.

    À partir de septembre

    Ainsi “la remise pourrait passer de 18 à 30 centimes d’euros en septembre et en octobre, puis passer à 10 en novembre et 10 en décembre”, a détaillé Bruno Le Maire. Un dernier coup d’accélérateur avant de passer à d’autres dispositifs?

    Il est prévu que cette aide sur le mode du bouclier tarifaire soit progressivement remplacée par une aide plus spécifique sur les carburants destinée aux travailleurs qui sont obligés d’utiliser leur voiture. Cette dernière, dont le montant reste à définir, doit entrer en vigueur au 1er octobre et sera versée sous condition de revenus.

    Il n’empêche qu’à ce coup de pouce de 30cts à la pompe, s’ajouterait la remise de 20 centimes annoncée vendredi par TotalEnergies . Le géant pétrolier a promis une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre (puis 10 centimes jusqu’à la fin de l’année), devant la menace brandie par les députés d’une taxe sur les “superprofits”. Un texte qui n’a finalement pas été approuvé, contrairement à celui sur le doublement du plafond de l’aide carburant versée par les employeurs, qui passe de 200 à 400 euros.

    Au final, “vous auriez dans certaines stations-services en France un carburant à 1,5 euro”, un seuil défendu par LR, a poursuivi Bruno Le Maire évoquant par ailleurs la possibilité d’une mesure spécifique pour les “petites stations rurales”, disposition également réclamée par les LR.

    Satisfait par ces annonces, le groupe de droite a retiré ses amendements, ouvrant la voie à une adoption de la remise. “Nous avons eu raison de soutenir cette proposition d’avoir le carburant à 1,50 euros parce que nous y arrivons et les Français pourront nous remercier d’avoir persisté”, s’est félicitée Véronique Louwagie.

    Bruno Le Maire a par ailleurs également proposé aux députés LR le “report” de l’indemnité carburant transport (ICT), ciblée sur les gros rouleurs et les classes populaires mais critiquée par la droite qui réclame une mesure “généralisée”.

    Pas d’unanimité à gauche

    “Quelle surprise, nous nous rendons compte que la majorité a trouvé un accord avec les Républicains”, a ironisé le communiste Nicolas Sansu.

    “Vous annoncez quelque chose (le litre à 1,5 euro) qui sera vrai au mois de septembre, qui ne le sera plus en octobre, qui le sera encore moins en novembre et plus du tout en décembre” du fait de l’inflation, a-t-il dénoncé.

    “Vous connaissez beaucoup de stations Total en zone rurale? Rarissime!”, a affirmé Charles de Courson (groupe LIOT). “Vous ne pouvez pas additionner les deux”, a-t-il plaidé.

    Le groupe Insoumis a aussi critiqué cet accord, arguant que le carburant à 1,50 euro ne serait opérant que “dans quelques stations services” et de façon “temporaire”.

    Les députés LFI poussent pour un “blocage des prix du carburant” qui “ne coûte pas un centime”. “Ca a été fait sur le gel hydroalcoolique”, a argué Manuel Bompard qui propose aussi que la taxe sur les carburants soit “flottante”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le prix du carburant en hausse, il se rend au travail à cheval

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      Horizons, la formation d'Édouard Philippe vote contre la majorité, une première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 06:11 · 2 minutes

    MAJORITÉ - Des débats très longs qui réservent leurs lots de surprise. Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, l’autre grand texte sur le pouvoir d’achat des Français qui a déjà acté la suppression de la redevance tv, les députés de l’opposition ont infligé, ce samedi 23 juillet, un petit camouflet à la majorité, auquel la formation d’Édouard Philippe a pris part.

    En fin de soirée, les députés LREM ont été mis en minorité: à l’encontre de ce qu’ils souhaitaient, l’Assemblée a décidé pour 2022 d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’Etat.

    Un amendement en ce sens a été adopté par la conjonction des votes favorables de la gauche, du RN, des LR mais aussi, et c’est la première fois, des députés du groupe Horizons allié de la majorité.

    Les 13 députés présents de ce groupe, s’ils avaient voté contre l’amendement, n’auraient cependant pas renversé le scrutin.

    “Stupéfait”, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a tancé ceux “qui n’ont que le mot rétablissement des finances publiques à la bouche” et qui “engagent de telles dépenses publiques”.

    “Petit psychodrame”

    Rappels au règlement et suspensions de séance ont suivi, cependant que la gauche se réjouissait que “la minorité présidentielle ne décide plus de tout toute seule”.

    Après ce “petit psychodrame”, selon le communiste Nicolas Sansu, Bruno Le Maire a calmé les esprits en acceptant un “travail” avec tous les groupes politiques sur un futur soutien financier aux collectivités en difficulté.

    “Le ministre a entériné que passer en force n’est pas possible” dans cette Assemblée où les macronistes n’ont qu’une majorité relative, a relevé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).

    Alors que quelque 375 amendements restaient encore au menu, terminer l’examen de ce budget rectifié dans la nuit paraissait hors d’atteinte. Reprise finalement lundi de cette première lecture vers 17 heures.

    Un point prochain du texte a été déminé : Bruno Le Maire s’est dit favorable à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés Les Républicains qui appelaient à aller “plus loin”.

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      L'Assemblée rejette une taxe sur les superprofits à dix voix près

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 13:24 · 3 minutes

    À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022. À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022.

    POLITIQUE - L’Assemblée nationale a rejeté de peu ce samedi 23 juillet l’idée d’une taxe sur les “ superprofits ” ou “bénéfices exceptionnels” des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières, malgré les protestations de la gauche et du RN .

    Les votes ont été très serrés (96 pour, 114 contre) pour rejeter des amendements principalement issus des rangs de l’alliance de gauche NUPES mais aussi du Rassemblement national. Quatre députés de la majorité se sont abstenus, parmi lesquels Sacha Houlié et Caroline Janvier, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Un de leur collègue d’Horizons a voté pour.

    “Il manquait 10 voix. Pour en finir avec cette politique qui aide sans contrepartie les entreprises faisant le + de bénéfices mais redistribuant en dividende. Celles qui usent de la spéculation, de l’optimisation pour ne pas payer justement l’impôt”, a regretté le député LFI Éric Coquerel .

    Les députés de l’opposition souhaitaient une “taxe exceptionnelle de 25% sur les superprofits” des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute.

    Pression sur TotalEnergies et CMA CGM

    Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a critiqué le principe d’une taxe, de “l’emphase idéologique”, selon lui. “Y a-t-il des super profits ? Je me méfie de ces mots. La vérité, c’est que l’immense majorité des entreprises souffre de l’inflation, de l’augmentation des prix, de la pénurie de main-d’œuvre”,  a-t-il ajouté, saluant les gestes opportuns de TotalEnergies et de la CMA CGM.

    Les géants de l’énergie et du transport maritime ont proposé vendredi une remise à la pompe de 20 centimes pour l’un et une réduction des taux de fret de 750 euros par conteneur de 40 pieds pour l’autre. “C’est un pur hasard que Total ait décidé de faire une ristourne sur le prix de l’essence, au moment où il y avait un amendement de la majorité”, a raillé Éric Coquerel.

    Des députés de la majorité avaient déposé des amendements pour proposer cette taxe, retirés suite aux annonces des deux géants internationaux.  La majorité a pu compter sur l’appui des Républicains sur ce texte. “Notre ADN, c’est de taxer moins”, a déclaré Véronique Louwagie.

    “Oui, la pression de l’Assemblée nationale sur Total et sur CMA CGM a été efficace et je remercie tous les parlementaires, tous bancs confondus”, s’est réjoui Bruno Le Maire, pour qui la contribution volontaire des deux groupes rend “plus d’argent aux Français”.

    “Total est en train de se gaver”

    Des propos qui ont déclenché l’ire de la gauche. “Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver”, a tancé la cheffe de file des Insoumis Mathilde Panot .

    “Vous vous refusez à une mesure légitime et qui se répand autour de nous”, a déploré la socialiste Christine Pires Beaune, citant les cas de l’Espagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie qui ont adopté des taxes exceptionnelles sur les “superprofits”.

    “Fut un temps, dans cet hémicycle au début de la IIIe République, où les grands patrons siégeaient directement pour défendre leurs intérêts, ça avait le mérite de la transparence, maintenant ils sont ministres”, a attaqué le RN Jean-Philippe Tanguy, parlant de “numéro indécent” entre “lobbying et la défense de la macronie”. “Le seul lobbyiste ici, c’est moi”, a balayé Bruno Le Maire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Titres-restaurant: Bruno Le Maire prêt à augmenter le plafond quotidien à 25 euros

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 09:57 · 1 minute

    Divers modes de reglement, apetiz, cheque de table, ticket restaurant, cheque vacances, cheque dejeuner et carte bancaire. (Photo by Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images) Divers modes de reglement, apetiz, cheque de table, ticket restaurant, cheque vacances, cheque dejeuner et carte bancaire. (Photo by Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images)

    POUVOIR D’ACHAT - Vers une nouvelle évolution des tickets-restaurants? “Dans ces temps difficiles pour nos compatriotes”, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit “prêt” à augmenter le plafond journalier des titres-restaurant de 19 à 25 euros, comme le réclament de nombreux députés dans le cadre du débat parlementaire sur le pouvoir d’achat , a-t-il déclaré ce vendredi 22 juillet.

    “Je suis prêt à augmenter la valeur [utilisable par jour] des tickets restaurant de 19 à 25 euros”, a-t-il affirmé sur RMC/BFMTV, estimant que c’est une “bonne proposition” issue de l’opposition dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives en cours d’examen au Parlement.

    Bruno Le Maire a souligné que “c’est une proposition qui est faite par des députés aussi bien Les Républicains, que socialistes ou écologistes”. “Je trouve que c’est une bonne proposition [...], a indiqué le ministre. Je la prends.”

    Le plafond des titres-restaurant doublé pendant la pandémie

    Les titres-restaurants, distribués par les entreprises à leurs salariés sont souvent utilisés par ces derniers pour faire leur courses alimentaires, des dépenses qui augmentent ces derniers mois du fait de l’inflation.

    Déjà pendant la crise sanitaire du Covid, la valeur des titres-restaurant avait été doublée et leurs conditions d’utilisation assouplies, pour soutenir l’activité des restaurants durement frappés par les restrictions. Le seuil était repassé à son niveau initial à partir du 1er juillet.

    Initialement le ministre de l’Économie n’était pas favorable à un nouveau geste sur les titres-restaurants. “Tout ce qui a un coût budgétaire important, je le regarde avec beaucoup de circonspection”, a-t-il encore expliqué vendredi.

    À voir également en vidéo sur Le HuffPost: “Qui a déjà touché 800 euros par mois ici?” L’intervention de cette députée n’a pas plus à tout le monde

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      L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 11:11 · 4 minutes

    L'idée d'une taxe sur les entreprises aux L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie: Bruno Le Maire y est défavorable, mais des députés Renaissance ont déposé un amendement.

    POLITIQUE - Il y a deux sons de cloche dans le camp d’Emmanuel Macron sur la taxation des entreprises qui ont réalisé des “super profits” grâce aux conséquences de la guerre en Ukraine . Au gouvernement, le ton est plutôt défavorable tandis que chez les députés Renaissance, l’idée fait son chemin.

    Mercredi 20 juillet, deux interviews parues à quelques heures d’intervalles sont venues illustrer la fracture du parti présidentiel sur ce sujet. Dans Les Échos , Sacha Houlié, député Renaissance et président de la Commission des Lois a pris le contre-pied de la position tenue par Bercy. “Avec de nombreux députés de la majorité, nous sommes favorables à une contribution exceptionnelle sur les entreprises qui ont dégagé des profits liés à une situation de rente”, explique le député de la Vienne.

    Plus précisément, il souhaite cibler les entreprises des secteurs de l’énergie et des transports. À cause de la guerre en Ukraine, “les groupes pétroliers réalisent aujourd’hui des marges de raffinage de 150 euros la tonne, alors qu’elles s’élèvent en temps normal à 30-50 euros! Idem pour le fret maritime, qui profite d’une situation anormalement avantageuse. Ces deux secteurs émettent, en outre, énormément de carbone. Il y a donc une vraie logique à leur imposer cette contribution”, défend le président de la commission des lois.

    Une question de principe

    Cette logique, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ne la partage pas. S’il reconnaît que “quelques entreprises” de ces deux secteurs “ont fait des bénéfices importants”, le patron de Bercy appelle dans un entretien au Monde à “ne pas céder aux sirènes de l’opposition”. “En France, à chaque difficulté, on répond par une nouvelle taxe. Ce réflexe pavlovien n’améliore en rien le pouvoir d’achat des Français”, défend le ministre.

    Sur franceinfo ce jeudi 21 juillet, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,  a lui expliqué la philosophie du gouvernement: “Si on met une taxe, c’est l’État qui la récolte et qui ensuite, quelques mois, quelques années plus tard, va la répartir aux Français selon des mécanismes. Ce que nous souhaitons, c’est que ces contributions se fassent directement, de l’entreprise vers les Français”, explique Olivier Véran.

    Pour Sacha Houlié cependant, cette contribution n’est pas tant liée au pouvoir d’achat qu’à deux autres principes: “la justice sociale” et la “transition écologique”. “On ne peut prospérer sur des activités polluantes et/ou sur la crise”, martèle l’élu Renaissance.

    Un amendement Renaissance déposé

    À ce stade, le gouvernement a simplement demandé aux entreprises de faire “des efforts” et “de premiers engagements ont été pris”, rappelle Olivier Véran, citant la remise de 10 centimes par litre dans les stations Total sur les autoroutes. “Doivent-elles faire plus? Oui, certainement”, reconnaît Bruno Le Maire, et des discussions sont en cours pour “amplifier” les actions, avant des annonces éventuelles “d’ici la fin de la semaine”.

    Le ministre de l’Économie donne rendez-vous pour “faire les comptes” lors du projet de loi de finances 2023. Mais son calendrier risque d’être bousculé par certains élus de la majorité. La députée du Maine-et-Loire a ainsi déposé mardi 19 juillet un amendement au projet de loi finances rectificatives 2022 (examiné à la fin de la semaine) pour taxer les bénéfices 2022 des sociétés concernées, ”à hauteur de 15% de leur résultat imposable”.

    Avec cet amendement, les députés veulent “marquer (leur) exigence quant à l’aboutissement des négociations en cours sur cette contribution. Sans accord à la hauteur de l’enjeu, nous porterons des propositions législatives à l’image de cet amendement”, met en garde la députée de la majorité, Stella Dupont, dans Les Échos.

    Plusieurs anciens ministres issus de l’aile gauche du parti comme Barbara Pompili ou Stéphane Travert la soutiennent. Si un texte d’une telle nature arrive dans l’hémicycle, il pourrait faire consensus: RN et NUPES se sont déjà dits favorables, et même le patron du groupe LR Olivier Marleix a affirmé n’avoir “aucune hostilité” à mettre davantage à contribution les pétroliers.

    À voir également sur Le HuffPost : “Pas de compromis avec vous” : les propos de cette députée LREM ulcèrent l’opposition

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      Le taux de livret A va doubler début août

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 19:07

    Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration) Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration)

    ÉCONOMIE - Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a suivi la recommandation du gouverneur de la Banque de France et acté une hausse du taux du Livret A à 2% à compter du 1er août, explique-t-il dans une interview donnée ce jeudi 14 juillet au journal Le Parisien .

    “Le taux du Livret A doublera au 1er août”, indique-t-il au quotidien, quand celui du livret d’épargne populaire (LEP), méconnu et réservé aux revenus modestes, passera de 2,2% à 4,6%.

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