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      Philippe, Darmanin, Le Maire... La succession à Emmanuel Macron est ouverte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 15:18 · 6 minutes

    Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022. Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022.

    POLITIQUE - Ils étaient à l’étroit tant qu’ Emmanuel Macron n’avait pas été réélu - personne ne voulant être accusé de ne pas avoir joué le jeu - ils peuvent désormais légèrement accélérer. Les successeurs potentiels du président - qui ne peut pas se représenter en 2027 selon la constitution - affinent leurs stratégies et avancent tout doucement leurs pions.

    Le plus libre d’entre eux: Édouard Philippe . L’ancien Premier ministre, accusé par les ténors d’En Marche d’avoir fait une campagne a minima pour Emmanuel Macron en 2022, s’est toujours dit “loyal, mais libre”. Après la création de son parti “ Horizons ” en octobre dernier, il a réussi à former un groupe à l’Assemblée nationale, mais n’y siège pas lui-même, ayant préféré conserver son poste à la mairie du Havre.

    Édouard Philippe et son “film”

    Ce samedi 9 juillet, neuf mois jour pour jour après le lancement du parti, Édouard Philippe a mis en ligne une vidéo qui ne laisse pas de doutes quant à ses ambitions pour 2027, jamais contredites par son entourage.

    Cette pastille de six minutes intitulée “Le film (Avec Édouard Philippe)” laisse entrevoir la “stratégie” qu’il entend affiner en vue des prochains mois. Objectif: attirer de nouveaux adhérents et continuer à participer au débat public, notamment sur “la dette et la réforme des retraites”, ses deux marottes citées dans ce document que vous pourrez voir ci-dessous .

    L’ancien Premier ministre (2017-2020), qui caracole en tête des personnalités politiques préférées des Français, continue à travailler avec le pôle idée de son parti et organisera en septembre, à Paris, une “assemblée des maires” en forme de rentrée politique. Ils seraient “plusieurs centaines” d’édiles à y participer, même si le parti ne communique pas sur les chiffres. Un rendez-vous qui promet sans doute quelques affirmations politiques pour se démarquer et faire émerger dans la tête des Français une possible candidature.

    Bruno Le Maire le “vice Premier ministre”

    Car les concurrents ne manquent pas pour succéder au président réélu. Bruno Le Maire n’a jamais caché ses ambitions présidentielles en se présentant à la primaire de la droite - son ancien parti - en 2016 pour la présidentielle de 2017 avec le slogan “Bruno, le renouveau”. C’est François Fillon qui l’avait emporté avec le résultat qu’on connaît, il était arrivé 5e avec 2,38% des voix.

    Depuis, il est devenu ministre de l’Économie et des Finances d’Emmanuel Macron et est passé de la quatrième place à la première dans l’ordre protocolaire des ministres, juste derrière la Première ministre, avec le portefeuille élargi de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

    Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter. Entourage de Bruno Le Maire

    Son entourage assure qu’ils ont découvert la place de “numéro 2” du gouvernement quand celui-ci a été rendu public. Interprétée comme “une demande d’investissement supplémentaire”, cette promotion ne laisse pas de marbre Bruno Le Maire. Selon Challenges, il veut s’impliquer comme un “vice-Premier ministre” et se préoccuper des sujets qui dépassent largement son périmètre comme la santé ou l’école. “C’est un rôle de soutien à la Première ministre et à la majorité. Son travail est aussi de réagir sur autre chose et d’impulser d’autres réflexions”, promet son entourage.

    C’est lui qui a lu la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne au Sénat pendant que la Première ministre était à l’Assemblée mercredi 6 juillet. “Une assemblée telle qu’elle est configurée aujourd’hui peut nous aider à nous recentrer sur les priorités et à gérer les crises qui préoccupent les Français”, analyse l’entourage du ministre.

    Concentration et efficacité avant l’émancipation politique? “Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter”, prévient l’entourage de Bruno Le Maire, concentré sur sa tâche avec un premier test: le projet de loi pouvoir d’achat débattu en juillet au Parlement.

    Quand Darmanin s’imaginait président en 2027...

    À l’Intérieur, Gérald Darmanin est perçu comme très ambitieux par ceux qui le connaissent bien. Le ministre des Comptes publics sous Édouard Philippe a obtenu - au forceps - l’Intérieur dans le gouvernement Castex et vient d’être promu dans l’équipe d’Élisabeth Borne numéro 3 du gouvernement, juste derrière Bruno Le Maire, avec un portefeuille élargi aux Outre-mer.

    Le ministre qui a été maintenu en poste malgré une accusation de viol - le Parquet de Paris requiert un non-lieu dans cette affaire - pourrait voir ses ambitions empêchées à cause de ce passé trouble. En attendant, il fait entendre une autre voix au sein de LREM et prodigue ses conseils, comme ce 9 juillet dans les colonnes du Monde où il appelle la Macronie à parler “aux tripes des Français” et à faire preuve de plus d’“empathie”.

    Quel enfant de chœur n'a jamais souhaité être pape? Gérald Darmanin à L'Express, en 2015

    Déjà en juillet 2021, il appelait les Marcheurs à faire “plus de bistrots, moins de visio”, façon de se présenter comme un élu de terrain plus proche des Français, lui qui a été réélu haut la main à la mairie de Tourcoing (Nord) en 2020. En 2021, il a refusé d’être coopté dans les instances dirigeantes de LREM, façon de conserver une sorte de distance critique.

    En 2015, invité par L’Express à s’imaginer président élu en 2027, le jeune député LR accepte immédiatement et cite Mitterrand: “Quel enfant de chœur n’a jamais souhaité être pape?”... Parrainé par Nicolas Sarkozy dont il est proche, il emprunte pour le moment le même parcours ministériel: du Budget à l’Intérieur, postes clés de l’État.

    “Cette question est particulièrement déplacée alors que le président vient d’être réélu”, réagit son entourage, depuis La Réunion, ce 9 juillet 2022. “L’heure n’est absolument pas aux destins individuels. Il n’y aura aucune réussite pour ses lieutenants, ministres, parlementaire, si le quinquennat échoue”, fait-on savoir, sans jamais fermer définitivement la porte.

    Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort, il pensera à la présidentielle. Une source gouvernementale

    “2027, c’est très loin. La Première ministre a été nommée il y a un mois et demi et il y a du travail”, relativise une conseillère de l’exécutif qui ne veut pas s’attarder sur ces ambitions personnelles jugées bien trop prématurées alors que le gouvernement Borne 2 vient d’être constitué et qu’aucun texte du second quinquennat n’a encore été voté.

    “Que Philippe et Bayrou y pensent, c’est attendu, mais les ministres eux doivent travailler”, poursuit une source gouvernementale qui ajoute: “Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort il pensera à la présidentielle”.

    À voir également sur Le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 10:15 · 2 minutes

    Boris Johnson Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire (photo d'illustration prise le 4 juillet 2022)

    POLITIQUE - Contraint et forcé, Boris Johnson a claqué la porte du 10 Downing Street jeudi 7 juillet. Sa démission , réclamée par une grande partie de la classe politique anglaise, est observée avec une certaine satisfaction par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire .

    Ce vendredi 8 juillet, le patron de Bercy a reconnu que “personnellement”, le désormais ex-Premier ministre britannique “ne lui manquera pas”. La démission de Boris Johnson “prouve que le Brexit , mêlé au populisme, ne font pas un bon cocktail pour une nation. Lorsqu’on verra ce que laisse Boris Johnson derrière lui, je ne suis pas sûr que ce soit très brillant”, a taclé Bruno Le Maire sur franceinfo.

    Au cours des trois années de “BoJo” au pouvoir, les relations franco-britanniques ont connu beaucoup de bas. Il y a eu les négociations post-Brexit et la fameuse “guerre de la saucisse” , le dossier de l’immigration clandestine -où l’Élysée a accusé Londres de “manquer de sérieux”-  sans oublier des violons pas toujours accordés sur la position à tenir vis-à-vis de Vladimir Poutine dans le contexte ukrainien .

    Alors qu’Emmanuel Macron a toujours affiché sa volonté de discuter avec les deux camps, Boris Johnson l’a mis en garde le 26 juin dernier contre une solution négociée “maintenant”.

    Pas de réaction du Quai-d’Orsay

    Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, ce jeudi 7 juillet dans la soirée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est resté le plus neutre possible sur le départ du locataire de 10 Downing Street: “Les Britanniques sont nos voisins et ils le resteront (...). Nous verrons quelle est la destination politique que prennent les Anglo-saxons en terme gouvernemental et, évidemment, nous continuerons d’avoir des relations diplomatiques avec eux”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il ne “s’exprimait pas au nom du Quai-d’Orsay”, et qu’il n’y avait pas encore eu de réaction officielle.

    À 12h, ce vendredi 8 juillet  plus tard, elle se faisait toujours attendre.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Premier ministre Boris Johnson annonce sa démission

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      Compte personnel de formation, rénovation énergétique... les arnaques dans le viseur du gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 18:11 · 3 minutes

    Comment le gouvernement veut Comment le gouvernement veut "traquer" et "punir" ceux qui "arnaquent" les Français

    POLITIQUE - Bruno Le Maire veut les “traquer”. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a fait de la lutte contre les arnaqueurs une “priorité” du gouvernement, ce jeudi 7 juillet, alors qu’il présentait les grandes lignes du projet de protection du pouvoir d’achat des Français . Des dispositions qui s’ajoutent à l’enveloppe financière de 20 milliards d’euros promise par l’exécutif.

    “Nous allons traquer un certain nombre d’arnaques qui se multiplient sur internet”, a ainsi expliqué le numéro 2 du gouvernement , pour qui ces abus sont “encore plus inacceptables en cette période de vie chère”. Sont par exemple concernées les arnaques sur le compte personnel de formation (CPF) qui pullulent par SMS et par mail, la rénovation énergétique des bâtiments ou les placements financiers.

    Pour cela, le gouvernement compte sur la “mobilisation totale” de “l’ensemble des services de l’État qui disposent des informations nécessaires”, comme les douanes, le fisc, la direction générale des finances publiques ou la police judiciaire. Le but: “Traquer de manière coordonnée tous ceux qui arnaquent les Français.”

    Des peines alourdies

    “Nous avons tous ensemble, avec les différents ministres concernés, donné les instructions nécessaires pour en faire une priorité”, a-t-il encore martelé, sans entrer dans le détail des consignes, comme vous pouvez le voir ci-dessous (à partir de 23′).

    Plus concrètement, le gouvernement souhaite alourdir les sanctions prévues pour les individus qui se livrent à ces abus, désormais “conduits à grande échelle et en bande organisée”, selon le communiqué de presse qui accompagne la présentation du projet pour le pouvoir d’achat. Le texte “porte”, par exemple, ”à trois ans la peine de prison encourue en cas de commission d’une pratique commerciale trompeuse ou d’une pratique commerciale agressive, dès lors que cette pratique est suivie de la conclusion d’un contrat”.

    Une peine portée à sept ans “lorsque ces arnaques sont commises en bande organisée.” Pour l’instant, le délit est puni de deux ans de prison et 300.000 euros d’amende selon le Code de la consommation .

    Le Maire promet un bouton “résiliation”

    Dans cette même logique, de “protéger les consommateurs”, le gouvernement souhaite également les aider à résilier plus facilement leurs contrats ou abonnements “du quotidien”. Pour leur “rendre leur liberté de choix”, selon les mots du ministre des Finances.

    “Beaucoup de consommateurs sont aujourd’hui prisonniers d’un certain nombre d’abonnements dont ils n’arrivent pas à se libérer”, a-t-il expliqué, ce jeudi en sortie du Conseil des ministres. Le communiqué cite par exemple les abonnements à des magazines, au gaz, à l’électricité, à la téléphonie ou encore à internet. L’exécutif veut donc “mettre en place une procédure de résiliation simplifiée, en trois cliques, via un bouton ‘résiliation’.”

    Il sera “rendu obligatoire”, a pris soin de préciser Bruno Le Maire... si le gouvernement trouve une majorité à l’Assemblée nationale. Le texte sur le pouvoir d’achat doit passer sur le grill de la commission des Finances avant e débarquer dans l’hémicycle le 18 juillet.

    À voir également sur Le HuffPost: Il n’y a que deux chefs d’opposition que Borne n’a pas cité et ça en dit long

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      Quand, comment... la nouvelle indemnité carburant dévoile ses contours

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 07:36 · 2 minutes

    Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs. Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs.

    POUVOIR D’ACHAT - Adieu la remise des 18 centimes à la pompe, bonjour l’indemnité carburant . Cette nouvelle mesure qui va soulager les travailleurs aux revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre à la place de la ristourne actuelle qui disparaîtra à la fin de l’année, a annoncé ce jeudi 7 juillet le ministre de l’Économie Bruno Le Maire .

    “Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10, on va le faire très progressivement mais à la fin de l’année il n’y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c’est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs”, a déclaré le ministre sur Europe 1 .

    “Il faut que l’une prenne le relais de l’autre”, a-t-il justifié. Et de détailler: “Le pic inflationniste devrait décroître progressivement à partir du début de l’année 2023. Il faut que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés. On couvrait tous les automobilistes, c’était une mesure d’urgence, massive, efficace. On doit maintenant nous engager dans une mesure plus ciblée, soutenir ceux qui travaillent.”

    Une indemnité supplémentaire pour les gros rouleurs

    “18 centimes d’euros, ça coûte 800 millions d’euros par mois. L’aide ciblée sur les travailleurs, c’est deux milliards d’euros pour toute l’année. Donc vous voyez, ce n’est pas du tout comparable. C’est bien la preuve que nous ne voulons pas de quoi qu’il en coûte. Nos finances publiques ne nous le permettent pas”, a-t-il ajouté.

    À noter que les personnes concernées devront faire elles-mêmes la demande. Bruno Le Maire a expliqué la procédure: “Vous irez sur le site internet de la Direction générale des finances publiques, vous déclarez que vous avez une voiture, vous déclarez que vous vous en servez pour vous rendre sur votre lieu de travail, et vous touchez l’indemnité.”

    Pour les gros rouleurs, une autre aide sera accordée, ajoute le ministre: “Si votre distance entre votre domicile et votre travail est très éloignée, ou que vous êtes itinérant parce que vous êtes aide-soignante, vous pouvez vous déclarer gros rouleur et vous aurez une indemnité supplémentaire. Tout cela doit permettre de couvrir quasiment l’intégralité de vos frais de carburants.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Pas de remise de 50% sur l'alimentaire, l'idée de Le Maire écartée du projet pouvoir d'achat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 15:59 · 2 minutes

    Vegetables for sale outside a grocery store Vegetables for sale outside a grocery store

    POUVOIR D’ACHAT - Le gouvernement ne proposera pas d’autoriser les promotions à 50% sur les produits alimentaires , a appris une journaliste de l’AFP ce mardi 5 juillet auprès de Bercy, une décision prise après la forte opposition des représentants des agriculteurs à cette suggestion formulée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lundi.

    Après avoir reçu mardi matin la présidente de la FNSEA Christiane Lambert et Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs, le ministre “s’est engagé à ne pas mettre en œuvre cette proposition, qui n’était encore qu’une suggestion, à l’issue de la mission confiée à l’Inspection générale des finances (IGF)” sur la formation des prix alimentaires, explique-t-on au ministère de l’Économie.

    Actuellement, les distributeurs de produits alimentaires ne peuvent proposer des promotions qu’à hauteur de 34%, une règle censée protéger la rémunération des producteurs de denrées.

    Lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait annoncé la création d’une enquête de l’IGF pour vérifier la formation des prix des produits alimentaires en cette période d’inflation, notamment après que le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, avait jugé “suspectes” certaines hausses de prix demandés par les industriels.

    En parallèle, La France insoumise et le Rassemblement national avaient demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire .

    “Pas la bonne réponse”

    S’il s’avère que les dispositifs actuels ne profitent pas aux producteurs, “il faudra réfléchir à la possibilité de les modifier”, avait indiqué lundi Bruno Le Maire sur France Inter, suggérant par exemple des promotions à 50%, au lieu des 34% autorisés. Cette piste de réflexion a suscité une levée de boucliers des agriculteurs, Christiane Lambert (FNSEA) ayant répondu que ce n’était “pas la bonne réponse”.

    Le ministre a “entendu” et “compris les inquiétudes” des agriculteurs sur les conséquences éventuelles d’une telle mesure sur la juste rémunération des producteurs, explique-t-on à Bercy, où on juge inutile de “d’attiser les angoisses” dans le monde agricole.

    L’entourage du ministre précise toutefois qu’il continue d’avoir à cœur de concilier prix bas pour les consommateurs et juste rémunération des producteurs en ces temps d’inflation.

    La mission de l’IGF sera donc bien lancée pour examiner la fixation des prix d’un ensemble de produits du quotidien. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont accepté d’y participer, selon Bercy, qui rappelle qu’un guichet unique, via une adresse mail, est ouvert depuis ce mardi auprès de la DGCCRF, où les acteurs de l’alimentaire peuvent faire remonter des signalements sur les prix des produits.

    À voir également sur Le HuffPost : À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Alimentaire: Bercy va lancer une enquête sur les prix

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 12:43 · 3 minutes

    Au micro de France Inter, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une enquête sur les prix de l'alimentaire, dans un contexte de lutte contre les Au micro de France Inter, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une enquête sur les prix de l'alimentaire, dans un contexte de lutte contre les "profiteurs de la crise".

    CONSOMMATION - Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé ce lundi 4 juillet qu’il allait lancer une mission de l’Inspection générale des finances (IGF) pour s’assurer du respect de la loi Egalim obligeant les distributeurs à vendre les produits alimentaires avec une marge minimale de 10% en faveur des producteurs.

    “Les temps sont extrêmement difficiles pour les producteurs de viande, de fruits et légumes, pour tous nos producteurs agricoles”, a lancé le ministre au micro de France Inter , dans un contexte où le coût de vie s’envole du fait de la crise de l’énergie et de la guerre en Ukraine . Une situation dans laquelle Bruno Le Maire a voulu se positionner à la fois en tant que défenseur des consommateurs et du monde agricole.

    S’assurer que les producteurs bénéficient bien du système Egalim

    “Je veux m’assurer que les 10% reviennent bien aux producteurs” et “je lancerai une mission de l’Inspection générale des finances dans les tous prochains jours”, a donc affirmé Bruno Le maire. “Je propose d’y associer des parlementaires et des représentants du monde agricole pour nous assurer que ces 10% au-dessus du seuil de revente à perte vont bien aux producteurs et ne se perdent pas ailleurs”, a-t-il encore indiqué.

    La loi Alimentation ou “Egalim” votée en 2018, dans un contexte très peu inflationniste, avait notamment encadré les promotions et relevé le seuil de revente à perte, avec pour objectif d’enrayer la course aux prix bas en magasin, ce qui était censé profiter au revenu des agriculteurs.

    S’il s’avère que les dispositifs de cette loi ne profitent pas aux producteurs, “il faudra réfléchir à la possibilité de les modifier”, indique-t-on au ministère de l’Économie, en permettant par exemple des promotions à 50%, au lieu des 34% aujourd’hui autorisés, a suggéré Bruno Le Maire.

    Dans le contexte actuel de hausse des prix, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, avait demandé début avril la suspension partielle de cette règle des 10% afin de réduire ses prix de vente.

    Des contrôles face aux “profiteurs de la crise”

    La semaine dernière, il avait jugé “suspectes” certaines hausses de prix demandées par les industriels de l’agroalimentaire dans le cadre des renégociations annuelles sur les prix des produits alimentaires. Il avait aussi appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire, une demande reprise vendredi par les députés de La France insoumise.

    De son côté, le Sénat a promis de faire un “premier bilan” des causes de l’inflation le 20 juillet dans le cadre du groupe de suivi en cours sur la loi Egalim.

    À Bercy, on souligne que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a réalisé plus de 1.200 contrôles depuis le début de l’année sur le secteur alimentaire. Ces contrôles seront renforcés, via des enquêtes “par filière entière”, a indiqué Bruno Le Maire. “Nous ne laisserons pas passer les profiteurs de la crise”, a-t-il insisté.

    Un “guichet unique” sera opérationnel dès mardi pour que les entreprises signalent les “irrégularités” qu’elles constateraient dans la formation des prix.

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi ces agriculteurs sont en colère contre la grande distribution

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      Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 20:41 · 1 minute

    Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations

    CARBURANT - Après que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé un nouvel effort à TotalEnergies , le groupe pétrolier a annoncé ce mercredi 29 juin rehausser sa remise sur le litre de carburant de 10 à 12 centimes d’euros par litre. Cette ristourne concernera les automobilistes faisant le plein dans ses stations-service sur autoroute cet été, confirmant une information du quotidien Le Parisien .

    TotalEnergies avait initialement envisagé de reconduire la remise de 10 centimes par litre appliquée entre le 14 février et le 15 mai, mais la proposition a été jugée lundi insuffisante par Bruno le Maire . “Je souhaite que TotalEnergies poursuive cet effort et, pourquoi pas, l’augmente”, avait-il déclaré dans une interview sur RMC/BFMTV.

    Selon le ministre, “tout l’effort ne peut pas reposer uniquement sur l’État”, au moment où l’exécutif finalise son projet de loi sur le pouvoir d’achat et un budget rectificatif qui prévoient plusieurs mesures – dont la prolongation en août de la remise carburant de 18 centimes instaurée au 1er avril.

    Environ 120 stations-service appliqueront la remise

    Cette réduction du groupe devrait concerner environ 120 stations-service, selon le journal. Un nombre réduit comparé aux 1150 stations rurales en bénéficiant entre février et mai, qui avait même été porté à 2700 stations sur l’ensemble du territoire.

    S’ajoutant à la remise gouvernementale, elle permettra selon TotalEnergies une économie de 30 centimes par litre pour les automobilistes faisant leur plein dans ses stations du réseau autoroute – soit une économie de 15 euros pour un plein de 50 litres.

    Le géant de l’énergie souligne que sa nouvelle proposition représente une hausse de 20% par rapport à la remise initiale, et précise par ailleurs envisager de l’étendre au-delà de l’été, en concertation avec le gouvernement. Elle devrait toucher environ 17 millions d’automobilistes circulant pendant les vacances d’été, précise-t-il.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le barème kilométrique augmenté de 10%, annonce Jean Castex

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      APL et gel des loyers: pour l'opposition, "les comptes sont pas bons"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 17:13 · 3 minutes

    Bruno Le Maire à Matignon, le 21 juin 2022 (REUTERS/Benoit Tessier) Bruno Le Maire à Matignon, le 21 juin 2022  (REUTERS/Benoit Tessier)

    POUVOIR D’ACHAT - 3,5%, c’est le chiffre retenu par l’exécutif pour renforcer le pouvoir d’achat des Français, en tout cas en ce qui concerne les loyers. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire l’a confirmé ce lundi 27 juin au matin, l’aide personnalisée au logement (APL) sera revalorisée de 3,5% et l’augmentation des loyers sera plafonnée elle à 3,5% et ce jusqu’à juin 2023.

    “Face à l’augmentation des prix, nous protégeons les Français”, a défendu Bruno Le Maire en présentant les deux mesures phares du texte de loi axé sur le pouvoir d’achat. L’Insee avait mis en garde la semaine dernière contre la plus forte inflation que la France ait connue depuis 1985, laquelle pourrait atteindre 5,5% au total sur l’année.

    Mais la mesure, sociale sur le papier, n’a pourtant pas convaincu l’opposition de gauche, Insoumis en tête. Pour Manuel Bompart, “les comptes sont pas bons”, a-t-il fustigé sur Twitter.

    L’Eurodéputé LFI reprend notamment à son compte un calcul de Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, qui signale que la hausse des APL n’est pas alignée sur l’inflation, et qu’elle demeure donc insuffisante.

    La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot fustige, elle, une annonce déséquilibrée par rapport à la mesure prise en 2017, lorsque le gouvernement avait baissé les APL, ainsi que les réformes du mode de calcul des aides. L’élue évoque elle aussi des calculs de la fondation Abbé Pierre qui faisaient état en février dernier d’une baisse de 15 milliards d’euros de toutes les aides pour le logement, sur l’ensemble du quinquennat, et donc pas seulement sur les APL.

    Autre point de crispation dans l’opposition, la disparité entre le montant d’un loyer et celui de l’APL. La revalorisation annoncée des aides demeure insuffisante par rapport à la hausse possible de 3,5% des loyers, tance notamment le député William Martinet.

    Défense du projet

    Si pour l’opposition de gauche, les mesures ne sont pas assez suffisantes, chez les Républicaion ont fait valoir “l’exigence budgétaire” face à la dette. “La situation de la dette française aujourd’hui est très grave (...) Le gouvernement ne peut pas dire: ‘Allez hop, 30 milliards de dette supplémentaire!’ Ce serait irresponsable”, a temporisé le LR Olivier Marleix, sur Europe 1.

    Du côté du gouvernement, la ministre Amélie de Montchalin joue elle l’apaisement et estime que ces deux mesures relèvent du compromis: “Un gel des loyers indifférencié aurait pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite et dans le même temps favoriserait un locataire aisé. Ce ne serait pas juste”, a-t-elle défendu, avant d’annoncer qu’elle recevrait prochainement les associations de locataires.

    À voir en vidéo sur Le HuffPost: Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d’union nationale crispent à gauche

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      Le Maire accuse la Nupes de "délire" et de "complotimse" sur la hausse de la TVA

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 19:51 · 2 minutes

    Le Maire accuse la Nupes de Le Maire accuse la Nupes de "délire" et de "complotimse" sur la hausse de la TVA (Bruno Le Maire le 21 novembre 2021 par AP Photo/Kamran Jebreili)

    POLITIQUE - Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a accusé ce mardi 14 juin sur BFMTV l’alliance de gauche Nupes de “délire”, de “complotisme”, et de vouloir augmenter les impôts de 100 milliards d’euros.

    Après des propos de Jean-Luc Mélenchon affirmant que le gouvernement projetait d’augmenter la TVA, -une affirmation qu’a également faite le chef de file socialiste Olivier Faure au HuffPost - le ministre a dit vouloir “démentir avec la plus extrême fermeté cette invention, ce délire de nos adversaires”.

    Pour Bruno Le Maire, “ce genre de propos à quelques jours du second tour des élections législatives s’apparente tout simplement à ce qui est un trait de cette famille politique: le complotisme, faire croire qu’il existe des choses cachées que le pouvoir, que les puissants cacheraient au peuple français”.

    Cette question de la TVA a également été posée ce mardi par l’eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry sur Franceinfo, qui se demandait comment LAREM comptait faire les 80 milliards d’économie en 5 ans sur lesquels ils se sont engagés.

    “100 milliards d’augmentation d’impôts”

    Par ailleurs, Bruno Le Maire a défendu son bilan en disant avoir été durant les cinq dernières années “le ministre des Finances qui a le plus baissé les impôts depuis deux décennies en France”, ajoutant que “nous n’augmenterons pas les impôts, nous continuerons à baisser les impôts”.

    À l’inverse, “monsieur Mélenchon propose 100 milliards d’augmentation d’impôts”, a affirmé le ministre.

    Dans son programme, la Nupes veut faire passer de 5 à 14 tranches le barème de l’impôt sur le revenu pour le rendre plus progressif, et propose de réduire la TVA sur les produits de première nécessité tout en réinstaurant une “TVA grand luxe”.

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