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      Le RN se projette (déjà) dans l'après Marine Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 15:27 · 4 minutes

    Marine Le Pen et Jordan Bardella après un entretien à Matignon le 29 juin (illustration) Marine Le Pen et Jordan Bardella après un entretien à Matignon le 29 juin (illustration)

    POLITIQUE - 781 mots couchés au cœur de l’été. Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles ce lundi 25 juillet Laure Lavalette, députée du Var et porte-parole du Rassemblement national , tresse les louanges de Jordan Bardella -“le choix du cœur et de la raison”- qu’elle souhaite voir rempiler à la présidence du parti, qu’il occupe par intérim depuis que Marine Le Pen s’en est mise “en congé” pour l’élection présidentielle .

    Des compliments abondement relayés sur Twitter par toute une partie de la formation lepéniste, donnant à ce texte de soutien des allures d’initiative téléguidée, publiée le jour où le Conseil national du RN se réunit justement pour fixer les conditions de l’élection interne programmée début novembre.

    “Jordan forever”

    Proche de la présidente du RN et ancienne attachée de presse de Jordan Bardella, Caroline Parmentier, députée RN du Pas-de-Calais, a publié plusieurs tweets de soutien, comme si l’élection se jouait demain, et non cet automne comme ceci est prévu : “ Jordan for ever ”.

    L’héritier désigné de Marine Le Pen, qui a raté le train des législatives après avoir caressé l’idée de se présenter dans le Var, a-t-il besoin de consolider sa position de favori? Depuis l’entrée en force du Rassemblement national au Palais Bourbon, c’est en spectateur que l’eurodéputé observe les premiers faits d’armes de ses camarades qui, de facto, prennent la lumière, à l’image de l’omniprésent Jean-Philippe Tanguy qui a raté de peu la présidence de la Commission des finances, ou de l’influent Sébastien Chenu , que l’on voit désormais présider des séances.

    “De ce que je comprends, l’objet est d’installer dès cet été l’idée que ce sera Jordan Bardella, histoire qu’on soit dans l’action à la rentrée et non dans une période de déclaration”, souffle une source parlementaire RN. “Il ne s’agit ni plus ni moins qu’une vague de soutien pour quelqu’un qui a fait la démonstration de ses qualités à son poste”, renchérit le député RN de Gironde Grégoire de Fournas, qui penche aussi pour le jeune eurodéputé malgré “la sympathie” qu’il éprouve pour Louis Aliot, que certains annoncent comme potentiel candidat au poste.

    “La succession ne peut se faire que dans un cadre démocratique”

    Ce qui met le parti à la flamme tricolore face à un dilemme: faut-il un match entre deux candidats, au risque de provoquer des remous entre deux écuries au moment où le RN s’installe confortablement à l’Assemblée? Ou alors tuer dans l’œuf toute concurrence, ce qui réveillera les critiques en népotisme qui collent au Front national, puis au RN, depuis sa fondation?

    “La succession ne peut se faire que dans un cadre démocratique, donc il faut qu’il y ait deux candidats qui s’affrontent dans une concurrence saine, sans attaques personnelles”, tranche un député lepéniste, qui reconnaît toutefois que “les élections internes sont souvent compliquées, car elles peuvent créer des tensions”. Qui plus est pour un parti qui n’a connu que deux chefs en 50 ans d’existence: Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen.

    Louis Aliot insondable

    Reste maintenant à connaître les intentions de Louis Aliot, qui a lui-même laissé entendre qu’il pourrait en être. “Je ne me désintéresserai pas de l’avenir de mon parti. Et s’il le faut, en fonction des lignes politiques qui seront choisies, oui, je pourrai me porter éventuellement candidat”, déclarait-il au mois de juin sur Sud Radio . Depuis, le maire de Perpignan demeure insondable, de l’aveu même de ceux qui le côtoient.

    “Je lui ai posé la question récemment. Pas de réponse, il m’a parlé de rugby. Ça veut dire qu’il réfléchit”, souffle un compagnon de route de l’édile RN. Si la tribune de Laure Lavalette a été partagée sur Twitter par plusieurs élus influents du Rassemblement national, elle n’apparaissait ce lundi pas sur le fil de Louis Aliot. Comme si l’option Bardella n’avait rien d’une évidence.

    À voir également sur Le HuffPost: À l’Assemblée, la promesse du RN de débats apaisés n’aura pas tenu longtemps

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      "Gauche pastèque": Olivier Véran s'approprie (aussi) l'expression de Jean-Marie Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 08:20 · 2 minutes

    Olivier Véran sur le plateau de LCI dimanche 24 juillet Olivier Véran sur le plateau de LCI dimanche 24 juillet

    POLITIQUE - C’est une tendance qui se confirme: la Macronie aime piocher dans le champ lexical des adversaires. Que ce soit à gauche quand Emmanuel Macron reprend -en campagne- le concept de “ planification écologique ” ou à l’extrême droite quand le mot “ ensauvagement ” est employé sans problème par le ministère de l’Intérieur. Dans ce dernier registre, c’est le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, qui s’est illustré dimanche 24 juillet.

    Pourtant issu du Parti socialiste, le ministre a critiqué sur LCI la “gauche pastèque” qui sévirait selon lui à l’Assemblée nationale. “C’est-à-dire vert dehors et rouge dedans. C’est surtout LFI post-trotskisme avec un petit peu de vernis écolo autour”, a poursuivi Olivier Véran, soulignant qu’il y avait “beaucoup de spécimens” de cette nuance politique au Palais Bourbon.

    Du Jean-Marie Le Pen dans le texte

    Une expression qui a fait bondir du côté de la gauche, que ce soit chez les écologistes ou les insoumis. “Trop marrant. Pour votre gouverne, la vanne a 33 ans, et elle est de Jean-Marie Le Pen”, a grincé l’eurodéputé EELV David Cormand. “Quelqu’un peut lui dire que cette expression a été inventée par Jean-Marie Le Pen?”, a renchéri Manuel Bompard, député LFI/NUPES des Bouches-du-Rhône.

    “Si l’extrême droite n’était pas aux portes du pouvoir par leur faute, ce serait seulement pathétique. Là, c’est dramatique”, gronde à son tour le député NUPES Benjamin Lucas. En juin 2019, l’émission “Quotidien” s’était penchée sur l’étymologie de cette expression qui connaît un certain succès à droite et à l’extrême droite.

    L’émission de Yann Barthès montrait, archives à l’appui, que le père de cette expression adoptée par le porte-parole du gouvernement n’était autre que Jean-Marie Le Pen. Lors d’une émission politique en 1989, le fondateur du Front national avait emmené même en plateau ce fameux fruit pour renforcer sa démonstration.

    Depuis, l’expression a fait son chemin, notamment à droite, surtout en campagne électorale . À sa décharge, Olivier Véran n’est pas le premier en Macronie à s’approprier cette expression. En septembre 2020, le député LREM (aujourd’hui Horizons) François Jolivet avait fustigé sur Twitter “l’écologie pastèque” pour critiquer la position anti-Tour de France d’un élu écolo parisien.

    À voir également sur Le HuffPost: Clim, wifi... Ces “petits gestes” de sobriété demandés aux Français face à la crise énergétique

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      Sandrine Rousseau réagit à la désactivation d'un compte Twitter la prenant pour cible

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 14:21 · 2 minutes

    Sandrine Rousseau photographiée à l'Assemblée nationale (illustration) Sandrine Rousseau photographiée à l'Assemblée nationale (illustration)

    POLITIQUE - “Ce n’est pas un compte parodique, c’est un compte de cyberharcèlement de la droite extrême”. Ce vendredi 22 juillet sur Twitter, la députée écologiste Sandrine Rousseau a tenu à faire cette mise au point après la désactivation d’un compte -qui se présentait comme parodique- la prenant pour cible. Comme le rapporte BFMTV , ce compte baptisé “Sardine Ruisseau” a été désactivé par son propriétaire.

    Une suppression volontaire -et non une intervention suspension décidée par Twitter- qui n’empêche pas toute une partie de l’extrême droite de hurler à la censure, à l’image de Samuel Lafont , en charge de la stratégie numérique d’Éric Zemmour, ou de l’ex-candidat Reconquête aux élections législatives Bruno Attal .

    “Twitter a toujours refusé de le sanctionner malgré le fait qu’il lance régulièrement des raids et malgré les très nombreux signalements. Qu’un député Renaissance s’appuie dessus pour faire le buzz en dit long sur la frontière poreuse entre l’extrême droite et lui”, a poursuivi la députée NUPES, en référence à un tweet publié par le macroniste Stéphane Vojetta faisant mention de ce compte, et ce en dépit des tweets racistes publiés par ce compte.

    Sitôt désactivé, la fachosphère s’est mobilisée pour faire monter le hashtag #SardineRuisseau à la première place des sujets les plus discutés sur le réseau social. À l’heure de la publication de cet article, le mot-dièse comptabilisait plus de 2500 tweets.

    Le compte avait été créé dans le sillage de la campagne d’investiture EELV pour la présidentielle, au mois de septembre 2021. Moquant les positions féministes et antiracistes de celle qui était alors candidate, le compte comptabilisait plus de 50.000 abonnés avant sa désactivation. Ce personnage “parodique” disposait également d’un compte sur Gettr, réseau social trumpien prisé de l’extrême droite .

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 14:56 · 2 minutes

    Yaël Braun-Pivet photographiée à l'Assemblée le 6 juillet Yaël Braun-Pivet photographiée à l'Assemblée le 6 juillet

    POLITIQUE - Assemblée nationale, mardi 12 juillet, 15h04. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet , donne la parole à Marine Le Pen . “Une question pour Madame la Première ministre”, commence la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, avant de saluer les propos de Gérald Darmanin au sujet de l’expulsion d’étrangers “reconnu coupables d’un acte grave”. Ce qui constitue, selon elle, un “pas” du gouvernement vers le RN.

    Deux minutes plus tard, alors que la présidente de l’Assemblée nationale se désaltère, Élisabeth Borne répond à la question de la députée du Pas-de-Calais. Rien à signaler, si ce n’est un échange classique dans le cadre des questions au gouvernement. 15h14, Yaël Braun-Pivet donne la parole à Danielle Simonnet.

    La députée insoumise de Paris commence: “Ah... la République exemplaire tant vantée par Emmanuel Macron”. Puis l’élue d’enchaîner sur les “ Uber files ”, dans une question à laquelle répondra Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

    “Madame Simonnet, je vous parle”

    Mais à la fin de son intervention, Danielle Simonnet est directement interpellée, par son nom et non par son titre, par la présidente de l’Assemblée nationale. “Madame Simonnet, Madame Simonnet, je vous parle... Je vous précise qu’avant toute prise de parole, il est d’usage de saluer la présidence dans cet hémicycle”, a grondé Yaël Braun-Pivet, provoquant une salve d’applaudissements sur les bancs du palais Bourbon.

    Or, à peine 10 minutes plus tôt, la présidente -en congé- du Rassemblement national n’avait pas plus “salué la présidence” avant de poser sa question. Sans pour autant faire l’objet de cette même réprimande.

    Sollicité par Le HuffPost sur les raisons expliquant cette différence de traitement entre les deux députées, l’entourage de Yaël Braun-Pivet n’a, pour l’heure, pas donné suite.

    À voir également sur Le HuffPost: Il n’y a que deux chefs d’opposition que Borne n’a pas cité et ça en dit long

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      Robert Ménard fâche (encore) son camp

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 11:14 · 2 minutes

    Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019 Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019

    POLITIQUE - Robert Ménard poursuit sa mue. Dans une tribune publiée dans Le Figaro ce mardi 12 juillet, le maire de Béziers s’éloigne encore plus de ce qu’il conviendrait désormais d’appeler son ancienne famille politique. Dans cet appel à la modération, ce qui était loin d’être sa marque de fabrique durant les premières années de son action politique , l’édile élu en 2014 et en 2020 avec le soutien du Front national puis du RN envoie quelques piques à l’extrême droite, avec laquelle il a jadis volontiers navigué.

    “En 2022, la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée. D’avoir raison depuis toujours, de ne jamais se tromper, de ne jamais changer, de toujours retomber sur ses pattes. De se carapater dans un monde fermé à double tour”, écrit Robert Ménard , qui s’en prend aux “haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération”.

    “Rêver d’Europe”

    “Ils s’imaginent en rébellion contre le ‘système’, ce vilain mot inventé par les nazis pour parler de la démocratie de Weimar, alors qu’ils sont les nouveaux conservateurs, aigris, rances”, enfonce l’élu biterrois, avant de promouvoir une vision du monde qui ferait bondir autant les supporters de Marine Le Pen que ceux d’Éric Zemmour: ”Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme”.

    Plus loin, Robert Ménard s’en prend aux “racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite” et déplore que la “vie politique hexagonale” soit devenue “le terreau de la violence verbale qui gangrène les réseaux”. Dans son viseur, le “front des radicaux qui insultent leurs adversaires” et qui forme selon lui un ensemble homogène: “Ils sont généralement tous antivaccin, anti-passe sanitaire, antiaméricains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur”.

    Sans surprise, et même si Robert Ménard s’interdit de citer nommément ceux qu’il vise, la tribune a manifestement touché sa cible. “Encore un petit effort et le ministère vous tend les bras”, a ironisé dans un tweet Damien Rieu, ex-candidat de Reconquête! dans les Alpes-Maritimes et acteur influent de la galaxie zemmouriste durant la campagne présidentielle.

    Également candidate pour Reconquête! lors des dernières législatives, Cécile Scheffen a quant à elle qualifié Robert Ménard de “boomer” , tout comme Garen Shnorhokian . Des réactions épidermiques qui devraient conforter l’auteur de la tribune dans son analyse.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Uber Files: Pour attaquer Emmanuel Macron, Jean-Philippe Tanguy évoque des "aspirations érotiques"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 15:53 · 2 minutes

    Jean-Philippe Tanguy député RN de la Somme, photographié à l'Assemblée (illustration) Jean-Philippe Tanguy député RN de la Somme, photographié à l'Assemblée (illustration)

    POLITIQUE - Les élus du Rassemblement national ont beau jouer à fond la carte de la normalisation pour se fondre dans le décor du Palais Bourbon, les dérapages dont est coutumier le parti de Marine Le Pen ne sont jamais loin. Illustration ce lundi 11 juillet dans une séquence impliquant le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy et relayée par LCI .

    À l’issue d’une conférence de presse au sujet du dossier “Uber files” , l’ex-candidat RN à la présidence de la Commission des finances s’est lancé dans des commentaires surprenants à l’égard du chef de l’État. Accusant Emmanuel Macron de “corruption passive”, Jean-Philippe Tanguy a affirmé que son passage au sein de la banque Rothschild ( qui fait l’objet de nombreux fantasmes ) était celui d’un “bon à rien” et qu’il s’expliquait uniquement par ses talents de séducteur.

    “Les turpitudes du petit milieu français”

    En reprenant plusieurs poncifs prisés des conspirationnistes et versant dans la psychologisation dont raffole l’extrême droite à l’endroit d’Emmanuel Macron, Jean-Philippe Tanguy affirme: “monsieur Rothschild a dit lui-même dans plusieurs témoignages qu’il avait pris monsieur Macron parce qu’il était sympa et qu’il savait solliciter les aspirations homo-érotiques d’un certains nombre de cadres”.

    Pour ce député RN, Emmanuel Macron va même jusqu’à incarner “toutes les turpitudes du petit milieu français, toutes les pratiques moralement condamnables de trafic d’influences que l’on peut imaginer quand on est haut fonctionnaire français”. Relancé sur ce qu’il entend par “aspirations homo-érotiques”, Jean-Philippe Tanguy persiste et signe.

    “Vous avez un témoignage intéressant de Rothschild sur pourquoi il a recruté Emmanuel Macron, il dit qu’il a une capacité de séduction de certaines personnes, de les envoûter, sur les hommes en particulier”, a-t-il insisté, toujours sur la base de ces obscurs témoignages.

    “J’aurais dû dire ‘un grand nombre de portraits faits par ceux qui ont travaillé ou employé Macron ont dressé le portrait d’un manipulateur et d’un séducteur’”, a ensuite rétropédalé le député, cité par l’AFP. “Je n’ai jamais dit qu’il y avait une source précise”, s’est-il défendu, alors qu’il a bien cité le banquier français comme source. “La banque d’affaires est un milieu d’homme d’un certain âge, qui projettent sur les hommes plus jeunes les choses complexes de l’âme humaine (...) Macron sait très bien comment fonctionne”, a-t-il encore expliqué.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Boris Vallaud, patron des députés PS, charge les députés RN sur leur passé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 19:57 · 1 minute

    Boris Vallaud, patron des députés PS, charge les députés RN sur leur passé Boris Vallaud, patron des députés PS, charge les députés RN sur leur passé

    POLITIQUE - Certains n’ont pas retenu leurs coups au Parlement . À l’Assemblée, ce mercredi 6 juillet, l’opposition a pilonné Elisabeth Borne après sa déclaration de politique générale . À la tribune se sont succédés les chefs de file, toutefois l’une des charges les plus lourdes de cette séance n’a pas été pour la Première ministre, mais pour Marine Le Pen et le Rassemblement national . Et c’est au patron des députés PS, Boris Vallaud , qu’on la doit.

    Après avoir lancé à Elisabeth Borne qu’il “va falloir ”écouter, entendre, renoncer aussi à beaucoup de vos projets les plus injustes” afin “de faire vivre ce Parlement”, il a exclu les élus RN de façon assez violente. “Je veux m’adresser aux députés du rassemblement national un instant”, amorce-t-il face à l’hémicycle.

    “Ceux dont vous êtes les héritiers n’étaient pas dans les murs de cette enceinte en 1946, je n’ose dire où ils étaient pour la plupart, ceux dont vous êtes les héritiers étaient en revanche sur le banc des accusés de Zola”, poursuit-il alors sous l’ovation de son camp.

    Et de conclure ainsi: “Ce que la France a fait de grand dans son Histoire, elle l’a fait sans vous et le plus souvent, elle l’a fait contre vous”.

    À voir également sur Le HuffPost: Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la question à leurs collègues de l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 16:53 · 1 minute

    POLITIQUE - C’est le fait majeur de ces élections législatives. Dimanche 19 juin, 89 députés du Rassemblement national ont été élus pour siéger au sein de la prochaine législature , du jamais vu depuis la fondation du parti (anciennement dénommé Front national) en 1972 par Jean-Marie Le Pen.

    Face à cette nouvelle donne politique, les autres députés ne savent pas sur quel pied danser. Doit-on lorgner les votes de l’extrême droite pour défendre son projet de loi ou obtenir un poste-clé à l’Assemblée? Peut-on refuser de serrer la main d’un élu RN, comme l’a fait le député Louis Boyard (Nupes), lors de la première séance publique ?

    Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article , nous avons posé aux députés de la majorité et de la gauche une question qui semble en filigrane de cette nouvelle législature: les députés du Rassemblement national sont-ils des députés comme les autres? Au micro du HuffPost , certains s’engagent à préserver un “cordon sanitaire” avec intransigeance, alors que d’autres vantent aussi l’arrivée d’un “pluralisme” démocratique au Palais Bourbon.

    À voir également sur Le HuffPost : Entre émotion et inexpérience, l’entrée des députés RN à l’Assemblée

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      À l'Assemblée, Marine Le Pen ne veut pas siéger à l'extrême droite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 14:47 · 2 minutes

    Marine Le Pen a formulé la demande que le groupe RN de 89 députés ne soit pas placé à l'extrême droite de l'hémicycle à l'Assemblée nationale (photo prise mardi 28 juin à l'Assemblée nationale). Marine Le Pen a formulé la demande que le groupe RN de 89 députés ne soit pas placé à l'extrême droite de l'hémicycle à l'Assemblée nationale (photo prise mardi 28 juin à l'Assemblée nationale).

    POLITIQUE - La banalisation jusque dans le choix des sièges. Marine Le Pen a réclamé ce jeudi 30 juin au matin matin que les 89 députés du Rassemblement national ne soient pas situés à l’extrême droite de l’hémicycle, lors d’une réunion avec les présidents de groupe qui doit se poursuivre dans l’après midi, selon plusieurs sources parlementaires.

    Selon des élus de la majorité et de l’opposition, Marine Le Pen a formulé le vœu que ses troupes soient installées à gauche des élus LR en regardant les députés depuis le perchoir. Une requête qui a peu de chance d’aboutir.

    Le RN classé à l’extrême droite par les politologues

    “Madame Le Pen est arrivée en disant ‘Je ne veux pas être placée à l’extrême droite de l’hémicycle’. On lui a rappelé que malgré tout il y a quelque chose qui s’appelle la science politique et que les politologues la classent à l’extrême droite ”, a indiqué un député à l’AFP.

    La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance) et les présidents de groupe tenaient une réunion sur le placement dans l’hémicycle ce jeudi à 9h30 afin de “procéder à la division de la salle des séances en autant de secteurs qu’il y a de groupes et de déterminer la place des députés non inscrits”, selon l’agenda de l’Assemblée.

    Selon un président de groupe, le placement dans l’hémicycle est un moment qui donne traditionnellement lieu à des revendications, notamment pour occuper des fauteuils historiques, comme celui de Jean Jaurès. Il existe aussi historiquement un “carré des alsaciens”, en bas à droite, selon lui.

    Pas terminée, cette réunion devait reprendre dans l’après-midi.

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi, malgré la dédiabolisation, Marine Le Pen et le RN restent d’extrême droite