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      L'État de New York prend des mesures plus strictes sur les armes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 04:40 · 2 minutes

    Lors d'un rassemblement contre la violence armée devant le Capitole, à Washington, le 6 juin 2022. Lors d'un rassemblement contre la violence armée devant le Capitole, à Washington, le 6 juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Âge minimum (21 ans) pour acheter un fusil semi-automatique, limitation des chargeurs à grande capacité: après la tuerie raciste de Buffalo et le massacre dans une école au Texas, l’État de New York a pris lundi 6 juin une série de mesures pour restreindre l’accès aux armes à feu.

    “La violence par arme à feu est une épidémie qui déchire notre pays. Les pensées et les prières ne règleront pas le problème, mais des actions fortes le feront”, a déclaré lundi Kathy Hochul, la gouverneure démocrate du quatrième État le plus peuplé des États-Unis (près de 20 millions d’habitants), où se trouve la ville de Buffalo.

    Elle s’exprimait lundi après avoir promulgué plusieurs lois votées la semaine dernière par le parlement local.

    Le président américain Joe Biden a lui-même appelé la semaine dernière à interdire au niveau national la vente de fusils d’assaut semi-automatiques, comme c’était le cas de 1994 à 2004, ou à défaut de relever l’âge minimum d’achat de 18 à 21 ans, mais les négociations n’ont pour l’instant pas abouti à un accord entre démocrates et républicains.

    Les deux auteurs des tueries de Buffalo (10 morts afro-américains dans un supermarché le 14 mai), et de l’école primaire d’Uvalde au Texas (19 enfants et deux enseignantes tués) avaient 18 ans et portaient ce type d’arme.

    Permis et gilets pare-balle

    Derrière ces deux drames qui ont choqué le pays, les fusillades sont quotidiennes aux États-Unis, à l’instar de celles survenues à Philadelphie (trois morts) et à Chattanooga (Tennessee, trois morts) ce week-end.

    D’après l’organisation Giffords Law Center, seuls six États américains appliquaient avant New York un seuil d’âge de 21 ans pour l’achat d’un fusil semi-automatique.

    L’ensemble de lois adopté par l’État de New York prévoit aussi que les acquéreurs d’un fusil d’assaut devront posséder un permis, synonyme de contrôle de leurs antécédents.

    Parmi les autres mesures, figurent l’interdiction d’acheter ou de vendre des gilets pare-balle (comme en portait le tireur de Buffalo), sauf pour certains métiers comme la police, une extension des professions pouvant activer une procédure de “drapeau rouge” en signalant à la justice une personne à risque pour lui confisquer son arme.

    L’État de New York dispose déjà d’une des législations sur les armes à feu les plus strictes dans le pays et figurait en 2020 parmi les cinq États du pays où la mortalité par armes à feu était la moins élevée, selon une récente étude du “Johns Hopkins Center for Gun Violence Solutions”.

    À voir également sur Le HuffPost : À Roland Garros, Coco Gauff prend position contre les armes à feu

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      États-Unis: une fusillade à Philadelphie fait 3 morts et 11 blessés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 10:18 · 2 minutes

    Dix jours après la tuerie d'Uvalde, au Texas, au moins trois personnes ont été tuées dans une fusillade à Philadelphie (photo d'illustration prise le 27 mai au Texas, en marge de la convention annuelle de la NRA, principal lobby pro-armes aux États-Unis). Dix jours après la tuerie d'Uvalde, au Texas, au moins trois personnes ont été tuées dans une fusillade à Philadelphie (photo d'illustration prise le 27 mai au Texas, en marge de la convention annuelle de la NRA, principal lobby pro-armes aux États-Unis).

    ÉTATS-UNIS - Un énième drame lié à la violence par armes à feu outre-Atlantique. Au moins trois personnes ont été tuées et onze autres blessées samedi 4 juin au soir lors d’une fusillade avec plusieurs tireurs dans une rue bondée de Philadelphie , sur la côte Est des États-Unis, a annoncé la police.

    “Quatorze personnes, à notre connaissance, ont été touchées par des tirs et hospitalisées”, a déclaré aux journalistes l’inspecteur D.F. Pace, de la police de Philadelphie. “Trois de ces personnes, deux hommes et une femme, ont été déclarés morts après leur arrivée dans les hôpitaux, atteints de multiples blessures par balle.”

    L’inspecteur Pace a précisé aux médias locaux que les policiers qui se sont rendus sur place “ont observé plusieurs tireurs actifs ouvrant le feu sur la foule” dans la zone de South Street, une rue animée de Philadelphie. “Vous pouvez imaginer qu’il y avait des centaines de personnes profitant de South Street, comme chaque week-end, lorsque cette fusillade a éclaté”, a dit l’inspecteur.

    Aucune arrestation pour le moment

    Selon lui, les policiers ont ouvert le feu sur l’un des tireurs mais l’on ne sait pas s’il a été touché. Les médias locaux ont par ailleurs rapporté qu’aucune arrestation n’avait été effectuée.

    Selon l’inspecteur Pace, deux armes de poing ont été retrouvées sur place et la police doit attendre le matin pour examiner les images des caméras de surveillance des commerces alentour qui étaient fermés samedi soir. L’enquête se déroule de manière “fluide”, avec “beaucoup de questions sans réponses”, a-t-il ajouté.

    Depuis la tuerie dans une école d’Uvalde au Texas le 24 mai qui a fait 21 morts, il y a eu plus d’une vingtaine de fusillades à plusieurs victimes aux Etats-Unis, selon l’association Gun violence archive .

    À voir également sur le HuffPost : Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      Tuerie dans un hôpital de Tulsa: le tireur visait son médecin

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 18:12 · 2 minutes

    Michael Louis, un homme qui s'était fait opéré dans cet hôpital de Tulsa, aux États-Unis, estimait que le médecin était responsable de ses douleurs et l'a tué ainsi que trois autres personnes le 1er juin 2022. Michael Louis, un homme qui s'était fait opéré dans cet hôpital de Tulsa, aux États-Unis, estimait que le médecin était responsable de ses douleurs et l'a tué ainsi que trois autres personnes le 1er juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Les circonstances du drame qui s’est déroulé à Tulsa mercredi s’éclaircissent. L’homme qui a tué quatre personnes dans un hôpital de cette ville de l’ Oklahoma visait le médecin qui l’avait opéré du dos. Il le jugeait responsable de ses douleurs, a annoncé la police ce jeudi 2 juin.

    Michael Louis était entré dans l’hôpital Saint Francis avec une arme de poing et un fusil semi-automatique, dernière tuerie en date dans un pays encore marqué par le massacre dans une école primaire d’Uvalde . Selon le collectif Gun Violence Archive, le drame de Tulsa est la 233e fusillade de masse dans le pays.

    En plus de son docteur, le tireur a tué un autre médecin, une réceptionniste, un patient et en a blessé d’autres avant de se suicider, ont précisé les forces de l’ordre lors d’une conférence de presse.

    Un fusil AR-15 encore mis en cause

    Michael Louis avait été opéré du dos par le Dr Preston Phillips le 19 mai. Après sa sortie de l’hôpital, le 24, le patient avait “appelé à plusieurs reprises en se plaignant de douleurs, et voulait recevoir des traitements supplémentaires”, a déclaré Wendell Franklin, chef de la police de Tulsa.

    Michael Louis jugeait son médecin responsable de ses douleurs, et les agents ont trouvé sur lui une lettre “qui indique clairement qu’il est venu avec l’intention de tuer le Dr Phillips et toute personne se trouvant sur son chemin”, a ajouté M. Franklin.

    Mercredi après-midi, avant de se rendre à l’hôpital, le suspect avait acheté un fusil semi-automatique “de type AR-15”, a-t-il poursuivi. Cette arme, aussi puissante que controversée, avait été utilisée à l’école primaire Robb d’Uvalde, où 19 enfants et deux enseignantes ont péri sous les balles d’un adolescent le 24 mai.

    “Un fusil d’assaut est une arme de guerre”

    La vice-présidente Kamala Harris avait appelé samedi à bannir les fusils d’assaut, souvent utilisés dans les massacres qui ponctuent régulièrement l’actualité américaine.

    Ces armes “ont été conçues avec un but spécifique: tuer beaucoup de personnes en peu de temps. Un fusil d’assaut est une arme de guerre qui n’a aucune place dans la société civile”, avait-elle asséné.

    Les récentes fusillades ont relancé le débat autour des armes à feu, le président Joe Biden promettant d’agir. Au Congrès, les élus négocient pour trouver un compromis, avec un mince espoir de réussite tant les divisions sont profondes.

    À voir également aussi sur le Huffpost: À Uvalde, des chiens tentent de réconforter les Texans après la fusillade ayant fait 21 morts

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      Une fusillade dans un hôpital de Tulsa dans l'Oklahoma fait plusieurs morts

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 03:40 · 1 minute

    Une fusillade dans un hôpital de l'Oklahoma fait plusieurs morts Une fusillade dans un hôpital de l'Oklahoma fait plusieurs morts

    ÉTATS-UNIS - Au moins trois personnes ont été tuées mercredi lors d’une fusillade sur le site d’un hôpital à Tulsa, dans l’Oklahoma, au sud des États-Unis, a annoncé la police locale, qui indique que le suspect est également mort.

    “Nous pouvons confirmer que quatre personnes sont décédées, dont le tireur” lors d’une fusillade sur le site de l’hôpital St Francis, a annoncé la police de la ville sur Twitter. Elle avait indiqué auparavant être intervenue “plus tôt dans l’après-midi” sur place pour “un homme armé d’un fusil ” dans un bâtiment de l’hôpital.

    “Les policiers sont actuellement en train de vérifier chaque pièce dans le bâtiment pour écarter d’éventuelles menaces”, ajoutait-elle dans le communiqué, qui évoquait “plusieurs blessés”. Le tireur s’est suicidé, a déclaré sur une chaîne de télévision locale un élu de la ville, Jayme Fowler. “Trois passants innocents ont perdu la vie”, a-t-il ajouté.

    Une semaine après le massacre à Uvalde

    Le président américain Joe Biden a été tenu au courant de la fusillade, a annoncé la Maison Blanche, qui dit suivre la situation de près et proposer aux autorités locales l’assistance dont ils auraient besoin.

    Cette fusillade intervient à peine plus d’une semaine après un massacre dans une école à Uvalde, au Texas, lors duquel un homme de 18 ans a tué 19 enfants et deux enseignantes.

    Aux États-Unis, les fusillades dans des lieux publics sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été impuissants à endiguer.

    À voir également sur Le HuffPost: Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      À Uvalde, Biden se recueille devant les portraits des enfants tués

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 19:03 · 5 minutes

    Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst

    ÉTATS-UNIS - Cela ressemblait presque à un chemin de croix: Joe Biden a défilé lentement ce dimanche 29 mai devant de grands portraits des enfants tués mardi dans une école à Uvalde , au Texas, une fusillade qui a choqué l’Amérique et relancé le débat sur les armes à feu.

    Accompagné de son épouse Jill Biden, le président américain, fervent catholique, s’est recueilli et signé devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie : des croix portant les noms des victimes, presque submergées de fleurs, avec ça et là une peluche.

    La First Lady a déposé un bouquet devant un petit mur de briques portant le nom de l’école primaire Robb, qui sera à jamais synonyme de l’une des pires tueries en milieu scolaire des Etats-Unis . Mardi, 19 enfants et deux enseignantes sont tombés sous les balles de Salvador Ramos, 18 ans à peine.

    La douleur indicible de perdre un enfant

    Puis le couple, portant habits sombres et lunettes noires, s’est dirigé vers une rangée de grandes photos ornées de fleurs blanches, montrant les bouilles des enfants fauchés, âgés d’entre 9 et 11 ans .

    Ils les ont passées en revue, Joe Biden secouant la tête à un moment, comme encore incrédule devant la tragédie, tandis que Jill Biden effleurait chaque visage d’une caresse.

    Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst

    Même derrière ses lunettes de soleil, l’on distinguait le visage marqué de ce président qui va de deuil en deuil collectif: il y a quelques jours, il s’était déjà recueilli sur le lieu d’un massacre raciste à Buffalo, dans le nord-est du pays.

    La douleur du pays a aussi pour Joe Biden une dimension intime: lundi, il marquera l’anniversaire de la mort de son fils adoré Beau, emporté par un cancer à l’âge adulte.

    “Perdre un enfant, c’est comme si l’on vous arrachait une partie de votre âme”, avait-il dit mardi. Joe Biden, qui a aussi perdu sa fille encore bébé et sa première épouse dans un accident de voiture, saura épouser et peut-être apaiser un peu la douleur des familles qu’il doit ensuite rencontrer, après avoir assisté à une messe.

    Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst Jill et Joe Biden fervents catholiques, se sont recueillis et signés devant un mémorial improvisé près du lieu de la tuerie d'Uvalde. REUTERS/Jonathan Ernst

    “Rendre l’Amérique plus sûre”

    “On ne peut pas rendre les drames illégaux, je le sais. Mais on peut rendre l’Amérique plus sûre”, a plaidé samedi le président des États-Unis.

    Le démocrate de 79 ans voudrait briser cette sinistre routine de l’Amérique, bouleversée à intervalles réguliers par des fusillades, sans que des réformes significatives sur les armes à feu ne suivent.

    “Je sens un état d’esprit différent”, y compris dans l’opposition républicaine pourtant généralement hostile à toute restriction, a dit à CNN Dick Durbin, l’un des sénateurs démocrates les plus influents.

    Mais il lui faut convaincre quelques républicains pour obtenir la majorité qualifiée nécessaire au Sénat, et légiférer au moins sur l’accès aux armes semi-automatiques - sachant qu’une réforme plus vaste est impensable dans un pays viscéralement attaché aux armes, et qui en possède plus que toute autre nation développée.

    Faire le mort ou mourir

    À Uvalde, les habitants de cette petite ville s’étaient réunis dimanche pour cette visite présidentielle “importante”, selon Frank Campos, 52 ans, qui vit dans la ville voisine de San Antonio. “Mais dans combien d’écoles va-t-il encore se rendre? Il faut mettre un terme à tout cela”, a-t-il dit, appelant à restreindre l’accès aux armes. Illustration des divisions du pays, Luis Luera, 50 ans, pense, lui, qu’une telle législation ne changerait rien: “les criminels trouveront un moyen d’obtenir des armes”.

    Depuis le massacre, les premiers témoignages des élèves sortis vivants de l’école Robb ont donné un aperçu du cauchemar qu’ils ont vécu. En entrant dans la salle, le tireur a dit aux enfants: “Vous allez tous mourir”, avant d’ouvrir le feu, a raconté Samuel Salinas, 10 ans, à la chaîne ABC. “Je crois qu’il me visait”, a témoigné le jeune garçon, mais une chaise se trouvant entre lui et le tireur a bloqué la balle. Dans la pièce au sol recouvert de sang, Samuel Salinas, pour ne pas être visé par les tirs, a essayé de “faire le mort”.

    Miah Cerrillo, 11 ans, a tenté d’échapper à l’attention de Salvador Ramos de la même façon. La fillette s’est couverte du sang d’un camarade, dont le cadavre se trouvait à côté d’elle, a-t-elle expliqué à CNN. Elle venait de voir l’adolescent abattre son institutrice , après lui avoir dit “bonne nuit”.

    Il avait fallu attendre environ une heure , mardi, pour que la police mette fin au massacre. Les 19 agents sur place attendaient l’assaut d’une unité spécialisée. Un délai d’intervention qui a provoqué une forte polémique, et un mea culpa des autorités texanes.

    Le ministère de la Justice américain va examiner la réponse policière à la fusillade

    La police a pourtant reçu de nombreux appels de personnes se trouvant dans les deux salles de classe touchées, dont celui d’une enfant implorant: “S’il vous plaît, envoyez la police maintenant”.

    Le ministère de la Justice américain a annoncé ce dimanche qu’il examinerait la façon, très critiquée, dont la police a répondu à la fusillade.

    “Le but de cet examen est de fournir un compte-rendu indépendant des actes et des réactions des forces de l’ordre ce jour-là, et d’identifier les leçons à tirer et les conduites à tenir” pour mieux se préparer à ce type d’événements, a annoncé le ministère dans un communiqué.

    À voir également sur Le HuffPost: Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      Après la tuerie d'Uvalde, Trump veut armer enseignants et citoyens

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 02:15 · 2 minutes

    À la convention pro-armes, Trump somme d'armer enseignants et citoyens contre les fusillades (photo du 26 avril 2019 lors de la convention de la NRA) À la convention pro-armes, Trump somme d'armer enseignants et citoyens contre les fusillades (photo du 26 avril 2019 lors de la convention de la NRA)

    ÉTATS-UNIS - L’ancien président Donald Trump a appelé vendredi à “ armer les citoyens ” pour combattre le “mal dans notre société”, à l’origine selon lui de l’effroyable tuerie dans une école primaire au Texas.

    Le milliardaire républicain s’exprimait devant la NRA, premier lobby américain des armes, qui hasard du calendrier, tenait sa convention annuelle à quelques centaines de kilomètres de la ville texane où a eu lieu la fusillade qui a coûté la vie à 19 enfants et deux enseignantes .

    “L’existence du mal dans notre société n’est pas une raison pour désarmer des citoyens respectueux de la loi”, a déclaré l’ancien président. “L’existence du mal est la raison pour laquelle il faut armer les citoyens respectueux de la loi”, a-t-il assuré, appelant aussi à armer les enseignants (vidéo ci-dessous).

    Donald Trump a accusé son successeur Joe Biden et le parti démocrate d’exploiter politiquement “les larmes des familles” endeuillées en essayant de faire adopter des lois sur les armes à feu.

    Aux appels à limiter le nombre d’armes à feu, les conservateurs opposent l’argument de mieux traiter les problèmes de santé mentale aux États-Unis, un point sur lequel Donald Trump a particulièrement insisté vendredi.

    Le tireur était un “lunatique hors de contrôle” a ainsi estimé l’ancien locataire de la Maison Blanche. “Il brûlera en enfer”, a-t-il promis. L’ancien magnat de l’immobilier a aussi appelé à renforcer la sécurité dans les écoles américaines, suggérant d’installer des “clôtures robustes” et des détecteurs de métaux devant les établissements et d’armer les instituteurs.

    Quelques minutes plus tôt, lors de la même convention de la National Rifle Association (NRA), le sénateur du Texas Ted Cruz avait jugé qu’une confiscation ou une interdiction des armes aux États-Unis mènerait à une hausse de la criminalité. “Beaucoup plus de mères célibataires seraient agressées, violées ou assassinées dans le métro”, a-t-il martelé.

    “Au final, nous savons que ce qui arrête un criminel armé, c’est un bon citoyen armé”, a assuré Ted Cruz qui est l’un des trois sénateurs ayant reçu le plus de dons d’associations défendant le port d’arme, près de 750.000 dollars au cours de sa carrière d’après le site Open Secrets.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie d’Uvalde au Texas, le sénateur Ted Cruz fuit les questions sur les armes à feu

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      Après la fusillade d’Uvalde, la police reste muette et Biden se rend sur place

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 23:00 · 2 minutes

    Après la fusillade d’Uvalde, la police reste muette, Biden se rend sur place Après la fusillade d’Uvalde, la police reste muette, Biden se rend sur place

    ÉTATS-UNIS - La police était sous le feu des critiques ce jeudi au Texas, soupçonnée d’avoir mis trop de temps à intervenir dans l’école d’Uvalde où un adolescent de 18 ans a tué 19 enfants et deux enseignantes mardi.

    Lors d’une conférence de presse, un responsable des forces de l’ordre, accusées de passivité, a essuyé un barrage de questions de la presse, sans répondre à de nombreuses d’entre elles sur le déroulé exact de la tuerie .

    Selon une vidéo et de nombreux témoignages, des parents ont attendu devant l’école, pendant une éternité selon eux, sans que la police n’intervienne, alors que le lycéen, Salvador Ramos, était en train de perpétrer son massacre dans une salle de classe.

    “Environ une heure” après que ce dernier soit entré dans l’école, des unités de la police aux frontières américaine sont arrivées, “sont entrées dans l’école et ont tué le suspect”, a dit lors de la conférence de presse Victor Escalon, le directeur régional du département de la Sécurité de l’État du Texas.

    Face à la presse en nombre et à la douleur des familles, il a répété qu’il y avait “beaucoup d’information, de nombreux points fluctuants” dans l’enquête. “Cela prend des jours, des heures, ça prend du temps”, a dit Victor Escalon. Il a indiqué que, contrairement à ce qui avait été mentionné auparavant, l’auteur de la tuerie n’avait “fait face à personne”, à aucun policier, avant de s’introduire dans l’école.

    Avant d’y entrer, a souligné Escalon, il a tiré sur l’école. “Quatre minutes plus tard”, les premiers policiers locaux sont arrivés sur place. “Ils entendent des coups de feu, prennent des balles, se replient et s’abritent”, a dit le responsable de la police jeudi. Il était alors 11H40 mardi, et Salvador Ramos était dans l’école primaire Robb.

    La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden se rendrait avec sa femme dimanche sur place pour “partager le deuil de la communauté” de cette petite ville du Texas bouleversée par l’un des pires massacres par arme à feu des dernières années dans le pays.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Tuerie au Texas: La police locale d'Ulvade critiquée pour son manque de réactivité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 19:10 · 5 minutes

    La police locale d'Ulvade critiquée pour son manque de réactivité lors de la tuerie au Texas (Photo prise devant l'école endeuillée d'Ulvade par REUTERS/Marco Bello) La police locale d'Ulvade critiquée pour son manque de réactivité lors de la tuerie au Texas (Photo prise devant l'école endeuillée d'Ulvade par REUTERS/Marco Bello)

    TEXAS - Le déroulé exact de la tuerie d’Uvalde au Texas , et le rôle des forces de l’ordre dans le drame, sont au centre des questions ce jeudi 26 mai, avec des témoignages de parents qui chargent durement la police, l’accusant d’avoir fait preuve, mardi 24 mai, de passivité.

    “Il y avait au moins 40 agents armés jusqu’aux dents mais ils n’ont rien fait jusqu’à ce qu’il soit trop tard”, a déclaré à ABC Jacinto Cazares, père de Jacklyn Cazares, 10 ans, tuée dans le massacre dans l’école primaire Robb de la ville texane.

    Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux et obtenue par Storyful, on peut voir des parents frustrés, exhorter la police à entrer dans l’établissement au moment du drame. Les images montrent également un agent de police repousser sans ménagement l’une des personnes à l’extérieur de l’établissement. L’un des parents s’écrie alors: “Vous savez que ce sont juste des enfants hein? (...) Des enfants de 6 ans, ils ne savent pas se défendre face à un tireur.”

    “Donnez-moi juste un pistolet, je vais y aller”

    Daniel Myers, un pasteur de 72 ans, était arrivé avec sa femme Matilda à l’extérieur de l’école environ 30 minutes après l’entrée du tireur dans l’école.

    Il a décrit à l’AFP comment les policiers ont attendu en l’absence d’une unité spécialisée pour donner l’assaut, et comment les parents assistant à la scène étaient “désespérés”. “Ils étaient prêts à rentrer (dans l’établissement). L’un des proches a dit: ‘J’ai été militaire, donnez-moi juste un pistolet, je vais y aller. Je ne vais pas hésiter. Je vais y aller’.”

    Les forces de l’ordre avaient indiqué mercredi avoir tenté d’empêcher Salvador Ramos, le tireur âgé de 18 ans, d’entrer dans l’école. Mais, après un échange de coups de feu, il est parvenu à se barricader dans une salle de classe. C’est là qu’il a tué 19 enfants, mais aussi deux enseignante s.

    Le directeur du département de la sécurité publique du Texas Steven McCraw a déclaré à CNN que Salvador Ramos est resté à l’intérieur de l’école pendant environ 40 minutes avant que la police ne réussisse à l’abattre.

    Le chef de la police aux frontières Raul Ortiz, dont des agents étaient sur place, a lui assuré que ces derniers “n’ont pas hésité”. “Ils ont élaboré un plan. Ils sont entrés dans la salle de classe et ils ont résolu cela aussi rapidement qu’ils pouvaient”, a-t-il déclaré également à CNN.

    21 morts, 17 blessés, une ville traumatisée

    Outre les 21 tués, 17 personnes ont été blessées dont trois policiers. En l’absence de médecin légiste, Eulalio Diaz, un responsable local, a été chargé d’identifier les corps jusque tard dans la nuit, a-t-il raconté au quotidien El Paso Times. “Certains des enfants étaient dans un sale état”, a relaté l’élu.

    Les parents dans l’attente de nouvelles de leurs enfants ont fourni des échantillons ADN pour accélérer le processus d’identification. Eulalio Diaz s’attend à ce que les corps puissent être inhumés dans les prochaines 48 heures, le temps de réaliser les autopsies. “Cela va être dur quand je vais devoir rédiger 21 certificats de décès”, a-t-il dit.

    La tragédie a assommé de douleur Uvalde , ville de 16.000 habitants à mi-chemin entre San Antonio et la frontière mexicaine, et à majorité hispanique. Lors d’une conférence de presse mardi, le gouverneur du Texas Greg Abbott a révélé que le meurtrier avait tiré sur sa grand-mère de 66 ans en plein visage avant de se rendre à l’école primaire Robb, équipé d’un fusil semi-automatique AR-15, arme funestement connue pour avoir été utilisée dans d’autres massacres aux Etats-Unis comme celui dans un lycée de Parkland en Floride qui avait fait 18 morts.

    En chemin, Salvador Ramos a eu un accident de voiture, et c’est là que les forces de l’ordre ont tenté de l’arrêter, en vain.

    “J’avais un sentiment de malaise parfois”, dit la mère du tireur

    L’une des institutrices de l’école, présente dans l’établissement au moment du drame, a raconté à ABC que ses élèves regardaient un film de Disney pour célébrer la fin prochaine de l’année scolaire, quand des coups de feu ont retenti.

    Ses élèves ont alors mis en pratique leurs années d’entraînements pour une telle situation, en se rassemblant en silence sous leur table. Ces entraînements sont devenus la norme dans les écoles aux Etats-Unis, où les fusillades meurtrières se répètent inlassablement d’année en année .

    “Ils savaient que ce n’était pas un exercice. Nous devions être silencieux, ou sinon nous allions l’alerter de notre présence”, a détaillé l’institutrice qui a souhaité garder l’anonymat.

    La mère du tireur, Adriana Reyes, a déclaré à la même chaîne que son fils n’était pas “un monstre”, mais qu’il pouvait lui arriver d’”être agressif”. “J’avais un sentiment de malaise parfois”, a-t-elle dit, se demandant ce qu’il avait derrière la tête.

    Pas de solution en vue face à ces tueries

    Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir dans les tribunes d’une salle de spectacle pour pleurer les victimes du massacre. “J’ai le cœur brisé”, sanglotait Ryan Ramirez, qui a perdu sa fille Alithia, 10 ans, lors de la tuerie. À ses côtés, son épouse Jessica pleurait doucement, leur autre fille dans les bras.

    Aux États-Unis, les fusillades en milieu scolaire sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été impuissants à endiguer.

    Le débat sur la régulation des armes à feu dans le pays tourne pratiquement à vide, étant donné l’absence d’espoir d’une adoption par le Congrès d’une loi nationale ambitieuse sur la question.

    Le mouvement “March for our Lives”, créé après la tuerie de Parkland, a appelé à un grand rassemblement le 11 juin à Washington pour appeler à un durcissement de la réglementation sur les armes .

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Après la tuerie au Texas, une veillée nocturne remplie de colère et d'émotion

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 08:03 · 6 minutes

    Dans une salle publique d'Uvalde (Texas), où des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi 25 mai, au lendemain du terrible massacré perpétré dans une école élémentaire de la ville. Dans une salle publique d'Uvalde (Texas), où des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi 25 mai, au lendemain du terrible massacré perpétré dans une école élémentaire de la ville.

    ÉTATS-UNIS - Accablées de chagrin, des centaines de personnes se sont rassemblées pour pleurer les 19 enfants et les deux enseignantes victimes d’un effroyable massacre dans leur école d’Uvalde , au Texas, commis par un jeune homme de 18 ans à l’aide d’un fusil d’assaut acheté légalement.

    La tragédie, qui repose l’éternelle question de la limitation des armes à feu aux États-Unis, a assommé de douleur cette petite ville de 16.000 habitants en majorité hispaniques. Un millier de personnes se sont réunies mercredi 25 mai au soir pour une veillée dans une salle de rodéo d’Uvalde.

    “J’ai le cœur brisé”, sanglotte Ryan Ramirez, qui a perdu sa fille Alithia, 10 ans, lors de la tuerie. À ses côtés, son épouse Jessica pleure doucement, leur autre fille dans les bras.

    “Je ne serai plus jamais heureux comme avant”

    “Elle était une très bonne artiste” et aspirait à la grandeur, raconte Ryan Ramirez en feuilletant un portfolio des peintures colorées d’Alithia et des cartes d’anniversaire qu’elle dessinait pour sa mère. “Ma fille aurait voulu que toutes les personnes touchées soient fortes, qu’elles restent unies. C’est ce que nous essayons de faire”.

    Esmeralda Bravo, pour sa part, tient une photo de Nevaeh, sa petite-fille décédée. “Il n’y a pas d’explication”, dit-elle. “C’était une bonne petite fille, très timide et très jolie. (...) Avoir le soutien de la communauté compte beaucoup pour moi, mais je préférerais que ma petite fille soit ici à mes côtés”.

    Esmeralda Bravo avec une photo de sa petite-fille Nevaeh, tuée à l'école d'Uvalde le 24 mai 2022. Esmeralda Bravo avec une photo de sa petite-fille Nevaeh, tuée à l'école d'Uvalde le 24 mai 2022.

    “Mon petit amour vole maintenant haut dans le ciel avec les anges au dessus”, a écrit sur Facebook Angel Garza, dont la fille Amerie Jo venait juste de fêter son dixième anniversaire. “Je t’aime Amerie Jo”, a-t-il ajouté. “Je ne serai plus jamais heureux ou plus jamais comme avant”.

    Angel Garza a également témoigné à la télévision. “J’étais en train d’aider une petite fille couverte de sang des pieds à la tête. Elle était hystérique et me disait qu’il avaient tiré sur sa meilleure amie, qu’il l’avait tuée, qu’elle ne respirait plus”, raconte-t-il des larmes dans la voix. “J’ai demandé le nom et elle a dit ‘Amerie’”, poursuit-il avant se s’effondrer. “Comment pouvez-vous regarder à cette petite fille et lui tirer dessus? Oh mon bébé.”

    En hommage, les visages de 17 victimes et leurs noms sont en Une du New York Times ce jeudi 26 mai.

    Le tueur a d’abord tiré sur sa grand-mère

    Depuis la tuerie, des détails troublants n’ont cessé d’apparaître. Il aurait raconté le tir sur sa grand-mère de 66 ans, chez qui il vivait depuis quelques mois, puis son intention de se rendre dans une école à une jeune fille de 15 ans vivant en Allemagne avec qui il avait commencé à discuter sur Internet le 9 mai, selon CNN .

    Avant la tuerie, il l’aurait appelée alors qu’il était dans un magasin pour acheter l’arme du crime, un fusil AR-15, précise le New York Times . Jamais elle n’aurait cru qu’il était sérieux, ajoute-t-elle, culpabilisant de ne pas avoir prévenu les autorités plus tôt.

    Le tueur avait également annoncé sur Facebook son intention d’attaquer sa grand-mère laquelle, bien que grièvement blessée, a réussi à alerter la police. Il a ensuite publié un nouveau message pour dire qu’il l’avait fait. Puis, au moins 15 minutes avant le massacre, un troisième pour faire savoir que sa prochaine cible était une école. Il s’y est rendu vêtu d’un gilet pare-balles et d’un AR-15, version civile d’un fusil d’assaut militaire conçu pour faire le plus de victimes possible en un temps record.

    Les forces de l’ordre ont tenté de l’empêcher d’entrer dans l’école, mais après un échange de coups de feu, il est parvenu à se barricader dans une salle de classe. Outre les 21 morts, la tragédie a fait 17 blessés.

    Le jeune homme n’avait pas d’antécédents judiciaires chez les mineurs ou de problèmes psychologiques connus des services de santé locaux, avait précisé le gouverneur, le qualifiant pourtant de “dément”.

    Le fléau des fusillades dans les écoles

    Il s’agit d’une des pires tueries de ces dernières années aux États-Unis. Dans le pays, les fusillades en milieu scolaire sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été impuissants à endiguer. Le débat sur la régulation des armes à feu dans le pays tourne pratiquement à vide, étant donné l’absence d’espoir d’une adoption par le Congrès d’une loi nationale ambitieuse sur la question.

    “Je suis triste et en colère contre notre gouvernement qui n’en fait pas assez pour limiter l’accès aux armes”, fustige Rosie Buantel, une habitante d’Uvalde, à la sortie de la messe mercredi. “Nous avons vécu cela trop de fois, et rien n’est fait”, assène cette quinquagénaire.

    Signe de la tension autour du sujet, la conférence de presse du gouverneur Greg Abbott, un républicain, a été interrompue par son opposant Beto O’Rourke , qui l’a accusé d’avoir sa part de “responsabilité”. “Vous dites que cela n’était pas prévisible, c’était complètement prévisible à partir du moment où vous avez décidé de ne rien faire”, a déclaré cette figure du parti démocrate au Texas.

    Le président Joe Biden a annoncé qu’il se rendrait dans cet État avec son épouse “dans les prochains jours”. La veille, il avait livré une allocution émue depuis la Maison Blanche, appelant à “transformer la douleur en action”. “Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?”, avait-il lancé, se disant ”écœuré et fatigué” face à la litanie des fusillades en milieu scolaire.

    Un fusil AR-15 acheté pour ses 18 ans

    Le puissant lobby pro-armes, la NRA, s’est dédouané mercredi de toute responsabilité, dénonçant “l’acte d’un criminel isolé et dérangé”. “Je considère que cette personne était le mal absolu”, a déclaré pour sa part Greg Abbott, exprimant une position courante chez les républicains américains, à savoir que l’accès illimité aux armes n’est pas en cause dans l’épidémie de violence qui frappe le pays.

    Le jeune meurtrier, de nationalité américaine et qui avait abandonné l’école, s’était tout récemment acheté deux fusils d’assaut et 375 cartouches, juste après son 18e anniversaire.

    Le fusil AR-15, arme extrêmement létale, est funestement connu pour avoir déjà été utilisé dans d’autres fusillades aux lourds bilans, comme la tuerie en 2018 dans un lycée de Parkland en Floride , qui avait fait 17 morts, dont une majorité d’adolescents.

    Un ancien ami du tireur, Santos Valdez, a confié au Washington Post que Salvador Ramos avait été harcelé enfant à cause d’un défaut d’élocution, et qu’il s’était un jour entaillé le visage “juste pour s’amuser”.

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