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      Le virus a tué l’ordre libéral

      Daniel Hannan · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 5 March, 2021 - 04:40 · 4 minutes

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    Par Daniel Hannan .
    Un article du John Locke Institute

    Les choses ne reviendront pas à la normale. L’impact politique et psychologique de la Covid-19 durera des décennies. Le monde vers lequel nous nous dirigeons en ressortira plus pauvre, plus mesquin, plus crispé, plus autoritaire.

    Une épidémie se déclenche désormais dans nos cerveaux. Nous devenons plus prudents et moins tolérants à l’égard de la dissidence. Nous exigeons la fermeté de l’État. Et cette façon de penser ne changera pas quand le virus disparaîtra.

    Les changements suite à la Seconde Guerre mondiale

    Pensez aux changements politiques qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, ce fut  la dernière fois que les gens se sont sentis collectivement menacés à cette échelle. Les restrictions qui étaient censées être introduites dans l’urgence sont restées en place longtemps après la fin de l’urgence : rationnement alimentaire, cartes d’identité, conscription, économie contrôlée.

    Pourquoi ? Parce que les guerres et les épidémies nous renvoient à nos instincts de chasseurs-cueilleurs les plus primaires. Nous devenons plus repliés sur nous-mêmes, plus tribaux, plus collectivistes, plus hiérarchiques.

    En d’autres termes, les grandes perturbations de ce type nous rappellent à quel point l’ordre libéral est contre nature et combien l’individualisme et la prospérité des deux derniers siècles ont été fragiles et contingents.

    La mondialisation réduit la pauvreté, mais nous refusons de l’accepter

    « Le libre-échange, la plus grande bénédiction qu’un État puisse accorder à un peuple, est impopulaire dans presque tous les pays », écrivait Lord Macaulay en 1824. Depuis lors, les revenus mondiaux moyens ont augmenté, selon une estimation prudente, de 3000 %, alors qu’ils n’avaient guère augmenté auparavant.

    La mondialisation et l’ouverture des marchés ont permis de réduire miraculeusement la pauvreté. Prenez les mesures que vous voulez : alphabétisation, longévité, mortalité infantile, éducation des femmes, apport calorique, taille.

    Pourtant, sous l’emprise de nos instincts préhistoriques, nous refusons toujours de l’accepter. Nous nions l’évidence d’une prospérité croissante ; ou bien nous nous disons que l’augmentation du niveau de vie a un coût terrible, que la société est devenue sans âme et matérialiste, qu’il manque quelque chose.

    Chaque mouvement de protestation contre l’ordre libéral moderne – romantisme, existentialisme, fascisme, communisme, fondamentalisme religieux – est un cri torturé de notre homme des cavernes intérieur, qui aspire au collectivisme et à l’autorité du groupe social.

    En sortant de la chrysalide du confinement, nous nous trouvons subtilement transformés. La demande de gouvernements autoritaires de gauche et de droite est plus forte. Il y a davantage de protectionnisme, et donc plus de pauvreté. Il y a moins de tolérance à l’égard de la dissidence. Il y a davantage de politique identitaire, la forme ultime de collectivisme car elle définit les gens, non pas en tant qu’individus, mais en tant que groupe.

    « Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol », écrivait Hegel. Il se peut que les idées que nous tenions pour acquises à l’époque moderne – que l’individu est plus qu’une simple partie d’un collectif, que les dirigeants ne devraient pas pouvoir établir les règles au fur et à mesure, que ceux que nous n’aimons pas pourraient encore avoir des choses utiles à dire, que nos relations les uns avec les autres ne devraient pas être définies par la naissance ou la caste – aient été une erreur, une exception.

    Nous arrivons peut-être, pour ainsi dire, à la fin d’un bref âge interglaciaire entre deux longues périodes glaciaires.

    Il est temps de célébrer l’ordre libéral

    Alors que les glaciers se retirent, marquons ce que nous laissons derrière nous. Célébrons le miracle extraordinaire qui a libéré la race humaine de dix mille ans de servitude et qui nous a élevés à un sommet de richesse et de bonheur qui était inimaginable jusque très récemment.

    Reconnaissons les résultats d’un système de marché qui a mis fin à l’esclavage, brisé les tyrannies, élevé le niveau de vie des gens ordinaires, des femmes libérées ainsi que des minorités, un système qui a défendu la dignité de l’individu.

    Célébrons le premier modèle économique qui a permis aux gens de progresser, non pas en aspirant le pouvoir en place, mais en offrant des services à ceux qui les entourent. Faisons le deuil, en passant, de l’ordre libéral qui, avant la pandémie, a épongé les dernières flaques de pauvreté sur cette planète.

    Reconnaissons ce moment capitaliste, où la raison a vaincu le dogme et où les personnes ordinaires ont pu profiter de modes de vie dont les rois médiévaux n’auraient pas pu rêver. C’est une prouesse d’autant plus remarquable qu’elle n’a pas été comprise ou appréciée. Ses bénéficiaires sont restés méfiants et hostiles jusqu’au bout.

    Ce n’est que maintenant, peut-être, alors que nous retournons à notre condition naturelle, que nous apprécions ce que nous perdons.

    Traduction par Justine Colinet pour Contrepoints de The Virus Has Killed the Liberal Order de John Locke Institute

    Hier à #Toulouse : 1000 manifestantEs en #solidarité aux répriméEs de Lieuron et contre la loi de SécuritéGlobale

    https://www.ladepeche.fr/2021/02/13/manifestation-a-toulouse-un-millier-de-teufeurs-dans-la-rue-pour-revendiquer-des-alternatives-9371653.php

    “Ils étaient environ un millier de manifestants ce samedi 13 février – teufeursEuses, intermittentEs du spectacle, squatteursEuses, chômeursEuses, bénévoles, étudiantEs, gilets jaunes, syndicalistes… – à venir faire entendre leurs voix.”

    #lutte #actu #actualité #social #société #répression #autoritarisme #logement #politique #manif #HauteGaronne #LSG #racisme #fichage #surveillance
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      Mélenchon veut sa fête de la liberté, je veux bien ma fête du socialisme

      Frédéric Mas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 3 February, 2021 - 04:25 · 2 minutes

    Par Frédéric Mas.

    Mélenchon défenseur des libertés ? Samedi 30 janvier, Jean-Luc Mélenchon a déclaré sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier « On est en direct » qu’il souhaitait organiser une « fête de la liberté ». Le leader de la France insoumise estime que celle-ci lui permettrait de protester contre les lois « liberticides » portées par Emmanuel Macron .

    Le leader d’extrême gauche précise sur son compte twitter que cette fête pourrait prendre la forme d’une marche le 20 mars prochain.

    Les lecteurs de Contrepoints ont assez vite compris que la fête de la liberté de Mélenchon n’a pas grand-chose à voir avec celle qui a lieu chaque année à Las Vegas, célébrant libertés individuelles, libre échange et capitalisme.

    Mélenchon contre le macronisme autoritaire

    Depuis la publication en novembre dernier d’un rapport sur la « dérive autoritaire » du macronisme, la formation de Jean-Luc Mélenchon se fait fort de défendre les libertés publiques contre l’état d’urgence sanitaire.

    Comme nous avons eu l’occasion de le dire précédemment dans les colonnes de Contrepoints , Jean-Luc Mélenchon ne cherche pas à défaire l’autoritarisme du président de la République, mais à le remplacer par le sien propre, inspiré par les régimes socialistes d’Amérique du Sud qu’il adule et prend pour modèle de développement.

    L’opportunisme politique de la France Insoumise ne s’arrête d’ailleurs pas là. Depuis maintenant quelques jours, Jean-Luc Mélenchon qui, il y a encore quelques années ferraillaient contre la religion dans le camp des ultras de la République, s’est découvert une passion pour la liberté religieuse et tonne contre ceux qui prennent la religion pour un « athéisme d’État ». Le vent a tourné, comme la girouette Mélenchon.

    Et si demain, les libéraux organisaient une « fête du socialisme », en prenant soin de redéfinir le socialisme en termes individualistes, protecteurs des libertés individuelles et de la propriété ? L’idée pourrait être reprise en s’inspirant de l’excellent essai de Jean-Marc Daniel sur « le socialisme de l’excellence » !

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      Couvre-feu : Darmanin ou le petit Beauvau du cinéma permanent

      Nathalie MP Meyer · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 2 February, 2021 - 13:00 · 5 minutes

    couvre-feu

    Par Nathalie MP Meyer.

    Vous avez aimé le Ségur de la santé , ce grand « machin » pompeux qui devait donner un peu d’agilité à notre mammouth hospitalier complètement débordé par le Coronavirus mais dont on constate chaque jour qui passe qu’il a surtout consisté à déverser des milliards d’euros sur notre système de santé sans en amorcer la moindre réorganisation en profondeur ? Alors forcément, vous allez a-do-rer le Beauvau de la sécurité inauguré avant-hier par le Premier ministre !

    Darmanin et le Beauvau de la sécurité

    Car figurez-vous que parmi les trois objectifs que se donne Jean Castex pour adapter nos forces de l’ordre au régalien du XXI ème siècle, le travail de terrain au plus près de la population sans entrave bureaucratique inutile arrive en première position :

    « La finalité poursuivie est claire (…) : avoir le plus de policiers et de gendarmes possible au plus près du terrain et des populations, les moins englués que possible dans des procédures lourdes ou inadaptées. »

    En bon ministre de l’Intérieur dynamique et soucieux de faire du zèle, Gérald Darmanin n’a pas attendu que tout ceci soit écrit noir sur blanc dans un long rapport que personne ne lira. Dès dimanche 31 janvier dernier à 18 heures, il se transportait « sur le terrain » d’un péage très fréquenté lors des retours de week-end et il observait avec une satisfaction inouïe qu’entre le conducteur automobile et le PV, il n’y avait désormais plus aucune entrave d’aucune sorte :

    Et d’égrener des chiffres dégoulinants de zéros censés caractériser son engagement total en faveur de la sécurité des français, à commencer par leur sécurité sanitaire : 600 000 contrôles et 60 000 verbalisations depuis le début de l’instauration du couvre-feu à 18 heures, annonce martiale d’une augmentation des contrôles de 30 % dorénavant – par Jupiter, Valls et Sarkozy, Darmanin se la joue tolérance zéro pour le virus au-delà de 18 heures : (01′ 04″)

    Il faut dire que vendredi dernier, après quinze jours de suspense sur un possible reconfinement éventuellement « préventif » et « très serré » qui divisait profondément classe politique et classe médicale, Jean Castex a annoncé … pas grand-chose de nouveau 1 en fait, si ce n’est un durcissement des contrôles quant au respect des mesures en vigueur actuellement dont le fameux couvre-feu avancé à 18 heures :

    « Les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, l’organisation des fêtes clandestines et l’ouverture illégale des restaurants dans des proportion renforcées. Les dérives de quelques-uns ne sauraient ruiner les efforts de tous. Une consigne de particulière fermeté sera donc appliquée pour ceux qui fraudent les règles en vigueur. »

    C’est ainsi que M. Darmanin s’est retrouvé dimanche soir à montrer ses petits muscles au péage de Buchelay. Inutile de dire que les automobilistes, déjà pris dans des embouteillages encore plus monstrueux que d’habitude en raison du couvre-feu avancé, ont moyennement apprécié .

    Il n’est jamais agréable de se prendre une amende de 135 euros. Mais c’est encore plus rageant quand on sait que la situation qui nous vaut cette brimade n’est nullement facteur de circulation du virus. Du temps des confinements, un promeneur isolé pouvait parfaitement se faire verbaliser. Aujourd’hui, le couperet de 18 heures est le prétexte absurde à un cinéma d’autoritarisme qui semble bien éloigné de la seule lutte contre le Covid-19.

    Couvre-feu, un cinéma d’autoritarisme

    En quoi un conducteur et des passagers en train de rentrer chez eux dans un véhicule fermé sont-ils susceptibles de propager la maladie ? En quoi le sont-ils plus avant 18 heures qu’après ? On aimerait le savoir.

    Et ce d’autant plus que les études commencent à s’accumuler qui montrent d’une part que le couvre-feu avancé à 18 heures aurait eu un effet au mieux nul au pire aggravant sur la pandémie en poussant les gens à s’agglutiner dans les magasins entre 17 et 18 heures pour faire leurs courses ; et d’autre part que rien ne prouve que les restrictions ultra-strictes telles qu’imposées en France (sous les quolibets mi-étonnés mi-blasés de nos voisins) seraient plus efficaces que le respect scrupuleux et responsable  des gestes barrières (éventuellement associé à l’interdiction ponctuelle des très grands rassemblements).

    Autrement dit, le gouvernement se retrouve pris au piège de son autoritarisme désordonné.

    La dégringolade de l’économie française, dont on n’a encore rien vu puisque le « quoi qu’il en coûte » sert précisément à adoucir le choc, a quand même abouti à un recul du PIB de 9 % 2020 , du jamais vu depuis la création de l’INSEE en 1946. Encore plus parlant, ceci correspond à une chute du PIB par habitant de 3 250 euros. Dans ces conditions qui signifient concrètement pauvreté, déclassement et mal-être social et psychologique, on comprend que le gouvernement cherche une façon de montrer que l’État « fait quelque chose » contre le Coronavirus sans en passer par un reconfinement stricto sensu.

    D’où une nouvelle salve de coups de menton et de contrôles absurdes à l’égard d’un couvre-feu à 18 heures qu’il n’est plus possible de supprimer sans donner l’impression que la lutte contre le coronavirus se relâche et sans perdre la face malgré sa douteuse efficacité.

    Et d’où un Gérald Darmanin tout feu tout flamme pour distribuer abondance de PV et de leçons de conduite sans objet dans une langue de bois digne du petit Beauvau du cinéma permanent que les ministres de l’Intérieur ont l’habitude de jouer devant les caméras faute de pouvoir produire des résultats effectifs quant à la sécurité des Français. Ça promet.

    1. Nouvelles mesures : fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m 2 et durcissement des conditions d’entrée et de sortie du territoire français.
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      Emmanuel Macron : l’État, c’est moi

      Claude Robert · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 31 January, 2021 - 04:45 · 5 minutes

    macron

    Par Claude Robert.

    Tout homme politique respectueux de la démocratie sait combien il lui est impératif de séparer l’exercice du pouvoir de ses intérêts personnels. Il sait également combien il doit s’attacher à ce que son indépendance ne soit jamais prise en défaut. Le temps des monarchies de droit divin est en effet révolu. Pas un seul homme politique avisé ne se risquerait à un retour à l’absolutisme . Surtout dans une démocratie, système par définition fragile exigeant une exemplarité de tous les instants.

    Il semble cependant que ces considérations éthiques n’étouffent pas spécialement le président Macron. La récente immixtion de son épouse dans les affaires gouvernementales, en matière de crise pandémique qui plus est, nous rappelle une nouvelle fois combien l’hôte actuel de l’Élysée paraît avoir fait sienne cette fameuse formule « L’État, c’est moi ».

    L’étrange affaire Benalla et consorts

    Recruté par l’Élysée sans que le ministre de l’Intérieur en soit informé (dixit Gérard Colomb lui-même), Alexandre Benalla est un proche du couple présidentiel qu’il accompagne « sur des déplacements publics, mais aussi lors d’escapades privées, comme une balade à vélo lors d’un week-end au Touquet ou juste après Noël pour des vacances au ski à La Mongie » (France Info – 20 juillet 2018).

    Bien après avoir été pris en flagrant délit de bastonnade et d’usurpation du statut de policier, bien après avoir été finalement licencié, Benalla continuera de servir l’Élysée pour des missions diplomatiques. Et c’est l’un de ses amis personnels, Christian Guédon, qui sera recruté de façon dérogatoire pour le remplacer, sur ses propres recommandations ( Médiapart / L’Express – 22 mars 2019).

    Cette succession d’agissements administrativement impossibles et moralement douteux confirme s’il en est besoin la prééminence des considérations relationnelles et privées sur le respect des procédures officielles. Ce qui, de la part du président lui-même, et donc au plus haut niveau de l’État constitue un sacré pied-de-nez à la démocratie et aux exigences minimales d’un État de droit.

    Après le cercle des proches, la belle-fille du président

    Qui n’a pas été choqué par la façon dont le Grand débat instauré suite à la révolte sociale des Gilets jaunes, et présenté comme une grande consultation publique, a été détourné de sa fonction et préempté par le gouvernement ? Entravé sur le fond, du fait de la limitation des sujets abordés, il s’est même vu dénaturé sur la forme par la participation contre nature du président lui-même ! Que Macron ait osé intervenir intuitu personae dans l’animation des réunions censées donner la parole au peuple est tout simplement grotesque.

    Ce mépris des mécanismes d’expression populaire s’est épanché à l’identique lorsque le président s’est permis d’ impliquer sa belle-fille dans le dispositif d’animation d’un débat , celui de Saint-Josse-sur-Mer. Peu importe que Tiphaine Auzière ait été payée ou pas pour cette prestation, elle dément d’ailleurs l’avoir été, son intervention était parfaitement illégitime.

    Ni le président, ni sa belle-fille ne sont bien évidemment indépendants et donc d’une quelconque légitimité pour représenter le peuple, encore moins pour l’aider à s’exprimer dans un processus qui se révèle cadenassé de toutes parts. Que ce Grand débat ait accouché d’une Convention pour le climat qui n’a rien à voir, et dont les recommandations sont en opposition diamétrale avec les récriminations des Gilets jaunes, signe la complète réussite de la manœuvre. Tel un monarque absolu, le président Macron s’est adjugé, à lui-même et à un membre de sa famille, le droit de parler à la place du peuple.

    Et maintenant son épouse

    Nouveau coup dur pour le respect du mécanisme démocratique, ne serait-ce que dans son apparence, Brigitte Macron déballe le 25 janvier sur les ondes tout le bien qu’elle pense de son mari et son efficacité en tant que président : « Il ne baisse jamais les bras, il travaille, il trouve des solutions » (RTL 25 janvier 2021). Quelques minutes plus tard, elle laisse supposer un « troisième confinement » et s’affiche particulièrement inquiète pour les prochains mois de la pandémie.

    Impossible de ne pas voir la main du président utilisant son épouse, non élue, pour préparer les mentalités à une troisième déception. On imagine sans forcer l’hôte de l’Élysée profiter de la personnalité plutôt sympathique de la première dame pour l’aider à faire passer des décisions de plus en plus controversées.

    La France, des libertés qui s’amenuisent peu à peu

    Les atteintes à la liberté sont légion depuis le gouvernement Macron. Que ces atteintes soient dirigées contre l’ indépendance des médias , contre la vitesse des voitures , qu’elles soient justifiées par l’insécurité, par la tentation de régenter Internet ou par la situation sanitaire pandémique, force est de constater que le mandat du président actuel arbore une coloration toute particulière.

    Mais ce qui est frappant dans les cas ici traités, c’est cette touche de népotisme derrière l’absence de scrupule d’un président qui semble s’être approprié le pouvoir à la façon d’un souverain ou d’un gouverneur de République bananière. Oser en effet interférer dans ce que le processus démocratique a de plus sacré, que ce soit directement ou par le biais de proches et de membres de sa famille constitue une véritable atteinte au symbole même de la démocratie.

    Est-ce par absence de culture humaniste, par absence de compassion pour le peuple, ou par un pur autoritarisme assumé ? Nous ne le saurons probablement jamais. Le fait est que l’individu ne s’en cache même pas, et c’est peut-être là l’espoir que d’ici les prochaines élections présidentielles, la majorité des électeurs en soit enfin devenue consciente.

    Sur le web


    Samedi 30 janvier : #Marche des libertés : stop à la loi sécurité globales et autres mesures ou projets liberticides et racistes.

    En #HauteGaronne :

    #Toulouse : 13h30 RDV en haut des allées Jean-Jaurès. Appel unitaire : http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article1244

    #Saint-Gaudens : 10 h 30 RDV Place Jean-Jaurès. Appel unitaire : https://comminges.demosphere.net/rv/17431

    La #CNT 31 est signataire de ces 2 appels. Ne restons pas les bras croisés face à l’autoritarisme croissant de la bourgeoisie et de ses États. Pour nos droits et nos libertés soyons nombreux-euses.

    #social #répression #lsg #autoritarisme #racisme #actu #actualité #politique #société #syndicalisme
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      Contact publication

      CNT 31 · Saturday, 16 January, 2021 - 17:47

    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/uLgVq5D9tkA7/d5147679627e8324.jpeg

    #Toulouse : 5000 manifestantEs contre contre la loi de SécuritéGlobale et autres lois sécuritaires

    https://www.ladepeche.fr/2021/01/16/manifestation-contre-la-loi-de-securite-globale-rave-party-dans-les-rues-de-toulouse-9315348.php

    Énormément de personne et de « sound system » étaient également présentes pour soutenir les inculpés de Lieuron.

    La #police a attaqué en fin de manifestation. Au moins 9 camarades ont été interpelléEs, et plusieurs personne blessés (dont une évacuée par les pompiers) après une charge vers 18 h agrémentée de grenades de décencerclement.

    RT @Camé et RT #LDH.

    #répression #actu #actualité #social #société #liberté #HauteGaronne #lutte #surveillance #autoritarisme #capitalisme #politique