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      J’ai enfin compris la différence entre bonheur et plaisir - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 09:04 · 4 minutes

    J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue. J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue.

    BONHEUR - La question me turlupine depuis un moment... Quelle est la différence entre plaisir et bonheur ? Au-delà des généralités gracieusement offertes par Google (“ le plaisir est éphémère et le bonheur est durable ”), il doit bien y avoir une explication.

    À l’aube de mon cinquante-troisième anniversaire, il me semblait essentiel de réfléchir à la question. En quête de bonheur depuis quelques mois, j’ai l’impression de m’être souvent trompée sur le sujet. Mes recherches me permettront de mettre mon apprentissage en pratique... et peut-être un jour d’être heureuse .

    Enseignement n°1. Plaisir et bonheur: c’est bien plus qu’une question de durée!

    À la différence de durée entre plaisir et bonheur , il faut aussi ajouter la dimension de perspective. Je vis parfois des petits plaisirs et m’en réjouis, sans prendre de recul, ni apprécier l’image dans son intégralité, ni même considérer le bonheur auquel ils contribuent.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je m’explique...

    Prendre des cours d’italien avec un bel autochtone bronzé est un plaisir... Aller à Rome et faire croire aux locaux que l’on est “ de là-bas ” est un bonheur.

    Voir son enfant rentrer de l’école avec un bon bulletin est un plaisir. Le féliciter, maintenant qu’il est un jeune adulte, parce qu’il a décroché le job de ses rêves est un bonheur.

    Faire pousser des carottes dans son propre potager est un plaisir. Se voir félicitée par ses invités pour son “délicieux gratin de légumes du jardin” est un bonheur.

    Faire un pique-nique avec une personne que l’on apprécie beaucoup est un plaisir. Recevoir un message du type “je tiens à toi” est un bonheur.

    Les petits plaisirs cultivent les petits et les grands bonheurs...

    ... mais pas tous.

    Enseignement n°2: Il y a des petits plaisirs délétères

    De toutes les friandises, ce sont les fraises Tagada que je préfère. Elles ont le goût de l’enfance et la saveur de l’insouciance. Pour autant, le plaisir d’en manger quelques-unes ne répond à aucun bonheur en particulier... Et si l’offre XXL était trop tentante en faisant les courses, que l’envie de ne plus laisser une seule fraise dans le paquet en regardant Netflix l’est plus encore, vive l’indigestion, les caries et le sentiment de culpabilité que le pèse -personne se charge de me rappeler au cours des jours et des semaines qui suivent...

    Les petits plaisirs qui se consomment juste comme ça, par envie, par gourmandise, ne sont pas de mauvaises choses. Parfois, ils comblent un manque, tout simplement. Mais, aussi petits et innocents qu’ils soient, ils peuvent se multiplier par l’envie insatiable d’une injection de dopamine et s’immiscer insidieusement dans une vie et finir par être un frein au bonheur.

    Je m’explique (encore).

    Le verre d’alcool qui efface les douleurs et les peines de la journée ne peut-il pas devenir celui qui brise une vie? La recherche de “likes” et de “followers” ne conduit-elle pas à nous faire oublier que ceux qui nous aiment vraiment ne sont qu’à un coup de téléphone près, à toute heure du jour ou de la nuit? La blondeur et les caresses d’une fille de joie ne peuvent-elles pas rendre âpres les moments d’intimité passés avec l’être aimé? Les compliments du gratin social ne risquent-ils pas de transformer les petits mots d’amis en détail insignifiants? Une rencontre sans lendemain ne peut-elle pas rendre invisible une petite pensée d’un véritable ami, envoyée pour aucune raison particulière, et à l’improviste?

    J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue. Ils nous font oublier que d’autres choses, aussi futiles semblent-elles sur le moment, sont d’une puissance infinie lorsqu’elles sont mises bout à bout...

    Faire pousser des carottes dans son propre potager est un plaisir. Se voir félicitée par ses invités pour son "délicieux gratin de légumes du jardin" est un bonheur.

    Les petits plaisirs sont des fraises Tagada que l’on mange par envie et pour lesquelles on se réjouit. Ce sont des friandises à consommer avec parcimonie, pour ne pas fausser notre perception de la réalité. Le bonheur, quant à lui, le vrai bonheur, c’est de savoir que le paquet de fraises Tagada ne se videra jamais.

    À voir également sur Le HuffPost: Les "cours de bonheur" font leur arrivée dans les écoles indiennes

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      À cause des règles, ces femmes vivent un enfer pendant la nuit

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 14:31 · 10 minutes

    62% des femmes ont un sommeil plus difficile pendant leur période de règles. 62% des femmes ont un sommeil plus difficile pendant leur période de règles.

    MENSTRUATIONS - Contractions dignes d’un accouchement, sueurs froides et départs aux urgences... Durant le cycle menstruel , le corps des femmes ne dort jamais. Elles sont nombreuses à vivre des nuits très difficiles au point de perdre, en moyenne, jusqu’à 5 mois de sommeil au cours d’une vie. L’équivalent de 158 jours et de 3802,5 heures.

    L’écart de sommeil, c’est la nouvelle inégalité femmes/hommes mise en lumière dans une enquête menée par la marque de protection périodique Bodyform. Conduite entre le 24 décembre 2021 et le 24 janvier 2022, l’étude a réuni les témoignages de plus de 10.000 personnes menstruées dans 10 pays différents (France, Argentine, Chine...). 62% d’entre elles ont un sommeil plus difficile durant leur période de règle.

    En cause? Des douleurs, de l’anxiété, de l’appréhension... Et des médicaments qui n’apaisent pas forcément mieux que les techniques rudimentaires. Pour Le HuffPost , plusieurs femmes ont accepté de raconter leurs nuits tumultueuses faites d’insomnies, de crampes et de vomissements.

    Les premières nuits sont les pires

    “C’est dur d’avoir une échelle de référence, mais les règles m’ont provoqué les plus grosses douleurs que j’ai connues”, introduit Lou Denis-Motte, une jeune architecte d’intérieur parisienne, depuis Annecy ou elle s’est exilée en télétravail.

    À chaque cycle, c’est le même schéma qui se répète: la première nuit rime avec douleurs, crampes et vomissements. Elle détaille: “Je ne peux pas me lever sinon je vomis. Il faut que je sois recroquevillée en boule. Je ne peux pas étendre mon corps. Et ça dure 12h.”

    Marie Ceccarelli, médecin spécialisée dans l’endométriose , estime que “la douleur qui nous réveille est située entre 6 et 7, sur une échelle de 10. On dit qu’elle est insomniante”.

    Pour Lou, l a solution est de prendre un antadys - un anti-inflammatoire fréquemment utilisé pour les règles - au moment où la douleur arrive. “Si je le prends trop tard, je vomis toute la nuit. Jusqu’à la bile.” Ce que confirme la docteure: ” La grosse crise ne viendra pas si on le prend en amont. Mais c’est difficile de la faire partir une fois qu’elle est là avec des antadys.”

    Ils ne marchent pas suffisamment non plus pour Clara Cardon, une juriste narbonnaise, qui en consomme jusqu’à 12 pendant les deux premiers jours. “Je prends le dernier avant de dormir, mais quand l’effet s’estompe, je me réveille. J’en prends un autre mais je ne m’endors pas avant 6h du matin, et j’ai mal. Je tourne en rond et je subis en silence” ironise-t-elle.

    Les deux premiers jours sont aussi les pires pour Emma Vausseur*. “Je prends un Efferalgan ou un antadys avant de me coucher”, raconte-t-elle. “La douleur s’estompe. Mais ce qui me réveille, ce sont les bouffées de chaleur.” Elle gère d’ailleurs plutôt bien ses insomnies. “Si je suis stressée, je vais essayer de faire de la méditation, de lire ou d’écrire. Je me rendors plutôt vite.” Tout le contraire de Lou qui doit forcément attendre quelques heures avant de s’endormir d’épuisement.

    L’impact des maladies gynécologiques

    Emeline Garcia a souffert d’endométriose pendant 30 ans. ″Soit la douleur m’empêchait de m’endormir et je luttais jusqu’au petit matin. Soit cela pouvait me réveiller en pleine nuit. Les saignements étaient tellement importants qu’il m’arrivait d’être réveillée car les protections ne tenaient pas le coup”, raconte-t-elle.

    Mais en septembre 2020, elle est victime d’un choc hémorragique: elle est réanimée par le SAMU, transfusée, avant de subir une hystérectomie totale - une ablation de l’utérus. “Je n’ai plus de règles, je n’ai donc plus les problèmes de ménorragie, mais l’endométriose continue de progresser malgré tout.”

    Cette maladie chronique inflammatoire provoque le développement de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus - sur les parois de la vessie, du vagin et dans les organes avoisinants quand il s’agit d’un stade avancé. Elle touche une femme sur 10 en âge de procréer. “Il y a une effusion de sang en dehors de l’utérus, puis une réaction inflammatoire des tissus qui ne sont pas faits pour être en contact avec ce sang”, détaille la docteure. Les douleurs pendant les règles sont décuplées, parfois jusqu’à des seuils invalidants.

    Garance Salm, une infirmière toulousaine, souffre des mêmes maux: “J’ai des contractions d’accouchement. Je fais des insomnies et je change de position constamment. J’ai déjà fini aux urgences pendant la nuit tellement les douleurs étaient insupportables, il me fallait de la morphine.”

    Elle fait régulièrement des nuits blanches. Elle n’arrive pas à se rendormir, malgré les bouillottes, la méditation et les anti-inflammatoires. “Je fais la position du fœtus. Ça m’arrive de vomir pendant la nuit. Je saigne, je mange, je suis dans un perpétuel mal-être. Ça se calme au petit matin et quand le réveil sonne.”

    La variable de la contraception

    À cause de l’endométriose et d’autres problèmes de santé sexuelle, l’infirmière a dû mettre un stérilet. “Il aggrave mes douleurs mais je n’ai pas le choix. La pilule et l’implant, je ne les supporte pas.”

    Suivant les types de contraceptions, les règles peuvent être vraiment changeantes. C’est le cas de Tiphaine Parera, étudiante en marketing de la médecine, qui connaît de grosses douleurs depuis qu’elle a opté pour le stérilet en cuivre. “C’est comme des contractions d’accouchement. Ça me réveille parfois. Il ne m’est jamais rien arrivé de grave mais c’est la douleur la plus forte que je connaisse.” Pour s’endormir, elle se met en position du fœtus et utilise de l’huile essentielle de sauge.

    “Le stérilet va augmenter les douleurs”, explique Marie Ceccarelli. “Il crée une inflammation intra-utérine qui empêche les spermatozoïdes de progresser.” Alors que l a pilule a l’effet inverse. Pendant près de 5 ans, Clara Cardon l’a prise de manière continue - sans les placebos. Elle n’a pas eu ses règles durant toute cette période. “Mais je ne trouvais pas ça bien. Du coup, j’ai arrêté. Je préfère avoir mal que me bourrer d’hormones”, justifie-t-elle.

    La pilule continue est l e traitement de base pour obtenir une absence de saignement. Et les règles de pilule seront “d es hémorragies de privation, moins abondantes, moins douloureuses et pendant moins longtemps”, selon la docteure. Lou a fait le même choix que Clara: “Je n’ai presque pas vomi pendant les années où j’ai pris la pilule. Puis j’en ai eu marre d’avoir des contraceptifs sans partenaire régulier. J’ai fait de l’acupuncture, je suis allée chez l’ostéopathe, pour réduire un peu mes douleurs.”

    Emma a aussi remarqué que les contraceptifs altéraient ses douleurs: “Je suis tombé enceinte alors que j’étais sous pilule. J’ai fait une fausse-couche la veille d’un avortement programmé. On m’a prescrit une pilule beaucoup plus forte. Je ne l’ai pas du tout supporté. J’avais mal à la tête, j’avais des règles de 3 jours au maximum avec très peu de flux.” Aujourd’hui, elle ne prend plus rien mais confie “avoir toujours eu mal au ventre, peu importent les contraceptions.”

    Stress, appréhension, et syndromes pré-menstruels

    Le stress que génèrent de futures nuits très courtes, l’appréhension et les syndromes prémenstruels influencent aussi le sommeil avant les périodes de règles. “Ces deux premiers jours me stressent beaucoup, surtout quand je dois être en forme”, assure Clara Cardon avant de raconter: “Quand je travaillais dans la restauration, je faisais des journées de douze heures. J’étais tellement stressé que je n’ai pas eu mes règles pendant deux mois.”

    Garance va même plus loin en avouant se conditionner à souffrir quand elle sent ses règles arriver. “Quand je sais que je me lève à 5h et que j’ai mal dans la journée, je stresse, j’angoisse de ne pas pouvoir dormir. Je me crée une douleur en ne pensant qu’à ça. Je me prépare à être fatigué le lendemain.

    Lou Denis-Motte a surtout des hormones qui fluctuent avant ses périodes de règles. “Je suis très affectée par des trucs nuls” révèle-t-elle. “Je suis un peu dépressive et je rumine avant de dormir, je me pose des questions.” Idem pour Emma Vausseur qui a “tous les syndromes prémenstruels”. “J’ai qu’une hâte, avoir mes règles pour que ça passe. Les angoisses avant de me coucher peuvent être exacerbées. J’ai l’habitude de les gérer et de me calmer”.

    Dormir seul ou accompagnée?

    Un flux trop tendu est aussi l’une des raisons récurrentes des réveils nocturnes. Tiphaine Parera a remarqué que son cerveau la “prévient. “Si je me réveille la nuit avec l’envie d’aller aux toilettes, la serviette est en fait en train de déborder.” Elle révèle aussi avoir peur de tacher les draps quand elle ne dort pas chez elle. Une appréhension que partage Lou Denis-Motte: “Peu importe chez qui je dors, j’ai peur de tacher les draps. C’est embêtant, je sais que c’est dur à faire partir.”

    “Quand tu dors avec un mec, j’ai me pose beaucoup de questions”, continue l’architecte d’intérieur. “Je vais penser à l’odeur, au fait que ça dépasse, au fait que je risque d’en mettre un peu partout. Le garçon n’y pensera pas autant que moi.” Garance Salm a aussi un flux abondant, susceptible de la réveiller, et partage la même opinion: “Je flippais de dormir avec des inconnus quand j’étais jeune. À tout moment, je tache les draps et je tombe sur un con.” Aujourd’hui, elle a trouvé une solution - coûteuse - avec les shorts menstruels.

    Se réveiller parce qu’on a taché les draps est presque monnaie courante. Clara Cardon les tache tout le temps, mais est seulement gênée quand elle n’est pas chez elle. Cela arrive souvent à Emma aussi: “C’est embêtant parce qu’il faut aller se changer pendant la nuit. Ça coupe et on n’a pas une bonne qualité de sommeil. Mais que je sois toute seule ou avec quelqu’un, je m’en fiche.”

    Quid de la canicule?

    Et quand il fait chaud alors? Inutile de vous dire que le combo règles+chaleur a un impact négatif sur le sommeil. Toutes pointent un inconvénient: elles ne peuvent pas mettre de bouillotte sur leur ventre. Le jour de l’interview, Tiphaine Parera a ses règles et se trouve à Biarritz, en pleine canicule (lundi 18 juillet). Elle avoue ne pas dormir depuis trois nuits même si elle n’a pas établi de lien avec les règles: “Il fait juste chaud.”

    Mais pour d’autres, la chaleur peut avoir des conséquences plus graves. Au moment où elle parle, Garance Salm a trois jours de retard à cause de la canicule. Elle révèle qu’elle “fait souvent des malaises. Avec la chaleur et le flux très abondant, je fais de l’anémie.” Lou Denis-Motte, quant à elle, n’aime pas non plus cette période au moment des règles car elle a des sueurs froides et des bouffées de chaleur avant de conclure: “Mais je suis dans un état tellement second que je ne pense pas à la chaleur.”

    Pour voir l’étude de Bodyform, cliquez ici .

    *Les nom et prénom ont été modifiés.

    À voir aussi sur Le HuffPost: Une mannequin française harcelée à cause de ses poils sur le ventre

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      En fauteuil roulant depuis ses 2 ans, Kenza dénonce l'inaccessibilité des plages

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 13:11 · 2 minutes

    ACCESSIBILITÉ - “Quand-est ce que l’on peut vivre?”. Kenza, jeune étudiante de 22 ans, est en fauteuil roulant depuis presque toujours. C’est après s’est fait renverser par une voiture à l’âge de 2 ans, qu’elle est devenue tétraplégique incomplète. C’est-à dire-qu’elle peut utiliser ses bras, mais bouge difficilement ses doigts. Pour autant, elle n’a jamais eu le sentiment d’être différente des autres, jusqu’à ce qu’elle quitte son Alsace natale pour Montpellier , afin d’y obtenir son bachelor.

    “Les plages , c’est nouveau pour moi, avant j’y allais une fois par an pendant l’été, aujourd’hui, je peux y aller facilement”, explique la jeune femme au HuffPost dans la vidéo ci-dessus . Alors, rapidement, “le problème s’est posé”. Ce problème? Le manque d’accessibilité des plages pour les personnes en fauteuil roulant . “Je me contente clairement du minimum, et j’en ai marre”, affirme Kenza.

    Pour montrer qu’aller à la plage n’est pas évident pour elle, l’Alsacienne a publié une vidéo sur son compte TikTok où elle filme l’inaccessibilité de l’une des plages de la Grande-Motte (Hérault), rénovée il y a un an. “Je voulais aller sur le sable et je vois qu’il n’y a que des escaliers. Donc je me déplace un peu plus loin et je vois enfin une pente, mais il n’y a aucun tapis et aucun caillebotis” sur la plage, pour que les fauteuils puissent rouler. Ailleurs, elle aperçoit une paillote et un tapis qui y permet d’y accéder, “mais pour y aller, il faut descendre des marches”, se désole l’étudiante.

    @withmywheels

    Je n’ai aucune haine contre qui que ce soit. Cêtre vidéo a pour but de sensibiliser mais aussi de pouvoir vous montrer mon quotidien😘 #handicap #pmr #tetraplegie #tiktokfrance #accessibilité #montpellier #viral #pourtoi #fauteuilroulant #fypシ #coupdegueule #dayinmylife #tiktokacademie #lagrandemotte

    ♬ So Cold - M.I.R

    “C’est un combat qui sera dur”

    À la suite de la publication de cette vidéo, Kenza a reçu de nombreux témoignages de personnes dans la même situation. “Elles disaient ne plus avoir la force de se battre, elles acceptent. Mais moi, je n’ai pas envie!”, insiste-t-elle.

    Au-delà de la plage, l’étudiante dénonce la difficile accessibilité des espaces publics de manière générale. “Comment vas-tu accepter ton handicap si, à côté, tu n’as rien pour te divertir ou faire les courses sans te prendre la tête?”, s’interroge-t-elle.

    À travers ses vidéos sur les réseaux sociaux , elle souhaite raconter le handicap tel qu’il est, sans tabou. “Je veux montrer que ça ne va pas. Ça peut aider des gens, mais surtout en informer. C’est un sujet qui n’est pas assez élaboré en France, à mon goût, alors que ça peut vraiment changer notre quotidien”, souligne Kenza. Déterminée, elle est prête à se lancer dans “un combat qui sera dur”.

    À voir également sur Le HuffPost : Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour “laisser une trace”

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      La variole du singe nécessite 21 jours d'isolement, une durée "interminable"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 04:45 · 7 minutes

    L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes. L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes.

    VARIOLE DU SINGE - À côté des sept jours pour les personnes positives au Covid-19 , les 21 jours d’isolement imposés par la variole du singe apparaissent bien plus “interminables”. C’est en tout cas ce qu’a ressenti Sébastien, 32 ans, qui l’affirme: “Trois semaines d’isolement, ce n’est pas rien”.

    En France, 1453 personnes ont officiellement contracté la variole du singe (chiffres de Santé publique France au 20 juillet), et la barre des 10.000 cas a été franchie dans le monde. Le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe se réunit ce jeudi 21 juillet afin de déterminer les mesures à prendre contre la flambée de la maladie, et statuer sur la qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale”, plus haut niveau d’alerte de l’organisation.

    “L’impact de l’isolement sur la santé mentale, c’est quelque chose qui est parfois laissé de côté”, déplore Sébastien. Comme Yohann et Romain*, il raconte au HuffPost la difficulté de cette période. Car même s’ils ont tenu et qu’ils ont vu ce moment comme nécessaire, ils soulignent les conséquences sur leur santé mentale et leurs finances.

    Plus d’appréhension que pour les boutons

    “Ce que j’appréhendais le plus, c’était l’isolement. Les boutons, j’avais lu que ça faisait mal, mais qu’ils allaient partir. Les courbatures, la fièvre, les médecins m’avaient dit que ça ne durerait pas très longtemps, ce n’était pas ça qui m’inquiétait le plus”, débute Sébastien, qui vit en région parisienne.

    “Mais c’est le fait qu’on soit en plein été, qu’on soit après les périodes de Covid... On a envie de profiter un peu de la vie, et se dire qu’on va devoir s’isoler pendant trois semaines, ça me paraissait interminable”, poursuit-il. Pour Yohann aussi, originaire de Lyon, le “pire” a été cet isolement. “Ma deuxième réaction, après de me demander ce qu’était le monkeypox, c’était ‘purée on va rester isolé trois semaines’”. Quant à Romain, l’annonce a fait l’effet d’un “coup de massue”.

    Sébastien et Yohann ont en effet en commun d’avoir connu une forme plutôt supportable de la maladie . “Par rapport aux symptômes, c ’était assez soft. C’était surtout compliqué la première semaine”, se rappelle Yohann, dont l’isolement s’est terminé le 14 juillet. “La fièvre, les courbatures, la fatigue ont duré une semaine. À partir de la deuxième semaine, j’avais encore les boutons qui cicatrisaient, mais ce n’était plus douloureux”, souligne Sébastien.

    Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu un enfer Sébastien

    Pour Yohann, le plus difficile avec cet isolement a été de “ne plus avoir de contact en physique”. “Au bout de deux, trois semaines, ça commence à être long. J’en avais clairement marre. Restez chez soi c’est bien une semaine, si encore on peut voir des gens ça va, mais là on ne voit personne”, raconte-t-il. “C’est très pesant”, approuve Romain.

    A cet isolement, s’est également superposé des épisodes de fortes chaleurs pour les malades de la variole du singe. “Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu enfer”, témoigne Sébastien, qui rappelle par la même occasion qu’ “il y a de nombreux cas en Ile-de-France”. Le Parisien vit ses derniers jours d’isolement (il se termine le 22 juillet), alors que la France fait face à des températures caniculaires .

    “Pour le Covid ça allait car j’étais avec ma famille et j’avais un jardin, alors que là j’ai 43m², en plein centre-ville, sans jardin, sans terrasse ce n’est pas le même ambiance”, ajoute Yohann.

    “Ma communauté LGBT m’a aidé”

    Pour y faire face, le Lyonnais a apprécié de pouvoir télétravailler. “Les deux premières semaines, ça allait pour moi. Je télétravaillais donc ça m’aidait aussi à avoir des contacts avec mes collègues, et ne pas juste regarder la télé ou dormir, même si la première semaine j’étais très fatigué”, explique-t-il. “Avec mes amis je faisais aussi des Facetime, ou des apéros-vidéos”, ajoute-t-il.

    “Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. J’avoue que je ne suis pas resté trois semaines non-stop enfermé. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne”, confie ensuite Yohann.

    Sébastien, de son côté, a également eu dû mal à rester seul, et s’est d’abord tourné vers les réseaux sociaux. “Ce qui m’a fait du bien, ça a été d’utiliser les réseaux sociaux pour discuter entre malades. Plein de personnes ont aussi pris de mes nouvelles, j’ai de la chance d’être bien entouré”, développe-t-il.

    “J’ai de la chance même d’appartenir à une communauté LGBT qui s’auto-organise pour faire de la prévention, sur plein de supports. C’est grâce à cela que des liens et des connexions se font et permettent de rompre cet isolement”, tient-il par ailleurs à souligner.

    Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne." Yohann

    Mais cet isolement, il a finalement préféré l’adapter à sa façon. “L’idée m’est venue de demander à un copain qui a contracté le monkeypox à la même date que moi de faire une colocation, et d’après les médecins qu’on a contactés, il  n’y avait pas de risques de surcontamination si on prenait des précautions. Depuis quelques jours, on est donc en colocation et c’est bien plus sympa”, raconte-t-il.

    “La santé mentale est aussi importante que les autres symptômes. Trois semaines d’isolement ce n’est pas rien, ça se fait, mais autant essayer d’en sortir dans les meilleures conditions, explique le Parisien. Rajouter une dépression, une déprime par-dessus ça aurait pu repousser mon rétablissement, mon bien-être en tous cas.”

    À présent, il n’appréhende “plus du tout” sa dernière semaine d’isolement. “Le fait d’être à deux, c’est beaucoup plus simple. On fait des jeux de société, on essaie de faire un peu de sport tout en gardant des gestes barrières”, illustre-t-il. L’Assurance maladie rappelle en effet que les personnes malades vivant sous le même toit ne doivent ni partager leur linge de maison ni leur vaisselle.

    Quand l’isolement finit par précariser

    En plus de cette problématique qu’est la santé mentale, Romain met en avant la question de la précarité que peut engendrer cet isolement. “Je suis sorti de l’isolement vendredi dernier et j’ai reçu mes premières indemnités journalières, j’attends maintenant avec appréhension mon salaire le mois prochain”, livre-t-il.

    “Déjà, il faut compter les trois jours de carence. Et ensuite, je travaille dans l’hôtellerie, souvent de nuit. Je suis beaucoup payé avec les heures supplémentaires que je perds, idem pour les primes de nuit. Je suis payé net 120 euros une nuit en moyenne, et pour le moment la CPAM m’a remboursé 39 euros par nuit, ça ne correspond pas au 60% de l’indemnité maladie”, détaille Romain, qui calcule avoir perdu près de 700 euros de salaire.

    “Je mets régulièrement de côté donc j’ai un petit matelas, mais ce n’est pas le cas pour tous [...]. On m’a déjà rapporté le cas d’un étudiant qui va au travail malgré tout parce que, financièrement, il ne peut pas s’en sortir. D’autres, comme les travailleurs du sexe, ne sont pas couverts”, poursuit-il. Pour Romain, le financement à 100% de l’arrêt de travail, comme cela est le cas pour le Covid-19 , est une nécessité “ne serait-ce que pour encourager les isolements” et ”éviter les mises en danger”.

    En attendant que cette question soit posée au niveau national, l’isolement de Romain a, lui, pris fin, comme celui de Yohann. Sébastien, lui, a encore quelques nuits à patienter, mais plus les jours passent, plus il se rapproche du concert de Lady Gaga. “Je suis trop content de pouvoir y aller et de sortir de mon isolement pour ça, ça va être incroyable”, sourit-il au téléphone. Vivement dimanche.

    *le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: “Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour ‘laisser une trace’”

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      "Les coupeurs de feu" diffusés sur France2 font hurler ces médecins

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 10:56 · 3 minutes

    Une séquence de France 2 sur Une séquence de France 2 sur "les coupeurs de feu" fait hurler ces médecins

    MÉDECINE - Des “coupeurs de feu” à l’hôpital public? Voilà de quoi créer une nouvelle polémique sur les médecines alternatives. Un nouvel épisode de la série documentaire Les pouvoirs extraordinaires du corps humain diffusé mardi 19 juillet sur France 2 a provoqué des réactions dans le milieu médical .

    Dans une séquence largement partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir un bébé de 14 mois brûlé au deuxième degré être apaisé par une “coupeuse de feu” à l’hôpital à Thonon-les-Bains. Après avoir été infirmière aux urgences durant 16 ans, Myriam, 54 ans, est cadre dans une unité de jour.

    En plaçant ses mains au-dessus d’une brûlure, elle aurait la capacité de “couper le feu” et de soulager les patients. Dans l’émission, l’enfant “se calme instantanément” lorsque Myriam prend sa main brûlée entre les siennes, avec l’accord préalable de sa mère ( voir la vidéo ci-dessous ). Une manipulation qui vient s’ajouter aux soins médicaux prodigués au petit patient.

    Mais la séquence ne s’arrête pas là. On découvre ensuite qu’à l’accueil de l’hôpital existe depuis des années une liste de praticiens “guérisseurs”, censés “barrer” ou “couper le feu”, faire partir un zona ou “arrêter le sang”. Ce qui fait a fait hurler certains soignants, accusant la chaîne de faire la promotion du “charlatanisme” et des “fake med”.

    Dans l’émission, la dimension empirique de ce que l’on appelle les médecines complémentaires et alternatives (MCA) n’est pas niée. “Tout cela est complètement basé sur de l’expérience humaine, explique le Professeur Philippe Nicoud, chef du service d accueil et de traitement des urgences des Hôpitaux du Léman au micro de France 2. Il n’y a pas de diplôme, il n’y a rien de tout cela.”

    En France, certaines pratiques sont légalisées (acupuncture, ostéopathie, chiropraxie, homéopathie). D’autres, comme la sophrologie, l’hypnose, l’art-thérapie, sont déployées dans les hôpitaux, les Ehpad et par les associations nationales (Ligue contre le cancer, France Alzheimer…).

    Un appel à encadrer ces pratiques

    “En tout cas cela ne peut pas nuire, ajoute le Pr Philippe Nicoud. Tout ce qui peut améliorer le confort du patient, y compris des choses aussi simples que celles-là, pourquoi s’en priver?”

    Dans une tribune publiée en mars 2021 dans Le Monde , un collectif de parlementaires, d’anciens ministres, d’universitaires et de médecins appelait à la création d’une agence gouvernementale des médecines complémentaires et alternatives. “Une telle dynamique implique de s’inscrire dans une double perspective, d’intégration sécurisée de pratiques complémentaires adaptées et de lutte contre toutes les formes de dérives et d’approches alternatives”, précisait le collectif.

    À voir également sur Le HuffPost : Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour “laisser une trace”

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      Emilia Clarke se confie sur ses deux ruptures d'anévrisme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 10:28 · 2 minutes

    L'actrice britannique Emilia Clarke assiste aux British Academy Film Awards le 2 février 2020, à Londres, au Royaume-Uni. L'actrice britannique Emilia Clarke assiste aux British Academy Film Awards le 2 février 2020, à Londres, au Royaume-Uni.

    SANTE - “C’est remarquable que je puisse encore parler de manière articulée, et que je vive ma vie complètement normalement, sans aucune répercussion”, a tenu à souligner Emilia Clarke, dans une interview donnée à la chaîne BBC dimanche 17 juillet, au cours de l’émission “Sunday Morning” .

    L’actrice phare de “Games of Thrones”, qui avait annoncé en 2019 avoir survécu à deux hémorragies cérébrales en 2011 et 2013, s’est un peu plus confiée sur ses ruptures d’anévrisme. “Je fais partie de la très, très, très petite minorité de personnes qui peuvent survivre à cela”, a appuyé Emilia Clarke .

    Un anévrisme correspond à une dilatation localisée et progressive d’une artère. Cette dilatation fragilise la paroi de l’artère qui peut alors se fissurer voire se rompre, provoquant une hémorragie, et ainsi la rupture d’anévrisme. Dans un article publié en 2017 , France 3 Nouvelle-Aquitaine rappelait que les ruptures d’anévrisme représentaient 10% des AVC en France, et 50% des AVC mortels chez les personnes de moins de 45 ans.

    “C’était utile d’avoir Game of Thrones pour m’aider”

    “Dès qu’une partie de votre cerveau ne reçoit pas de sang pendant une seconde, elle disparaît. Le sang trouve un autre chemin pour se déplacer, mais l’autre partie reste donc manquante”, a expliqué Emilia Clarke à la BBC , ajoutant avoir ainsi “pas mal de choses qui manquent” dans un éclat de rire.

    Si elle en plaisante parfois aujourd’hui, l’actrice britannique a néanmoins souligné que ses ruptures d’anévrisme ont été des moments particulièrement difficiles à vivre. “C’était la douleur la plus atroce, des vomissements énormes, j’essayais de reprendre conscience”, a-t-elle détaillé.

    “Mon nom complet est Emilia Isobel Euphemia Rose Clarke. Mais je ne parvenais pas à me le rappeler. À la place, des mots sans queue ni tête sortaient de ma bouche [...]. J’ai demandé à l’équipe médicale de me laisser mourir. Mon travail -le rêve de ma vie pour toujours- était axé sur le langage, la communication. Sans ça, j’étais perdue”, avait déjà confié Emilia Clarke en 2019.

    C’est notamment grâce à son rôle dans la série Game of Thrones que l’actrice a réussi, ensuite, à remonter la pente. “J’avais 22 ans [lors de la première rupture d’anévrisme], mais c’était utile d’avoir Game of Thrones pour m’aider et me donner un but”, a-t-elle fait valoir à la BBC.

    À voir également sur L e HuffPost: “Hailey Bieber détaille son “accident ischémique transitoire” en vidéo

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      En pleine canicule, comment habiller son bébé la nuit?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 16:30 · 2 minutes

    Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort. Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort.

    CANICULE - Vous avez du mal à dormir quand il fait chaud? Imaginez comment un bébé peut le vivre. Alors qu’ une “apocalypse de chaleur” et des records de températures sont attendus ce lundi 18 juillet en France - jusqu’à peut-être 40°C à Brest -, il ne faut pas hésiter à déshabiller les petits la nuit quand le mercure augmente.

    “La température de la chambre où dort votre bébé doit être comprise entre 18°C et 20°C”, souligne en effet Santé Publique France . “S’il fait plus chaud, l’enfant peut dormir en simple pyjama ou en body”, ajoute ensuite l’agence nationale de santé publique.

    Sur son site, la version britannique de BabyCenter, dont le contenu est approuvé par des médecins, indique plus précisément température par température ce que doit porter un bébé la nuit tombée, via une infographie .

    Une couche-culotte suffit au-delà de 27°C

    Ainsi, si entre 18 et 21°, un bébé peut supporter un body manches courtes, un pyjama et une gigoteuse TOG 1, entre 22 et 23°, un body manches courtes et une gigoteuse TOG 1 suffisent. Entre 24°C et 25°C, il faut opter pour un body manches courtes et une gigoteuse TOG 0.5. En fonction de la température, il faut en effet adapter l’indice de chaleur de la gigoteuse, à partir du Thermal Overall Grade (TOG). Les gigoteuses TOG 0.5 et 1 sont les plus légères.

    “Je vous recommande de la coucher en couche – body – turbulette”, avait également recommandé en ce sens le média Mpedia , spécialiste de l’enfant, à une maman s’interrogeant sur la température de la chambre de son bébé, estimée à 24°C. Enfin si la température dépasse les 26°C, un simple body manche courte est conseillé.

    Sur son infographie publiée en 2014, la blogueuse et maman Céline Laurent ajoute qu’au-dessus de 27°C, une couche-culotte suffit. Des conseils bons à suivre par temps de grande chaleur pour la pédiatre Gwenaëlle d’Acremont, interrogé à ce sujet par Le HuffPost en 2017. Quoi qu’il arrive, il ne faut surtout pas oublier d’aérer la chambre, avait-elle ajouté.

    ″Tout dépend de la corpulence de votre enfant (rondelet ou mince) et de son métabolisme personnel, comme pour nous. Regardez comment il est au réveil et adaptez en fonction”, rappelle enfin la pédiatre ambulatoire Catherine Salinier à Mpedia .

    À voir également sur Le HuffPost: “Les boissons à privilégier ou à éviter face à la canicule”

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      Le ventilateur, meilleur allié pendant la canicule à condition de savoir où le placer

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 15:04 · 2 minutes

    Avec “l’apocalypse de chaleur” qui touche tout le pays ces lundi 18 et mardi 19 juillet, l’appareil à hélices est clairement l’un de nos meilleurs amis, Avec “l’apocalypse de chaleur” qui touche tout le pays ces lundi 18 et mardi 19 juillet, l’appareil à hélices est clairement l’un de nos meilleurs amis,

    CANICULE - Quand les températures frôlent voire dépassent les 40 degrés , il existe peu de moments de répit. Puisqu’il est déconseillé de prendre une bonne douche froide et même de dormir nu , il ne reste en général plus que la climatisation sur son lieu de travail (pour ceux qui ont la chance d’en avoir), et qu’à se mettre les pieds en éventail devant son ventilateur.

    Avec “ l’apocalypse de chaleur ” qui touche tout le pays ces lundi 18 et mardi 19 juillet, l’appareil à hélices est clairement l’un de nos meilleurs amis, encore faut-il savoir comment le positionner.

    Car si votre intuition vous conseille de diriger le ventilateur vers vous, la meilleure est astuce est en fait de le placer... vers la fenêtre (ouverte).

    Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, cela va en fait créer un courant d’air: l’air chaud de votre intérieur est évacué vers l’extérieur par le ventilateur, et remplacé par l’air extérieur. “L’objectif est d’extraire l’air chaud en aspirant de l’air frais, une fois que la température extérieure descend en dessous de la température intérieure”, explique à LadBible Nelson Lebo, conseiller en éco-conception.

    C’est également l’astuce qui est donnée dans cette vidéo réalisée par CBC (Société Radio-Canada):

    Cet utilisateur de Twitter, qui a découvert la méthode via cette vidéo, affirme que la pièce dans laquelle il a testé la méthode a été rafraîchie en une dizaine de minutes:

    Mais, vous l’aurez compris, ce n’est possible que lorsqu’il fait suffisamment frais dehors, ce qui risque de ne pas être le cas cette nuit...

    Autre conseil, prodigué par le docteur Jérôme Marty, contacté par BFM : “On peut mettre un linge humide devant un ventilateur”. L’eau, en captant une partie de la chaleur, va contribuer au rafraîchissement de la pièce.

    Dans tous les cas, il faut garder en tête que le ventilateur, s’il est mal placé, peut nous rendre malade. En faisant circuler l’air de notre chambre, il déplace en même temps poussière et allergènes. Tourné directement vers nous, il peut déshydrater certaines parties du corps, notamment les sinus, comme nous l’expliquions dans cet article .

    Pour maintenir le corps au frais, le ministère de la Santé recommande par ailleurs un usage simultané d’un brumisateur et d’un ventilateur. “Brumiser d’abord les parties découvertes puis ventiler les parties mouillées avec le ventilateur manuel.” Pour le reste, il faudra s’armer de patience.

    À voir également sur Le HuffPost: Canicule ou vague de chaleur, comment faire la différence?

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      Face à la canicule, qu'est-ce que l'hyponatrémie, sur laquelle le gouvernement alerte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 14:05 · 3 minutes

    L’hyponatrémie est L’hyponatrémie est "la conséquence d’un apport excessif d’eau par rapport au sodium (sel)" présent dans le corps.

    SANTE - “La consommation excessive d’eau peut-être source d’hyponatrémie”, alerte curieusement le Ministère des Solidarités et de la Santé ce lundi 18 juillet sur ses réseaux sociaux. À côté des risques de déshydratation ou de coups de chaleur , existe en effet lors d’ épisodes caniculaires le risque d’hyponatrémie, bien moins connu.

    L’hyponatrémie se définit par une “diminution de la concentration de sodium (sel) dans le sang”. “C’est la conséquence d’un apport excessif d’eau par rapport au sodium (sel) ou d’un excès de perte de sel par rapport à l’élimination en eau”, explique le Ministère. Dans un article de Santé Magazine , le docteur Alexandre Decourt précisait qu’une hyponatrémie avait lieu lorsque la natrémie [taux de sodium dans le sang] avait “une valeur inférieure à 135 mmol/l”.

    • Quelles sont les personnes à risque?

    “Il faut, effectivement, faire attention aux messages des pouvoirs publics qui recommandent de boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif, car ces messages de prévention s’adressent aux personnes bien portantes, qui ne souffrent pas de maladies chroniques ”, soulignait ainsi Alexandre Decourt à Santé Magazine en juillet 2020.

    Parmi les personnes à risque, on trouve en effet les patients atteints de maladies chroniques -insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, cancers, diabète- et les personnes âgées. En ce qui concerne les personnes âgées, ces dernières ne peuvent pas “compenser un apport trop important en eau, d’autant qu’à partir d’un certain âge la transpiration est altérée voire absente”, éclaire le Ministère.

    Plusieurs médicaments peuvent par ailleurs favoriser une hyponatrémie comme les diurétiques (souvent prescrits pour une hypertension artérielle, des problèmes cardiaques ou rénaux) ou les psychotropes (neuroleptiques et antidépresseurs), ajoute le Ministère.

    • Quels sont les symptômes?

    Une fatigue anormale, des vomissements, une apparition récente de gonflements ou des nausées peuvent être les signes d’une hyponatrémie, et conduisent à un dosage de la natrémie. “Les symptômes neuropsychiatriques (léthargie, l’état confusionnel, convulsions et coma)” apparaissent, quant à eux,  pour des “hyponatrémies aiguës sévères”, précise le Ministère.

    • Comment s’en protéger?

    Celui-ci indique également les recommandations pour les populations à risque: ne pas boire plus d′un litre et demi d’eau par jour en plus des aliments déjà riches en eau, garder une alimentation équilibrée pour maintenir un apport de sel suffisant et adapter les traitements médicamenteux avec son médecin.

    Il recommande par ailleurs de “mouiller régulièrement la peau et la ventiler” et d’ ”éviter les sorties à l’extérieur aux heures les plus chaudes”.

    Si l’hyponatrémie sévère est toujours une urgence, Le Manuel MSD , qui reflète l’état des informations médicales aux États-Unis, indique qu’une “hyponatrémie légère peut être traitée en diminuant la prise de liquide à moins de 1 litre par jour”. “Elles [les personnes touchées] ne doivent pas boire plus de 500 ml par jour ″, estimait Alexandre Decourt à Santé Magazine.

    À voir également sur Le HuffPost: “Canicule ou vague de chaleur, comment faire la différence?”