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      L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 11:06 · 3 minutes

    L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire L'aide carburant bientôt augmentée? Que prévoit le nouveau calendrier évoqué par Le Maire

    CARBURANT - Tout devrait se mettre en place pour la rentrée, a priori. Alors que les députés ont débattu ce week-end dans l’Assemblée du projet de loi de finances rectificative, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit favorable à un nouveau coup de pouce sur l’essence .

    Il s’est notamment positionné en faveur d’une augmentation de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés Les Républicains qui appelaient à aller “plus loin”.

    À partir de septembre

    Ainsi “la remise pourrait passer de 18 à 30 centimes d’euros en septembre et en octobre, puis passer à 10 en novembre et 10 en décembre”, a détaillé Bruno Le Maire. Un dernier coup d’accélérateur avant de passer à d’autres dispositifs?

    Il est prévu que cette aide sur le mode du bouclier tarifaire soit progressivement remplacée par une aide plus spécifique sur les carburants destinée aux travailleurs qui sont obligés d’utiliser leur voiture. Cette dernière, dont le montant reste à définir, doit entrer en vigueur au 1er octobre et sera versée sous condition de revenus.

    Il n’empêche qu’à ce coup de pouce de 30cts à la pompe, s’ajouterait la remise de 20 centimes annoncée vendredi par TotalEnergies . Le géant pétrolier a promis une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre (puis 10 centimes jusqu’à la fin de l’année), devant la menace brandie par les députés d’une taxe sur les “superprofits”. Un texte qui n’a finalement pas été approuvé, contrairement à celui sur le doublement du plafond de l’aide carburant versée par les employeurs, qui passe de 200 à 400 euros.

    Au final, “vous auriez dans certaines stations-services en France un carburant à 1,5 euro”, un seuil défendu par LR, a poursuivi Bruno Le Maire évoquant par ailleurs la possibilité d’une mesure spécifique pour les “petites stations rurales”, disposition également réclamée par les LR.

    Satisfait par ces annonces, le groupe de droite a retiré ses amendements, ouvrant la voie à une adoption de la remise. “Nous avons eu raison de soutenir cette proposition d’avoir le carburant à 1,50 euros parce que nous y arrivons et les Français pourront nous remercier d’avoir persisté”, s’est félicitée Véronique Louwagie.

    Bruno Le Maire a par ailleurs également proposé aux députés LR le “report” de l’indemnité carburant transport (ICT), ciblée sur les gros rouleurs et les classes populaires mais critiquée par la droite qui réclame une mesure “généralisée”.

    Pas d’unanimité à gauche

    “Quelle surprise, nous nous rendons compte que la majorité a trouvé un accord avec les Républicains”, a ironisé le communiste Nicolas Sansu.

    “Vous annoncez quelque chose (le litre à 1,5 euro) qui sera vrai au mois de septembre, qui ne le sera plus en octobre, qui le sera encore moins en novembre et plus du tout en décembre” du fait de l’inflation, a-t-il dénoncé.

    “Vous connaissez beaucoup de stations Total en zone rurale? Rarissime!”, a affirmé Charles de Courson (groupe LIOT). “Vous ne pouvez pas additionner les deux”, a-t-il plaidé.

    Le groupe Insoumis a aussi critiqué cet accord, arguant que le carburant à 1,50 euro ne serait opérant que “dans quelques stations services” et de façon “temporaire”.

    Les députés LFI poussent pour un “blocage des prix du carburant” qui “ne coûte pas un centime”. “Ca a été fait sur le gel hydroalcoolique”, a argué Manuel Bompard qui propose aussi que la taxe sur les carburants soit “flottante”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le prix du carburant en hausse, il se rend au travail à cheval

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      Horizons, la formation d'Édouard Philippe vote contre la majorité, une première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 06:11 · 2 minutes

    MAJORITÉ - Des débats très longs qui réservent leurs lots de surprise. Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, l’autre grand texte sur le pouvoir d’achat des Français qui a déjà acté la suppression de la redevance tv, les députés de l’opposition ont infligé, ce samedi 23 juillet, un petit camouflet à la majorité, auquel la formation d’Édouard Philippe a pris part.

    En fin de soirée, les députés LREM ont été mis en minorité: à l’encontre de ce qu’ils souhaitaient, l’Assemblée a décidé pour 2022 d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’Etat.

    Un amendement en ce sens a été adopté par la conjonction des votes favorables de la gauche, du RN, des LR mais aussi, et c’est la première fois, des députés du groupe Horizons allié de la majorité.

    Les 13 députés présents de ce groupe, s’ils avaient voté contre l’amendement, n’auraient cependant pas renversé le scrutin.

    “Stupéfait”, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a tancé ceux “qui n’ont que le mot rétablissement des finances publiques à la bouche” et qui “engagent de telles dépenses publiques”.

    “Petit psychodrame”

    Rappels au règlement et suspensions de séance ont suivi, cependant que la gauche se réjouissait que “la minorité présidentielle ne décide plus de tout toute seule”.

    Après ce “petit psychodrame”, selon le communiste Nicolas Sansu, Bruno Le Maire a calmé les esprits en acceptant un “travail” avec tous les groupes politiques sur un futur soutien financier aux collectivités en difficulté.

    “Le ministre a entériné que passer en force n’est pas possible” dans cette Assemblée où les macronistes n’ont qu’une majorité relative, a relevé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).

    Alors que quelque 375 amendements restaient encore au menu, terminer l’examen de ce budget rectifié dans la nuit paraissait hors d’atteinte. Reprise finalement lundi de cette première lecture vers 17 heures.

    Un point prochain du texte a été déminé : Bruno Le Maire s’est dit favorable à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés Les Républicains qui appelaient à aller “plus loin”.

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      L'Assemblée rejette une taxe sur les superprofits à dix voix près

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 13:24 · 3 minutes

    À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022. À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022.

    POLITIQUE - L’Assemblée nationale a rejeté de peu ce samedi 23 juillet l’idée d’une taxe sur les “ superprofits ” ou “bénéfices exceptionnels” des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières, malgré les protestations de la gauche et du RN .

    Les votes ont été très serrés (96 pour, 114 contre) pour rejeter des amendements principalement issus des rangs de l’alliance de gauche NUPES mais aussi du Rassemblement national. Quatre députés de la majorité se sont abstenus, parmi lesquels Sacha Houlié et Caroline Janvier, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Un de leur collègue d’Horizons a voté pour.

    “Il manquait 10 voix. Pour en finir avec cette politique qui aide sans contrepartie les entreprises faisant le + de bénéfices mais redistribuant en dividende. Celles qui usent de la spéculation, de l’optimisation pour ne pas payer justement l’impôt”, a regretté le député LFI Éric Coquerel .

    Les députés de l’opposition souhaitaient une “taxe exceptionnelle de 25% sur les superprofits” des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute.

    Pression sur TotalEnergies et CMA CGM

    Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a critiqué le principe d’une taxe, de “l’emphase idéologique”, selon lui. “Y a-t-il des super profits ? Je me méfie de ces mots. La vérité, c’est que l’immense majorité des entreprises souffre de l’inflation, de l’augmentation des prix, de la pénurie de main-d’œuvre”,  a-t-il ajouté, saluant les gestes opportuns de TotalEnergies et de la CMA CGM.

    Les géants de l’énergie et du transport maritime ont proposé vendredi une remise à la pompe de 20 centimes pour l’un et une réduction des taux de fret de 750 euros par conteneur de 40 pieds pour l’autre. “C’est un pur hasard que Total ait décidé de faire une ristourne sur le prix de l’essence, au moment où il y avait un amendement de la majorité”, a raillé Éric Coquerel.

    Des députés de la majorité avaient déposé des amendements pour proposer cette taxe, retirés suite aux annonces des deux géants internationaux.  La majorité a pu compter sur l’appui des Républicains sur ce texte. “Notre ADN, c’est de taxer moins”, a déclaré Véronique Louwagie.

    “Oui, la pression de l’Assemblée nationale sur Total et sur CMA CGM a été efficace et je remercie tous les parlementaires, tous bancs confondus”, s’est réjoui Bruno Le Maire, pour qui la contribution volontaire des deux groupes rend “plus d’argent aux Français”.

    “Total est en train de se gaver”

    Des propos qui ont déclenché l’ire de la gauche. “Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver”, a tancé la cheffe de file des Insoumis Mathilde Panot .

    “Vous vous refusez à une mesure légitime et qui se répand autour de nous”, a déploré la socialiste Christine Pires Beaune, citant les cas de l’Espagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie qui ont adopté des taxes exceptionnelles sur les “superprofits”.

    “Fut un temps, dans cet hémicycle au début de la IIIe République, où les grands patrons siégeaient directement pour défendre leurs intérêts, ça avait le mérite de la transparence, maintenant ils sont ministres”, a attaqué le RN Jean-Philippe Tanguy, parlant de “numéro indécent” entre “lobbying et la défense de la macronie”. “Le seul lobbyiste ici, c’est moi”, a balayé Bruno Le Maire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Titres-restaurant: Bruno Le Maire prêt à augmenter le plafond quotidien à 25 euros

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 09:57 · 1 minute

    Divers modes de reglement, apetiz, cheque de table, ticket restaurant, cheque vacances, cheque dejeuner et carte bancaire. (Photo by Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images) Divers modes de reglement, apetiz, cheque de table, ticket restaurant, cheque vacances, cheque dejeuner et carte bancaire. (Photo by Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images)

    POUVOIR D’ACHAT - Vers une nouvelle évolution des tickets-restaurants? “Dans ces temps difficiles pour nos compatriotes”, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit “prêt” à augmenter le plafond journalier des titres-restaurant de 19 à 25 euros, comme le réclament de nombreux députés dans le cadre du débat parlementaire sur le pouvoir d’achat , a-t-il déclaré ce vendredi 22 juillet.

    “Je suis prêt à augmenter la valeur [utilisable par jour] des tickets restaurant de 19 à 25 euros”, a-t-il affirmé sur RMC/BFMTV, estimant que c’est une “bonne proposition” issue de l’opposition dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives en cours d’examen au Parlement.

    Bruno Le Maire a souligné que “c’est une proposition qui est faite par des députés aussi bien Les Républicains, que socialistes ou écologistes”. “Je trouve que c’est une bonne proposition [...], a indiqué le ministre. Je la prends.”

    Le plafond des titres-restaurant doublé pendant la pandémie

    Les titres-restaurants, distribués par les entreprises à leurs salariés sont souvent utilisés par ces derniers pour faire leur courses alimentaires, des dépenses qui augmentent ces derniers mois du fait de l’inflation.

    Déjà pendant la crise sanitaire du Covid, la valeur des titres-restaurant avait été doublée et leurs conditions d’utilisation assouplies, pour soutenir l’activité des restaurants durement frappés par les restrictions. Le seuil était repassé à son niveau initial à partir du 1er juillet.

    Initialement le ministre de l’Économie n’était pas favorable à un nouveau geste sur les titres-restaurants. “Tout ce qui a un coût budgétaire important, je le regarde avec beaucoup de circonspection”, a-t-il encore expliqué vendredi.

    À voir également en vidéo sur Le HuffPost: “Qui a déjà touché 800 euros par mois ici?” L’intervention de cette députée n’a pas plus à tout le monde

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      L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 11:11 · 4 minutes

    L'idée d'une taxe sur les entreprises aux L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie: Bruno Le Maire y est défavorable, mais des députés Renaissance ont déposé un amendement.

    POLITIQUE - Il y a deux sons de cloche dans le camp d’Emmanuel Macron sur la taxation des entreprises qui ont réalisé des “super profits” grâce aux conséquences de la guerre en Ukraine . Au gouvernement, le ton est plutôt défavorable tandis que chez les députés Renaissance, l’idée fait son chemin.

    Mercredi 20 juillet, deux interviews parues à quelques heures d’intervalles sont venues illustrer la fracture du parti présidentiel sur ce sujet. Dans Les Échos , Sacha Houlié, député Renaissance et président de la Commission des Lois a pris le contre-pied de la position tenue par Bercy. “Avec de nombreux députés de la majorité, nous sommes favorables à une contribution exceptionnelle sur les entreprises qui ont dégagé des profits liés à une situation de rente”, explique le député de la Vienne.

    Plus précisément, il souhaite cibler les entreprises des secteurs de l’énergie et des transports. À cause de la guerre en Ukraine, “les groupes pétroliers réalisent aujourd’hui des marges de raffinage de 150 euros la tonne, alors qu’elles s’élèvent en temps normal à 30-50 euros! Idem pour le fret maritime, qui profite d’une situation anormalement avantageuse. Ces deux secteurs émettent, en outre, énormément de carbone. Il y a donc une vraie logique à leur imposer cette contribution”, défend le président de la commission des lois.

    Une question de principe

    Cette logique, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ne la partage pas. S’il reconnaît que “quelques entreprises” de ces deux secteurs “ont fait des bénéfices importants”, le patron de Bercy appelle dans un entretien au Monde à “ne pas céder aux sirènes de l’opposition”. “En France, à chaque difficulté, on répond par une nouvelle taxe. Ce réflexe pavlovien n’améliore en rien le pouvoir d’achat des Français”, défend le ministre.

    Sur franceinfo ce jeudi 21 juillet, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,  a lui expliqué la philosophie du gouvernement: “Si on met une taxe, c’est l’État qui la récolte et qui ensuite, quelques mois, quelques années plus tard, va la répartir aux Français selon des mécanismes. Ce que nous souhaitons, c’est que ces contributions se fassent directement, de l’entreprise vers les Français”, explique Olivier Véran.

    Pour Sacha Houlié cependant, cette contribution n’est pas tant liée au pouvoir d’achat qu’à deux autres principes: “la justice sociale” et la “transition écologique”. “On ne peut prospérer sur des activités polluantes et/ou sur la crise”, martèle l’élu Renaissance.

    Un amendement Renaissance déposé

    À ce stade, le gouvernement a simplement demandé aux entreprises de faire “des efforts” et “de premiers engagements ont été pris”, rappelle Olivier Véran, citant la remise de 10 centimes par litre dans les stations Total sur les autoroutes. “Doivent-elles faire plus? Oui, certainement”, reconnaît Bruno Le Maire, et des discussions sont en cours pour “amplifier” les actions, avant des annonces éventuelles “d’ici la fin de la semaine”.

    Le ministre de l’Économie donne rendez-vous pour “faire les comptes” lors du projet de loi de finances 2023. Mais son calendrier risque d’être bousculé par certains élus de la majorité. La députée du Maine-et-Loire a ainsi déposé mardi 19 juillet un amendement au projet de loi finances rectificatives 2022 (examiné à la fin de la semaine) pour taxer les bénéfices 2022 des sociétés concernées, ”à hauteur de 15% de leur résultat imposable”.

    Avec cet amendement, les députés veulent “marquer (leur) exigence quant à l’aboutissement des négociations en cours sur cette contribution. Sans accord à la hauteur de l’enjeu, nous porterons des propositions législatives à l’image de cet amendement”, met en garde la députée de la majorité, Stella Dupont, dans Les Échos.

    Plusieurs anciens ministres issus de l’aile gauche du parti comme Barbara Pompili ou Stéphane Travert la soutiennent. Si un texte d’une telle nature arrive dans l’hémicycle, il pourrait faire consensus: RN et NUPES se sont déjà dits favorables, et même le patron du groupe LR Olivier Marleix a affirmé n’avoir “aucune hostilité” à mettre davantage à contribution les pétroliers.

    À voir également sur Le HuffPost : “Pas de compromis avec vous” : les propos de cette députée LREM ulcèrent l’opposition

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      Le taux de livret A va doubler début août

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 19:07

    Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration) Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration)

    ÉCONOMIE - Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a suivi la recommandation du gouverneur de la Banque de France et acté une hausse du taux du Livret A à 2% à compter du 1er août, explique-t-il dans une interview donnée ce jeudi 14 juillet au journal Le Parisien .

    “Le taux du Livret A doublera au 1er août”, indique-t-il au quotidien, quand celui du livret d’épargne populaire (LEP), méconnu et réservé aux revenus modestes, passera de 2,2% à 4,6%.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Avec les enveloppes budgétaires, elles calment leur anxiété vis-à-vis de l’argent

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      Philippe, Darmanin, Le Maire... La succession à Emmanuel Macron est ouverte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 15:18 · 6 minutes

    Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022. Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022.

    POLITIQUE - Ils étaient à l’étroit tant qu’ Emmanuel Macron n’avait pas été réélu - personne ne voulant être accusé de ne pas avoir joué le jeu - ils peuvent désormais légèrement accélérer. Les successeurs potentiels du président - qui ne peut pas se représenter en 2027 selon la constitution - affinent leurs stratégies et avancent tout doucement leurs pions.

    Le plus libre d’entre eux: Édouard Philippe . L’ancien Premier ministre, accusé par les ténors d’En Marche d’avoir fait une campagne a minima pour Emmanuel Macron en 2022, s’est toujours dit “loyal, mais libre”. Après la création de son parti “ Horizons ” en octobre dernier, il a réussi à former un groupe à l’Assemblée nationale, mais n’y siège pas lui-même, ayant préféré conserver son poste à la mairie du Havre.

    Édouard Philippe et son “film”

    Ce samedi 9 juillet, neuf mois jour pour jour après le lancement du parti, Édouard Philippe a mis en ligne une vidéo qui ne laisse pas de doutes quant à ses ambitions pour 2027, jamais contredites par son entourage.

    Cette pastille de six minutes intitulée “Le film (Avec Édouard Philippe)” laisse entrevoir la “stratégie” qu’il entend affiner en vue des prochains mois. Objectif: attirer de nouveaux adhérents et continuer à participer au débat public, notamment sur “la dette et la réforme des retraites”, ses deux marottes citées dans ce document que vous pourrez voir ci-dessous .

    L’ancien Premier ministre (2017-2020), qui caracole en tête des personnalités politiques préférées des Français, continue à travailler avec le pôle idée de son parti et organisera en septembre, à Paris, une “assemblée des maires” en forme de rentrée politique. Ils seraient “plusieurs centaines” d’édiles à y participer, même si le parti ne communique pas sur les chiffres. Un rendez-vous qui promet sans doute quelques affirmations politiques pour se démarquer et faire émerger dans la tête des Français une possible candidature.

    Bruno Le Maire le “vice Premier ministre”

    Car les concurrents ne manquent pas pour succéder au président réélu. Bruno Le Maire n’a jamais caché ses ambitions présidentielles en se présentant à la primaire de la droite - son ancien parti - en 2016 pour la présidentielle de 2017 avec le slogan “Bruno, le renouveau”. C’est François Fillon qui l’avait emporté avec le résultat qu’on connaît, il était arrivé 5e avec 2,38% des voix.

    Depuis, il est devenu ministre de l’Économie et des Finances d’Emmanuel Macron et est passé de la quatrième place à la première dans l’ordre protocolaire des ministres, juste derrière la Première ministre, avec le portefeuille élargi de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

    Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter. Entourage de Bruno Le Maire

    Son entourage assure qu’ils ont découvert la place de “numéro 2” du gouvernement quand celui-ci a été rendu public. Interprétée comme “une demande d’investissement supplémentaire”, cette promotion ne laisse pas de marbre Bruno Le Maire. Selon Challenges, il veut s’impliquer comme un “vice-Premier ministre” et se préoccuper des sujets qui dépassent largement son périmètre comme la santé ou l’école. “C’est un rôle de soutien à la Première ministre et à la majorité. Son travail est aussi de réagir sur autre chose et d’impulser d’autres réflexions”, promet son entourage.

    C’est lui qui a lu la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne au Sénat pendant que la Première ministre était à l’Assemblée mercredi 6 juillet. “Une assemblée telle qu’elle est configurée aujourd’hui peut nous aider à nous recentrer sur les priorités et à gérer les crises qui préoccupent les Français”, analyse l’entourage du ministre.

    Concentration et efficacité avant l’émancipation politique? “Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter”, prévient l’entourage de Bruno Le Maire, concentré sur sa tâche avec un premier test: le projet de loi pouvoir d’achat débattu en juillet au Parlement.

    Quand Darmanin s’imaginait président en 2027...

    À l’Intérieur, Gérald Darmanin est perçu comme très ambitieux par ceux qui le connaissent bien. Le ministre des Comptes publics sous Édouard Philippe a obtenu - au forceps - l’Intérieur dans le gouvernement Castex et vient d’être promu dans l’équipe d’Élisabeth Borne numéro 3 du gouvernement, juste derrière Bruno Le Maire, avec un portefeuille élargi aux Outre-mer.

    Le ministre qui a été maintenu en poste malgré une accusation de viol - le Parquet de Paris requiert un non-lieu dans cette affaire - pourrait voir ses ambitions empêchées à cause de ce passé trouble. En attendant, il fait entendre une autre voix au sein de LREM et prodigue ses conseils, comme ce 9 juillet dans les colonnes du Monde où il appelle la Macronie à parler “aux tripes des Français” et à faire preuve de plus d’“empathie”.

    Quel enfant de chœur n'a jamais souhaité être pape? Gérald Darmanin à L'Express, en 2015

    Déjà en juillet 2021, il appelait les Marcheurs à faire “plus de bistrots, moins de visio”, façon de se présenter comme un élu de terrain plus proche des Français, lui qui a été réélu haut la main à la mairie de Tourcoing (Nord) en 2020. En 2021, il a refusé d’être coopté dans les instances dirigeantes de LREM, façon de conserver une sorte de distance critique.

    En 2015, invité par L’Express à s’imaginer président élu en 2027, le jeune député LR accepte immédiatement et cite Mitterrand: “Quel enfant de chœur n’a jamais souhaité être pape?”... Parrainé par Nicolas Sarkozy dont il est proche, il emprunte pour le moment le même parcours ministériel: du Budget à l’Intérieur, postes clés de l’État.

    “Cette question est particulièrement déplacée alors que le président vient d’être réélu”, réagit son entourage, depuis La Réunion, ce 9 juillet 2022. “L’heure n’est absolument pas aux destins individuels. Il n’y aura aucune réussite pour ses lieutenants, ministres, parlementaire, si le quinquennat échoue”, fait-on savoir, sans jamais fermer définitivement la porte.

    Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort, il pensera à la présidentielle. Une source gouvernementale

    “2027, c’est très loin. La Première ministre a été nommée il y a un mois et demi et il y a du travail”, relativise une conseillère de l’exécutif qui ne veut pas s’attarder sur ces ambitions personnelles jugées bien trop prématurées alors que le gouvernement Borne 2 vient d’être constitué et qu’aucun texte du second quinquennat n’a encore été voté.

    “Que Philippe et Bayrou y pensent, c’est attendu, mais les ministres eux doivent travailler”, poursuit une source gouvernementale qui ajoute: “Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort il pensera à la présidentielle”.

    À voir également sur Le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 10:15 · 2 minutes

    Boris Johnson Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire (photo d'illustration prise le 4 juillet 2022)

    POLITIQUE - Contraint et forcé, Boris Johnson a claqué la porte du 10 Downing Street jeudi 7 juillet. Sa démission , réclamée par une grande partie de la classe politique anglaise, est observée avec une certaine satisfaction par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire .

    Ce vendredi 8 juillet, le patron de Bercy a reconnu que “personnellement”, le désormais ex-Premier ministre britannique “ne lui manquera pas”. La démission de Boris Johnson “prouve que le Brexit , mêlé au populisme, ne font pas un bon cocktail pour une nation. Lorsqu’on verra ce que laisse Boris Johnson derrière lui, je ne suis pas sûr que ce soit très brillant”, a taclé Bruno Le Maire sur franceinfo.

    Au cours des trois années de “BoJo” au pouvoir, les relations franco-britanniques ont connu beaucoup de bas. Il y a eu les négociations post-Brexit et la fameuse “guerre de la saucisse” , le dossier de l’immigration clandestine -où l’Élysée a accusé Londres de “manquer de sérieux”-  sans oublier des violons pas toujours accordés sur la position à tenir vis-à-vis de Vladimir Poutine dans le contexte ukrainien .

    Alors qu’Emmanuel Macron a toujours affiché sa volonté de discuter avec les deux camps, Boris Johnson l’a mis en garde le 26 juin dernier contre une solution négociée “maintenant”.

    Pas de réaction du Quai-d’Orsay

    Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, ce jeudi 7 juillet dans la soirée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est resté le plus neutre possible sur le départ du locataire de 10 Downing Street: “Les Britanniques sont nos voisins et ils le resteront (...). Nous verrons quelle est la destination politique que prennent les Anglo-saxons en terme gouvernemental et, évidemment, nous continuerons d’avoir des relations diplomatiques avec eux”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il ne “s’exprimait pas au nom du Quai-d’Orsay”, et qu’il n’y avait pas encore eu de réaction officielle.

    À 12h, ce vendredi 8 juillet  plus tard, elle se faisait toujours attendre.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Premier ministre Boris Johnson annonce sa démission

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      Compte personnel de formation, rénovation énergétique... les arnaques dans le viseur du gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 18:11 · 3 minutes

    Comment le gouvernement veut Comment le gouvernement veut "traquer" et "punir" ceux qui "arnaquent" les Français

    POLITIQUE - Bruno Le Maire veut les “traquer”. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a fait de la lutte contre les arnaqueurs une “priorité” du gouvernement, ce jeudi 7 juillet, alors qu’il présentait les grandes lignes du projet de protection du pouvoir d’achat des Français . Des dispositions qui s’ajoutent à l’enveloppe financière de 20 milliards d’euros promise par l’exécutif.

    “Nous allons traquer un certain nombre d’arnaques qui se multiplient sur internet”, a ainsi expliqué le numéro 2 du gouvernement , pour qui ces abus sont “encore plus inacceptables en cette période de vie chère”. Sont par exemple concernées les arnaques sur le compte personnel de formation (CPF) qui pullulent par SMS et par mail, la rénovation énergétique des bâtiments ou les placements financiers.

    Pour cela, le gouvernement compte sur la “mobilisation totale” de “l’ensemble des services de l’État qui disposent des informations nécessaires”, comme les douanes, le fisc, la direction générale des finances publiques ou la police judiciaire. Le but: “Traquer de manière coordonnée tous ceux qui arnaquent les Français.”

    Des peines alourdies

    “Nous avons tous ensemble, avec les différents ministres concernés, donné les instructions nécessaires pour en faire une priorité”, a-t-il encore martelé, sans entrer dans le détail des consignes, comme vous pouvez le voir ci-dessous (à partir de 23′).

    Plus concrètement, le gouvernement souhaite alourdir les sanctions prévues pour les individus qui se livrent à ces abus, désormais “conduits à grande échelle et en bande organisée”, selon le communiqué de presse qui accompagne la présentation du projet pour le pouvoir d’achat. Le texte “porte”, par exemple, ”à trois ans la peine de prison encourue en cas de commission d’une pratique commerciale trompeuse ou d’une pratique commerciale agressive, dès lors que cette pratique est suivie de la conclusion d’un contrat”.

    Une peine portée à sept ans “lorsque ces arnaques sont commises en bande organisée.” Pour l’instant, le délit est puni de deux ans de prison et 300.000 euros d’amende selon le Code de la consommation .

    Le Maire promet un bouton “résiliation”

    Dans cette même logique, de “protéger les consommateurs”, le gouvernement souhaite également les aider à résilier plus facilement leurs contrats ou abonnements “du quotidien”. Pour leur “rendre leur liberté de choix”, selon les mots du ministre des Finances.

    “Beaucoup de consommateurs sont aujourd’hui prisonniers d’un certain nombre d’abonnements dont ils n’arrivent pas à se libérer”, a-t-il expliqué, ce jeudi en sortie du Conseil des ministres. Le communiqué cite par exemple les abonnements à des magazines, au gaz, à l’électricité, à la téléphonie ou encore à internet. L’exécutif veut donc “mettre en place une procédure de résiliation simplifiée, en trois cliques, via un bouton ‘résiliation’.”

    Il sera “rendu obligatoire”, a pris soin de préciser Bruno Le Maire... si le gouvernement trouve une majorité à l’Assemblée nationale. Le texte sur le pouvoir d’achat doit passer sur le grill de la commission des Finances avant e débarquer dans l’hémicycle le 18 juillet.

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