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      Guerre en Ukraine: L'UE en ligne de mire pour Kiev, mais rien n'est fait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 10:47 · 4 minutes

    Le président ukrainien en visite à Bruxelles en 2020, avant l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe (illustration) Le président ukrainien en visite à Bruxelles en 2020, avant l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe (illustration)

    UKRAINE - Une visite européenne tant sur la forme que sur le fond. Après la venue à Kiev, jeudi 16 juin, d’Emmanuel Macron , Mario Draghi, Olaf Scholz de Klaus Iohannis, la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE est plus que jamais relancée.

    À l’occasion d’une conférence de presse, les quatre dirigeants se sont dits prêts à accorder ”immédiatement” à l’Ukraine le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne . Le chef du gouvernement italien disant même vouloir que Kiev intègre les 27. Un appel à l’unisson qui n’a rien du hasard puisque c’est ce vendredi 17 juin que la Commission européenne a finalement rendu un avis favorable pour accorder ce statut de candidat à l’Ukraine. Sur Twitter, Volodymyr Zelensky a salué une “décision historique”. “C’est la première étape sur le chemin de l’adhésion”, souligne-t-il.

    Ce “chemin sera long”, a toutefois prévenu ce vendredi matin Emmanuel Macron dans une interview à BFMTV. “Normalement, l’Ukraine ne pourrait pas être candidate. On le fait parce que c’est la guerre”, a expliqué le président français ajoutant que Kiev faisait partie de la famille européenne.

    Candidat à la candidature

    De fait même, si la Commission européenne a rendu un avis favorable, Kiev va devoir encore passer par de nombreuses étapes avant de devenir le 28e membre à part entière. “L’adhésion à l’Union européenne est soumise à des règles claires qui doivent être respectées par tous”, a d’ailleurs Olaf Scholz jeudi.

    La semaine prochaine, il faudra que tous les membres de l’UE acceptent à l’unanimité ce statut de candidat officiel à l’adhésion à l’unanimité, ce qui n’est pas acquis non plus. Les pays baltes et de l’est y sont plutôt favorables en raison de leur proximité avec la Russie notamment, alors que le Danemark et les Pays-Bas sont plus réticents.

    Le début des négociations

    Si l’Ukraine obtient le statut de candidat à l’adhésion, il faudra ensuite entamer un ensemble de négociations entre Bruxelles et Kiev , qui devra se conformer notamment à un certain nombre de règles et de normes de l’UE. Elles concernent aussi bien le fonctionnement des institutions que l’État de droit.

    Ces négociations sont aussi à même de générer des débats dans le reste des 27. Interrogé ce vendredi matin sur BFMTV, Jean-Luc Mélenchon s’est dit favorable à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE mais à condition que cela passe par une harmonisation sur le plan social. “Aujourd’hui, le salaire minimum ukrainien c’est 138 euros, le SMIC de Moldavie c’est 50 euros. Si vous voulez organiser une immense dépression de dumping social, il n’y a qu’à faire ça, c’est-à-dire faire adhérer les gens sans qu’ils soient mis au niveau”, a fait valoir le leader des Insoumis.

    Dans le cas de l’Ukraine, souligne auprès de nos confrères de Ouest-France Sylvain Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors, les négociations pourraient par exemple tourner autour de l’agriculture: “Avec l’Ukraine, l’Union européenne deviendrait le premier producteur agricole au monde. La Politique agricole commune sera donc un gros chapitre, notamment pour la mise en place et le contrôle de toutes les aides européennes”.

    Le sens du timing

    Même si Kiev bénéficie d’une procédure accélérée, ces négociations prennent du temps et une adhésion à l’UE se fait plutôt sur une décennie. C’est ce qui avait été le cas pour plusieurs pays de l’Est qui avaient formulé une demande d’adhésion au mitan des années 1990 et qui ne sont devenus membres à part entière qu’en 2004.

    À cela s’ajoute tout simplement le paramètre de la guerre. Si l’Ukraine devient membre de l’UE alors que le conflit avec la Russie n’est pas terminé, les 27 pays devront porter assistance militaire à Kiev et deviendront de fait des cobelligérants du conflit . Or c’est précisément ce que cherchent à éviter les alliés occidentaux depuis fin février. En attendant, l’officialisation de la candidature de l’Ukraine envoie un message fort à Moscou, reste à savoir s’il sera bien entendu.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à un risque de crise alimentaire mondiale, Zelensky demande la fin du blocus russe des ports ukrainiens

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      Belgique : une taxe kilométrique pour Bruxelles en 2022

      Thierry Afschrift · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 9 February, 2021 - 03:50 · 4 minutes

    taxe kilométrique

    Par Thierry Afschrift.

    Parmi les villes européennes, Bruxelles et Anvers ont la triste réputation de figurer parmi les plus embouteillées. C’est dû à la fois à une préférence des habitants pour l’automobile, à un nombre considérable de navetteurs vivant à Bruxelles et y travaillant, à une insuffisance des transports en commun (la région n’a toujours pas de RER), et à une politique publique visant à créer le plus possible d’obstacles pour les automobiles, et à ne pas faire grand-chose pour résorber la congestion en ville.

    Taxe kilométrique : une croisade anti-voitures

    Le gouvernement régional bruxellois où les écologistes et les socialistes font la loi, envisage, dans le cadre d’une véritable « croisade anti-voitures » d’instaurer une taxe kilométrique, dont un des objectifs est de réduire la circulation de 25 %. Cet objectif revient à priver un quart des Bruxellois de leur moyen de transport favori, l’un des seuls qui garantisse une véritable autonomie.

    L’idée retenue par les autorités est d’obliger les automobilistes à enregistrer leur plaque d’immatriculation, qui sera repérée à de multiples endroits de la ville par des caméras. Ensuite, le système aboutira à une facturation des kilomètres parcourus, avec des niveaux différents suivant la voirie utilisée, et l’heure du parcours. En clair, circuler aux heures de pointe coûtera plus cher qu’à d’autres moments.

    Le principe retenu n’est pas en soi scandaleux. Nous savons que les services publics gratuits n’existent pas. Tous les services publics entraînent des coûts et ceux-ci ne peuvent être financés que de deux manières : soit par l’impôt, payé par tous les contribuables, qu’ils utilisent le service ou non, soit par la redevance, payée par les utilisateurs du service.

    Le choix qui est fait ici est celui de la redevance : seuls ceux qui utilisent le service payent pour celui-ci, qui n’entraîne donc plus de charge pour les autres, notamment pour les contribuables qui n’utilisent pas ce service.

    En soi, le système est donc d’inspiration libérale, même si ses auteurs prennent le terme pour un gros mot. Il l’est d’autant plus que le système de facturation variable en fonction des heures d’utilisation répond à la loi de l’offre et de la demande : le service public d’utilisation des voiries coûtera plus cher lorsqu’il y a une forte demande de celui-ci.

    Ce sont là des arguments importants en faveur du système choisi.

    Deux limites au système choisi

    Celui-ci peut néanmoins être critiqué pour deux raisons : le manque de respect de la vie privée, d’une part, et son coût excessif, d’autre part.

    L’idée d’un service public payant pour ses utilisateurs est parfaitement acceptable dans son principe, pour les motifs évoqués ci-dessus.

    En revanche, il faut que son coût pour l’utilisateur corresponde aux frais réellement engagés pour permettre la construction et l’entretien des voiries. En d’autres termes, il faut que les utilisateurs payent « le coût réel » des services qu’ils obtiennent.

    De ce point de vue, les autorités régionales n’ont pu démontrer la correspondance entre, d’une part les recettes escomptées, et d’autre part les budgets engagés pour ce type de mobilité. De plus, à tout le moins pour les automobilistes résidant dans d’autres régions que Bruxelles, ce péage s’ajoutera à la taxe de circulation déjà due par eux. Le cumul d’une taxe et d’une redevance pour le même objet devient prohibitif et n’est pas justifié par la loi de l’offre et de la demande.

    Ceci entraîne bien sûr des protestations des autorités régionales wallonnes et flamandes. Certains affirment que, même compte non tenu de la taxe régionale de circulation, le péage bruxellois pourra leur coûter jusqu’à 2500 euros par an, ce qui est évidemment très largement excessif par rapport au service rendu par l’autorité.

    L’autre critique porte sur le grand danger pour la vie privée que le système entraîne. Il implique en effet qu’un système mis en place et contrôlé par l’autorité permet de connaître en temps réel tous les déplacements des voitures ayant une immatriculation donnée. Cela veut dire que l’autorité a le moyen de savoir, à la minute près, où une personne, ou à tout le moins sa voiture, se trouve à tout moment.

    L’utilisation de ces données par des autorités publiques, régionales ou fédérales, ou par des hackers , entraîne la quasi-disparition de toute protection de la vie privée. Aucune protection de type légal ne peut faire disparaître ce risque, dès le moment où de telles données, extrêmement sensibles, existent quelque part.

    L’idée de la redevance kilométrique n’est pas à proscrire en soi et elle peut même répondre à une certaine logique. Elle pourrait même être étendue aux autres types de transport, en permettant que chacun paie le coût réel de l’utilisation des infrastructures.

    Mais en l’espèce, les choix politiques aboutissent, par une idéologie anti-automobiles, à surtaxer un service. Et, comme dans nombre d’autres domaines, on voit que les autorités n’éprouvent que du mépris pour la protection d’un droit humain essentiel, la vie privée.

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      L'agence web 2FCI reçoit un bel "avis" de son directeur marketing

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Sunday, 17 May, 2020 - 09:55 edit

    Yannick Vande Put publie un avis Google 5 étoiles sur 2FCI, la Sarl française dont il est le "Directeur du développement commercial et marketing".

    Sur son profil LinkedIn, il affirme travailler à plein temps pour 2.F.C.I et Novavocat.fr (une offre de Nova-SEO), et surtout il se présente comme un

    ✨Expert en Communication Digitale et Marketing Numérique🔥 #SolutionsInternetProfessionnels

    dans la région de Bruxelles.

    #2FCI #GroupeEtik #Novavocat #Lille #Bruxelles #avisGoogle #Avis_Google

    Source concernant l'avis Google sur #GoogleMyBusiness : https://www.google.com/maps/contrib/105415747529716680264/place/ChIJ4StvP4rVwkcRqYDyrmsvrTc/@50.6376389,2.7895983,10z/data=!4m6!1m5!8m4!1e1!2s105415747529716680264!3m1!1e1

    Source concernant le profil sur le #réseau social professionnel #LinkedIn : https://be.linkedin.com/in/yannick-vande-put