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      La lutte contre les faux avis en ligne s’intensifie aux États-Unis

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Saturday, 15 July, 2023 - 13:00

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    Les faux avis en ligne sont une des nombreuses plaies d'internet, ils induisent les consommateurs en erreur en leur faisant croire que tel produit est bien meilleur qu'il n'est en réalité. Le régulateur américain veut y mettre bon ordre avec une nouvelle réglementation qui pourrait entraîner des sanctions financières pour les entreprises qui y ont recours.

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      Showroomprivé prend 600 000 € d’amende pour des « fausses promotions »

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 12 July, 2023 - 13:41

    Le site Showroomprivé a été épinglé par la direction de la répression des fraudes, et va devoir s'acquitter d'une lourde amende. Le site mettait en avant de fausses promotions, calculées à partir de prix de référence trompeurs. [Lire la suite]

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      C’est quoi, un haul ?

      news.movim.eu / Numerama · Sunday, 9 July, 2023 - 16:05

    Le haul consiste à partager ses nouveaux achats avec ses abonnés. Sur les plateformes de partage de contenus, notamment TikTok et YouTube, ce mot est partout, que ce soit dans les hashtags ou les descriptions. Le principe fait les choux gras des marques de fast-fashion. [Lire la suite]

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      Entre shopping et jeux en ligne : Temu, l’appli chinoise qui rend accro à la consommation

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 7 March, 2023 - 09:13

    Une nouvelle application chinoise de vente en ligne mise sur le « shopatainment » (un mix entre shopping et divertissement), poussé à l’extrême, pour rendre accros ses clients. [Lire la suite]

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      Le retour en grâce du contrôle des prix

      news.movim.eu / LeVentSeLeve · Thursday, 1 December, 2022 - 17:13 · 8 minutes

    Le maintien de la stabilité des prix constitue le cœur du mandat des banques centrales. Mais les caractéristiques de l’inflation actuelle, causée par la hausse des prix l’énergie, place les autorités monétaires dans l’inconfort . Celles-ci sont en effet moins bien outillées pour faire face à des chocs d’offre qu’à des chocs de demande. À l’image du bouclier tarifaire français, du Inflation Reduction Act de l’administration Biden et des débats en cours au niveau européen pour plafonner le prix de l’énergie, les incursions des autorités budgétaires dans le domaine réservé des banques centrales se multiplient, jusqu’à réhabiliter une notion que d’aucuns qualifieraient de désuète : le contrôle des prix. Pourtant honni par les modèles micro-économiques classiques et jugé inefficace pour lutter contre l’hyperinflation des années 1970, le contrôle des prix retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse. Un retour qui fait écho à un autre épisode de l’histoire économique : le « Emergency Price Control Act » de 1942, par lequel l’administration Roosevelt a bloqué les prix des produits de première nécessité pour accompagner l’effort de guerre. Article du think-tank Hémisphère Gauche, publié sur Alternatives Economique s.

    Une inflation par l’offre qui alimente le risque de récession

    L’inflation que connaît actuellement la zone euro est tirée par des facteurs d’offre. Contrairement à une inflation par la demande (c’est-à-dire une augmentation des salaires nominaux ou une politique de crédit expansionniste à volume de production égal), l’inflation actuelle a pour origine l’augmentation du coût des intrants, en particulier celui de l’énergie.

    Selon Eurostat, en glissement annuel, l’inflation s’établit à 9,1 % en zone euro en août. Mais sa décomposition reflète des différences importantes entre items : l’augmentation de l’indice des prix atteint 38,3 % pour l’énergie contre seulement 3,8 % pour les services. L’affaiblissement de l’euro face au dollar à un point bas historique renforce cette dynamique : les biens importés en dollar, dont l’énergie, voient leurs prix augmenter.

    Source : Eurostat

    Malgré l’augmentation des salaires nominaux, ceux-ci peinent à suivre l’inflation. Ainsi, les revenus réels s’effondrent en zone euro, laissant présager une chute de la demande adressée aux entreprises. La survenance d’une récession paraît dorénavant inévitable : l’agence de notation Fitch Ratings prévoit une diminution de 0,1 % du PIB de la zone euro en 2023.

    Dans l’UE, conformément à l’article 127 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), l’objectif principal de la Banque centrale européenne (BCE) est de maintenir la stabilité des prix. C’est seulement sans préjudice de cet objectif que la BCE peut également apporter son soutien aux politiques économiques générales de l’Union, dont le « plein emploi » (article 3 du TUE).

    L’inflation que connaît actuellement la zone euro et qui perdure depuis le début de la guerre en Ukraine incite la BCE à agir. L’objectif de 2 % contenu dans sa stratégie de politique monétaire doit rester le point d’ancrage des anticipations d’inflation. Or, il existerait un risque de désencrage, y compris parmi les « financially litterate people ». Selon Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE , cela oblige l’autorité monétaire à prendre ses responsabilités, au risque sinon d’être discréditée dans son objectif de stabilité des prix et d’enclencher un cycle d’inflation auto-entretenu. C’est en ce sens que la BCE a relevé ses taux directeurs de 0,75 point le 27 octobre, puis à nouveau de 0,75 point le 2 novembre ; des niveaux inédits depuis 2008.

    Des banques centrales en zugzwang

    En renchérissant le loyer de la monnaie, la banque centrale retire un soutien important à l’économie européenne alors qu’une récession approche probablement. D’où l’expression de « zugzwang » employée par l’économiste Daniela Gabor dans une tribune dans le Financial Times , qui se rapporte à une situation aux échecs, où un joueur est obligé de jouer un coup qui le fera nécessairement perdre ou dégradera sa position.

    C’est finalement la situation peu enviable dans laquelle se trouve la BCE, obligée d’augmenter les taux pour répondre à son mandat, au risque de provoquer ou d’aggraver la récession. Se pose alors la question du contrôle des prix, en particulier des biens de première nécessité, pour lutter contre l’inflation tout en préservant l’activité économique. Une manière pour les gouvernements de venir en appui à la banque centrale, en s’attribuant un objectif de stabilité des prix sans assécher l’accès au crédit.

    Le contrôle des prix : une mesure hasardeuse ?

    Pour quiconque dispose de notions basiques de microéconomie, le contrôle des prix inspire peu confiance. En fixant un prix au-dessous du prix du marché, le contrôle des prix éloigne des producteurs du marché. Cela se traduit au global par une perte sèche pour l’économie, malgré un effet redistributif a priori favorable aux consommateurs, qui affecte les producteurs (moins de ventes signifie moins de revenus pour les offreurs), mais également les consommateurs (une partie de la demande, à savoir les consommateurs prêts à accepter un prix supérieur au prix fixé, devient non-satisfaite).

    Courbes d’offre (S) et de demande (D) sur un marché avec une demande inélastique et une offre contrainte.

    Outre l’approche théorique, des expériences historiques tendent à discréditer le recours au contrôle des prix. C’est le cas du gel du prix de l’essence instauré aux États-Unis sous l’administration Nixon en 1971, lors de l’abandon des accords de Bretton-Woods. Cette mesure est vue comme un échec , tant elle est associée à des pénuries et de multiples déboires bureaucratiques. En France, le contrôle des prix défendu par Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle 2022, et aujourd’hui par la NUPES, est parfois décrit comme une proposition irréaliste, une sorte de fantasme d’extrême-gauche inapplicable en réalité.

    Il apparaît cependant que le marché des biens de première nécessité présente des caractéristiques particulières, qui justifie dans certaines circonstances de recourir au contrôle des prix. Comme le montre l’économiste Sam Levey , dans le cas du marché de l’énergie, la demande (D) est plus pentue que sur un marché classique. L’énergie constitue en effet le bien de consommation inélastique par excellence : une forte variation du prix n’a qu’un impact négligeable sur la variation de la consommation d’énergie, car celle-ci répond à des besoins de première nécessité. Côté offre (S), la quantité produite n’augmente pas fonction du prix, car la production est techniquement contrainte à court terme. Les hausses de prix reflètent en revanche la position de rente des producteurs, si bien que le blocage des prix peut conduire à une redistribution du surplus très largement favorable aux consommateurs, pour une perte sèche globale limitée.

    Les conditions d’un contrôle des prix réussi

    Face au dilemme des banques centrales, des économistes et chercheurs de renom se sont interrogés publiquement sur le recours au contrôle des prix. La guerre en Ukraine, et ses effets sur le prix du gaz en Europe, a rebattu profondément les cartes d’un débat qui jusque-là donnait très peu de crédit aux partisans d’une intervention directe sur les prix.

    Ainsi même Paul Krugman (prix Nobel d’économie 2008, ndlr), au départ très critique, se montre dorénavant plus ouvert à l’idée d’un contrôle des prix dans le contexte européen. Laisser les forces du marché opérer l’ajustement par les quantités lui paraît « grotesquement inéquitable », au sens où, pendant ce temps, les profits colossaux engrangés par les producteurs d’énergie se font sur le dos des familles et des entreprises. Si reverser des chèques ciblés aux ménages paraît tentant sur le papier, Krugman souligne qu’à revenu égal, des ménages peuvent avoir des besoins énergétiques diamétralement différents – rendant cette solution complexe à mettre en œuvre. D’où le recours nécessaire des démocraties au contrôle des prix en temps de guerre.

    Isabella M. Weber et Meg Jacobs ont quant à elles publié une tribune dans le Washington Post en août 2022 explicitement favorable au contrôle des prix. Elles reviennent sur l’expérience du « Emergency Price Control Act » de l’administration Roosevelt pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour les auteures, l’efficacité du contrôle des prix dépend d’une mobilisation entière de l’économie autour d’un discours politique clair et cohérent. Ceci expliquerait la réussite de la méthode Roosevelt dans la lutte contre l’inflation, à rebours du contrôle des prix opportuniste à la Nixon qui n’y aurait eu recours qu’à des fins électorales. Or le choc inflationniste actuel provoquerait selon elles un momentum rooseveltinen susceptible de coaliser des groupes sociaux hétérogènes – les ménages modestes et les entreprises puissantes fondées sur un modèle low-cost – autour de la lutte contre l’inflation.

    L’argumentation dans cet éditorial paraît pour le moins légère : difficile de croire que l’échec ou la réussite d’un contrôle des prix ne tienne qu’à des considérations d’économie politique ou à la personnalité des décideurs. En ce sens, le texte ne rend pas hommage à la profondeur du travail mené par Isabella M. Weber sur le modèle de développement chinois, qui a reposé sur une ouverture lente et progressive de ses marchés, à l’opposé de la « thérapie de choc » appliquée dans les pays d’ex-URSS.

    Cette contribution a néanmoins le mérite de mettre en lumière un épisode méconnu de l’histoire américaine – le contrôle des prix de Roosevelt – qui nous invite à comparer les bénéfices et coûts engendrés par les outils classiquement recommandés face à l’inflation comme la hausse des taux directeurs et la baisse de la dépense publique, par rapport à des mesures alternatives mais plus efficaces dans certaines circonstances.

    Une ode à l’ouverture intellectuelle, en somme : le débat académique doit toujours montrer aux citoyens et décideurs politiques l’étendue des choix possibles.

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      Economies d’énergie : comment faire baisser sa facture d’électricité ?

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 26 September, 2022 - 16:30

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    La météo économique n’est pas au beau fixe en ce moment. Entre l’inflation actuelle et les prix de l’énergie qui sont montés en flèche ces derniers mois, nombreux sont celles et ceux qui cherchent à réduire leurs dépenses pour récupérer un peu de pouvoir d’achat.

    Economies d’énergie : comment faire baisser sa facture d’électricité ?

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      Offrir un cadeau rempli de rien, la tendance du moment

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Saturday, 27 August, 2022 - 11:00

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    Que peut-on offrir à celui qui a déjà tout ? Pourquoi pas… rien du tout ! Mais c'est vraiment le cas, il est bien possible d'acheter rien du tout sur Amazon, ce qui vous coûtera 12 euros.

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      Pouvoir d'achat: les députés adoptent le second volet de mesures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 04:37 · 4 minutes

    Une vue générale de l'Assemblée national lors d'une motion de défiance le 11 juillet 2022 REUTERS/Sarah Meyssonnier Une vue générale de l'Assemblée national lors d'une motion de défiance le 11 juillet 2022 REUTERS/Sarah Meyssonnier

    ASSEMBLÉE - Au bout de quatre jours de débats nourris et souvent houleux, l’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de ce mardi 26 à ce mercredi 27 juillet le second volet des mesures en soutien au pouvoir d’achat , avant son examen au Sénat.

    Les députés ont voté en première lecture ce projet de budget rectifié pour 2022 par 293 voix contre 146, et 17 abstentions. Les Républicains, auxquels l’exécutif a donné à plusieurs reprises satisfaction, ont soutenu le texte.

    Les députés du Rassemblement national, en revanche, n’ont pas pris part au vote: ils ont quitté l’hémicycle en protestation contre la manière dont l’Assemblée est revenue sur une revalorisation des pensions supplémentaire de 500 millions d’euros pour les pensions de retraite approuvée quelques heures plus tôt.

    Le gouvernement a demandé une seconde délibération pour annuler une mesure qu’il combattait, suscitant un débat houleux, avec des échanges virulents entre le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, la Nupes et le RN.

    Redevance, remise carburant, RTT ...

    Après moult débats, ce premier round, en forme de test pour le gouvernement Borne privé de majorité absolue, est enfin achevé: les députés ont joué les prolongations plus de deux jours durant.

    Vendredi au petit matin, l’Assemblée avait déjà adopté le premier volet, soit les 20 milliards d’euros du projet de loi d’“urgence” en soutien au pouvoir d’achat, face à l’inflation galopante.

    Le projet de budget rectifié ouvre lui 44 milliards d’euros de crédits, dont 9,7 rien que pour financer la renationalisation à 100% d’EDF.

    Poursuite du bouclier tarifaire sur l’énergie et de la remise carburant à 30 centimes le litre en septembre-octobre puis 10 en novembre-décembre, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, et encore suppression de la redevance audiovisuelle étaient également au menu.

    La proposition d’une taxe sur les “superprofits” des grands groupes, faite par la gauche, le RN et mezzo voce par la droite et certains dans la majorité, a été rejetée de justesse.

    Le patron des députés LR Olivier Marleix s’est dit satisfait du “bras de fer positif avec le gouvernement” qui a permis d’engranger une série de mesures sur le carburant, le rachat des RTT par les entreprises , et encore la défiscalisation des heures supplémentaires.

    A l’inverse, la gauche n’a pas voulu soutenir un texte “co-construit avec la droite” et dont “l’égalité et la justice sociale sont les grandes absentes”, selon un porte-parole des députés PS, Arthur Delaporte. Le groupe LFI prévoit un recours au Conseil constitutionnel concernant la suppression de la redevance.

    Côté RN, les élus ont déploré le rejet de leurs propositions de baisses de TVA, et plus globalement la politique économique et fiscale de l’exécutif.

    Bruno Le Maire a confirmé, par ailleurs que “d’ici la fin de l’année 2023 nous mettrons fin aux tarifs réglementés (du gaz) pour être en conformité avec les règles européennes”.

    Camouflet pour la majorité

    Le vote sur ce texte structurant pour les finances publiques a été beaucoup moins large que celui il y a cinq jours sur le premier volet. Il comprenait lui les revalorisations des pensions et prestations sociales, la hausse du plafond de la “prime Macron” et encore, voté dans un rare moment de concorde, la déconjugalisation de l’allocation adultes handicapés.

    Les échanges dans l’hémicycle, qui ont duré huit jours et nuits au total, ont été parfois chaotiques, et la majorité a été mise en minorité à plusieurs reprises.

    Mardi soir, par exemple, l’Assemblée a dénoncé, contre l’avis du gouvernement, l’extraterritorialité américaine qui impose aux citoyens français nés aux Etats-Unis d’y payer des impôts, en approuvant contre l’avis du gouvernement un amendement LR à portée avant tout symbolique.

    La veille, ils avaient déjà approuvé 230 millions d’euros pour les foyers se chauffant au fioul contre l’avis de l’exécutif, qui privilégiait lui une aide de 50 millions d’euros. Bruno Le Maire a d’ailleurs assuré qu’il allait “lever le gage au Sénat” sur cette mesure.

    Samedi, l’Assemblée a décidé d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA en 2022, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’Etat. La mesure a été obtenue par la conjonction des votes favorables de la gauche, du RN, des LR mais aussi des députés du groupe Horizons . C’est la première fois que ces alliés de la majorité marquaient leur différence.

    À voir également sur Le HuffPost: L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      Les prix des fruits et légumes ont fortement augmenté

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 11:54 · 2 minutes

    Le marché d'Aligre à Paris, le 22 mars 2022. Le marché d'Aligre à Paris, le 22 mars 2022.

    ALIMENTATION - Toujours plus cher. Le prix moyen des fruits et légumes a flambé de 11% entre 2021 et 2022, a alerté, ce vendredi 22 juillet, l’association de consommateurs Familles rurales qui publie chaque année un observatoire des prix des biens de consommation courante.

    “Le panier en conventionnel”, par opposition aux produits issus de l’agriculture biologique, “a augmenté de 11% soit deux fois plus que l’inflation pourtant déjà très forte”, révèle Familles rurales dans un communiqué.

    Le prix du panier de fruits a augmenté de 8% et celui des légumes de 15% pour les produits issus de l’agriculture conventionnelle. Dans le bio, plus cher, les hausses sont moins prononcées, avec +4% pour les fruits et même une baisse de 3% du prix des légumes.

    La championne de l’inflation en conventionnel est la pastèque (+40% en un an) en raison notamment des “conditions météorologiques défavorables” à la production, notamment en Espagne. La pêche (+25%), le poivron (+37%), la tomate grappe (+31%) ou les haricots verts (+21%) font aussi partie des produits les plus inflationnistes. A contrario, les oignons (-14%), pommes (-7%) ou carottes (-3%) sont moins chers en moyenne que l’année précédente.

    L’association Familles rurales demande la création d’un chèque alimentaire

    En agriculture biologique, la pêche (+28%), le citron jaune (+13%), la pastèque (+11%) et le poivron (+10%) sont les produits dont le prix a le plus progressé, tandis que de nombreux légumes ont vu leur prix stagner ou baisser.

    “L’année 2022 ne marquera pas l’amorce d’une baisse du prix des fruits, qu’il s’agisse du conventionnel ou du bio”, constate Familles rurales, pour qui “la cause tient essentiellement au choc inflationniste subi également par les producteurs, lequel a engendré une forte hausse des coûts de production et de conditionnement”.

    La progression plus limitée des prix du bio s’explique selon l’association par l’utilisation moindre d’intrants et surtout par une difficulté plus importante à écouler la production, les consommateurs “semblant s’être détournés des produits alimentaires les plus onéreux”.

    Cette inflation n’a pas attendu l’année 2022, selon les relevés de prix de Familles Rurales: “de mai 2012 à mai 2022, les prix des fruits frais ont augmenté de +42% et ceux des légumes frais de 37%”. Dans le même temps les prix de l’alimentation et l’indice général des prix à la consommation “ont augmenté respectivement de 15% et de 13%”.

    Face à cette hausse, l’association appelle les responsables politiques à consacrer un chèque alimentaire “pour toutes celles et ceux qui se voient aujourd’hui exclus des produits sains pour leur santé, faute de budget suffisant”.

    À voir également sur Le HuffPost: À l’Assemblée, les débats sur le pouvoir d’achat ont ulcéré les élus ultramarins