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      Guerre en Ukraine: À Kiev, plusieurs "explosions" ressenties

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 07:08 · 3 minutes

    Le maire de Kiev Vitali Klitschko a fait savoir que plusieurs explosions avaient été ressenties ce dimanche 5 juin au matin dans la capitale de l'Ukraine (photo d'archive prise en mars à Kiev). Le maire de Kiev Vitali Klitschko a fait savoir que plusieurs explosions avaient été ressenties ce dimanche 5 juin au matin dans la capitale de l'Ukraine (photo d'archive prise en mars à Kiev).

    GUERRE EN UKRAINE - Un nouveau coup de pression russe. Ce dimanche 5 juin au matin, des “explosions” ont secoué Kiev , a affirmé le maire de la capitale de l’Ukraine et ancien champion de boxe Vitali Klitschko dans un message publié sur la messagerie en ligne Telegram.

    “Plusieurs explosions dans les quartiers de Darnytsky et Dniprovsky de la ville. Les services sont en train d’éteindre” le feu, a écrit l’édile de la capitale ukrainienne. Il précise que ces “explosions” ont fait au moins un blessé après une nuit au cours de laquelle un journaliste de l’AFP explique que les sirènes d’alerte ont retenti vers 2 heures du matin.

    “L’agresseur (la Russie, ndlr ) continue de lancer des missiles et de mener des frappes aériennes sur les infrastructures militaires et civiles de notre pays, en particulier à Kiev”, a écrit de son côté l’état-major de l’armée ukrainienne sur sa page Facebook.

    Une ville-clé au cœur des combats dans le Donbass

    La capitale, autour de laquelle l’étau russe s’est desserré fin mars début avril, avait été notamment frappée le 28 avril , le jour de la visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, “cinq missiles” s’étaient alors abattus sur Kiev.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des alertes aux raids aériens ont résonné dans de nombreuses autres villes du pays. Dans le même temps, des combats de rue se déroulent dans la ville de Severodonetsk, ville au cœur de l’offensive russe dans le bassin minier du Donbass. Cette région orientale est sous le contrôle partiel de séparatistes prorusses depuis 2014 et Moscou espère la conquérir en intégralité.

    “La situation à Severodonetsk, où les combats de rue continuent, reste extrêmement difficile”, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo diffusée dans la nuit de samedi à dimanche, déplorant des “raids aériens, tirs d’artilleries et de missiles constants”.

    La Russie a affirmé samedi que des soldats ukrainiens se retiraient de la ville. “Des unités de l’armée ukrainienne, ayant subi des pertes critiques au cours des combats pour Severodonetsk (jusqu’à 90% dans plusieurs unités), se replient vers Lyssytchansk”, une localité voisine, a assuré le ministère russe de la Défense.

    Des craintes humanitaires dans les zones occupées

    Mais Kiev affirme combattre pour reconquérir la ville. Les troupes russes “ont réussi à entrer dans la ville et à s’emparer d’une bonne partie de celle-ci, en la divisant en deux. Mais nos militaires sont parvenus à se redéployer, à construire une ligne de défense. Actuellement, nous faisons le nécessaire pour rétablir le contrôle total” de Severodonetsk, a déclaré Olexandre Striouk, maire de la ville, évoquant des “combats de rue”.

    Un peu plus tôt, le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï assurait également que “de premières informations indiquent qu’ils (les Russes) ont réussi à prendre le contrôle de la majeure partie de la ville. Mais nos forces les repoussent maintenant”. Et d’ajouter ce dimanche matin que les troupes du Kremlin ont “perdu du terrain”. Les Russes “font sauter les ponts afin que nous ne puissions pas envoyer de renforts à nos gars, qui sont à Severodonetsk”, a précisé le gouverneur.

    Par ailleurs, sur le front méridional, dans la région de Kherson, Moscou “continue de bombarder les territoires occupés et les positions de l’armée ukrainienne”, a annoncé la présidence ukrainienne, qui craint une crise humanitaire dans les zones aux mains des Russes.

    Crimée, Donbass, sud de l’Ukraine: au total, la Russie a triplé, depuis le début de l’invasion, la superficie de territoire ukrainien sous son contrôle atteignant 125.000 km², soit 20% du pays, selon Volodymyr Zelensky.

    À voir également sur le HuffPost : Après la mort d’un journaliste français en Ukraine, Macron affirme que: “Ce sujet ne peut pas rester impuni”

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      Guerre en Ukraine: Combats à Severodonetsk, volontaires étrangers tués... Le point sur la situation

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 16:22 · 5 minutes

    Severodonetsk, le 2 juin 2022. Severodonetsk, le 2 juin 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Les combats de rue continuent de faire rage à Severodonetsk (est de l’Ukraine), ce samedi 4 juin, selon les autorités ukrainiennes qui affirment pourtant avoir fait reculer les forces russes dans cette ville clé de la région du Donbass , dont la conquête totale est un des buts de guerre affichés de Moscou .

    En outre, les propos d’ Emmanuel Macron selon lesquels il ne faut “pas humilier la Russie” n’ont pas plus au chef de la diplomatie ukrainienne qui, ce samedi, a estimé que “les appels à éviter d’humilier la Russie ne peuvent qu’humilier la France ou tout autre pays”.

    Au 101e jour de la guerre en Ukraine, Le HuffPost fait le point sur la situation.

    • La Russie “jette tout son poids” dans la bataille de Severodonetsk

    “La situation dans toute la région est extrêmement difficile. Les combats se concentrent actuellement à Severodonetsk car, d’après ce que nous avons pu comprendre, l’armée russe a jeté tout son poids et ses réserves” dans cette bataille, a déclaré le gouverneur de la région de Lougansk , Serguiï Gaïdaï, dans une interview sur ses réseaux sociaux officiels.

    “De premières informations indiquent [que les Russes] ont réussi à prendre le contrôle de la majeure partie de la ville. Mais nos forces les repoussent maintenant”, a-t-il assuré.

    De son côté, dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que des unités militaires ukrainiennes se retiraient de Severodonetsk, “vers Lyssytchansk”, une grande ville voisine, de l’autre côté de la rivière Donets. Il n’a pas donné d’indication sur le nombre de militaires ukrainiens qui battraient en retraite vers Lyssytchansk. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier ces déclarations de source indépendante.

    La conquête de Severodonetsk permettrait à la Russie d’assurer son emprise sur le Donbass, un bassin minier partiellement occupé par des séparatistes prorusses depuis 2014.

    Invasion russe de l'Ukraine: la situation dans l'est du pays au 3 juin 2022 Invasion russe de l'Ukraine: la situation dans l'est du pays au 3 juin 2022

    “L’usage combiné de frappes aériennes et d’artillerie sont un facteur clé des récents succès de la Russie dans la région”, note le ministère britannique de la Défense. “L’augmentation (du nombre) des munitions non guidées a conduit à une destruction de vaste ampleur de zones construites dans le Donbass et a certainement entraîné d’importantes pertes civiles”, ajoute-t-il.

    • La région de Kherson sous les bombardements

    Dans la région de Kherson (sud), “des habitants ont quitté le village de Trudolyubivka” et les forces russes “continuent de bombarder les territoires occupés et les positions de l’armée ukrainienne”, a assuré la présidence ukrainienne, mettant en garde contre une crise humanitaire de plus en plus urgente dans les zones sous contrôle russes.

    Toujours dans le sud, Kiev a fait état d’un missile de croisière russe qui a frappé une entreprise agricole dans le grand port d’Odessa : “des entrepôts ont été endommagés”. Selon les premières informations, l’attaque a fait deux “victimes”.

    Moscou pour sa part affirme avoir détruit un “point de déploiement de mercenaires étrangers” près de Datchnoe, dans la région d’Odessa, et deux centres de commandement ukrainiens ainsi que six dépôts de munitions dans l’est.

    • Quatre volontaires étrangers tués

    Kiev a annoncé samedi la mort de quatre volontaires étrangers allés combattre les troupes russes. Un Allemand, un Français, un Australien et un Néerlandais ont été tués selon la Légion internationale de défense de l’Ukraine, qui n’a pas précisé où et quand.

    Paris a confirmé vendredi la mort d’un Français , qui a péri, selon la presse, dans la région de Kharkiv (nord-est). L’Australie avait également confirmé en mai la mort d’un de ses ressortissants.

    • Kiev fustige les appels de Macron à “ne pas humilier la Russie”

    Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a fustigé samedi les appels du président français Emmanuel Macron à ne pas “humilier” la Russie, jugeant que cette position ne pouvait “qu’humilier la France” .

    Le président français a répété vendredi qu’il ne fallait “pas humilier la Russie” - des propos très mal perçus dans l’est de l’Europe - “pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques”.

    • Bilan humain, déplacés et crise alimentaire

    Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. Pour la seule ville de Marioupol (sud-est), les autorités ukrainiennes parlaient de 20.000 morts il y a plusieurs semaines.

    Sur le plan militaire, des sources occidentales évoquent quelque 12.000 soldats russes tués. Une source militaire française a donné à l’AFP une estimation proche des 15.000. Ces pertes sur trois mois avoisinent celles enregistrées en neuf ans par l’armée soviétique en Afghanistan, note le ministère britannique de la Défense.

    Les forces ukrainiennes perdent chaque jour entre 60 et 100 soldats au combat et quelque 500 autres sont blessés, a assuré mercredi le président Zelensky au média américain Newsmax, sans fournir de bilan global.

    Par ailleurs, “en un peu plus de trois mois, près de 14 millions d’Ukrainiens ont été contraints de fuir leur foyer, la majeure partie étant des femmes et des enfants”, un phénomène “sans précédent dans l’histoire”, a dénoncé vendredi le coordinateur de l’ONU en Ukraine, Amin Awad.

    Plus de huit millions d’Ukrainiens ont été déplacés à l’intérieur de leur pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR). S’y ajoutent 6,8 millions qui ont fui à l’étranger, dont plus de la moitié - 3,6 millions - en Pologne. Avant l’invasion russe, l’Ukraine comptait 37 millions d’habitants dans les régions contrôlées par Kiev.

    L’ONU s’inquiète également des risques de crise alimentaire, particulièrement en Afrique qui importe plus de la moitié de ses céréales d’Ukraine et de Russie. Leur prix sur ce continent a déjà dépassé les niveaux atteints au moment des crises du printemps arabe en 2011 ou des émeutes de la faim en 2008.

    Le président en exercice de l’UA Macky Sall a rencontré vendredi Vladimir Poutine qui a assuré qu’il n’y avait “pas de problème” pour exporter les céréales bloquées en Ukraine.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      Guerre en Ukraine: contrôle russe dans l'Est, un réservoir d'acide nitrique touché

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 19:07 · 6 minutes

    Une épaisse fumée monte dans le ciel de la ville de Severodonetsk, théâtre de violents combats entre les troupes ukrainiennes et russes dans la région du Donbass le 30 mai 2022. Une épaisse fumée monte dans le ciel de la ville de Severodonetsk, théâtre de violents combats entre les troupes ukrainiennes et russes dans la région du Donbass le 30 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Nouveau nuage rougeâtre dans le ciel d’ Ukraine . Ce mardi 31 mai, un réservoir d’acide nitrique a été touché par des frappes russes dans l’est de l’Ukraine , alors que les combats redoublent d’intensité dans cette partie du pays, principale priorité territoriale de la Russie .

    Les combats à Severodonetsk semblent laisser croire que l’armée russe a conquis “la majeure partie” de cette ville-clé, où un journaliste français a été tué lundi , touché par un éclat d’obus au cours d’un reportage pour BFMTV.

    Au 97e jour de la guerre en Ukraine, Le HuffPost fait le point sur la situation.

    • Un réservoir d’acide nitrique touché par les Russes à Severodonetsk

    Un “réservoir d’acide nitrique” d’une usine chimique de Severodonetsk , dans l’est de l’Ukraine, a été “touché” ce mardi par une frappe russe, a annoncé le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï en appelant les habitants à ne pas sortir des abris anti-aériens.

    “Ne quittez pas les abris” et “préparez des masques pour le visage trempés dans une solution de soude”, a écrit le gouverneur sur Telegram en rappelant que l’acide nitrique pouvait notamment provoquer des lésions aux poumons ou une perte de vision.

    Les séparatistes prorusses ont de leur côté indiqué qu’un conteneur avec de l’acide nitrique avait “explosé” dans l’usine Azot à Severodonetsk.

    ″À l’usine chimique Azot, un conteneur avec des produits chimique s a explosé. Selon des informations préliminaires, c’est de l’acide nitrique. Le territoire de l’usine est toujours contrôlé par des formations du régime ukrainien”, a écrit sur Telegram Rodion Mirochnik, représentant de la république séparatiste Lougansk en Russie.

    La ville de Severodonetsk, centre administratif de la région de Lougansk pour les autorités ukrainiennes est l’épicentre depuis plusieurs jours de combats acharnés entre les armées russes et ukrainienne. “Malheureusement, aujourd’hui, les soldats russes contrôlent la majeure partie de la ville”, a déclaré Serguiï Gaïdai, dans une vidéo postée mardi soir.

    • Contrôle russe dans l’est de l’Ukraine

    “La majeure partie” de Severodonetsk, ville de l’est de l’Ukraine en proie à de violents combats entre Russes et Ukrainiens, est désormais sous contrôle de l’armée russe, a annoncé mardi le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï.

    “Malheureusement, aujourd’hui, les soldats russes contrôlent la majeure partie de la ville”, a-t-il indiqué à la télévision ukrainienne, estimant Severodonetsk “détruite à 90%”. Il précise que “les combats se déroulent au cœur de la ville”.

    Malgré une situation de plus en plus compliquée pour les soldats ukrainiens face à la poussée russe, “nos militaires ne seront pas encerclés”, a-t-il assuré dans son intervention. “Nos soldats sont sur la défensive mais tiennent leurs positions”, a-t-il encore fait valoir.

    Carte de la situation en Ukraine au 31 mai à 7h GMT Carte de la situation en Ukraine au 31 mai à 7h GMT

    “Toutes les infrastructures critiques sont complètement détruites”, et “60% du parc de logements ne pourra pas être restauré”, a indiqué Gaïdaï, précisant une nouvelle fois qu’“il n’y a plus d’approvisionnement en eau, gaz ou électricité”.

    L’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW) suggère pour sa part que les Russes contrôleraient le nord-est et le sud-est de la ville et poursuivraient leur progression. Les combats font rage selon lui au sud de la ville, à Toshkivka, Ustynivka, Voronove, Borivske et Metolkine.

    L’institut juge crédible la thèse d’une prise de contrôle russe de la rive sud de la rivière Siverskyi Donets, à l’exception de la partie qui traverse Severodonetsk.

    • Kiev attend Macron en Ukraine avant la fin de la présidence française de l’UE

    Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a souhaité mardi que le président français Emmanuel Macron, qui ne s’est pas rendu en Ukraine depuis le début de l’invasion russe, visite Kiev avant la fin de la présidence française de l’UE le 30 juin, dans une interview à la chaîne française LCI.

    “Il est le bienvenu, peu importe quand. Il serait bon qu’Emmanuel Macron vienne pendant la présidence française de l’UE, et le meilleur serait qu’il vienne avec d’autres livraisons d’armes pour l’Ukraine, voici l’aide la plus précieuse que nous pouvons recevoir de la France”, a déclaré Dmytro Kouleba.

    Une demande qui arrive au lendemain d’une première visite de la ministres des Affaires étrangères Catherine Colonna dans la capitale ukrainienne. Interrogé sur le sujet lors d’un déplacement au Centre hospitalier public du Cotentin, Emmanuel Macron a une nouvelle fois affirmé qu’il se rendrait “en temps utile” en Ukraine.

    • Un premier navire commercial russe quitte Marioupol

    Un premier navire commercial, chargé de métal, a quitté le port ukrainien de Marioupol , conquis par les forces russes, pour rejoindre Rostov-sur-le-Don en Russie, a annoncé mardi le dirigeant séparatiste prorusse Denis Pouchiline.

    “C’est un port très important sur la mer d’Azov et le seul où l’on peut transborder tous types de marchandises y compris en hiver”, a-t-il expliqué.

    Les forces ukrainiennes ont affirmé néanmoins regagner du terrain notamment dans la région autour de Kherson, ville proche de la Crimée passée sous contrôle russe début mars. “L’ennemi a quitté le village de Mykolaïvka, dans le nord de la région de Kherson”, affirme un bulletin de l’armée ukrainienne.

    L’armée russe a découvert les corps de 152 combattants ukrainiens dans l’aciérie Azovstal à Marioupol (sud-est), où les combats ont duré quasiment trois mois. Moscou est prête à les remettre à l’Ukraine, a déclaré mardi le ministère russe de la Défense.

    • Deux soldats russes condamnés en Ukraine

    Un tribunal ukrainien a condamné mardi à 11 ans et demi de prison deux soldats russes accusés d’avoir bombardé au lance-missiles multiple deux villages de la région de Kharkiv (nord-est).

    Ils ont été reconnus coupable de “violation des lois et coutumes de la guerre”, selon l’agence Interfax-Ukraine qui affirme qu’ils ont “totalement reconnu leur culpabilité”.

    La justice ukrainienne a par ailleurs identifié “quelques milliers” d’affaires de crimes de guerre présumés dans le Donbass, a déclaré sa procureure générale Iryna Venediktova en visite à La Haye, évoquant de soupçons de transferts de personnes, adultes et possiblement enfants, dans différentes parties de la Russie.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      Guerre en Ukraine: le Donbass ravagé et Severodonetsk pilonné sans relâche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 13:16 · 4 minutes

    UKRAINE - Plus de trois mois après le début de la guerre en Ukraine lancée par Moscou le 24 février dernier, la bataille pour le contrôle du Donbass fait rage dans le pays, où l’étau des forces russes se resserre autour des villes clé de Severodonetsk , pilonnée sans relâche, et de Lyssytchansk sa ville jumelle.

    Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo , le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu que la situation était “très, très difficile” dans cette région. Le point sur la situation ce diamnche 29 mai, 95e jour de la guerre.

    • Severodonetsk et Lyssytchansk, pilonnées sans relâche

    La situation à Lyssytchansk s’est “largement aggravée”, a assuré dimanche sur Telegram le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. “Un obus russe est tombé sur un immeuble d’habitation, une fille est morte sur place et quatre personnes ont été hospitalisées”, a-t-il expliqué. La journée de la veille a été “difficile” dans la ville selon le gouverneur, qui évoque un cinéma détruit et 22 immeubles endommagés.

    À Severodonetsk , “l’ennemi a mené des opérations d’assaut”, selon un rapport de l’état-major de l’armée ukrainienne publié dimanche. Selon le gouverneur Gaïdaï, l’assaut russe se poursuit dans la ville avec des combats de rue.

    “La semaine prochaine sera très dure”, avait admis samedi le gouverneur Gaïdaï, en considérant toutefois que les forces russes ne seraient “pas en mesure de réussir tout ce qu’elles planifient dans un avenir proche”.

    “Les Russes ont amené beaucoup de moyens pour prendre la ville d’assaut mais ne peuvent pas encore le faire”, a assuré de son côté le maire de Severodonetsk, Olexander Stryuk. “Nous pensons que la ville résistera”, a-t-il insisté. Il a alerté sur l’aggravation de la situation sanitaire dans cette ville de 100.000 habitants avant la guerre.

    • Lyman, point stratégique pour les Russes

    Un peu plus à l’ouest, le ministère russe de la Défense a confirmé la prise de contrôle de la localité clé de Lyman - qui ouvre la voie aux grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk, dans le Donbass . La défense territoriale de cette république “autoproclamée” par les séparatistes prorusses avait indiqué dès vendredi sur Telegram avoir “pris le contrôle complet” de Lyman, avec “l’appui” de l’armée russe.

    Le commandant des forces armées du District militaire central de Russie, le général Alexandre Lapine, a salué dimanche “le courage et l’héroïsme” des militaires russes ayant participé à la prise de Lyman, a relayé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

    Ce dimanche 29 mai, l’armée ukrainienne a indiqué que le regroupement des forces russes “se renforce” dans ce secteur. Des missiles ont également visé au cours des dernières 24 heures un système de défense anti-aérienne ukrainien près de Mykolaïevka, dans la région de Donets, une station radar dans la région de Kharkiv et cinq dépôts de munitions notamment près de Severodonetsk, selon le même communiqué.

    • Poutine se dit toujours “ouvert à une reprise du dialogue”

    Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont demandé au président russe Vladimir Poutine, lors d’un entretien téléphonique, d’entamer des “négociations directes sérieuses” avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

    Vladimir Poutine a assuré de son côté que la Russie restait “ouverte à une reprise du dialogue” avec Kiev pour régler le conflit armé, alors que les négociations de paix avec l’Ukraine sont au point mort depuis mars, selon le Kremlin.

    Aux État-Unis , des médias américains ont affirmé que Washington préparait la livraison de systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS) à longue portée à Kiev, qui les réclame désespérément pour contrer le déluge de feu russe.

    Mais le porte-parole du Pentagone John Kirby n’a pas confirmé l’envoi des MLRS M270 , des véhicules modernes très mobiles d’une portée de tir de 300 km, évoqués par la presse.

    À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      En Ukraine, la ville de Severodonetsk "encerclée" selon la Russie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 07:51 · 4 minutes

    Un immeuble détruit à Severodonetsk, le 22 mai 2022. Un immeuble détruit à Severodonetsk, le 22 mai 2022.

    UKRAINE - Après l’offensive infructueuse sur Kiev et Kharkiv (nord-est), les forces russes se sont redéployées dans l’est de l’ Ukraine depuis fin mars. L’ambition de Moscou a donc été revue à la baisse pour se concentrer sur le bassin minier du Donbass partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes prorusses.

    Après plus de trois mois de résistance face à l’agresseur russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu que la situation était “très, très difficile” dans cette région. Le point sur la situation ce samedi 28 mai, 94e jour de la guerre.

    • Severodonetsk encerclée, selon la Russie

    Deux versions s’affrontent à Severodonestk. Un responsable policier de la république séparatiste prorusse de Lougansk, cité par l’agence Ria Novosti, a affirmé vendredi 27 mai que “la ville est actuellement encerclée”, et que les troupes ukrainiennes y sont piégées.

    Faux, a rétorqué le gouverneur de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, jugeant même erroné de dire que la région va tomber sous le “contrôle entier de l’ennemi” russe dans “un, deux ou trois jours”. “Le plus probablement ils ne vont pas” s’en emparer, mais “peut-être, pour éviter d’être encerclées il pourrait y avoir un ordre de retrait donné à nos troupes”, a-t-il cependant admis.

    Lyman et Severodonetsk, dans le Donbass Lyman et Severodonetsk, dans le Donbass

    Le chef de l’administration ukrainienne de Severodonetsk, Oleksandr Striouk, a lui reconnu une situation “très difficile”, avec “90% des immeubles résidentiels” endommagés. “Près des deux tiers du périmètre de la ville sont occupés par l’ennemi, mais elle n’est pas encerclée”, a-t-il indiqué, cité par le gouverneur régional Serguiï Gaïdaï. 100.000 personnes habitaient à Severdonetsk avant la guerre. Il en resterait entre 12.000 et 13.000, et les autorités estiment qu’il y a eu 1500 morts, précise le Monde .

    “La situation est assez complexe mais elle est sous contrôle. Les habitants de notre ville vivent dans des conditions inhumaines (…). Les bombardements et les tirs ne s’arrêtent pas. Les forces armées ukrainiennes résistent mais les attaques sont incessantes”, a-t-il également déclaré sur LCI vendredi.

    “Les gens sont prêts à prendre tous les risques pour de l’eau et de la nourriture”, explique également Oleksandr Kozyr, responsable d’un centre de distribution d’aide à Lyssytchansk. “Ils sont si déprimés qu’ils n’ont plus peur. Tout ce qu’ils veulent, c’est trouver à manger”.

    • Situation dans “très, très difficile” dans le Donbass

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l’a reconnu dans une vidéo vendredi 27 mai, “la situation dans le Donbass est très, très difficile”. “Nous protégeons notre terre est faisons tout pour renforcer” la défense de cette région, a-t-il néanmoins assuré.

    Situation dans le Donbass au 27 mai 2022. Situation dans le Donbass au 27 mai 2022.

    La défense territoriale de l’autoproclamée “république” séparatiste prorusse de Donetsk (est) a indiqué sur Telegram avoir “pris le contrôle complet” de la localité-clé de Lyman, avec “l’appui” de l’armée russe. Ni l’armée russe, ni celle ukrainienne n’ont immédiatement commenté cette information, que l’AFP n’a pu vérifier de source indépendante.

    La prise de Lyman leur ouvrirait la route vers les centres régionaux de Sloviansk, puis Kramatorsk, tout en contribuant à l’encerclement de l’agglomération formée par les villes de Severodonetsk et Lyssytchansk, plus à l’est. Mais le président Zelensky a rétorqué: “Si les occupants pensent que Lyman et Severodonetsk seront les leurs, ils se trompent. Le Donbass sera ukrainien”.

    “Même si les Russes apportent la destruction et la souffrance partout là-bas, nous reconstruirons chaque maison et chaque communauté. Il n’y a et il n’y aura pas pour nous d’alternative au fait de voir le drapeau ukrainien flotter là-bas”, a-t-il ajouté.

    • Schisme orthodoxe historique

    Sur le front religieux, la branche moscovite de l’Église orthodoxe ukrainienne a coupé les ponts avec les autorités spirituelles russes, qui soutiennent le président russe Vladimir Poutine - une initiative historique.

    À l’issue d’un concile, a été prononcée “la pleine indépendance et l’autonomie de l’Église orthodoxe ukrainienne”, selon un communiqué, qui précisé que ses relations avec sa direction moscovite étaient “compliquées ou inexistantes” depuis le début du conflit.

    Cette initiative est le second schisme orthodoxe en Ukraine en quelques années. Une partie de l’Église ukrainienne, représentée par le patriarcat de Kiev, avait déjà rompu avec Moscou en 2019 à cause de l’ingérence du Kremlin dans le pays. L’Ukraine est centrale pour l’Église orthodoxe russe, dont certains des monastères les plus importants sont situés dans ce pays.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Festival de Cannes: Volodymyr Zelensky s’invite à la cérémonie d’ouverture

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      Guerre en Ukraine: À Marioupol, la "dé-ukrainisation" est déjà en marche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 15:28 · 4 minutes

    À Marioupol, la À Marioupol, la "dé-ukrainisation" est déjà en marche. Photo d'un convoi militaire russe à Marioupol en Ukraine le 20 mai 2022. Par REUTERS/Alexander Ermochenko)

    UKRAINE - L’armée russe a pris le contrôle de Marioupol et la russification, ou plutôt la “dé-ukrainisation” comme ils l’appellent, est déjà en marche. Programmes scolaires russes, propagande du Kremlin dans les rues, changement des panneaux de signalisation... Pour Moscou, la ville fait déjà partie de la Russie et entend bien le faire comprendre à tout le monde.

    Une tactique qui est et sera appliquée dans les autres villes tombées sous le joug russe . De hauts responsables du Kremlin, comme Kirill Stremousov, chef adjoint de la région occupée de Kherson, nommé par Moscou, ont déjà promis de rester dans le sud de l’Ukraine “pour toujours”.

    Après près de trois mois de siège qui ont dévasté Marioupol, ville portuaire d’un demi-million d’habitants, les forces russes ont obtenu le 20 mai que les combattants, qui leur résistaient encore dans l’immense aciérie Azovtsal, déposent les armes. Selon le ministère russe de la Défense, quelque 2500 soldats ukrainiens du régiment Azov, que Moscou qualifie de “nazis”, se seraient rendus, des chiffres non confirmés par Kiev.

    Pas de vacances pour les élèves de Marioupol, mais des cours en russe

    Les autorités russes ont décidé de supprimer les vacances scolaires d’été pour préparer les élèves de Marioupol au programme scolaire russe, a affirmé ce jeudi 26 mai un responsable ukrainien de la ville. Selon Petro Andriouchtchenko, conseiller du maire de ce port où les derniers combattants ukrainiens se sont rendus ces derniers jours, “les occupants ont annoncé la prolongation de l’année scolaire jusqu’au 1er septembre.”

    “Tout l’été, les enfants auront des cours de langue et de littérature russe, d’histoire russe et des cours de mathématiques en russe”. “Le but principal est la dé-ukrainisation et la préparation de la rentrée selon le curriculum russe”, a-t-il affirmé. Il a cependant ajouté que les “occupants” russes n’avaient pour l’instant pas réussi à trouver suffisamment de professeurs, “seulement 53 enseignants pour neuf écoles”, selon lui. Il n’a pas précisé combien d’élèves étaient concernés.

    Diffusion de propagande dans les rues de Marioupol

    Et ce n’est pas la seule tactique adoptée par les envahisseurs russes. Alors que les habitants de Marioupol ont passé trois mois loin des informations à cause de l’absence d’électricité, les forces russes font désormais déambuler dans les rues des camionnettes de propagandes. Ces dernières transportent de grands écrans où sont diffusées les informations russes.

    Selon The Guardian , des reportages télévisés d’État et des émissions de discussion politiques sont diffusés avec des témoignages d’experts soutenant l’invasion. “L’effort d’installer la propagande russe dans la ville en ruine fait partie d’un effort plus large de pacification et d’intégration des villes capturées comme Marioupol malgré les assurances antérieures de Vladimir Poutine que la Russie ne cherchait pas à occuper de nouveaux territoires en Ukraine”, note le média britannique.

    D’ailleurs, le changement s’opère également au sein des rues en elles-mêmes depuis le début du mois de mai puisque les panneaux de signalisations ukrainiens sont enlevés pour faire place aux panneaux écrits en russe.

    Faciliter l’obtention de passeports russes

    Toujours selon The Guardian , Vladimir Poutine a signé mercredi 25 mai une loi qui accélérerait les demandes de citoyenneté de Marioupol, ainsi que des régions ukrainiennes de Kherson et Zaporizhzhia qui sont en partie sous contrôle gouvernemental. Cette décision a été décriée comme une “passeportisation”, une tentative d’annexer les territoires en les remplissant de facto de citoyens russes.

    “La délivrance illégale de passeports (...) est une violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que des normes et principes du droit international humanitaire”, a déclaré mercredi le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

    À voir également sur Le HuffPost: Total en Russie? On a interrogé les actionnaires sur l’invasion de l’Ukraine

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      Guerre en Ukraine: Au Donbass, l'armée russe "veut tout détruire" selon Zelensky

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 08:14 · 5 minutes

    Une frappe russe sur une usine de la ville de Soledar, dans la région du Donbass, mardi 24 mai 2022. Une frappe russe sur une usine de la ville de Soledar, dans la région du Donbass, mardi 24 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - L’armée russe tente coûte que coûte de resserrer son étau sur la région de Lougansk, dans le Donbass , où elle a intensifié son offensive dans l’objectif de “tout détruire”, comme l’affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky , ce mercredi 25 mai.

    Dans le même temps et alors que les combats font rage dans l’est de l’Ukraine , la Russie a demandé la levée des sanctions contre son État pour éviter une crise alimentaire mondiale.

    Au 90e jour de la guerre en Ukraine, Le HuffPost fait le point sur la situation.

    • Situation “extrêmement difficile” dans le Donbass

    “Dans la région de Lougansk, les Russes avancent dans toutes les directions à la fois”, a affirmé mercredi le gouverneur régional Serguiï Gaïdaï, sur Telegram.

    “La situation dans le Donbass est extrêmement difficile”, a reconnu de son côté mardi soir le président Zelensky. “Toutes les forces que l’armée russe a encore ont été jetées là pour l’offensive” car ils “veulent tout détruire”, a-t-il affirmé.

    Moscou a décidé d’intensifier son offensive dans le Donbass, formé des régions de Lougansk et de Donetsk, que les Ukrainiens peinent à défendre, après avoir éloigné les forces russes des deux plus grandes villes du pays, Kiev et Kharkiv (nord-est).

    “Nous continuerons l’opération militaire spéciale jusqu’à la réalisation de tous les objectifs”, a insisté ce mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Il a également souligné que Moscou s’apprêtait à mener une longue offensive en Ukraine.

    Carte de la situation en Ukraine au 24 mai. Carte de la situation en Ukraine au 24 mai.

    Des combats sont en cours pour le contrôle de la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dont la prise constituerait un progrès important dans ces tentatives d’encerclement, a affirmé le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline.

    “Des unités russes et de la milice populaire (l’armée séparatiste prorusse) sont entrées dans la ville”, a-t-il affirmé lors d’une émission pro-Kremlin diffusée sur Youtube, ces informations étant impossibles à vérifier dans l’immédiat.

    Le ministère ukrainien de la Défense a aussi évoqué d’intenses combats dans les environs des localités de Popasna et de Bakhmout, dont la chute donnerait aux Russes le contrôle d’un carrefour important pour l’effort de guerre ukrainien.

    • La situation à Severodonetsk et Lyssytchansk

    Dans le Donbass, le gouverneur général a fait état de “bombardements de plus en plus intenses” et affirmé que “l’armée russe a pour objectif de détruire complètement Severodonetsk”, ville stratégique au nord-ouest de Lougansk.

    “Nous sommes un avant-poste qui retient l’assaut et qui le fera. Malgré la supériorité de l’armée ennemie, NOUS gagnerons, car nous nous battons pour notre terre”, a lancé Serguiï Gaïdaï, comparant la situation dans la région de Lougansk à celle de province de Marioupol.

    Les Russes encerclent donc Severodonetsk et Lyssytchansk, deux localités séparées par une rivière et qui constituent la dernière poche de résistance ukrainienne.

    Carte de l'Est de l'Ukraine et zoom sur les localités de Severodonetsk et Lyssytchansk, quasiment encerclée par les forces russes, au 22 mai. Carte de l'Est de l'Ukraine et zoom sur les localités de Severodonetsk et Lyssytchansk, quasiment encerclée par les forces russes, au 22 mai.

    “L’offensive russe dans le Donbass est une bataille impitoyable, la plus vaste sur le sol européen depuis la Seconde guerre mondiale. J’exhorte nos partenaires à accélérer les livraisons d’armes et de munitions”, a lancé mardi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, au regard de la situation dans ces localités.

    • À Kherson, une population angoissée sous le contrôle russe

    À Kherson, seule région d’Ukraine en totalité conquise par l’armée russe, l’administration mise en place par Moscou réclame haut et fort une annexion. Les habitants, ceux qui ne sont pas partis, se murent dans un silence anxieux.

    Accompagné par des blindés, un groupe de journalistes, dont ceux de l’AFP, ont pu rejoindre ce territoire à l’occasion d’un voyage organisé par le ministère russe de la Défense. Ici, les combats n’ont pas été virulents. Les troupes du Kremlin venant de la Crimée voisine, annexée en 2014, ont pris la région et sa capitale éponyme dès début mars, alors que les forces ukrainiennes se concentraient sur la défense de Kiev.

    Dans la ville, pas de destructions visibles et peu de drapeaux russes. Depuis la conquête de la région, les informations filtrant de Kherson sont largement celles que distillent les autorités mises en place par Moscou. Des groupes sur Telegram ont fait état de manifestations dispersées par l’armée russe, des protestations que la Russie et ses alliés minimisent.

    Kherson s’est largement vidée. Les autorités ukrainiennes estiment que 45% des 300.000 habitants de la ville ont fui ainsi qu’environ 20% de la population de la région, estimée avant l’offensive à un million de personnes. En prenant Kherson et Zaporijjia, région voisine partiellement occupée, le Kremlin constitue un pont terrestre stratégique, reliant le territoire russe à la Crimée.

    • La Russie demande la levée des sanctions pour éviter une crise alimentaire mondiale

    Un haut diplomate russe a exigé mercredi la levée des sanctions visant Moscou comme condition pour éviter une crise alimentaire mondiale du fait du blocage des exportations de céréales ukrainiennes depuis le début de l’offensive du Kremlin.

    “La résolution du problème alimentaire passe par une approche collective, impliquant notamment la levée des sanctions qui ont été instaurées contre les exportations russes et les transactions financières”, a déclaré un ministre adjoint des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, cité par les agences de presse russes.

    Il a également exigé “le déminage par Kiev” des ports de la mer Noire pour que les navires puissent exporter les céréales. A cet effet, le diplomate a affirmé que la Russie était “prête à assurer un couloir humanitaire” aux bateaux.

    À voir également sur Le HuffPost: Festival de Cannes: Volodymyr Zelensky s’invite à la cérémonie d’ouverture

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      Guerre en Ukraine: trois mois après où en est-on?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 04:30 · 9 minutes

    Trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, où en est-on? (Explosion dans la zone d'Azovstal à Marioupol le 11 mai 2022 par REUTERS/Alexander Ermochenko) Trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, où en est-on? (Explosion dans la zone d'Azovstal à Marioupol le 11 mai 2022 par REUTERS/Alexander Ermochenko)

    GUERRE EN UKRAINE - L’Ukraine en est à son 90e jour d’invasion russe ce 24 mai. Trois mois de guerre, d’horreur et de désolation pendant lesquels les combats ont fait des milliers de morts, les bombardements détruits des villes entières et fait fuir des millions de personnes.

    Avancée des troupes russes sur le terrain, victimes, enquêtes pour “crimes de guerre” ouvertes, projets pour les semaines à venir ... Le HuffPost fait le point sur l’évolution de la situation.

    L’armée russe et l’échec de Kiev

    La Russie a envahi l’Ukraine le 24 février. Les forces russes ont d’abord fait des gains rapides dans le sud, leur objectif principal étant la création d’un corridor terrestre entre la Crimée, qu’elle a annexée en 2014, et les zones tenues par les séparatistes soutenus par la Russie à Donetsk et Lougansk. Elles contrôlent ainsi depuis les premières semaines du conflit la région de Kherson et une bonne partie de celle de Zaporiijjia.

    Parmi ses objectifs, Moscou visait notamment au sud-ouest Odessa, le grand port de la mer Noire, et Dnipro, au centre du pays, mais la résistance rencontrée à Mykolaïv l’a fait battre en retraite. Les forces russes ont également tenté une percée vers l’ouest pour atteindre Kiev, mais une fois encore la forte résistance ukrainienne à Kiev a considérablement ralenti les avancées russes. Les forces ukrainiennes ont pu reprendre de vastes zones autour de Kiev début avril après que la Russie a abandonné sa poussée vers la capitale, ainsi que le nord-est à Kharkiv. Toutefois, elles luttent toujours pour repousser les Russes qui tentent une entrée dans la zone.

    Voici ci-dessous une carte de la situation à l’est de l’Ukraine au 19 mai.

    Invasion russe de l'Ukraine Invasion russe de l'Ukraine

    De son côté, la Russie a alors recentré ses efforts sur la prise de contrôle de l’est et du sud du pays. Elle a ainsi pris les villes de Rubizhne et de Popasna ces dernières semaines. Ses avancées autour d’Izyum ont été repoussées et il semblerait qu’elle tente maintenant d’encercler Severodonetsk, selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), cité par la BBC .

    La ville portuaire de Marioupol, encerclée depuis début mars, est, elle, désormais sous le contrôle des forces russes après une lutte acharnée. Les 1730 militaires ukrainiens retranchés sur le site sidérurgique d’Azovstal de Marioupol s’étant finalement rendus à l’ennemi.

    De facto, la Russie contrôle aujourd’hui tout le littoral de la mer d’Azov, et peut espérer, avec la chute de Marioupol, consolider ses gains territoriaux en un pont terrestre, reliant le territoire russe à la Crimée.

    Enfin, en mer Noire, la Russie poursuit ses efforts pour renforcer ses troupes sur l’Île des Serpents malgré les frappes aériennes réussies de l’aviation ukrainienne la semaine dernière. L’avant-poste rocheux d’environ 16 hectares (40 acres) appartient à l’Ukraine mais a été repris par les forces russes en février. Pour les deux parties, cette île revêt un intérêt très stratégique. Si la Russie réussit à consolider ses positions sur l’île, “elle pourrait dominer la partie nord-ouest de la mer Noire”, affirme une source du ministère de la Défense britannique.

    Combien de victimes depuis le début du conflit?

    Il reste très compliqué de se faire une idée précise du nombre de morts et de blessés qu’engendre ce conflit et il n’existe à ce jour aucun bilan global . La poursuite des combats sur place empêche les organisations de mener l’enquête et la guerre de communication qui fait rage en parallèle de l’invasion rend les informations qui filtrent difficile à vérifier.

    Toutefois, selon le site de statistiques Statista , qui reprend les données du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) estime à 3778 le nombre de morts civiles lors de l’attaque militaire russe contre l’Ukraine au 17 mai 2022. Parmi eux, 251 sont des enfants. Les blessés seraient au nombre de 4186.

    À noter que le HCDH a précisé que les chiffres réels pourraient être plus élevés. Rien qu’à Marioupol, les autorités ukrainiennes ont parlé il y a plusieurs semaines de 20.000 morts. Et les enquêteurs ukrainiens affirment avoir identifié “plus de 8000 cas” présumés de crimes de guerre.

    Qu’en est-il du côté des victimes militaires?

    Dans son bilan quotidien du 19 mai, le ministre ukrainien de la Défense a indiqué que près de 28.500 soldats russes ont perdu la vie depuis le début du conflit le 24 février dernier. Selon le Royaume-Uni, la Russie a perdu près d’un tiers des troupes déployées.

    Côté Ukraine, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’environ 2500 à 3000 soldats ukrainiens avaient été tués depuis le début du conflit et quelque 10.000 blessés.

    Les lieux qui ont marqué le conflit

    Ces trois derniers mois, certains noms auront marqué les esprits du monde entier. Ceux des villes dont les habitants ont le plus souffert de l’invasion russe.

    Boutcha: cette petite ville de la banlieue de Kiev est devenue le symbole des atrocités imputées à la Russie. Les médias internationaux ont publié de nombreuses photos prises à Boutcha, montrant des corps dans la rue, certains les mains liées dans le dos ou partiellement brûlés, ainsi que des fosses communes.

    L’ONU a documenté le meurtre de dizaines de civils, mais Moscou nie toute responsabilité et parle d’une “mise en scène”.

    Marioupol: Située à 350 kilomètres au nord-est de la Crimée et à une centaine de kilomètres au sud de Donetsk, Marioupol, ville portuaire de près de 450 000 habitants située sur la mer d’Azov est visée par l’armée russe dès les premiers jours du conflit. Début avril, pour décrire cette ville, l’Organisation des nations unies a déclaré: “c’est le centre de l’enfer”. Une expression confirmée par les photos des derniers combattants retranchés dans l’usine Azovstal.

    Après trois mois à être pilonnée par les bombes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il ne restait pas dans cette ville “un bâtiment non endommagé”.

    Kramatorsk: Dans cette ville au nord de Donetsk, le bombardement de la gare qui abritait de nombreux civils a fait au moins 50 morts le 8 avril. Un événement “constitutif d’un ‘crime contre l’humanité’” , a estimé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

    Borodyanka: Cette ville près de Kiev a été le théâtre de “massacres de civils” durant le mois de mars, lorsque les forces russes occupaient la ville. Les corps de neuf civils ont été retrouvés, certains présentant des “signes de torture”, a déclaré la police de la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi. “Certaines des victimes présentent des signes de torture”, a accusé le chef de la police locale.

    L’Île des Serpents: Cette île est un point stratégique en mer Noire, permettant à la fois de faire planer de lourdes menaces mais également particulièrement exposé.

    Dès le premier jour du conflit en Ukraine, les Russes l’ont attaqué pour s’en emparer. Cela a donné lieu à cet épisode, monté en épingle par la propagande de Kiev, où des gardes-côtes ukrainiens avaient lancé par radio au croiseur russe Moskva, coulé depuis, d’aller se “faire foutre” , conférant à ce caillou un poids symbolique venant s’ajouter à son intérêt stratégique.

    Six millions d’Ukrainiens en fuite

    L’Ukraine a vu plus de six millions des siens fuir son territoire, dont plus de la moitié - 3,4 millions - vers la Pologne, selon le Haucommissariat aux réfugiés (HCR) à Genève, qui relève toutefois que le flot de ces départs s’est considérablement tari au fil des semaines et s’est même inversé.

    Le solde global reste cependant encore largement négatif - avec 6,3 millions de départs pour 1,85 million de retours, selon les garde-frontières.

    2000 missiles russes tirés

    Plus de 2000 missiles ont été tirés par la Russie depuis le début du conflit, selon le président Zelensky, ce qui, selon lui, constitue une grande partie de son arsenal.

    La majorité de ces missiles ont touché des infrastructures civiles et n’ont apporté “aucun avantage militaire stratégique”, a souligné le président ukrainien dans son allocution quotidienne.

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    12.000 enquêtes pour crimes de guerre ouvertes

    Selon le Parquet ukrainien, le pays a ouvert plus de 12.000 enquêtes pour crimes de guerre depuis le 24 février, début de l’invasion russe. La justice internationale est également à pied d’œuvre, la Cour pénale internationale ayant envoyé 45 experts sur le terrain pour rassembler des preuves.

    De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé la création d’un “observatoire du conflit”, doté initialement de six millions de dollars, pour “recueillir, analyser et partager largement les preuves des crimes de guerre” qu’ils imputent à la Russie en Ukraine. Cette nouvelle initiative vise notamment à “préserver des informations” publiques ou des données de satellites commerciaux en respectant les “normes internationales”, afin qu’elles puissent alimenter toute procédure visant à faire rendre des comptes aux responsables d’“atrocités”, a déclaré le département d’Etat dans un communiqué.

    Quels objectifs pour la suite?

    Qu’a prévu le Kremlin pour la suite? Les déclarations de hauts responsables russes ne laissent guère de place au doute: la Russie prépare l’occupation durable voire l’annexion des territoires du sud de l’Ukraine qu’elle contrôle.

    Le président Vladimir Poutine, en lançant son offensive le 24 février contre son voisin, avait assuré que les territoires ukrainiens ne seraient pas occupés, affirmant seulement vouloir défendre les populations russophones opprimées, selon lui, par Kiev. Mais la dernière déclaration du vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline, en déplacement dans la région de Zaporijjia tenue par les forces russes, révèle bien d’autres ambitions.

    “Je considère que l’avenir de cette région est de travailler au sein de l’amicale famille russe. C’est pour ça que je suis venu, afin d’aider au maximum à l’intégration”, a-t-il dit mercredi. Le responsable a aussi expliqué que la centrale nucléaire de la région, qui produit jusqu’à 20% de l’électricité de l’Ukraine, tournera pour la Russie, à moins que Kiev ne paye.

    Sergueï Aksenov, le gouverneur de Crimée, annexée par Moscou en 2014, a lui dit “voir l’avenir (la péninsule ainsi que les régions de Zaporijjia et Kherson) au sein d’un seul Etat”, la Russie. Les autorités installées par l’armée russe à Kherson répètent à l’envie vouloir intégrer la Russie. Précédemment, il avait annoncé que le rouble allait être introduit comme monnaie dans la région.

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      Ukraine: les Russes progressent dans l'Est et l'adhésion à l'UE prendra des années

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 19:53 · 4 minutes

    Près de trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les forces du Kremlin ne cessent de progresser dans l'Est (photo d'illustration de soldats ukrainiens prise en avril dans le Donbass). Près de trois mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les forces du Kremlin ne cessent de progresser dans l'Est (photo d'illustration de soldats ukrainiens prise en avril dans le Donbass).

    GUERRE EN UKRAINE - C’est un triste anniversaire qui se profile en Ukraine. Près de trois mois jour pour jour après le début de l’invasion russe , les troupes du Kremlin continuaient ce dimanche 22 mai de bombarder le front Est dans l’optique de prendre la ville de Severodonetsk, dans la région de Lougansk, l’une des deux régions constitutives du Donbass .

    Une prise qui serait stratégiquement très importante pour Moscou en vue de la suite du conflit, et cela alors que les derniers chiffres montrent qu’un tiers des Ukrainiens ont d’ores et déjà été obligés de fuir, ailleurs dans le pays ou à l’étranger, à cause des combats. Voici le point sur la situation militaire et diplomatique, 88 jours après le début de l’offensive russe.

    Un objectif stratégique en ligne de mire pour les Russes

    Ce dimanche, les forces russes ont “gagné du terrain” dans la zone de Rubijné-Severodonetsk-Lyssychansk et ont “intensifié leurs efforts pour capturer Severodonetsk”, estime l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW).

    Elles ont notamment détruit un pont entre Lyssychansk et Severodonetsk, montrant leur volonté d’encercler la ville, selon ce centre de recherche américain, pour qui des avancées russes dans la ville proche de Popasna n’étaient “pas possibles à confirmer”.

    Popasna est “clairement le nouvel axe d’effort” russe, estimait samedi l’ancien colonel français Michel Goya, consultant militaire de référence pour plusieurs médias. La prise de la ville, “un point haut”, permettrait “d’observer et donc de frapper avec l’artillerie tous les mouvements ukrainiens, notamment entre le nœud routier de Bakhmut (77.000 habitants) et Lyssytchansk-Severodonetsk”, a-t-il précisé.

    Déploiement de nouveaux équipements

    Le ministère britannique de la Défense a souligné ce dimanche le déploiement vraisemblable à Severodonetsk de la seule compagnie russe de tanks BMP-T Terminator, des engins technologiquement avancés par rapport aux tanks détruits par centaines par les troupes ukrainiennes ces trois premiers mois de conflit. “Avec un maximum de Terminator déployés, ils ne devraient pas avoir un impact significatif sur la campagne”, a toutefois observé Londres.

    “Les Russes jettent tous leurs efforts pour capturer Severodonetsk” où les frappes “ont été multipliées plusieurs fois ces derniers jours”, avait assuré samedi soir sur Telegram le gouverneur du Lougansk, Serguiï Gaïdaï, qui a par ailleurs fait état d’un tué et de deux blessés dans sa région.

    Samedi, sept civils ont été tués et 10 autres blessés dans des bombardements dans la région de Donetsk, a annoncé sur Telegram son gouverneur Pavlo Kyrylenko. Selon la présidence ukrainienne, des bombardements russes ont visé les villes de Mykolaïv et Zaporijjia, dans le sud du pays, ainsi que Kharkiv, au nord, dans la nuit de samedi à dimanche.

    Des millions de déplacés

    Pendant ce temps, alors que les Occidentaux continuent de fournir des équipements offensifs et défensifs à Kiev, la loi martiale et la mobilisation générale en Ukraine ont été prolongées ce dimanche de trois mois, jusqu’au 23 août. Lors de deux votes, le Parlement ukrainien, la Rada, a approuvé dimanche par la majorité absolue les décrets présidentiels sur la loi martiale et la mobilisation générale.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait signé le 24 février ces deux décrets. Ils ont déjà été prolongés à deux reprises pour une durée d’un mois.

    Par ailleurs, plus de huit millions d’Ukrainiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR). S’y ajoutent 6,4 millions de personnes qui ont fui à l’étranger, dont plus de la moitié (3,4 millions) vers la Pologne.

    L’adhésion à l’UE est encore lointaine

    Dernier point abordé ce dimanche au sujet de la crise ukrainienne: l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Celle-ci prendra “sans doute 15 ou 20 ans”, a estimé le ministre français délégué aux Affaires européennes Clément Beaune, en préconisant que Kiev entre en attendant dans la communauté politique européenne proposée par le président français Emmanuel Macron (mais qui ne convainc guère Volodymyr Zelensky).

    “Il faut être honnête. (...) Si on dit que l’Ukraine va rentrer dans l’UE dans 6 mois, 1 an ou 2 ans, on ment. Ce n’est pas vrai. C’est sans doute 15 ou 20 ans, c’est très long”, a affirmé Clément Beaune sur les ondes de Radio J.

    “En attendant on doit aux Ukrainiens (...) un projet politique dans lequel ils peuvent rentrer”, a poursuivi le ministre délégué, qui a notamment qualifié la communauté politique européenne avancée par le président Macron de “porte ouverte” et de “projet concret” pour l’Ukraine.

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