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      Aux législatives, la candidature d'Éric Zemmour dans le Var divise l'extrême droite face à LREM

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 16:00 · 2 minutes

    REPORTAGE - “J’aime le Var, j’aime les Varois. Mon petit doigt me dit qu’ils me le rendent bien”. Le 12 mai dernier, Éric Zemmour chamboulait les rapports de force en place dans la 4e circonscription du Var, en annonçant sa candidature aux élections législatives .

    Depuis, le candidat de Reconquête! mène la bataille face à la députée sortante LREM Sereine Mauborgne, mais aussi face à Philippe Lottiaux, investi par le Rassemblement national, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    “Votre parti a décidé de me faire la peau”

    Malgré de grandes convergences entre leurs programmes, les deux candidats de l’extrême droite n’ont pas trouvé d’accord pour se rassembler sous une candidature unique. Pas non plus question pour le Rassemblement national de sacrifier son candidat face au médiatique Éric Zemmour. “Votre parti a décidé de me faire la peau”, lançait ce dernier à Philippe Lottiaux lors du débat organisé entre tous les candidats de la circonscription sur BFM TV le 31 mai dernier.  “Vous parlez de l’union, mais on sait très bien que ce n’est pas possible à partir du moment où vous tapez sur les autres ”, répondait le candidat du RN.

    Jeudi 2 juin, sur le marché de Pignans, le candidat du RN passe presque inaperçu. Déjà candidat face à Sereine Mauborgne (LREM) en 2017, cet ancien collaborateur de Patrick Balkany est bien conscient qu’il se mesure à un candidat dont le nom résonne bien plus que le sien chez les électeurs : “Mais les gens vont aller voter pour un mouvement, pour des idées, ils ne vont pas voter pour Philippe Lottiaux, ils iront voter pour le représentant du Rassemblement national.” “J’espère que ça va marcher.  Si Éric Zemmour ne faisait pas bande à part aussi...,” soupire une Varoise.

    Un désaccord “tactique et stratégique” avec Marine Le Pen

    Quelques heures plus tard, Éric Zemmour déambule à son tour au pas de course entre les étals du marché de Pignans. Dans cette circonscription, il a fait ses meilleurs scores au premier tour de la présidentielle: il y a obtenu 14,7% des voix le 10 avril contre 32,2% pour Marine Le Pen et 24,1% pour Emmanuel Macron. Un résultat qui l’a conforté dans son choix de se présenter comme député, que ce soit avec ou sans le soutien du Rassemblement national. “J’ai un désaccord à la fois tactique et stratégique avec Madame Le Pen, je ne suis pas socialiste, c’est tout”, explique Éric Zemmour au HuffPost .

    Dans un sondage Ifop pour Le JDD daté du 21 mai, la députée sortante LREM Sereine Mauborgne est créditée de 28% des voix au premier tour, suivie de près par Éric Zemmour (24%) et Philippe Lottiaux (21%). Les autres candidats sont: Sabine Cristofani-Viglione (NUPES), Sabrina Ribeiro Teixeira (Eco), Marie-Christine Hamel (LR), Pascale Morel (EXG), Valérie Terrazzoni (Eco) et Chantal Sarrut (Eco).

    À voir également sur le HuffPost : À Besançon, le boulanger Stéphane Ravacley en campagne pour les législatives

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      Aux législatives, Joachim Son-Forget éliminé dès le premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 04:00 · 2 minutes

    Joachim Son-Forget photographié à l'Assemblée nationale en mai 2020. Joachim Son-Forget photographié à l'Assemblée nationale en mai 2020.

    POLITIQUE - La fête est finie pour Joachim Son-Forget. L’ex-député LREM, soutien du candidat d’extrême droite Éric Zemmour lors de l’élection présidentielle, n’a pas passé le cap du premier tour des élections législatives ce dimanche 5 juin, dans la 6e circonscription des Français de l’étranger, comprenant le Liechtenstein et la Suisse.

    Selon des résultats presque définitifs , l’intéressé n’a récolté que 4,3% des voix, un score très insuffisant pour poursuivre sa carrière de député, qui a été marquée par de nombreux (et navrants) coup d’éclats.

    Joachim Son-Forget n’arrive qu’en 7e position, loin derrière les deux qualifiés au second tour: le candidat LREM Marc Ferracci (37,4%) et la candidate de la NUPES Magali Mangin (19,2%).

    Perçu en 2017 comme le jeune élu cochant toutes les cases du parfait macroniste, l’intéressé a basculé en quelques mois dans la politique spectacle la plus trash, du trolling lourdingue sur Twitter au featuring dispensable avec Doc Gynéco, en passant par la simulation d’une prise de drogue sur les réseaux sociaux .

    Rallié à Zemmour

    Le point d’orgue de ses dérapages se situe en février 2020, au moment où il a cru bon de partager à ses 58.000 abonnés le lien menant vers la vidéo montrant Benjamin Griveaux apparaissant dans des positions plus que suggestives (un acte qui lui a valu des poursuites). Durant la crise sanitaire, “JSF” a très tôt compté parmi les pourfendeurs de la politique gouvernementale, militant ardemment pour l’hydroxychloroquine (dont l’efficacité contre le Covid n’a toujours pas été démontrée, malgré les nombreux essais cliniques).

    Sans surprise, Joachim Son-Forget comptait parmi les opposants au pass sanitaire et participait aux rassemblements hostiles à cette mesure décidée à l’époque pour faire face au variant Delta. Adepte des seflies avec Marion Maréchal, le député a soutenu Éric Zemmour durant l’élection présidentielle, au point d’avoir adhéré à Reconquête!, avant de prendre ses distances.

    Car à l’inverse de l’ancien journaliste, il a appelé à voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle. Et c’est “sans étiquette” qu’il se présentait devant les électeurs, faisant même face un candidat Reconquête!.

    Dans les bureaux installés dans les consulats et les ambassades, le deuxième tour des élections législatives pour les Français de l’étranger aura lieu le samedi 18 et le dimanche 19 juin, jour du second tour en métropole. Sans bulletin Joachim Son-Forget.

    À voir également sur Le HuffPost: Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives

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      Aux législatives 2022, les points chauds de l'élection résumés dans une carte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 04:45 · 3 minutes

    Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents. Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents.

    POLITIQUE - Vous ne l’aviez peut-être pas remarqué, mais cela fait trois jours que la campagne des élections législatives 2022 est rentrée dans sa phase dite “officielle” . Raison pour laquelle vous avez pu voir fleurir des panneaux électoraux affichant des portraits plus ou moins connus aux abords des écoles et des mairies. De la Nouvelle union populaire écologique et sociale ( NUPES ) à LREM en passant par le Rassemblement national ou Reconquête! , les différentes forces politiques engagées dans la bataille accélèrent en vue de la date fatidique du 12 juin, premier tour de ces élections.

    Alors que le ministère de l’Intérieur a entériné les investitures de chaque formation (le nom de tous les candidats est visible en survolant chaque circonscription), il est désormais plus facile d’y voir plus clair sur les forces en présence, et de recenser les zones où le contexte mérite qu’on s’y attarde. Cette grosse trentaine de territoires est visible sur la carte interactive présentée ci-dessous.

    Ces personnalités jouent leur avenir

    Commençons ce tour de France en Normandie où la Première ministre Élisabeth Borne se frotte pour la première fois au scrutin législative. Elle est candidate dans le Calvados avec l’obligation de l’emporter pour rester à Matignon. Lui n’est plus ministre, mais se présente aussi pour la première fois. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer , a été investi par la majorité dans le Loiret, dans une circonscription où Marine Le Pen est arrivée en tête au second tour de l’élection présidentielle. Ce poids lourd du quinquennat écoulé parviendra-t-il à se faire élire pour la première fois député?

    Au-delà des trajectoires personnelles, ces élections législatives livrent également quelques enseignements politiques. Parmi eux, l’influence de Manuel Valls qui, malgré le travail reconnu du député LREM sortant Stéphane Vojetta, a réussi à s’imposer dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, couvrant notamment l’Espagne et le Portugal. Sans animosité particulière à l’égard de l’ancien Premier ministre avec lequel il a signé un pacte de non-agression, le sortant se maintient et fait campagne.

    La carte permet également de voir les candidatures dissidentes, et notamment autour de Montpellier, où le Parti socialiste local, sous l’influence de la présidente de région Carole Delga et du maire de la ville Michaël Delafosse, a décidé de maintenir ses candidats malgré l’accord sur la NUPES scellé par le parti à la rose et l’Union populaire. Même chose dans le Lot, où l’on peut voir l’ampleur des dissidences pilotées par la présidente de Région. Autour de Rouen, où le Parti socialiste, bien implanté localement, on observe également une spécificité géographique provoquant ces dissidences.

    Batailles fratricides à l’extrême droite

    Autre situation intéressante, la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, où l’ex-LR Guillaume Peltier est candidat à sa réélection pour Reconquête!. Le RN, bien décidé à ne faire aucun cadeau au parti d’Éric Zemmour, a investi dans ce secteur un ancien filloniste: Roger Chudeau. Membre du cercle des “Horaces”, ces hauts fonctionnaires qui entourent Marine Le Pen, il pourrait bien gêner le député sortant, puisqu’il lorgne exactement sur le même électorat, souhaitant dépasser la droite et le RN. Le combat s’annonce donc rude dans le secteur.

    Même fermeté du RN dans le Vaucluse à l’égard de Stanislas Rigault , pourtant un temps approché par le parti de Marine Le Pen. Le président de Génération Z fera face à Bénédicte Auzanot, une élue régionale lepéniste bien implantée. Quant à Éric Zemmour , candidat dans la 4e circonscription du Var, il fera aussi face à un adversaire RN, Philippe Lottiaux, qui a récemment reçu le soutien , sur place, du président du parti lepéniste Jordan Bardella.

    Dans d’autres circonscriptions, des personnalités attirent la lumière médiatique. À l’image de l’humoriste Gérald Dahan qui retente sa chance en Charente-Maritime pour la France insoumise, après avoir échoué en 2017 dans les Hauts-de-Seine. Toujours sous les couleurs de la NUPES, le très médiatique Aymeric Caron se jette aussi dans le grand bain, dans la 18e circonscription de Paris.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Législatives: Jérôme Piano, candidat de Reconquête!, condamné en appel pour "provocation à la haine"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 20:07 · 1 minute

    Des affiches du parti Reconquête! pour les législatives dans une rue de Cogolin, dans le Var, le 12 mai 2022. (photo d'illustration) Des affiches du parti Reconquête! pour les législatives dans une rue de Cogolin, dans le Var, le 12 mai 2022. (photo d'illustration)

    LÉGISLATIVES - Jérémie Piano, candidat Reconquête! dans la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône pour les élections législatives , a été condamné ce lundi 30 mai en appel pour “provocation à la haine”.

    Selon France 3 Paca et Le Monde , l’ancien cadre de l’ex-groupe d’extrême droite Génération identitaire ( dissous par l’État en mars 2021 ) a comparu aux côtés d’un autre ex-militant de cette association, Romain Fornasier, pour l’affichage sauvage sur des panneaux municipaux d’Aix-en-Provence en mai 2020 du slogan “Immigration Racaille Islamisation. Reconquête”.

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné les deux hommes à 1000 euros d’amende avec sursis et à verser 1 euro symbolique aux parties civiles, dont SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme (LDH).

    Cette figure du milieu identitaire avait déjà été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende en septembre 2021 pour “provocation à la haine raciale” par le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens en Haute-Garonne.

    Dans une vidéo publiée sur YouTube consacrée à une opération de Génération identitaire en janvier 2021, Jérôme Piano évoquait “une invasion migratoire” migratoire”, “des milliers de clandestins déjà en France” dont “probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance”.

    À voir également sur Le HuffPost : Législatives: ces candidats qui pourraient battre Élisabeth Borne

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      Éric Zemmour: "L'union de la gauche" sera "la principale force d'opposition"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 23:08 · 2 minutes

    Éric Zemmour, ici lors d'un département dans le Var, au Luc, le 27 mai 2022. Éric Zemmour, ici lors d'un département dans le Var, au Luc, le 27 mai 2022.

    LÉGISLATIVES - “L’union de la gauche autour de Jean-Luc Mélenchon et de l’islamo-gauchisme va dépasser allègrement les 100 députés et sera évidemment la principale force d’opposition au macronisme”, a pronostiqué ce samedi 28 mai Éric Zemmour , en regrettant que son mouvement Reconquête! soit désormais “l’adversaire privilégié” du RN.

    En déplacement à Cheval-Blanc, près de Cavaillon (Vaucluse), pour soutenir la candidature de Stanislas Rigault, l’ancien journaliste a semblé acter par avance de mauvais résultats pour la droite aux législatives des 12 et 19 juin, en raison de la division du “bloc national”.

    “C’est évident, c’est sûr, c’est déjà réglé, et évidemment le choix fait par Marine Le Pen en particulier, et aussi les dirigeants de LR, est qu’ils arriveront eux-mêmes avec des petits groupes, mais apparemment ils s’en satisfont”, a accusé le président de Reconquête!, lors d’une conférence de presse improvisée, après avoir pris la parole devant quelque 400 personnes, dans le jardin d’un mas.

    Éric Zemmour était venu apporter son soutien à Stanislas Rigault, le président de Génération Z, le mouvement des jeunes de Reconquête!, qui se présente dans la deuxième circonscription du Vaucluse.

    Reconquête!, “l’adversaire privilégié” du RN

    “Moi j’ai voulu rassembler, comme l’a fait Jean-Luc Mélenchon à gauche , comme l’a très bien réussi Jean-Luc Mélenchon, mais manifestement ni Marine Le Pen ni les dirigeants de LR n’ont voulu ou su en faire autant”: “Donc voilà, nous partons divisés”, a regretté Éric Zemmour.

    “Et nous aurons en vérité deux gauches, la gauche d’Emmanuel Macron, qui est au pouvoir, et la gauche de Jean-Luc Mélenchon , qui sera la principale opposition, et le reste n’existera pas”, a-t-il conclu.

    Commentant la visite récente de Jordan Bardella, le président par intérim du Rassemblement national, dans le Var, là où lui-même est candidat, et sa visite annoncée dans le Vaucluse le 4 juin, Éric Zemmour a constaté que Reconquête! était devenu “l’adversaire privilégié” du RN.

    “C’est absolument lamentable de sa part. (...) Mais au moins les choses sont claires. Il pourrait aller se battre contre des candidats de Mélenchon ou des candidats d’Emmanuel Macron, mais non, il vient cibler les meilleurs, les candidats les plus connus de Reconquête!, j’y vois une stratégie délibérée du RN”, a-t-il accusé.

    Jeudi, c’est Marine Le Pen qui avait accusé le leader de Reconquête! d’être responsable des éventuels mauvais résultats de son parti aux législatives: “Si dans un certain nombre de circonscriptions, nous n’arrivons pas en tête, ce sera également le fait (des) candidats (de Reconquête!), alors qu’ils savent pertinemment qu’ils n’auront pas d’élus”, avait-elle affirmé lors d’un déplacement en Seine-Maritime.

    À voir également sur Le HuffPost : Zemmour appelle à la mobilisation contre les blocs “macroniste” et “islamo-gauchiste”

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      Marion Maréchal étrille le RN qui fait d'Éric Zemmour une "priorité" aux législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 14:14 · 2 minutes

    Marion Marechal photographié le 7 avril à Paris lors du dernier meeting d'Éric Zemmour (illustration) Marion Marechal photographié le 7 avril à Paris lors du dernier meeting d'Éric Zemmour (illustration)

    POLITIQUE - Un déplacement aux allures d’opération sabotage qui fait grincer des dents. Ce vendredi 25 mai, Marion Maréchal a moyennement apprécié le déplacement du président du Rassemblement national, Jordan Bardella , dans la 4e circonscription du Var. Et pour cause, c’est ici même que le fondateur de Reconquête!, Éric Zemmour , se porte candidat.

    “Il y a 577 circonscriptions, je constate que pour le RN la priorité est de venir mener la bataille sur celles d’Éric Zemmour ou de Stanislas Rigault, mais pas celles de Danièle Obono ou Gérald Darmanin”, a taclé sur Twitter l’ex-députée FN du Vaucluse, désormais vice-présidente exécutive du parti concurrent. “Nous n’avons décidemment pas les mêmes priorités”, a-t-elle ajouté.

    Un tacle qui intervient alors que Jordan Bardella a pris la peine de revenir dans le Var ce vendredi, après un premier passage sur place fin avril . L’objet du déplacement? Le soutien au candidat RN qui fait face à Éric Zemmour. “Après avoir frôlé la victoire il y a 5 ans, Philippe Lottiaux, énarque et militant implanté, peut l’emporter dans cette 4ème circonscription du Var où Marine Le Pen a réalisé plus de 57% des voix à la présidentielle”, a tweeté sur place celui qui est bien parti pour récupéré le flambeaux lepéniste dans les prochaines années.

    “Face à la candidate macroniste, le travail de terrain paiera”, a-t-il ajouté, balayant de fait la présence du polémiste sur le territoire, malgré un sondage l’annonçant au second tour le 12 juin. “Je respecte Éric Zemmour mais je regrette qu’il vienne à participer à une forme de division”, a justifié auprès d’ Europe 1 l’eurodéputé, un temps annoncé comme potentiel candidat sur place.

    À noter que Jordan Bardella ne compte pas se limiter à cette circonscription dans cette guerre souterraine qui oppose le RN et Reconquête!. Le week-end prochain, le président par intérim du RN ira donner un meeting dans le Vaucluse, à Cavaillon. Une commune qui se trouve dans la 2e circonscription du département et que brigue le jeune Satanislas Rigault, président de la Génération Z et porte-parole de Reconquête!. Difficile d’y voir le fruit du hasard.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces plans de coupe ont régalé le public de France 2 pendant la soirée électorale

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      Législatives 2022: Guillaume Peltier candidat à sa réélection sous l'étiquette Reconquête!

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 17:38 · 1 minute

    Guillaume Peltier lors d'un meeting de soutien à Éric Zemmour le 14 janvier 2022. L'ex-LR est candidat à sa réélection aux législatives de 2022, mais sous l'étiquette Reconquête! Guillaume Peltier lors d'un meeting de soutien à Éric Zemmour le 14 janvier 2022. L'ex-LR est candidat à sa réélection aux législatives de 2022, mais sous l'étiquette Reconquête!

    POLITIQUE - Après avoir hésité, Guillaume Peltier, ex-LR qui a rallié Éric Zemmour à la présidentielle, a annoncé ce vendredi 20 mai, à quelques heures de la date limite de dépôt des candidatures, qu’il se présenterait aux élections législatives pour Reconquête! dans sa circonscription de Loir-et-Cher.

    “Alors que la composition du nouveau gouvernement illustre une énième prime aux carriéristes et aux opportunistes, je veux démontrer qu’il subsiste des hommes politiques épris de convictions”, a affirmé le député sortant dans une interview au Figaro .

    ″À l’heure où, si courageusement, Éric Zemmour s’engage lui-même dans la campagne, où près de 1600 des nôtres, candidats, suppléants et mandataires, s’engagent pour porter nos couleurs, je ne pouvais, moi aussi, que montrer l’exemple”, a expliqué Guillaume Peltier qui se présente dans la 2e circonscription.

    “Je mesure qu’au milieu de la tempête, pour notre camp comme pour notre patrie, j’engage un combat difficile”, a ajouté le candidat et directeur de la campagne des législatives pour Reconquête!.

    Peltier face à un candidat RN... ancien LR

    Mais “quel que soit le résultat du 12 juin (date du premier tour des législatives, NDLR), nous avons déjà gagné. Car nous avons allumé la flamme pour que la France reste la France”, selon Guillaume Peltier.

    Il aura face à lui un candidat LR, Pascal Bioulac, que le président du parti Christian Jacob est venu soutenir jeudi lors d’une réunion publique, ainsi qu’un candidat RN, Roger Chudeau, un ancien LR partisan de François Fillon.

    Marine Le Pen est arrivée en tête au premier tour de la présidentielle dans cette circonscription en réunissant 31,3% des voix, devant Emmanuel Macron (26,8%), Jean-Luc Mélenchon (14,4%), et Éric Zemmour (8%). La candidate a aussi devancé légèrement Emmanuel Macron au second tour avec 50,9% des voix.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: Les candidats LREM visés par la justice peu inquiétés dans leur parti

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      La nomination de Pap Ndiaye à l'Éducation nationale fait hurler l'extrême droite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:38 · 3 minutes

    Pap Ndiaye, ici pris en photo en mars 2021, a été nommé nouveau ministre de l'Education dans le nouveau gouvernement. Pap Ndiaye, ici pris en photo en mars 2021, a été nommé nouveau ministre de l'Education dans le nouveau gouvernement.

    POLITIQUE - Il existe des réactions qui sont facilement prévisibles. Celles (outragées) de l’extrême droite après la nomination de l’historien Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale en font partie. Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne , les responsables du Rassemblement national et de Reconquête! rivalisent de postures indignées pour dénoncer le successeur de Jean-Michel Blanquer.

    En cause, notamment: les positions de cet intellectuel reconnu au sujet de divers thèmes qu’exècre l’extrême droite, des violences policières aux luttes contre les discriminations à la visibilité des minorités.

    “La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l’Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir”, s’emporte Marine Le Pen sur Twitter, quand Jordan Bardella qualifie l’ex-directeur du musée national de l’Histoire de l’immigration de “militant racialiste et anti-flics”. Pas moins.

    “Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France. Pap Ndiaye va s’en charger”, a renchéri Éric Zemmour sur le même réseau social, alors que plusieurs de ses lieutenants et de militants sont en boucle sur le sujet. Porte-parole de Reconquête! et candidat aux législatives, Stanislas Rigault a consacré pas moins de trois tweets à cette nomination.

    Défendu par SOS Racisme

    “Le nouveau ministre Pap Ndiaye regrette que la France ne mette pas de statue de la Liberté en France pour les migrants”, s’alarme-t-il, quand le responsable de la stratégie numérique d’Éric Zemmour se demande “combien de Français vont chercher à retirer leurs enfants de l’école publique” après cette nomination.

    Une levée de boucliers qui a fait réagir le président de SOS Racisme, Dominique Sopo. “Dans le gouvernement, il y a un noir: Pap Ndiaye. A peine nommé, il voit l’extrême droite se déchaîner contre lui. Heureusement qu’il y a des noirs et des Arabes pour mettre les racistes d’accord entre eux”, a-t-il tweeté.

    Normalien, Pap Ndiaye a enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Sciences Po Paris et aux États-Unis, où il s’est notamment intéressé à l’Histoire sociale du pays. Né d’un père sénégalais et d’une mère française, l’historien est reconnu pour sa carrière brillante. Un CV prestigieux auquel ne font pas (du tout) référence ses détracteurs d’extrême droite.

    À voir également sur Le HuffPost: L’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne

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      Après l'attentat de Buffalo, la gauche accuse la théorie du "grand remplacement"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 15 May, 2022 - 14:15 · 3 minutes

    Payton Gendron, l'auteur de la tuerie de Buffalo, photographié ce dimanche 15 mai. Payton Gendron, l'auteur de la tuerie de Buffalo, photographié ce dimanche 15 mai.

    TERRORISME - Encore une fois, ces deux termes qui obsèdent l’extrême droite française accompagnent une tuerie de masse. Dans la nuit de ce samedi 14 au dimanche 15 mai, Payton Gendron, un jeune suprémaciste américain âgé de 18 ans, a ouvert le feu à l’arme lourde dans un supermarché de Buffalo, dans l’État de New York, faisant 10 morts et 3 blessés selon un premier bilan.

    Un crime aux motivations raciales immédiatement établies, puisque le jeune homme avait publié un manifeste en ligne avant son attaque à la mitraillette dans ce quartier à majorité afro-américaine. Ce mode opératoire rappelle celui de Brenton Tarrant , auteur de l’attentat de Christchurch en 2019, dont il s’est inspiré, reprenant notamment l’idée de diffuser la tuerie en direct sur internet.

    Comme Brenton Tarrant, Payton Gendron partage la conviction que la population blanche et occidentale subit un “grand remplacement” provoqué par l’immigration. Cette théorie xénophobe et complotiste, popularisée par l’essayiste français Renaud Camus, s’est imposée comme l’un des sujets les plus discutés de la campagne présidentielle avant la guerre en Ukraine, à l’aune de l’irruption de la candidature très radicale d’Éric Zemmour.

    “Un argumentaire à la haine raciste” pour Olivier Faure

    Au point de s’être retrouvée partagée par la droite via Éric Ciotti ou encore Valérie Pécresse . Une période durant laquelle Renaud Camus, condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine raciale , était invité sur CNews pour parler de ce concept, repris par Éric Zemmour à longueur de meetings.

    Sans surprise ce dimanche, alors que c’est la deuxième fois que cette théorie accompagne un acte terroriste d’extrême droite, la gauche s’alarme de sa popularisation. “La thèse complotiste du “Grand remplacement” arme le bras des terroristes suprémacistes. Elle sert d’argumentaire à leur haine raciste. Ouvrons les yeux”, a tweeté le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. “Voilà où mène le fantasme néo-fasciste du ‘Grand remplacement’: il conduit au meurtre, partout dans le monde”, a renchéri le député insoumis Loïc Prud’homme, accusant Éric Zemmour et Marine Le Pen d’avoir “colporté” cette thèse au sein du débat public français.

    “Certains ont accepté, médiatisé et banalisé qu’une grande partie du débat de l’élection présidentielle se fasse autour de la thèse du ‘Grand remplacement’ au nom de laquelle ce genre de tueur raciste a encore agi”, gronde de son côté le sénateur socialiste David Assouline.

    “La banalisation des idées xénophobes (en l’espèce la théorie complotiste et raciste du ‘grand remplacement’,largement développée par un Français déjà condamné en justice) sur les antennes et réseaux sociaux ici et ailleurs TUE. Pensées aux proches des victimes”, a lui écrit l’ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, aujourd’hui candidat NUPES dans le Gard, Nicolas Cadène .

    Pour rappel, cette théorie résiste mal à l’examen statistique, puisque les chiffres mis en avant par ses promoteurs sont très largement discutables . Pour le démographe et historien Hervé Le Bras, il est même “impossible” qu’un tel scénario puisse se produire. Dans son ouvrage Il n’y a pas de grand remplacement (éditions Grasset), ce directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) démonte ce concept, point par point, sur la base des données empiriques fondées et en levant le voile sur les “fantasmes” qui conduit l’extrême droite à y adhérer. Parfois pour le pire, comme le montre l’attentat commis Payton Gendron ce samedi.

    À voir également sur Le HuffPost: Tuerie à “motivation raciale” dans un supermarché de Buffalo, au moins 10 morts