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      Une faille de sécurité massive liée à la reconnaissance faciale dans des bars australiens

      news.movim.eu / Korben · 2 days ago - 16:13 · 3 minutes

    Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

    C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

    Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed » , plus d’ un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

    Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

    Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance , surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

    Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

    En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

    Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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      Backdoor critique dans les NAS D-Link – 92 000 appareils vulnérables qui ne seront pas patchés

      news.movim.eu / Korben · Saturday, 6 April - 18:03 · 1 minute

    Mauvaise nouvelle ! Un chercheur en sécurité du nom de « Netsecfish » vient de dénicher une faille bien vicieuse dans les NAS D-Link. C’est pas un petit bug de rien du tout puisque c’est une backdoor (porte dérobée) qui permet carrément d’exécuter des commandes à distance sur votre NAS ! Ce qui est flippant, c’est qu’il y aurait plus de 92 000 appareils exposés sur Internet qui seraient vulnérables à cette RCE.

    D’après Netsecfish , la faille se planque dans le script « /cgi-bin/nas_sharing.cgi », qui gère les requêtes HTTP GET et qui autorise un compte caché avec le nom d’utilisateur « messagebus » et un mot de passe vide. Et en plus de cette porte dérobée, il y a également une faille d’injection de commande via le paramètre « system » qui permet d’exécuter tout et n’importe quoi sur le NAS. Une vraie passoire donc !

    Quand on sait que sur nos NAS, on stocke à peu près tout, de nos photos perso à nos backups, je pense que là, on peut dire que ça craint. Bien sûr, vous vous dites sûrement : « Pas de panique, D-Link va corriger ça vite fait bien fait « .

    Ah ah, que vous êtes drôles vous. Bah oui, parce que les modèles concernés sont en fin de vie, obsolètes, has been (comme vos t-shirts), donc D-Link ne compte pas développer de patch . Bouuuh les affreux ! La seule solution, c’est donc remplacer votre vieux NAS par un modèle plus récent. Ouin… Cela dit, je pense que les clients D-Link passeront à la concurrence… Au hasard Synology ????

    92 000 appareils exposés, ça fait une belle brochette et même si c’est du vieux matos, ça doit trainer chez pas mal de monde et d’entreprises qui doivent encore l’utiliser et qui ne seront même pas au courant de ce problème, sauf s’ils lisent mon site évidemment ^^.

    Bref, si vous avez un vieux NAS D-Link qui traîne dans un coin, éteignez-moi ça vite fait. Et par pitié, ne le laissez pas exposé sur Internet, sauf si vous aimez vivre dangereusement.

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      Faille de sécurité dans les terminaux de check-in IBIS – les codes d’accès aux chambres exposés

      news.movim.eu / Korben · Tuesday, 2 April - 12:39 · 3 minutes

    C’est vachement pratique de pouvoir récupérer sa chambre d’hôtel après une grosse journée, simplement en passant par le terminal qui se trouve dans l’entrée de l’hôtel. On tape son nom, on paye et paf, on récupère son numéro de chambre et le code pour y accéder. Sauf que ce que vous ignorez peut-être, c’est que ce même terminal vient potentiellement d’exposer votre code d’accès à des personnes mal intentionnées…

    C’est exactement ce qui s’est passé dans un hôtel IBIS Budget à Hambourg , en Allemagne. Lors d’un congrès de hackers, la société Pentagrid a remarqué une faille de sécurité pour le moins inquiétante dans le terminal de check-in. Ainsi, en entrant une série de tirets à la place du numéro, le terminal liste toutes les réservations avec leur numéro, la date d’arrivée prévue et le prix total du séjour. Puis en sélectionnant une réservation, on accède directement au numéro de chambre et au code d’accès de la porte.

    Dans l’hôtel en question, pas moins de 87 réservations étaient ainsi exposées, soit près de la moitié des 180 chambres de l’établissement !

    Vous imaginez le désastre si ces codes tombaient entre de mauvaises mains ? Adieu vos effets personnels, surtout dans un hôtel bas de gamme comme celui-ci qui n’est pas équipé de coffres-forts dans les chambres. Et je vous parle pas des agressions en pleine nuit ! C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme dirait l’autre.

    Fort heureusement, Pentagrid a immédiatement signalé cette faille à la chaîne hôtelière Accor , propriétaire des hôtels IBIS. Le problème a depuis été corrigé, mais il aura fallu quand même plusieurs échanges et relances de la part des hackers pour que des actions soient entreprises de la part d’Accor.

    Mais comment une telle faille a-t-elle pu se produire ? Et bien d’après les informations fournies par Pentagrid sur leur blog , il semblerait que le terminal de check-in ait une fonction de recherche des réservations qui nécessite uniquement le numéro de réservation pour afficher le numéro de chambre et le code d’accès. Donc c’est pas un bug, c’est une feature qui a mal tournée…

    Le pire dans tout ça, c’est que de base, les numéros de réservation ne sont pas une donnée très sécurisée puisqu’on les retrouve sur toute la paperasse comme les factures…etc qui peuvent ensuite être récupérées dans une poubelle par exemple. Donc n’importe qui pourrait mettre la main dessus et accéder à votre chambre.

    C’est pourquoi les auteurs de cette découverte recommandent aux hôtels de mettre en place une vérification supplémentaire pour accéder aux informations de réservation, comme un code PIN qui serait communiqué séparément au client. Les terminaux devraient aussi supprimer automatiquement les réservations dès que les informations ont été imprimées ou consultées.

    En attendant, si vous séjournez dans un hôtel IBIS Budget prochainement, n’allez pas vous amuser à vérifier que la faille a été corrigée sur le terminal de check-in parce que vous ne voulez pas finir en prison pour piratage (lol).

    En tout cas, sachez-le, la prochaine fois que je dors à l’IBIS, je vous attendrais de pied ferme en embuscade dans mon peignoir façon biopic DSK par Liam Neeson.

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      aCropalypse – Pour retrouver les secrets de vos photos recadrées sur Google Pixel

      news.movim.eu / Korben · Monday, 20 March, 2023 - 06:25 · 2 minutes

    Allez, ce matin, on va se faire plaisir. Je vais vous parler de la faille sécurité CVE-2023-21036 connue également sous le nom aCropalypse. Cela touche principalement les gens qui ont des smartphones Google Pixel et qui s’amusent recadrer leurs photos.

    Alors en quoi ça consiste ? Et bien cela permet de récupérer des données dans des fichiers PNG qui ont été tronqués. Ainsi, un attaquant pourrait, en exploitant cette faille, restaurer des informations personnelles qui auraient été retirées d’une image comme des adresses postales ou des données bancaires, le tout à partir d’images mises en ligne. Flippant (ou trop cool… lol) !!

    Acropalypse https://twitter.com/ItsSimonTime/status/1636857478263750656

    Pour mieux comprendre, imaginez que vous preniez une capture d’écran d’un mail contenant votre adresse personnelle, puis que vous la recadriez pour ne montrer que le produit que vous avez acheté et masquer vos données personnelles. Grâce à cette faille, il est tout à fait possible de récupérer la partie supprimée de l’image, y compris votre adresse.

    Alors comment fonctionne cette vulnérabilité ?

    Et bien cela repose sur la compression zlib utilisée dans les fichiers PNG. Normalement, il est très difficile de décompresser des données compressées sans connaître l’arbre de Huffman utilisé pour effectuer cette compression. Toutefois, dans le cas spécifique de cette exploitation de faille, en trouvant le début d’un bloc de codage Huffman, il devient possible de le décompresser à partir de celui-ci.

    L’algorithme utilisé est assez simple : il parcoure chaque décalage binaire et, lorsqu’un décalage correspondant au début d’un bloc de Huffman est trouvé, il tente de décompresser les données en le prenant comme point de départ. Ainsi, si les données se décompressent, c’est OK. Sinon, il passe au décalage suivant.

    for each bit-offset:
        if it doesn't look like the start of a dynamic huffman block:
            skip this offset
    
        try decompressing from that offset:
            if the decompressed data looks plausible:
                return decompressed data!
        catch decompression errors:
            continue

    Et voilà comment on récupère des données effacées sur des PNG.

    Cette vulnérabilité est due à un problème d’API chez Google , où c’est l’option « w » (écriture) qui a été utilisée à la place de « wt » (écriture avec troncage ). Par conséquent, l’image d’origine n’est pas tronquée lorsqu’elle est recadrée.

    Et si vous voulez jouer avec, il y a un petit Proof of concept ici ou encore ce site qui permet de récupérer une image complète qui aurait été recadrée sur un Google Pixel. Ça promet :).

    Bref, si la fonction « recadrage » que vous utilisez dans votre logiciel préféré passe par l’API de Google, soyez vigilant, le temps que ce problème soit corrigé.

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      Caméras de surveillance : Eufy tente de désamorcer la polémique

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Thursday, 8 December, 2022 - 09:30

    eufy-camera-surveillance-securite-158x105.jpg Eufy camera surveillance sécurité

    En pleine polémique, Eufy tente de rassurer ses utilisateurs. La firme met à jour son application et alerte désormais de l’envoi de données sur le cloud.

    Caméras de surveillance : Eufy tente de désamorcer la polémique

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      Des millions de smartphones Android sont vulnérables, c’est Google qui le dit

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Friday, 25 November, 2022 - 18:30

    android-bugdroid-158x105.jpg Android bugdroid

    L’équipe Project Zero de Google donne l’alerte sur le manque de réactivité des fabricants Android. Ces derniers attendent trop longtemps avant de réagir, laissant des millions de smartphones vulnérables.

    Des millions de smartphones Android sont vulnérables, c’est Google qui le dit

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      Sur Android, cette faille permet de déverrouiller très facilement certains smartphones

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Friday, 18 November, 2022 - 13:30

    christian-wiediger-70ku6p7kgmc-unsplash-158x105.jpg

    Un chercheur a découvert une importante faille de sécurité, permettant le déverrouillage de smartphones Android.

    Sur Android, cette faille permet de déverrouiller très facilement certains smartphones