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      Festival de Cannes: une banderole contre la guerre en Ukraine sur le tapis rouge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 15:04 · 1 minute

    FESTIVAL DE CANNES - C’est l’un des thèmes d’actualité qui s’est imposé lors du festival de Cannes. Et la journée du mercredi 25 mai n’a pas fait exception. Lors d’une manifestation autorisée par le festival, l’équipe du film “Butterfly Vision” a dévoilé une grande banderole noire aux inscriptions blanches pour dénoncer l’offensive militaire russe sur le territoire ukrainien.

    Sur cette banderole, les mots écrits en anglais: ”Russians kill ukrainians. Do you find it offensive and disturbing to talk about this genocide?”. En français: “Les Russes tuent des Ukrainiens. Trouvez-vous cela offensant et dérangeant de parler de ce génocide?”. Derrière eux, plusieurs personnes tiennent des panneaux indiquant “sensitive content”- “contenu sensible”.

    L’équipe du film présenté dans la catégorie “Un certain regard” a donc tenu à manifester contre la guerre en Ukraine. Son réalisateur, Maksym Nakonechnyi, y raconte le parcours d’une Ukrainienne de retour dans sa famille après avoir été torturée par les forces armées russes. Au terme de sa projection, l’équipe du film a été longuement ovationnée.

    Le boycott russe en question

    La manifestation s’est déroulée dans un contexte de débat autour de l’exclusion de la culture russe lors du festival de Cannes alors que certains militent pour un boycott total.

    D’autres préfèrent une approche moins radicale à l’instar du cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa, venu présenter mardi sur la Croisette son nouveau film et qui a manifesté son opposition au boycott des artistes russes en raison de leur nationalité, malgré la “dévastatrice” invasion russe en Ukraine .

    À voir également sur Le HuffPost: Total en Russie? On a interrogé les actionnaires sur l’invasion de l’Ukraine

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      "Elvis" de Baz Luhrmann ou l'histoire d'un déhanché controversé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 19:30 · 4 minutes

    CINÉMA - Ce n’est pas un documentaire, ni un biopic comme les autres. Ce mercredi 25 mai, Elvis , petit dernier des long-métrages du cinéaste australien Baz Luhrmann, a été projeté pour la première fois au Festival de Cannes - avec même des drones déployés pour l’occasion sur la Croisette.

    Connu pour son style flamboyant (parfois même exubérant), le réalisateur de Moulin Rouge et The Great Gatsby a fait son retour sur la Croisette pour nous plonger dans une histoire que beaucoup d’Américains connaissent déjà par cœur, celle du King, celle du roi du rock’n roll: Elvis Presley.

    Et c’est sous le prisme de son imprésario, le terrible Colonel Parker (Tom Hanks), que nous la découvrons, dans le film qui sortira le 22 juin en France. De son enfance à Memphis à ses premiers tubes, en passant par sa résidence à Las Vegas, sa dépendance aux médicaments et l’effondrement de son mariage.... Le film ne laisse rien au hasard, surtout pas l’une des facettes de l’homme aux costumes moulants: son déhanché suggestif.

    Un sujet à fantasmes

    Ce déhanché, il a fait l’objet de fantasmes. C’est ce qu’on découvre dès les premières minutes du film. Elvis, interprété ici par Austin Butler, donne un de ses premiers concerts. Il joue devant un parterre de soldats accompagnés de leurs copines. Les cheveux gominés et le contour des yeux maquillés: son look lui vaut d’abord une flopée d’insultes homophobes. Elles s’arrêtent net dès lors qu’il se met à jouer et... danser.

    Les petits va-et-vient frénétiques de son bassin ne laissent personne indifférent. Les hommes sont sidérés. Les femmes, déboussolées. Elles ont beau tout faire pour résister, rien n’y fait. Un cri, presque orgasmique, s’échappe de chacune d’entre elles, tour à tour. La scène est risible. Elle est sans doute caricaturale, mais pas si éloignée de la réalité. Les hurlements dans l’archive ci-dessous d’un concert d’Elvis Presley donné en 1956 peuvent en témoigner.

    Dans la vraie vie, ces scènes de liesse se sont multipliées. On raconte que les gens s’évanouissaient en plein concert, que certains d’entre eux ont débouché sur des émeutes nécessitant parfois l’intervention des forces de l’ordre.

    Était-ce vraiment dû à son déhanché? On ne sait pas, mais cela a attiré l’attention de la presse conservatrice de l’époque. Obscène, vulgaire et répugnante, l’attitude d’Elvis sur scène a été comparée à celle d’un strip-teaseur. Les journalistes n’ont jamais caché leur mépris à son égard. Ils l’ont surnommé “Elvis the Pelvis” [en français, “Elvis le bassin”].

    Les “mauvaises mœurs” du chanteur sont arrivées jusqu’aux oreilles de la justice. D’après le film, mais aussi un livre du journaliste américain Thomas Fensch intitulé The FBI Files on Elvis Presley , des plaintes contre le musicien auraient été déposées pour atteinte à la pudeur. En 1956, un courrier adressé à un haut fonctionnaire du nom de J. Edgar Hoover prétend, par exemple, qu’Elvis Presley représentait un danger pour la sécurité du pays car il avait rendu complètement fous les filles et les garçons.

    “Ces gens de New York ne vont pas me changer”

    À ce moment, Elvis est en haut des charts. Il disait ne pas comprendre les critiques. “Je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de mal, soufflait-il. Je ne vois pas comment un genre de musique pourrait avoir une mauvaise influence sur les gens. Ce n’est que de la musique.”

    Austin Butler dans Austin Butler dans "Elvis" de Baz Luhrmann.

    L’opinion publique est partagée. Les émissions télé, elles, rechignent à l’inviter (quand elles ne décident pas de cadrer seulement le haut de son corps). En 1956, il est finalement booké au Steve Allen Show. Mais voilà, c’est dans un smooking noir bien différent de son style habituel que les téléspectateurs le retrouvent.

    Sur scène, il n’esquisse pas un seul pas de danse. Elvis a l’air coincé. Était-ce le deal entre les producteurs de l’émission et son agent pour qu’il revienne sur les écrans? C’est ce que veut nous faire croire le biopic. Elvis, lui, a raconté dans la presse qu’il n’avait jamais vécu une aussi mauvaise expérience.

    On ne l’y reprendrait plus. “Vous savez, ces gens de New York ne vont pas me changer pour un sou. Je vais vous montrer ce que c’est que le vrai Elvis”, a-t-il lancé avant un spectacle au cours duquel il n’a presque pas bougé, sauf pour remuer son petit doigt de manière suggestive et provoquer l’ordre établi. Baz Luhrmann n’a rien éludé de cette scène, ni d’aucun des déhanchements du King.

    À voir également sur Le HuffPost : Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      Au Festival de Cannes, Shakira a elle aussi monté les marches

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 17:34 · 1 minute

    Shakira était sur le tapis rouge de Cannes, mercredi 25 mai. Shakira était sur le tapis rouge de Cannes, mercredi 25 mai.

    CINÉMA - Le Festival de Cannes n’est pas réservé aux actrices. Et ça, Shakira nous l’a rappelé ce jeudi 25 mai. La star de la musique a, comme les rockeurs italiens de Maneskin , monté les marches sur la Croisette .

    L’interprète de Waka Waka s’est rendue à la projection du nouveau long-métrage présenté en hors-compétition du réalisateur australien Baz Luhrmann. Il s’agit du flamboyant biopic sur Elvis Presley, incarné à l’écran par Austin Butler.

    À cette occasion, la chanteuse colombienne est apparue sur le tapis rouge dans une très élégante robe noire près du corps, dotée d’un bustier à décolleté. En guise d’accessoires, une délicate paire de gants d’opéra.

    Et à son cou, un discret collier en argent.

    La preuve que la musique et le cinéma ne font qu’un à Cannes. Un clin d’oeil au nouveau film de Baz Luhrmann et à son héros, Elvis Presley. De son enfance à Memphis à ses premiers tubes, en passant par sa résidence à Las Vegas, sa dépendance aux médicaments et l’effondrement de son mariage.... Le film ne laisse rien au hasard de la vie du chanteur, surtout pas l’une de ses célèbres facettes: son déhanché suggestif. Un déhanché qu’on pourra retrouver, sur nos écrans français, le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Pendant que Cannes fête le cinéma, la fréquentation des salles ne remonte pas

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      Au Festival de Cannes, Måneskin a ébloui le tapis rouge d'Elvis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 17:16 · 1 minute

    Maneskin, ici à Cannes, jeudi 25 mai. Maneskin, ici à Cannes, jeudi 25 mai.

    CINÉMA - De l’Eurovision au Festival de Cannes , il n’y a qu’un pas. Et ça, Måneskin le sait bien. Le groupe de rock italien, qui a remporté le concours de chant européen en 2021, a ébloui le tapis rouge de la Croisette par sa présence, ce jeudi 25 mai.

    Les interprètes de Zitti E Buoni se sont rendus à la projection du nouveau long-métrage du réalisateur australien Baz Luhrmann, un biopic flamboyant sur Elvis Presley sobrement intitulé Elvis . Leur présence n’est pas anodine. Ils ont contribué à la bande-originale du film.

    Et pour l’occasion, Damiano David, Victoria De Angelis, Thomas Raggi et Ethan Torchio n’ont pas manqué de style. Ils ont défilé devant l’objectif des photographes dans des looks teintés de reflets et certains recouverts de minutieux détails scintillants.

    C’était notamment le cas de son chanteur, lequel avait, comme à son habitude, le contour des yeux maquillé de noir.

    Des costumes à la hauteur de ceux du film de Baz Luhrmann, mais surtout de son héros aux tenues moulantes. De son enfance à Memphis à ses premiers tubes, en passant par sa résidence à Las Vegas, sa dépendance aux médicaments et l’effondrement de son mariage.... Le film ne laisse rien au hasard de la vie d’Elvis Presley, surtout pas l’une de ses célèbres facettes: son déhanché suggestif. Il sort en salles, chez nous, le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Pendant que Cannes fête le cinéma, la fréquentation des salles ne remonte pas

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      Sofia Essaïdi au Festival de Cannes, une reconversion réussie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 18:00 · 4 minutes

    Sofia Essaïdi, ici à Lille en mars 2022 au festival Séries Mania où elle était membre du jury du Panorama International. Sofia Essaïdi, ici à Lille en mars 2022 au festival Séries Mania où elle était membre du jury du Panorama International.

    CINÉMA - Du plateau de la Star Academy à celui d’un tournage de cinéma, il n’y a qu’un pas. Et ça, Sofia Essaïdi le sait bien. Ce mardi 24 mai, l’ancienne demi-finaliste du télé-crochet de TF1 sera sur le tapis rouge du Festival de Cannes pour la projection du nouveau long-métrage de Mario Martone, Nostalgia , dans lequel elle tient l’un des rôles-titres.

    Dernier des douze films du réalisateur de L’odeur du sang , qui concourt pour la première fois en compétition, Nostalgia est l’adaptation du roman éponyme de l’écrivain et journaliste italien Ermanno Rea, mort en septembre 2016.

    Son histoire, c’est celle d’un certain Felice qui, après quarante ans d’absence, se décide à revenir dans sa cité natale, Naples. La ville a changé. Ses souvenirs du passé, eux, sont intacts. Derrière cette fiction se cache un texte sensible sur le rapport d’amour et de haine qu’entretenait l’écrivain avec la ville du sud de l’Italie.

    Ce mardi, c’est la première fois que Sofia Essaïdi va monter les marches. C’est aussi son premier grand rôle au cinéma. À la télé, non. La comédienne franco-marocaine de 37 ans, dont beaucoup se souviennent pour son duo avec Beyoncé en 2003 sur Crazy In Love , a amorcé sa reconversion en tant qu’actrice il y a de ça plusieurs années sur le petit écran.

    Un téléfilm clé

    Outre des apparitions de second plan dans les films Iznogoud et Mea Culpa , l’ex-chanteuse a été aperçue dans plusieurs séries, comme dans la première saison de La promesse sur TF1 où elle campait le personnage de Sarah Castaing, la femme d’un capitaine de police en charge d’une enquête sur la disparition d’une enfant de 11 ans dans les Landes.

    C’était en 2020. Avant ça, il y a eu notamment Aïcha , une série de téléfilms signée Yamina Benguigui, mais aussi une vague de programmes policiers, à l’image de Meurtres en Auvergne , Kepler(s), Insoupçonnable et Les héritiers .

    Un film, diffusé sur France 2 en février dernier, l’a éloigné du genre. Il s’intitule Qu’est-ce qu’elle a ma famille? et raconte le parcours d’une femme et de son mari dans leur décision de se tourner vers une GPA. Adapté du livre éponyme de Marc-Olivier Fogiel, il a marqué l’actrice. “J’ai été bouleversée en lisant le scénario. On a beaucoup pleuré pendant le tournage, devant et derrière la caméra. Pour moi, il y aura un avant et un après”, confie-t-elle au Figaro .

    Comme bon nombre des candidats emblématiques de la Star Academy , Sofia Essaïdi a répondu à l’appel des 20 ans du programme en 2021. Cependant, sa carrière de chanteuse semble maintenant loin derrière elle. Les comédies musicales Cléopâtre et Chicago , dans lesquelles elle a joué en 2010 et 2018, aussi.

    L’heure de la “remise à plat”

    Ce qu’elle rêvait, c’était pourtant d’un deuxième album solo. Mais voilà, les choses ne se sont pas passées comme prévues. Dans les colonnes de Télé-Loisirs en 2018, elle dit avoir eu le sentiment d’avoir été prise “pour un produit”. On ne lui aurait jamais laissé la possibilité de s’exprimer, musicalement parlant. Cette expérience a été douloureuse et c’est pour ça qu’elle a décidé d’y mettre fin, dans l’idée “d’opérer un changement et une remise à plat”.

    C’est une décision téméraire, mais qui commence à porter ses fruits. Ses projets futurs peuvent en témoigner. Sofia Essaïdi est au casting, en 2022, des Combattantes aux côtés d’Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou. La série française, dans laquelle elle tient le rôle d’une femme dont le mari propriétaire d’une usine est parti au front en 1914, est très attendue.

    Côté ciné, on doit la voir dans le nouveau film à gros budget d’Olivier Marchal ( 36 Quai des Orfèvres ) pour Amazon Prime. Le film n’a pas encore de date de mise en ligne sur la plateforme, mais laisse entendre qu’il ne sera pas le dernier de Sofia Essaïdi. Elle rangé le micro, mais n’abandonne pas les caméras.

    À voir également sur Le HuffPost : Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      Cannes fête le cinéma, mais la fréquentation des salles ne remonte pas

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 15:04 · 3 minutes

    CINÉMA - À Cannes, il n’y a pas que le célèbre Palais et son fameux Grand théâtre Lumière qui vit au rythme du festival à la mi-mai. Des “petits cinémas” sont occupés par le marché du film, où les professionnels du monde entier viennent visionner des œuvres avant d’en acquérir les droits.

    Parmi eux, “Les Arcades” et “L’Olympia”. Deux cinémas situés à quelques centaines de mètres seulement du Palais des Festivals et qui accueillent pendant 12 jours des centaines de séances. “On a jamais eu autant de monde même avant le Covid”, se réjouit Cédric Pérez, 26 ans, et gérant par intérim de l’Olympia depuis décembre 2021. Son cinéma, qui compte neuf salles, accueille au total plus de 350 séances. Un rythme frénétique, bien loin de la fréquentation habituelle, comme il l’explique dans notre vidéo en tête d’article.

    Le coup d’arrêt avec la pandémie

    À Cannes, comme dans les autres salles en France, on peine à retrouver des niveaux de fréquentation d’avant pandémie. Près d’un Français sur deux (48%) confie être retourné moins souvent au cinéma depuis la réouverture des salles, selon une étude du CNC dévoilée ce lundi 23 mai.

    Parmi les causes évoquées par cette étude, la perte d’habitude des Français après de longs mois de fermeture, notamment pour un public plus âgé. Le prix des billets est aussi évoqué par le public, à l’heure ou une place de cinéma coûte bien souvent l’équivalent d’un mois d’abonnement à une plateforme comme Netflix ou Disney+. D’ailleurs, la “préférence à regarder un film sur un autre support”, est l’une des autres raisons majeures qui pousse les spectateurs à bouder les salles obscures.

    Laetitia Mazeran est bien consciente de cette “chance” de bénéficier du public du Festival. Celle qui gère le cinéma “Les Arcades” depuis 12 ans confie elle aussi qu’en-dehors de ces deux semaines, la fréquentation est en baisse dans son établissement. “On trouve des solutions et nous arrivons à équilibrer avec une forte augmentation du public scolaire”, assure-t-elle, précisant que 2000 à 3000 élèves supplémentaires venaient chaque mois désormais dans ses trois salles.

    Une dépendance aux blockbusters

    Les prochaines semaines s’annoncent positives pour les exploitants qui vont accueillir dès ce mercredi dans les salles du très attendu Top Gun: Maverick avec Tom Cruise. Un film qui devrait cartonner au box-office, avant un autre trou d’air cet été pour les salles en France?

    “Ce n’est pas avec huit blockbusters dans l’année, les Spider-Man , Doctor Strange ou Top Gun , que la fréquentation va durablement repartir. On va profiter de la sortie du dernier Tom Cruise pendant trois semaines puis, à nouveau, ce sera le trou d’air” a fustigé ce mardi Arnaud Vialle, exploitant de salles à Sarlat (Dordogne) dans les colonnes de Télérama . L’an passé, 45% des entrées annuelles avaient été captées par seulement 20 films, dont beaucoup de blockbusters. Du jamais-vu depuis 20 ans en France.

    Aider les cinémas à redevenir attractifs face aux plateformes de streamings: un chantier épineux qui devrait très vite occuper Rima Abdul Malak, la nouvelle ministre de la Culture. Cette dernière est d’ailleurs en visite à Cannes ce mardi 24 mai pour célébrer le 75e anniversaire du Festival.

    À voir également sur Le HuffPost:“Novembre” à Cannes: les avis divergent sur le timing de ce film sur les attentats du 13-Novembre

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      Au Festival de Cannes, le dernier Cronenberg a réuni le gratin d'Hollywood

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 09:25 · 2 minutes

    Emily Ratajkowski, ce lundi 23 mai, à Cannes. Emily Ratajkowski, ce lundi 23 mai, à Cannes.

    CINÉMA - Naomi Campbell n’est pas la seule à avoir électrisé le tapis rouge de ce lundi 23 mai. Quelques heures après la montée des marches de la star des podiums , c’est une bonne partie du gratin hollywoodien qui s’est rendu à la projection d’un des films les plus attendus de la Croisette: Les Crimes du futur de David Cronenberg.

    Sharon Stone , Emily Ratajkowski , Maggie Gyllenhaal... Elles ont répondu présentes à l’appel du sixième film en compétition de celui qu’on considère comme le “pape du gore”. Ce dernier long-métrage, qui se déroule dans un futur indéterminé “post-catastrophe”, promet de coller à la ligne éditoriale du réalisateur, il parle de chirurgie, de sexe, de “néo-organes” et d’évolution de l’humanité.

    Son histoire, c’est celle d’une certaine Caprice, jouée par Léa Seydoux, qui en compagnie de son acolyte, un artiste performeur interprété par Viggo Mortensen, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles avant-gardistes.

    “Dans ce film, j’ai essayé de regarder ce qu’il y avait à l’intérieur du corps, résume David Cronenberg à l’AFP. Mon intérêt n’est pas de choquer et mon but n’est pas que les gens quittent la salle, mais ça peut arriver.” Et c’est arrivé, comme l’a tweeté la journaliste du New York Times Kyle Buchanan.

    “David Cronenberg avait prédit qu’il y aurait des ‘walkouts’ [expression anglophone pour parler de l’acte de quitter un lieu comme un acte de protestation, NDLR]. J’ai dénombré une quinzaine de personnes qui sont sorties pendant la première projection du film. Peut-être que les ‘walkouts’ sont la nouvelle standing ovation?”

    S’agissait-il de Vincent Cassel et Tina Kunakey? Comme l’intégralité du casting, le couple de Français était là, lui aussi, pour la montée des marches des Crimes du futur . Et il n’étaient pas les seuls. Découvrez ci-dessous le parterre de célébrités présentes, ce lundi 23 mai.

    À voir également sur Le HuffPost : Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      Au Festival de Cannes, Naomi Campbell était bien seule sur le tapis rouge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 17:19 · 1 minute

    Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes. Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes.

    PEOPLE - La star des podiums et la ponctualité, ça fait deux. Ce lundi 23 mai, Naomi Campbell était bien présente sur le tapis rouge du Festival de Cannes , mais elle s’est retrouvée on ne peut plus seule devant l’objectif des photographes.

    La raison? Tous les invités étaient déjà rentrés et assis confortablement dans leur fauteuil de cinéma au moment où la mannequin britannique est arrivée aux pieds des marches du palais des festivals. Elle est même arrivée après l’équipe dont le film en compétition était projeté, comme on peut l’entendre à la fin de la vidéo ci-dessous, le micro de la journaliste de France Télévisions n’ayant pas encore été coupé.

    Or, comme le veut la tradition, cela devait être à cette même équipe de clôturer la montée des marches du jour. Cela n’a pas empêché Naomi Campbell de prendre la pose quelques instants.

    Ce lundi, c’est le nouveau film du réalisateur sud-coréen Park Chan-Wook ( Old Boy ) qui était projeté. C’est la quatrième fois qu’il concourt pour la Palme d’or. Ce film, lui, s’intitule Decision To Leave et raconte l’enquête d’un détective du nom de Hae-Joon sur la mort suspect d’un homme survenue au sommet d’une montagne. La suspecte? L’épouse du défunt, une femme dont il va éprouver une certaine attirance. Ils sort dans nos salles françaises le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Les avis divergent sur le timing de ce film projeté à Cannes sur les attentats du 13-Novembre

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      "Riposte féministe": À Cannes, les victimes de féminicides honorées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 16:13 · 2 minutes

    Au festival de Cannes, en marge de la projection de Au festival de Cannes, en marge de la projection de "Riposte féministe", un documentaire sur les "colleuses" qui dénoncent les violences faites aux femmes, un happening a eu lieu, honorant la mémoire des femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le dernier festival.

    VIOLENCES FAITES AUX FEMMES - 129 noms et une mise en scène impressionnante. Une immense banderole avec le nom de victimes de féminicides en France a été déployée ce dimanche 22 mai sur le tapis rouge du festival de Cannes par des membres d’un collectif féministe, “ les colleuses ”, à l’honneur d’un documentaire présenté dans l’après-midi sur la Croisette.

    Angélique, Evelyne, Sofya, Nadia, une femme... Les noms ou identités des 129 victimes de féminicides en France, “depuis le dernier Festival de Cannes” en juillet 2021, se sont affichés sur les marches du festival. Vêtues de noir, les militantes ont ensuite pris la pose, le poing levé, avant d’utiliser des fumigènes, nimbant le tapis rouge de fumée noire.

    La scène a été immortalisée par le photographe Raymond Depardon , dont le fils Simon a réalisé, avec Marie Perennès, le documentaire “Riposte féministe”, qui suit ces militantes collant, souvent de nuit, des messages sur les murs des villes pour dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et apporter des messages de soutien aux victimes d’agressions sexuelles.

    Avant la projection du film, présenté dimanche en séance spéciale, les colleuses ont une nouvelle fois levé le poing quand la réalisatrice a égrené leur prénom.

    Une autre action coup de poing féministe a marqué le 75e Festival de Cannes: une militante dénonçant les viols commis par des Russes en Ukraine avait fait irruption, torse nu et culotte tachée de sang, vendredi sur le tapis rouge, avant d’être stoppée par les services de sécurité. L’action avait ensuite été revendiquée sur Twitter par le mouvement Scum, qui se définit comme féministe “radical”.

    À voir également sur le HuffPost : À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge