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      L’Italien Lancia espère revenir en force avec une électrique élégante

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 17 April, 2023 - 09:55

    Disparu des radars de l'automobile depuis plusieurs années, Lancia signe son retour avec la présentation de sa nouvelle concept car : la Lancia Pu+Ra HPE. Une voiture mêlant classe italienne et touche électrique. [Lire la suite]

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      Après le blocage de ChatGPT dans leur pays, les Italiens se ruent sur les VPN

      news.movim.eu / Numerama · Thursday, 6 April, 2023 - 07:06

    ChatGPT

    En Italie, les recherches en ligne sur les VPN ont connu une hausse fulgurante au moment où l'accès à ChatGPT a été interdit. [Lire la suite]

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      L’Italie réclame l’arrêt de ChatGPT au nom du RGPD

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 31 March, 2023 - 14:10

    Quel avenir pour ChatGPT en Europe avec le RGPD ? La question va se poser, depuis la décision de la Cnil italienne. L'autorité liste une série de problèmes : des infractions à la réglementation, un incident de sécurité, une absence de protection vis-à-vis des mineurs ou bien des traitements inexacts de données personnelles. [Lire la suite]

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      Un jeu absurde devient viral en Italie et sauve un festival de la chanson

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 4 February, 2023 - 19:35

    Fantasanremo pompes

    Créé en 1951, le festival de Sanremo, dédié à la chanson italienne, revient chaque année sur les planches du théâtre de l'Ariston. Depuis plusieurs années en perte de vitesse et d'audience, voilà qu'un jeu aussi drôle que populaire, inventé dans un bar par un groupe d'amis, se met à attirer un nouveau public, dont les pratiques se prolongent en ligne. [Lire la suite]

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      Derrière les chemises noires, les technocrates en costume trois pièces

      news.movim.eu / LeVentSeLeve · Saturday, 14 January, 2023 - 18:51 · 9 minutes

    Le gouvernement italien de droite dure, tout comme le gouvernement hongrois de Viktor Orbán, sont souvent dépeints comme anti-européens. Pourtant, par-delà les postures anti-élitaires et les « petites phrases » politiquement incorrectes, la nouvelle extrême-droite du Vieux continent s’inscrit pleinement dans le néolibéralisme porté par l’Union européenne et n’entend pas le remettre en cause. Article de David Broder traduit par Marc Lerenard et édité par William Bouchardon.

    Le 15 septembre 2022, le Parlement européen qualifiait la Hongrie, d’« autocratie électorale », en lieu en place de « démocratie réelle ». Près de 80% des élus ont adopté un rapport qui dénonçait le gouvernement du premier ministre Viktor Orbán suite à ses « efforts délibérés et systématiques » pour éliminer toute opposition à son autorité. Le document évoquait notamment le népotisme, les atteintes à l’indépendance des médias et de la justice et les attaques persistantes sur les droits des migrants et des personnes LGBT.

    La dirigeante d’extrême-droite a passé l’essentiel de sa campagne à affirmer vouloir continuer la politique économique et étrangère générale portée par le gouvernement sortant, mené par l’ancien chef de la banque centrale européenne, Mario Draghi.

    Les jugements émis dans le rapport étaient basés sur divers critères démocratiques : non seulement l’Etat hongrois n’a pas assuré des procédures électorales équitables, mais il a aussi, plus généralement, miné les valeurs libérales et égalitaires de la citoyenneté. Les conservateurs pro-Orbán ont été prompts à souligner que seul le dernier point importait véritablement. Pour Rod Dreher , auteur au journal American Conservative , il y avait un message pour les États Unis : « Dès que les élections débouchent sur des résultats qui n’agréent pas aux élites, elles sont décrétées antidémocratiques – et les vainqueurs et leurs soutiens sont considérés par Washington et les élites des GAFAM et de la finance comme “des menaces pour la démocratie” ».

    La promesse de s’attaquer aux élites de la tech et de la finance est aujourd’hui un pilier de la droite radicale, même s’ils émanent de la bouche de milliardaires comme Donald Trump. Un des seuls partis à rejeter le rapport sur la Hongrie était Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni ; ce mouvement aux origines néofascistes a noué depuis longtemps des liens étroits avec Budapest. Au moment du vote du Parlement européen, la coalition des droites italiennes, dominée par Fratelli d’Italia , était sur le point d’obtenir la majorité des sièges dans les élections générales du 25 septembre, et de nombreux commentateurs ont réagi avec surprise au vote de son parti en défense d’Orbán. Pourquoi prendre une posture idéologique pour défendre un leader peu populaire au poids politique faible dans le jeu européen plutôt que de faire preuve d’opportunisme électoral ?

    Cette réaction s’inscrit dans l’idée que ce vote nuirait aux tentatives de Meloni de se placer comme un acteur politique conventionnel. La dirigeante d’extrême-droite a en effet passé l’essentiel de sa campagne à affirmer vouloir continuer la politique économique et étrangère générale portée par le gouvernement sortant, mené par l’ancien chef de la banque centrale européenne, Mario Draghi. L’ancien cabinet italien dirigé par ce technocrate avait alors le soutien des principaux partis italiens, du centre gauche à la droite dure, à l’exception du parti Fratelli d’Italia .

    Ce paradoxe apparent s’explique aisément. En tant que principale force d’opposition, Meloni a bâti sa candidature sur la promesse de rupture avec ce qu’elle appelait l’éternelle « hégémonie de la gauche », en référence au Parti Démocrate (centriste) qui a soutenu une série de gouvernements technocratiques de grande coalition. Fratelli d’Italia a d’ailleurs été fondé en 2012 en opposition à une précédente administration « d’unité nationale » que Draghi a aidé à placer à la tête de l’Etat. Au cours des dix-huit derniers mois, cette posture lui a permis de gagner les voix des électeurs insatisfaits des autres partis de droite, notamment la Lega de Matteo Salvini, qui avait rejoint l’administration Draghi. Mais Meloni, qui a fait campagne sur la reconquête de la souveraineté démocratique, n’a jamais renoncé à maintenir une continuité inébranlable avec les politiques antérieures sur des enjeux majeurs – principalement en matière économique et de politique étrangère. En clair, ces questions ne devaient pas être soumises au choix démocratique.

    L’Italie est plus importante que la Hongrie, à la fois d’un point de vue démographique et en termes PIB. Elle est également l’un des États fondateurs de l’Union européenne et de la zone euro. Pourtant, en raison de décennies de politiques d’austérité et de faibles investissements publics, c’est l’État-membre le plus endetté.

    Troisième économie de la zone euro, l’Italie a un potentiel déstabilisateur bien plus important que celui de la Hongrie. Mais le modèle politique mis en place dans la péninsule à la suite de la victoire électorale de Giorgia Meloni est à mille lieux d’une quelconque remise en cause de l’hégémonie de l’Union européenne ou élites économiques italiennes. D’aucuns y voient une forme de « techno-souverainisme » , compris comme « le produit de la synthèse entre l’intégration des logiques technocratiques, l’acceptation du cadre géopolitique de l’Alliance atlantique et de sa dimension européenne, avec l’insistance sur des valeurs très conservatrices et des instances néonationalistes. »

    On comprend donc le caractère résolument feutré des attaques de ce bloc identitaire contre les élites technologiques et financières. Fratelli d’Italia défend non seulement les axes fondamentaux de l’économie néolibérale mais promet également de respecter les dogmes ordolibéraux imposés à l’apogée de la crise des dettes souveraines de 2012, comme les limites de dépenses et de déficit mis en place par le pacte budgétaire européen. D’où une contradiction fondamentale dans le processus de « dédiabolisation » de Giorgia Meloni : l’extrême-droite qu’elle incarne accepte des limites fondamentales à son action politique, alors même qu’elle accuse divers opposants domestiques (le « lobby LGBT », les ONG qui sauvent des migrants en mer Méditerranée, ou encore de prétendus communistes, pourtant quasi-disparus du pays…) de miner l’identité nationale.

    Lorsque Meloni s’était adressé au CPAC (la Conservative Political Action Conference) en Floride, en février dernier, elle avait insisté sur cette dimension précise. La dirigeante refusait de faire « partie de leur mainstream », celui « d’une droite tenue en laisse », insistant sur le fait que « la seule manière d’être rebelle est d’être conservateur ».

    « Souverainisme » n’est peut-être pas le terme le plus approprié pour qualifier une telle orientation politique, si l’on considère que ce concept fait référence à la souveraineté populaire.

    La combinaison de ces positions n’est pas entièrement neuve : déjà dans les années 90, le parti postfasciste Alleanza Nazionale , alors allié au gouvernement de Silvio Berlusconi, avait abandonné sa posture de défense de l’État-Providence. Le spécialiste de la droite radicale Herbert Kitschelt parlait déjà, à l’époque, de « la formule gagnante » consistant à combiner libre marché et nativisme. Bien sûr, le néolibéralisme des quatre dernières décennies a toujours nécessité investissement public et interventions étatiques visant à réorganiser le marché du travail. Mais la crise financière et la pandémie ont remis cet élément sur le devant de la scène : le renforcement du cadre « national », contre le triomphalisme affiché à propos de la mondialisation, est devenu la norme – du moins dans les discours. Invité à une conférence de Fratelli d’Italia en avril, l’ancien ministre des finances de Berlusconi Giulio Tremonti a ainsi déclaré la mort des illusions mondialistes de « la République internationale de l’argent » tout en militant pour une politique de réindustrialisation nationale fondée sur des avantages fiscaux pour les sociétés qui investissent dans la relocalisation.

    « Souverainisme » n’est peut-être pas le terme le plus approprié pour qualifier une telle orientation politique, si l’on considère que ce concept fait référence à la souveraineté populaire. Comme la politologue Daniele Albertazzi le remarque, Meloni a accepté l’impossibilité de diriger l’Italie contre les marchés financiers ou contre la volonté d’une Commission européenne non-élue. Sur le long terme, la politique de Meloni vise un capitalisme plus national, dissociant les économies européennes de l’énergie russe et de l’industrie chinoise – même si l’on peut douter de la faisabilité d’un tel agenda. Mais au-delà de ces effets d’annonce, les principales implications de la politique de Meloni sont internes : elle vise explicitement à supprimer des systèmes de redistribution en faveur des chômeurs et des migrants, pour en faire bénéficier « les producteurs » – c’est-à-dire les entreprises. Ainsi, Meloni reconnaît que les exportateurs souffrent de décennies de faibles investissements publics et de la pression sur les coûts provoquée par la monnaie unique européenne – et promet de les aider non pas en remettant en cause l’euro ou le marché unique, mais grâce à des baisses d’impôts.

    L’Union européenne n’est donc pas incompatible avec une forme réactionnaire de nationalisme. Au contraire, elle a plutôt tendance à la renforcer en organisant la compétition entre les classes dominantes nationales. Il suffit pour s’en convaincre de considérer le cas de la Hongrie : ce pays est devenu une destination privilégiée pour la production automobile allemande, permettant en retour à Orbán de promettre aux travailleurs qu’il les protégerait de la compétition des rivaux étrangers. Si le capital, dans son ensemble, a un intérêt dans un régime stable et à la permanence des institutions européennes, les décisions d’Orbán n’ont pour l’instant pas déclenché d’alarme suffisantes pour pousser les entreprises à quitter la Hongrie. Désormais, c’est au tour de l’Italie d’avoir un gouvernement mené par l’extrême-droite, promettant de défendre « l’intérêt national » contre « les mondialistes et les communistes » qui chercheraient à « détruire [notre] civilisation ». Les plans de Fratelli d’Italia font face à de nombreux obstacles, en particulier la crise énergétique et une probable récession. Dans tous les cas, le parti affrontera ces défis en s’inscrivant dans le paradigme néolibéral européen, non contre lui.

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      Italie : un député défenseur des droits des migrants dans la tourmente

      eyome · Sunday, 27 November, 2022 - 20:48

    Ah ouais mais là non quoi... 😞

    #France, #Politique, #fr, #Italie, #Pfff

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      L’Italie envisage l’achat de six avions ravitailleurs KC-46A Pegasus auprès de Boeing

      eyome · Tuesday, 8 November, 2022 - 20:00

    Si le Rafale était un avion merdique, la question ne se poserait pas, sauf que c'est tout l'inverse.

    #France, #Politique, #Fr, #UE, #SouverainetéEuropéenne, #OTAN, #Italie, #ArméeEuropéenne

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      Le crédit social à la chinoise s’invite au cœur de l’Europe

      Yannick Chatelain · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 31 October, 2022 - 03:30 · 8 minutes

    En janvier 2022 j’attirais l’attention sur la posture pour le moins surprenante adoptée par quelques sénateurs français vis-à-vis des approches du gouvernement chinois durant la crise que nous avons traversée (traversons). Dans un rapport prospectif ils se montraient ostensiblement admiratifs du solutionnisme technologique chinois .

    Dans ce même rapport, ils ne manquaient pas de vanter – sans ambages – tous les mérites des méthodes de l’empire du Milieu, sans omettre de valoriser certaines de ses approches les plus coercitives…

    Si les rédacteurs de ce rapport se glorifiaient bien curieusement des réactions que leurs écrits ne manqueraient pas de susciter – et pour cause – par-delà l’intentionnalité avérée de la provocation que j’ai effectivement perçue à sa lecture, il n’en demeure pas moins que prendre la Chine comme référence en matière de contrôle social – en période de crise ou non –  a de quoi interroger. Si la provocation est une chose, n’est-il pas légitime de se questionner sur le but poursuivi par ce rapport bien étrange pourfendant, au gré de ses paragraphes, tout idéal démocratique avec une conception pour le moins déconcertante de l’importance du respect des libertés publiques, pierre angulaire de nos démocraties.

    Dans ce même article, j’attirais par ailleurs l’attention sur le fait qu’en s’appuyant sur la société privée Sésame crédit , le système de crédit social instauré en Chine était désormais aux portes de la France : à l’instar de Sésame Crédit la technologie est prête, il n’y a plus qu’à. La société Thales, promoteur d’un digital wallet , ne manque d’ailleurs pas de souligner sur son site l’intérêt des pouvoirs publics pour sa solution miracle. Une solution technologique qui pourrait fort bien servir de marchepied aux pouvoirs publics pour, un jour, emboiter le pas à la Chine.

    À se demander si, pas après pas, renoncement après renoncement, le capitalisme de la surveillance qui frappe sans discontinuer aux portes de l’Europe sera – si nous poursuivons dans cette dynamique folle – si éloigné du modèle de contrôle social à la chinoise ?

    De la dystopie à la réalité : l’avénement du Citoyen vertueux à Bologne

    J’ai pleinement conscience que lorsque j’évoquais la mise en place à moyen terme d’un « portefeuille citoyen obligatoire » en approche en Europe et en France, avec toutes les « améliorations » possibles inhérentes (récompenses et sanctions), cela pouvait naturellement relever de l’outrance pour certains :

    « Un citoyen vertueux récompensé versus un mauvais citoyen stigmatisé ou pénalisé, pas de ça chez nous ! Pas en démocratie, terre de la libre pensée, de la liberté de conscience et du libre arbitre (sous couvert du respect du droit !) »

    Il ne m’est nullement agréable de citer Lénine : « les faits sont têtus ! » Malheureusement, tant pour moi-même que pour ceux qui pouvaient à juste titre douter de la clairvoyance de mon propos, le crédit social à la chinoise que j’annonçais va poser un premier pied dans nos démocraties européennes. Les premiers Européens à tenter l’expérience sont nos voisins et cousins italiens… La presse locale italienne commence à en parler. Le crédit social récompensant « le citoyen vertueux » va ainsi être prochainement introduit à Bologne avec le dénommé smart citizen wallet .

    Naturellement ce sera dans un premier temps sur la base du volontariat, bien évidemment ce sera dans un premier temps à titre expérimental… Il est toutefois fait mention que le portefeuille proposé visera à donner un maximum d’avantages aux citoyens vertueux … Quand on se souvient que les restrictions à la chinoise ont été introduites en Europe à travers l’Italie, la Chine n’ayant eu cesse de faire pression sur l’un des pays européens les plus dramatiquement touché s, n’y a-t-il pas de quoi s’alarmer un peu plus ?

    Comme le rapporte le journal Corriere de Bologna , la mise en place du Portefeuille du citoyen vertueux est prévue après l’été 2022. Massimo Bugani qui avait travaillé sur le projet avec l’administration Raggi explique que l’idée s’apparente au mécanisme d’une collecte de points de supermarché :

    « Les citoyens seront reconnus s’ils trient les déchets, s’ils utilisent les transports en commun, s’ils gèrent bien l’énergie, s’ils ne prennent pas de sanctions de la part de l’autorité municipale, s’ils sont actifs avec la carte culture » .

    Ces comportements définis comme vertueux correspondront à un score que les Bolonais pourront alors dépenser en lots, actuellement « en cours de définition. »

    Ces faits sont tristes, ils sont là : le tri par des pouvoirs publics du bon et du mauvais citoyen, selon des critères qui leur sont propres, se concrétisent en Europe. Quant à définir ce qui relève de la vertu, voilà une entreprise ma foi bien audacieuse ! Faut-il comprendre que celui qui ne se pliera pas aux critères des idéologies dominantes, ou de ce qui sera considéré vertueux par quelques politiciens sera d’abord pénalisé par la privation d’avantages, avant d’être marginalisé ? Que deviendrons, dans un deuxième temps, ceux qui ne se conformeront pas, ceux qui persisteront à vouloir exercer leur droit inaliénable au libre arbitre ?

    Comme le reconnaissent les porteurs du projet :  « la question de la vie privée et de la résistance que ce projet pourrait rencontrer chez les citoyens demeure », tout en s’empressant  de préciser : « Évidemment, personne ne sera obligé de participer », bien persuadés toutefois qu’au regard des avantages qui seront conférés aux « bons » citoyens, ces derniers seront nombreux à les rejoindre :  « Nous voulons qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas des loosers mais que leur comportement est récompensé » .

    Inutile d’être grand visionnaire pour anticiper la suite de l’expérience : de mon point de vue, il y aura dans un premier temps ceux qui participeront, une participation qui pourra être présentée – de façon extrêmement réductrice (cf. crise économique, pouvoir d’achat, lendemains incertains) – par ses initiateurs comme une première preuve de la volonté citoyenne de certains. Quant aux récalcitrants, ils pourront commencer à être montrés du doigt.

    Observant la Chine, tout comme l’ensemble du monde, et sous la pression récurrente de la Chine l’Italie a souvent fait preuve de mimétisme dans sa gestion de la crise. Aujourd’hui c’est l’une de ses régions qui envisage d’aller plus avant encore… L’inimaginable d’hier, le crédit social chinois, deviendra ainsi réalité après l’été, en terre démocratique, selon des critères de comportements vertueux définis par quelques hommes. Ainsi des hommes politiques, par-delà le droit , et j’insiste sur ce point, et donc sur l’absolu arbitraire de ce qui est vertueux de ce qui ne l’est pas, s’arrogent sans complexe le pouvoir de définir pour la population ce qui relève de la vertu, cette « capacité à faire le bien, cette prédisposition pour de bonnes actions »…

    S’agira-t-il alors à Bologne de se conformer à toutes les idéologies dominantes tant en matière d’écologie, d’économie, d’énergie, de culture, ou autres… faudra-t-il lire les bons ouvrages, être un ayatollah des éoliennes, un pourfendeur du nucléaire, un aficionado de l’écriture inclusive, etc. ? C’est à craindre, que dis-je, à redouter. S’il fallait ouvrir une boite de Pandore à même de mettre un terme à l’idéal démocratique et concomitamment fin au libre arbitre de chaque citoyen, ces apprentis sorciers – certainement pétris de bonnes intentions – sont en passe de l’ouvrir ! L’enfer étant bien entendu toujours pavé de bonnes intentions.

    Après les récompenses viendront les pénalités !

    Comme je l’évoquais, Bologne lancera cette expérimentation après l’été 2022…

    Cette expérimentation sera de mon point de vue totalement biaisée par les difficultés financières de nombreux citoyens, qui y adhéreront pour des raisons financières. Cette folie se fera sur fond de crise économique mondiale annoncée, d’incertitudes et de crainte des lendemains.

    Il est fort possible – envisageable – que de nombreux Bolonais ne verront dans cette initiative que les avantages et gains qui y seront associés, sans nécessairement mesurer la dangerosité du piège tendu.  Qui dit récompense est potentiellement à terme annonciateur de pénalités, tout comme cela se passe en Chine. L’avenir nous le dira.

    Par-delà cette expérimentation qu’il conviendra d’observer avec une extrême attention, il m’apparaît dès lors utile de rappeler qu’au niveau européen, une solution permettant une expérimentation similaire à grande échelle est en projet…

    Ce projet d’un « portefeuille européen d’identité numérique » est dirigé par la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen , une présidente qui, rappelons-le à toutes fins utiles, n’est nullement élue par les citoyens européens.

    Ce projet vise à

    … introduire un système d’identification numérique unique en Europe, grâce auquel les citoyens de l’Union européenne peuvent enregistrer numériquement différentes données et documents personnels par le biais d’une application utilisable dans n’importe quel État membre de l’UE.

    Une fois ce dernier mis en place, – s’il l’est – l’instauration d’un crédit social à l’échelle européenne ne sera plus qu’à quelques encablures, pour –  dans le même esprit qu’à Bologne – récompenser les citoyens européens considérés par leurs pouvoirs respectifs en place comme étant vertueux .

    Utopie ? On m’accordera désormais que l’initiative de Bologne que je porte à votre connaissance a le mérite de crédibiliser mon propos, que ce qui semblait parfaitement impensable et déraisonnable a désormais au cœur de l’Europe une date de péremption arrêtée !

    Aristote – Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.

    Chatelain – D’où cet article ! Aristote. D’où cet article !

    Article publié initialement le 15 avril 2022

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      L’Italienne Samantha Cristoforetti sera la première commandante européenne de l’ISS

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 14 September, 2022 - 14:35

    À partir du 28 septembre 2022, Samantha Cristoforetti prendra le commandement de la Station spatiale internationale. C'est la première fois qu'une femme astronaute européenne va occuper ce rôle. [Lire la suite]

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