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      Taha Bouhafs sort du silence deux mois après sa désinvestiture: "Où est la justice?"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 11:40 · 2 minutes

    Taha Bouhafs à Créteil, en juin 2019 (Photo by Samuel Boivin/NurPhoto via Getty Images) Taha Bouhafs à Créteil, en juin 2019  (Photo by Samuel Boivin/NurPhoto via Getty Images)

    POLITIQUE - Après la période électorale, “l’heure de la clarification et de la vérité” est venue, assure-t-il. Près de deux mois après la perte de son investiture par la Nupes aux élections législatives en raison d’accusations de violences sexuelles , le militant et journaliste Taha Bouhafs sort du silence et réclame à la France insoumise une occasion de se défendre.

    “Je ne veux pas que l’affaire soit étouffée, oubliée, je vous demande simplement une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté”, demande l’ex-candidat sur Twitter.

    Le 9 mai dernier, la France insoumise avait annoncé dans un communiqué une saisie de son “comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles”, en raison d’un “témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs”, précisait le parti.

    À Mediapart , Clémentine Autain évoquait un signalement “d’une gravité que nous n’avons jamais rencontrée”. “On est bouleversés par ce qu’on a lu et entendu”, ajoutait la députée LFI de Seine-Saint-Denis et militante féministe de longue date.

    “Où est la justice dans tout ça?”

    Après plusieurs semaines de silence, Taha Bouhafs raconte longuement sa version des faits dans une lettre. Contrairement au communiqué de la France insoumise , le jeune homme de 25 ans assure n’avoir “jamais été confronté aux dites accusations”. Et ce, malgré des demandes de ses avocats notamment.

    “J’apprends donc qu’il n’y aura pas d’enquête, pas de vérifications, pas de confrontation. Taha éliminé. L’affaire est réglée, circuler il n’y a rien à voir”, s’insurge le militant, avant d’ajouter: “Où est la justice dans tout ça? Si les faits sont graves, (...) pourquoi ne pas signaler ces éléments au procureur?”.

    Dans sa lettre, Taha Bouhafs met aussi personnellement en cause Clémentine Autain, qui lui aurait demandé de publier un communiqué justifiant le retrait de sa candidature par une campagne d’“attaques racistes” le visant particulièrement durant cette période électorale. “Pourquoi devrions-nous mentir sur la véritable raison de mon départ?”, demande l’ex-candidat de la Nupes

    Dans la foulée de ce retrait, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon avait alors dénoncé “une meute (qui) s’est acharnée contre lui” avec “menaces de mort et mises en cause publiques quotidiennes”. “Je m’en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire”, avait-il ajouté.

    Contactés par nos soins, les cadres de la France insoumise et Clémentine Autain n’ont pour le moment pas répondu à ces allégations.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Entre Mélenchon et Faure, la bromance inattendue de la NUPES

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 05:15 · 5 minutes

    Jean-Luc Melenchon et Olivier Faure à l'Assemblée nationale, le 28 avril 2020 Jean-Luc Melenchon et Olivier Faure à l'Assemblée nationale, le 28 avril 2020

    POLITIQUE - Il y avait bien cette photo. La seule disponible à l’AFP, datée du 28 avril 2020. Olivier Faure , assis à son banc, cigarette électronique en main, cette dernière tendue vers Jean-Luc Mélenchon , comme s’il voulait asseoir un argument. L’insoumis, debout, postérieur appuyé au banc de devant, bras croisés. “On s’est profondément ignorés”, reconnaît Jean-Luc Mélenchon, deux ans plus tard, le 21 juin 2022, à la buvette de l’ Assemblée nationale .

    Il vient d’accompagner plus de soixante-dix députés insoumis à leur rentrée parlementaire , lui qui a refusé de se représenter. Le vieux loup de la politique peut se détendre, devant une bière d’abbaye. ” J’éprouve une fierté à éclater le cœur. J’ai fait le boulot”, confie l’ancien socialiste. S’il a réussi cet exploit de passer de 17 députés à soixante-quinze, c’est grâce à l’accord scellé quelques semaines plus tôt, au début du mois de mai.

    La Nouvelle Union populaire écologique et sociale, née en treize jours et treize nuits comprenait le Parti socialiste. Un fait politique majeur, après tant d’années de haines et d’ignorance entre la formation de Mélenchon, lui-même issu de ses rangs et le parti à la rose, mis de côté par les Insoumis après les années Hollande . Le tout s’est noué à la fin du mois d’avril, dans un “rade” près de la gare de l’Est à Paris.

    On n’est pas des perdreaux de l’année. Il y avait de la méfiance réciproque, des intérêts communs et distincts. Olivier Faure, premier secrétaire du PS

    Les deux hommes se retrouvent en tête à tête pour déjeuner dans un “boui boui” de la gare de l’Est, selon le terme du premier secrétaire. ” On s’était déployés sur un front qui fait qu’on ne pouvait pas être isolés. Cela n’aurait pas été responsable de ma part de ne pas voir le gars”, explique Mélenchon en refaisant le film.

    D’abord, ils s’épient. “On n’est pas des perdreaux de l’année. Il y avait forcément de la méfiance réciproque, des intérêts communs et distincts”, analyse Olivier Faure. “J e l’ai regardé en me disant ‘j’ai toujours été berné, mais là, il est comme moi: il n’a pas le choix. C’était très risqué pour nous deux, mais plus encore pour lui”, condense Mélenchon. “I l me teste, il cherche à comprendre, à savoir où je vais”, relate Faure qui dit l’avoir alors convaincu qu’il y a “un truc à jouer ensemble”. “D e temps en temps il m’a fait des remarques sur ma manière de parler, mais a u cours de cette longue discussion, même si on n’a pas les mêmes codes, il s’est montré extrêmement ouvert sur la méthode”, conclut Mélenchon.

    La conversation s’éternise pour durer jusqu’au milieu de l’après-midi. “On a refait ensemble l’histoire de la gauche. Sans remonter jusqu’à Jaurès, on a cherché à comprendre les crises qu’on avait subies, comment il fallait retrouver le peuple français dans sa diversité. C’était passionnant comme échange”, confesse Olivier Faure.

    Olivier Faure s'est comporté comme un leader. Il savait où il allait. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise.

    L’insoumis voulait s’assurer que le socialiste était “prêt à rompre” avec le PS d’avant et qu’il ’n’allait pas lui “casser les pieds avec des histoires d’équilibres internes”. Faure lui apporte ces garanties. “Il s’est comporté comme un leader”, loue Jean-Luc Mélenchon, “Il savait où il allait”. “C’est difficile à rationaliser, c’est instinctif. Est-ce qu’on sent la sincérité de chacun?”, rapporte le patron du PS. La confiance est restaurée.

    Faure est persuadé que Mélenchon voulait “boucler une boucle avec un parti qu’il a aimé”, le PS, dont il a été membre pendant trente ans. “Ce qu’on a en commun c’est qu’on est l’un et l’autre des militants avant d’être aspirants à une fonction. Pour nous, l’idéologie, l’action militante, l’orientation politique a autant d’importance que la conquête du pouvoir”, observe le socialiste dans son bureau de premier secrétaire, le 13 juin.

    Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure, le 8 juin 2022 à Caen. Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure, le 8 juin 2022 à Caen.

    Depuis, c’est une véritable bromance -amitié sentimentale entre deux hommes- qui se joue entre eux. Pendant que leurs troupes négocient l’accord de la NUPES, ils échangent par SMS pour commenter et se féliciter des avancées. À chaque tribune commune pendant les meetings de la campagne législative, Mélenchon a un petit mot pour Faure. “Avec lui, ça va être encore pire”, s’amuse l’insoumis sur scène, dès qu’il attaque la politique d’Emmanuel Macron. Il le fait applaudir et le tient par l’épaule à chaque occasion. “Avec moi et Faure, c’est la totale!”, prévient-il à l’égard de la Macronie lors du dernier meeting de Caen, le 8 juillet.

    Jusqu’au lendemain soir du premier tour des élections législatives où Mélenchon interrompt une interview du premier secrétaire par un “coucou Olivier!” très remarqué. Il le prend par l’épaule et lui présente ses troupes. Comme un passage de relais...

    Au risque de créer des jalousies chez les insoumis? En privé, certains socialistes observent qu’Olivier Faure est parfois gêné par tous ces compliments et s’inquiètent de possibles agacements de la part des fidèles lieutenants insoumis.

    Il n'y a pas de chouchous. Olivier Faure est un partenaire loyal. Manuel Bompard, député insoumis

    En public, pas du tout. “On l’aime beaucoup, c’est une redécouverte”, assure Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône et tête pensante des campagnes mélenchoniennes. “ Je le sens libéré d’un poids. Il a pris une décision courageuse et il se sent à l’aise”, observe encore le trentenaire, le jour de son élection à l’Assemblée. Il l’assure: ” Il n’y a pas de chouchou. C’est un partenaire loyal”.

    Pas d’amertume non plus dans les rangs socialistes. Le jour de la rentrée des députés NUPES, Boris Vallaud, futur président du groupe sourit quand on lui pose la question. “C’est comme ça, que voulez-vous, un coup de foudre, ça ne s’explique pas!”.

    À voir également sur Le HuffPost : Assemblée nationale: Les trois images historiques d’une première semaine sous tension

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      Pourquoi Charles de Courson est devenu une star pour la NUPES, le temps d'un vote

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 17:53 · 4 minutes

    Pourquoi ce député centriste devient la star de la NUPES Pourquoi ce député centriste devient la star de la NUPES

    POLITIQUE - La Nupes a eu peur. Eric Coquerel, le candidat de l’alliance des gauches a été élu, ce jeudi 30 juin, à la présidence de la commission des Finances de l’Assemblée nationale à l’issue du troisième tour . Les deux premiers n’avaient pas dégagé de majorité absolue pour ce poste clef au Palais Bourbon.

    En réalité, c’est le retrait du député centriste de la course, Charles de Courson, qui a permis à son collègue insoumis de l’emporter à coup sûr. Après trois suspensions de séance -et deux premiers scrutins infructueux- l’élu de 70 ans, membre du groupe d’opposition Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, a renoncé à briguer le poste. Sans en donner les raisons.

    Mais pour certains, à gauche, pas de doute: le parlementaire, spécialiste des finances publiques ne voulait pas bénéficier du report des voix venu du Rassemblement national, et in fine , être élu grâce à son soutien. C’est en tout cas l’analyse de David Cormand, l’eurodéputé et ancien patron des écolos sur les réseaux sociaux.

    “Que le nouveau monde en prenne de la graine”

    “Fils de résistant, petit-fils de l’un des députés ayant refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain”, écrit-il d’abord, en référence à l’histoire familiale du député, viscéralement engagée contre l’extrême droite. Et d’ajouter, à l’adresse des troupes du chef de l’Etat, et des Républicains: “Que ‘le nouveau monde’ politiquement décérébré et le ramassis de collabos que sont devenu les LR, pourtant censé être issus du Gaullisme, en prennent de la graine.(sic)”  Une attitude également saluée par d’autres élus locaux et militants sur les réseaux sociaux.

    L’hypothèse d’une alliance de circonstance entre Les Républicains et le Rassemblement national derrière Charles de Courson, pour barrer la route à Coquerel, a effectivement agité le Palais Bourbon en fin de matinée. A raison?

    “Vous la voyez venir l’arnaque de Courson président grâce à une alliance des droites avec l’extrême droite?”, a par exemple dégainé le patron du PS, Olivier Faure, au moment où le Rassemblement national poursuivait les tractations avec les autres groupes pour coiffer la NUPES au poteau. Il a finalement retiré son tweet. Car “l’arnaque” n’a pas eu lieu.

    Quand Mélenchon appelle Courson

    Interrogé par Libération sur ces négociations en coulisse, Jean-Philippe Tanguy, le député RN candidat à la présidence de la “comFI” pour son parti, s’est borné à parler de l’hypothèse d’une présidence tournante entre lui, Charles de Courson et Véronique Louwagie, l’élue présentée par Les Républicains.

    De son côté, l’intéressé reste discret sur ses motivations. Charles de Courson, connu pour certaines de ses prises de position singulières au Palais Bourbon, -il n’a pas hésité à accuser la majorité, en 2019, d’organiser, sans le vouloir, un “retour au régime de Vichy” avec sa loi anti-casseurs- ne s’est pas encore exprimé sur le sujet.

    Ses proches sont plus bavards. “Hors de question pour le député, dont des membres de sa famille furent déportés avant de mourir dans des camps de concentration en 1945, d’accéder au poste avec les voix de l’extrême droite”, raconte Libération en citant “l’entourage” de l’élu de la Marne.

    Selon plusieurs journalistes présents à l’Assemblée nationale ce jeudi, Jean-Luc Mélenchon l’aurait d’ailleurs appelé juste après le vote. Pour le remercier de son attitude? L’histoire ne le dit pas (encore.)

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi, malgré la dédiabolisation, Marine Le Pen et le RN restent d’extrême droite

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      Mélenchon lance son "quatrième tour" en rêvant d'une dissolution à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 10:00 · 3 minutes

    Mélenchon lance son Mélenchon lance son "quatrième tour" et promet une dissolution à l'Assemblée

    POLITIQUE - Rien ne sert de courir... quand on repousse la ligne d’arrivée? Voilà comment Jean-Luc Mélenchon , “la tortue sagace” de la dernière élection présidentielle , pourrait revisiter cette morale de Jean de La Fontaine. Après “le troisième tour” des législatives, le chef de file de la NUPES lance désormais le “quatrième”.

    Dans une note de blog publiée mardi 28 juin , jour de l’élection de Yaël Braun-Pivet au Perchoir, le désormais ex-député des Bouches-du-Rhône s’en prend vivement à Emmanuel Macron, président de la République qui “a perdu l’élection qui légitime le pouvoir dans toutes les démocraties du monde.”

    Jean-Luc Mélenchon parle ainsi d’une “fin de règne” à “l’ambiance glauque” qui pourrait contraindre “le pouvoir macroniste” à une “alliance tacite” avec le Rassemblement national. Une configuration politique, estime-t-il, qui nous mène tout droit à de nouvelles élections.

    Mélenchon, “l’alliance tacite” et la dissolution

    Pour le leader de la France insoumise, l’entente entre la majorité et l’extrême droite se dessine depuis les élections législatives (il l’a critiquée ce mardi après le retrait du candidat RN pour la présidence de l’Assemblée) et pourrait culminer dans l’abstention du parti lepéniste sur une éventuelle motion de censure à l’encontre du gouvernement. Avec ses camarades insoumis, il répète depuis une semaine son souhait de voir Élisabeth Borne demander la confiance à l’Assemblée nationale. Et à défaut, que la coalition de gauche la menacerait d’une motion de censure.

    Dans ces conditions, la Première ministre “ne peut alors éviter la censure qu’au prix d’une abstention du groupe RN ou du LR ou des deux”, écrit le troisième homme de la présidentielle sur son site. “Autrement dit, d’une alliance tacite avec ceux contre lesquels ces gens-là prétendaient protéger le pays. Pitoyable fin de règne”.

    Selon l’Insoumis, “se met en place le tableau qui a commencé à se dessiner par la base aux législatives après les nombreux clins d’œil qui avaient précédé, de l’apologie de Maurras et Pétain par Macron à ceux qui ont suivi depuis et pendant les législatives”. Pour lui “toute action de la Macronie” sera désormais entourée d’une “ambiance glauque”. Et “cette histoire”, ajoute-t-il encore dans sa diatribe, “fera une saison de courte ou moyenne longueur avant la dissolution.” Comprendre: de nouvelles élections législatives. Et un quatrième ou cinquième tour, selon les décomptes.

    A partir de combien de ‘tours’ ratés Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?" Jean-Philippe Tanguy, candidat RN à la présidence de la commission des Finances.

    Comme une redite? L’analyse de Jean-Luc Mélenchon, dans laquelle il répète que l’”écart de voix avec la victoire était infime”, suscite quelques moqueries chez les observateurs ou responsables politiques. “A partir de combien de ‘tour’ raté Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?” se questionne par exemple Jean-Philippe Tanguy, l’un des nouveaux visages du RN au Palais Bourbon, avant de lancer “les paris” sur les réseaux sociaux.

    D’autres sont tentés de ressortir une vidéo d’Olivier Véran aux accents prémonitoires. Invité de France Inter le 8 juin dernier, avant le premier tour des législatives, le désormais ministre chargé des Relations avec le Parlement expliquait qu’une fois battu dans les urnes, Jean-Luc Mélenchon parlerait de “quatrième tour”. Nous y sommes.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      Mélenchon exige que Borne se soumette à un vote de confiance à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 19:41 · 1 minute

    POLITIQUE - Sa réaction ne s’est pas fait attendre. Jean-Luc Mélenchon a jugé “vains” ce mercredi 22 juin les appels d’Emmanuel Macron en direction de l’opposition et exigé que la Première ministre Élisabeth Borne se soumette à un vote de confiance à l’Assemblée nationale, forte d’une “légitimité” plus forte selon lui que celle du président.

    “Il est absolument vain d’essayer de dissoudre la réalité du vote en l’enfumant de considérations et d’appels de toutes sortes qui n’ont pas de sens”, a lancé le leader de La France insoumise dès la fin de l’intervention du chef de l’État.

    Emmanuel Macron a pris acte dans une allocution télévisée des “fractures” montrées par le résultat des législatives et assuré vouloir “bâtir des compromis” avec ses opposants, appelés à la “transparence” et la “responsabilité”.

    Le président a été ”élu en avril parce qu’une majorité ne voulait pas que l’extrême droite préside notre République” mais il n’a pas reçu un “mandat clair” du pays, a réitéré Jean-Luc Mélenchon .

    “L’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte”

    “L’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte de toute la légitimité de son élection toute récente”, a-t-il martelé.

    Dans ce contexte, “la Première ministre doit se présenter devant l’Assemblée nationale, présenter un programme d’action et solliciter la confiance de l’Assemblée”, a-t-il réitéré.

    “Si elle ne l’a pas, elle doit démissionner. Si elle l’a, elle devra ensuite faire des propositions de textes de lois et l’Assemblée en discutera”, a-t-il ajouté.

    “Sur la base des textes, chacun fera alors les propositions qu’il estime nécessaires et qui sont conformes à l’intérêt général”, a insisté Jean-Luc Mélenchon, en dénonçant par avance tous “votes sollicités d’avance, de combines”.

    À voir également sur Le HuffPost : Après les législatives, Emmanuel Macron défie les oppositions

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      François Ruffin prend ses distances avec la stratégie de Jean-Luc Mélenchon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 09:11 · 2 minutes

    François Ruffin s'adresse à des électeurs dans un café de Condé-Folie, dans la Somme, le 31 mai 2022, avant les élections législatives. (Photo by Denis Charlet / AFP) François Ruffin s'adresse à des électeurs dans un café de Condé-Folie, dans la Somme, le 31 mai 2022, avant les élections législatives. (Photo by Denis Charlet / AFP)

    POLITIQUE - “Où sont les millions de voix qui nous manquent?” Au lendemain des élections législatives, l’insoumis François Ruffin, réélu dans la 1re circonscription de la Somme, voit le verre à moitié vide et ne se satisfait pas du score de la coalition de gauche NUPES, qui a fait élire 142 députés et privé Emmanuel Macron d’une majorité absolue .

    Dans un entretien au Monde publié mercredi 22 juin , il questionne la stratégie (“C’est très bien d’avoir posé l’idée du troisième tour, d’une revanche sur Macron même si je ne pensais pas possible d’avoir une majorité”) et remet en cause certaines positions de Jean-Luc Mélenchon, qui minent selon lui la place de la gauche dans l’électorat populaire et ouvrier. “On ne doit pas devenir la gauche des métropoles contre la droite et l’extrême droite des bourgs et des champs, qu’on leur laisserait”, affirme l’élu, préoccupé par l’élection de 89 députés du Rassemblement national .

    Des propos sur la police qui “heurtent”

    Pour François Ruffin, la gauche doit plus que jamais miser sur la valeur du travail. “La gauche doit évidemment défendre les pauvres, mais aussi les modestes, les ‘moyens’”, ajoute celui qui défend l’indexation des salaires sur l’inflation, en plus du Smic à 1500 euros, proposition du programme de la NUPES. Crise du textile et de la métallurgie, délocalisations en série... Le fondateur du journal Fakir rappelle la “demande de protection des classes populaires” face à la mondialisation et au libéralisme.

    Le “député-reporter” prend aussi ses distances avec certaines déclarations du leader de la France insoumise sur les policiers. “La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour ‘refus d’obtempérer’. La honte c’est quand?”, avait tweeté Jean-Luc Mélenchon le 6 juin, après l’annonce de la mort d’une passagère d’une voiture soupçonnée d’avoir foncé sur des policiers à Paris. “Il y a des endroits, comme le mien, où ce genre de propos, oui, heurte”, affirme François Ruffin, élu picard où le RN a obtenu de très bons scores.

    Électron libre, François Ruffin ne secoue pas le cocotier de son camp pour la première fois. Après l’élimination de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, il se disait “fier” du score du candidat et de la gauche, mais pointait aussi, dans une interview à Libération , la difficulté à “muer en espoir la colère des ‘fâchés pas fachos’”.

    À voir également sur Le HuffPost : Hymne gilets jaunes et visite de Mélenchon... Les élus NUPES arrivent en masse à l’Assemblée

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      À l'Assemblée nationale, la Nupes arrive "dans le chaudron" avant d'intenses tractations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 15:16 · 6 minutes

    Les députés insoumis font leur entrée au Palais-Bourbon avec Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas représenté. Les députés insoumis font leur entrée au Palais-Bourbon avec Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas représenté.

    POLITIQUE - “Bienvenue dans le chaudron !”

    - Merci, je suis élu de Guadeloupe .

    - Bravo

    - J’ai battu Justine Bénin , (l’ancienne ministre de la Mer, NDLR)

    - Double bravo!

    Ce dialogue entre Boris Vallaud, député socialiste réélu dans les Landes et Christian Baptiste, nouveau député de Guadeloupe qui siégera avec le PS dit beaucoup de l’ambiance ce mardi 21 juin, jour d’arrivée des députés de la Nupes à l’Assemblée.

    Le chaudron. Jamais l’Assemblée nationale n’a aussi bien porté son nom. Avec 89 députés RN – qui feront leur entrée mercredi – et plus de 130 députés toutes gauches confondues, la majorité déjà relative s’apprête à être prise en étau .

    Regardez le bruit qu'ils font déjà! Sonia Krimi, députée LREM battue aux législatives

    Le poing levé, chantant ou dansant pour certains, l’arrivée des Insoumis ne passe pas inaperçue dans les travées d’ordinaire feutrées du Palais-Bourbon. Même les serveurs des brasseries alentours sont surpris “déjà, à dix-sept, on ne voyait qu’eux là je ne sais pas ce que ça va donner”. “Regardez le bruit qu’ils font déjà”, se désespère, dans la cour d’honneur, Sonia Krimi, ancienne députée LREM battue par la Nupes dans la Manche qui fait ses cartons. “Ce sont des beaufs”, lance un député marcheur, atterré. “Peut-être qu’ils vont nous faire un potager en permaculture”, plaisante à moitié le LR Pierre-Henri Dumont.

    C’est l’ancien monde qui semble plus compréhensif. Pierre Morel-À-L’Huissier, député LR, élu en 2002 et réélu cette année: “La population française a choisi un certain nombre d’extrêmes. Cela va animer les débats et ça participe au pluralisme”.

    “On est là, on est là! Même si Macron ne veut pas, nous on est là”. Sur les marches qui mènent au Palais Bourbon, le poing levé, les plus de soixante-dix Insoumis reprennent en chœur leur cri de ralliement entonné par François Ruffin: “Et à la fin, c’est nous qu’on va gagner!”.

    C’est bien ça qui se joue depuis que Mélenchon a échoué aux marches de Matignon. Préparer la suite. 2027, l’ancien candidat à la présidentielle, devant une bière de la buvette ne dit pas non. “Ce n’est pas le moment d’y penser. Je n’ai pas d’âge dans ma tête…” Sa succession ? “Je ne vais pas m’en mêler… Enfin, je vais essayer de ne pas m’en mêler”, rigole-t-il. Il est ému quand il voit “toutes les générations de ma vie politique” entrer à l’Assemblée: l’ancien conseiller général en Essonne, Gabriel Amard, son ami depuis le parti de gauche en 2008, Éric Coquerel ou les nouvelles têtes comme le médiatique benjamin de l’Assemblée Louis Boyard, 21 ans, élu dans le Val-de-Marne.

    Une femme de chambre, une ouvrière agricole...

    La première ouvrière agricole du Parlement, Mathilde Hignet, 29 ans, l’a emporté en Ille-et-Vilaine. “C’est une grande fierté d’amener ces profils à l’Assemblée, les Français vont découvrir de nouveaux orateurs et oratrices”, promet la présidente de groupe sortante, Mathilde Panot.

    On va redonner ses lettres de noblesse à la démocratie. Sandrine Rousseau, députée de Paris.

    Côté écolo, Sandrine Rousseau enchaîne les duplex, “on va redonner ses lettres de noblesse à la démocratie”, dit-elle sur LCP. “Chez nous, il va y avoir du débat, on ne votera pas tous ensemble sans réfléchir comme l’ancienne majorité”. Ça du débat, il va y en avoir. “C’est explosif, ils vont tous régler leurs comptes ici, Marine Le Pen va se faire appeler Madame la présidente pour préparer les esprits, et les Nupes vont se déchirer”, prédit Sonia Krimi, “heureuse de prendre du champ”.

    Preuve des accrocs à venir, la Nupes n’a pas posé ensemble devant l’Assemblée, mais a fait des arrivées en plusieurs fois, groupe par groupe. Même si les patrons de partis Olivier Faure et Julien Bayou étaient là dès le matin avec les Insoumis, beaucoup se tournent déjà vers la suite. “On n’aurait pas dû perdre les circonscriptions de Clément Beaune et Stanislas Guérini à Paris, on a fait cet accord à l’arrache, sans se demander qui était le ou la meilleure dans chaque circo”, regrette un conseiller socialiste. Olivier Faure, lui, est fier du résultat de son parti: “On gagne cinq sièges par rapport à 2017, avec notre score à la présidentielle, c’est vraiment bien”, se félicite le premier secrétaire, réélu en Seine-et-Marne.

    La star de la journée, c’est Rachel Kéké , première femme de chambre à faire son entrée au Palais-Bourbon. Les caméras sont braquées sur elle, elle est difficile à atteindre. “J’en ai les larmes aux yeux”, confie Clémentine Autain. Larmes aux yeux aussi pour Sébastien Delogu, élu des quartiers nord de Marseille et présenté comme “le chauffeur de Jean-Luc Mélenchon”.

    “C’est un militant marseillais, il a déjà conduit Jean-Luc, mais il a surtout repeint des écoles avec les habitants”, rectifie Manuel Bompard, élu haut la main dans la circonscription d’à côté, qui le prend sous son aile. Sébastien Delogu confie à voix basse: “J’aimerais que Jean-Luc me mette mon écharpe”. Dans les jardins ensoleillés de la buvette, une accolade plus tard, Mélenchon s’exécute et lui lance, solennel: “Nous sommes les représentants du peuple”.

    Jean-Luc Mélenchon est venu accompagner ses troupes, lui qui ne siégera plus dans l’institution. Il fait le parcours habituel, dans le salon Casimir Perier devant le bronze qui représente le serment du jeu de paume. “Il nous a replacés dans la grande Histoire, celle dont on vient”, commente Clémence Guetté, coordinatrice du programme, élue dans le Val d’Oise.

    Mélenchon fait le guide

    Le plus dur reste à faire. Quelle type d’opposition seront-ils? Prêts à voter le texte sur le pouvoir d’achat? “S’il ne reste que des miettes pour les citoyens, ce sera sans nous”, prévient François Ruffin qui plaide pour “taxer les dividendes de Total”, mais qui rappelle avoir “déjà voté des textes de la majorité sur le handicap ou l’écologie”.

    L’alliance de gauche tiendra-t-elle alors que la proposition de Jean-Luc Mélenchon de siéger dans un groupe unique a échoué? “Nous avons voté huit textes sur dix ensembles pendant cinq ans”, se rassure Olivier Faure.

    Une nouvelle épreuve du feu qui se joue pour la Nupes ce jeudi: le groupe socialiste doit décider s’il présente un candidat à la présidence de la commission des Finances. Coté insoumis, Éric Coquerel est déjà candidat et espère bien ne pas avoir de concurrence sur sa gauche “sinon, on perd”.

    Valérie Rabault qui a déjà imposé le rapport de force en refusant la proposition de Mélenchon d’un groupe commun pourrait déposer sa candidature. Tout sourire, elle ne ferme pas la porte et assure qu’elle “communiquera très vite sur le sujet”. Tout dépend aussi de si elle reste présidente du groupe socialiste, ce qui sera décidé dans les jours à venir. À gauche, comme à l’Assemblée en général les tractations ne font que commencer.

    À voir également sur Le HuffPost : Mélenchon propose un groupe Nupes à l’Assemblée, PS, EELV et PCF disent non

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      Après la claque des législatives, Macron reçoit les partis à l'Élysée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 05:23 · 3 minutes

    Emmanuel Macron depuis le perron de l'Elysée, le 19 mai 2022 (AP Photo/Christophe Ena) Emmanuel Macron depuis le perron de l'Elysée, le 19 mai 2022 (AP Photo/Christophe Ena)

    LGISLATIVES - Comment gouverner? Deux jours après les élections législatives qui ont sonné la macronie, Emmanuel Macron reprend l’initiative face aux risques de blocages de ses réformes à l’Assemblée, en invitant les responsables politiques des oppositions.

    Six d’entre eux seront reçus successivement ce martin 21 juin à l’Elysée: Christian Jacob (LR) ouvre la marche à 10H00, avant Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanilas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d’autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.

    Si le chef de LFI Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore répondu, son numéro 2 Adrien Quatennens n’en a pas écarté l’idée, s’interrogeant toutefois sur LCI: “pour quoi faire?”

    Lui comme plusieurs autres responsables de LFI ont exigé la démission de la Première ministre Elisabeth Borne, qui ne sera pas présente aux entretiens avec les partis politiques. Comme le président par intérim du RN Jordan Bardella qui a estimé qu’elle devait “rendre son tablier”.

    Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble! sont loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. Ils devancent la Nupes, qui aura au moins 150 représentants dans l’hémicycle, selon un décompte actualisé effectué par l’AFP qui inclut les députés d’Outre-mer, mais sans préjuger du choix des dissidents socialistes et de plusieurs élus divers gauche.

    Viennent ensuite le Rassemblement national, qui réalise une percée historique (89 sièges), puis les Républicains (61).

    Si personne dans la macronie ne met publiquement en cause la cheffe du gouvernement - et donc de la majorité -, de nombreux responsables politiques de LR, dont leur candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, ont aussi appelé Emmanuel Macron à “tenir compte du résultat de ces élections” en changeant “de ligne politique, de Premier ministre et de gouvernement”.

    “Du sol au plafond”

    Manière d’imaginer un accord entre le parti de droite et La République en marche et ses alliés? “Nous sommes et nous resterons dans l’opposition: il n’y aura ni pacte ni coalition avec Emmanuel Macron”, a encore répété lundi le patron des Républicains, Christian Jacob dans une tentative d’autorité sur son parti, apparue divisé sur la question, à l’instar de Jean-François Copé.

    Un bureau politique de LR doit d’ailleurs être réuni mardi en fin d’après-midi.

    Resté silencieux depuis la gifle électorale de dimanche, Emmanuel Macron a déjeuné lundi avec Elisabeth Borne et les ténors d’Ensemble!, Edouard Philippe et François Bayrou.

    Un remaniement est à l’ordre du jour puisque trois ministres doivent quitter le gouvernement après avoir été battues dimanche: Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Brigitte Bourguignon à la Santé et Justine Benin à la Mer.

    A partir de là, “il y a ceux qui pensent qu’il faut tâtonner et rester dans une forme de statu quo gouvernemental, et ceux qui veulent tout changer du sol au plafond, notamment avec un nouveau Premier ministre”, relève un familier de l’exécutif, selon qui ”ça flotte beaucoup”.

    Emmanuel Macron n’a que deux jours devant lui, avant un tunnel d’obligations internationales (Conseil européen, G7, sommet de l’Otan) à partir de jeudi. Il devrait apparaître à la Fête de la musique à l’Élysée, mardi soir, mais aucune allocution politique n’est pour l’instant prévue.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: A l’Assemblée, une rentrée dans le calme avant la tempête

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      Mélenchon propose un groupe Nupes à l'Assemblée, PS, EELV et PCF disent non

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 13:47 · 2 minutes

    Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022. Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022.

    POLITIQUE - À peine soumise, aussitôt rejetée. L’idée de Jean-Luc Mélenchon sur un groupe unique NUPES à l’Assemblée nationale a fait l’unanimité contre elle ce lundi 20 juin, au lendemain du second tour des législatives . Auprès de l’AFP, le Parti socialiste, Europe-Écologie Les Verts et le Parti Communiste ont tous rejeté la proposition d’un groupe commun à gauche au Palais Bourbon.

    “Il n’a jamais été question d’un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée nationale”, a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. “Pas question de se fondre dans un groupe unique”, a pour sa part réagi le porte-parole d’EELV Alain Coulombel. “Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun”, a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel.

    Sur Twitter, Valérie Rabault, ancienne cheffe du groupe PS dans l’hémicycle, a exprimé son opposition à une proposition qui vise à “supprimer la diversité de la gauche plurielle” à l’Assemblée. Cette diversité est “une force au service du peuple français”, écrit la députée du Tarn-et-Garonne, qui ne faisait pourtant pas partie des plus réfractaires à l’entrée du PS au sein de la NUPES.

    Avant la proposition surprise de Jean-Luc Mélenchon, PS, PCF, EELV et LFI avaient prévu de siéger chacun de leur côté. Les insoumis disposent du plus grand nombre de rerésentants, devant les socialistes, les écologistes et les communistes, dans l’ordre. À noter cependant que la constitution précise des groupes peut prendre encore plusieurs jours.

    Ainsi éclatés, les groupes de gauche arrivent loin derrière le Rassemblement nationale et ses 89 députés. Unis, ils obtiendraient le titre de premier groupe d’opposition au Palais Bourbon. “La NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que, sans aucune discussion possible, il soit établi qui mène l’opposition dans le pays”, martèle celui se voyait justement à Matignon en cas de cohabitation. Les résultats du second tour l’ont contraint à renoncer à cette ambition.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient