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      Mélenchon lance son "quatrième tour" en rêvant d'une dissolution à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 10:00 · 3 minutes

    Mélenchon lance son Mélenchon lance son "quatrième tour" et promet une dissolution à l'Assemblée

    POLITIQUE - Rien ne sert de courir... quand on repousse la ligne d’arrivée? Voilà comment Jean-Luc Mélenchon , “la tortue sagace” de la dernière élection présidentielle , pourrait revisiter cette morale de Jean de La Fontaine. Après “le troisième tour” des législatives, le chef de file de la NUPES lance désormais le “quatrième”.

    Dans une note de blog publiée mardi 28 juin , jour de l’élection de Yaël Braun-Pivet au Perchoir, le désormais ex-député des Bouches-du-Rhône s’en prend vivement à Emmanuel Macron, président de la République qui “a perdu l’élection qui légitime le pouvoir dans toutes les démocraties du monde.”

    Jean-Luc Mélenchon parle ainsi d’une “fin de règne” à “l’ambiance glauque” qui pourrait contraindre “le pouvoir macroniste” à une “alliance tacite” avec le Rassemblement national. Une configuration politique, estime-t-il, qui nous mène tout droit à de nouvelles élections.

    Mélenchon, “l’alliance tacite” et la dissolution

    Pour le leader de la France insoumise, l’entente entre la majorité et l’extrême droite se dessine depuis les élections législatives (il l’a critiquée ce mardi après le retrait du candidat RN pour la présidence de l’Assemblée) et pourrait culminer dans l’abstention du parti lepéniste sur une éventuelle motion de censure à l’encontre du gouvernement. Avec ses camarades insoumis, il répète depuis une semaine son souhait de voir Élisabeth Borne demander la confiance à l’Assemblée nationale. Et à défaut, que la coalition de gauche la menacerait d’une motion de censure.

    Dans ces conditions, la Première ministre “ne peut alors éviter la censure qu’au prix d’une abstention du groupe RN ou du LR ou des deux”, écrit le troisième homme de la présidentielle sur son site. “Autrement dit, d’une alliance tacite avec ceux contre lesquels ces gens-là prétendaient protéger le pays. Pitoyable fin de règne”.

    Selon l’Insoumis, “se met en place le tableau qui a commencé à se dessiner par la base aux législatives après les nombreux clins d’œil qui avaient précédé, de l’apologie de Maurras et Pétain par Macron à ceux qui ont suivi depuis et pendant les législatives”. Pour lui “toute action de la Macronie” sera désormais entourée d’une “ambiance glauque”. Et “cette histoire”, ajoute-t-il encore dans sa diatribe, “fera une saison de courte ou moyenne longueur avant la dissolution.” Comprendre: de nouvelles élections législatives. Et un quatrième ou cinquième tour, selon les décomptes.

    A partir de combien de ‘tours’ ratés Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?" Jean-Philippe Tanguy, candidat RN à la présidence de la commission des Finances.

    Comme une redite? L’analyse de Jean-Luc Mélenchon, dans laquelle il répète que l’”écart de voix avec la victoire était infime”, suscite quelques moqueries chez les observateurs ou responsables politiques. “A partir de combien de ‘tour’ raté Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?” se questionne par exemple Jean-Philippe Tanguy, l’un des nouveaux visages du RN au Palais Bourbon, avant de lancer “les paris” sur les réseaux sociaux.

    D’autres sont tentés de ressortir une vidéo d’Olivier Véran aux accents prémonitoires. Invité de France Inter le 8 juin dernier, avant le premier tour des législatives, le désormais ministre chargé des Relations avec le Parlement expliquait qu’une fois battu dans les urnes, Jean-Luc Mélenchon parlerait de “quatrième tour”. Nous y sommes.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      Mélenchon exige que Borne se soumette à un vote de confiance à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 19:41 · 1 minute

    POLITIQUE - Sa réaction ne s’est pas fait attendre. Jean-Luc Mélenchon a jugé “vains” ce mercredi 22 juin les appels d’Emmanuel Macron en direction de l’opposition et exigé que la Première ministre Élisabeth Borne se soumette à un vote de confiance à l’Assemblée nationale, forte d’une “légitimité” plus forte selon lui que celle du président.

    “Il est absolument vain d’essayer de dissoudre la réalité du vote en l’enfumant de considérations et d’appels de toutes sortes qui n’ont pas de sens”, a lancé le leader de La France insoumise dès la fin de l’intervention du chef de l’État.

    Emmanuel Macron a pris acte dans une allocution télévisée des “fractures” montrées par le résultat des législatives et assuré vouloir “bâtir des compromis” avec ses opposants, appelés à la “transparence” et la “responsabilité”.

    Le président a été ”élu en avril parce qu’une majorité ne voulait pas que l’extrême droite préside notre République” mais il n’a pas reçu un “mandat clair” du pays, a réitéré Jean-Luc Mélenchon .

    “L’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte”

    “L’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte de toute la légitimité de son élection toute récente”, a-t-il martelé.

    Dans ce contexte, “la Première ministre doit se présenter devant l’Assemblée nationale, présenter un programme d’action et solliciter la confiance de l’Assemblée”, a-t-il réitéré.

    “Si elle ne l’a pas, elle doit démissionner. Si elle l’a, elle devra ensuite faire des propositions de textes de lois et l’Assemblée en discutera”, a-t-il ajouté.

    “Sur la base des textes, chacun fera alors les propositions qu’il estime nécessaires et qui sont conformes à l’intérêt général”, a insisté Jean-Luc Mélenchon, en dénonçant par avance tous “votes sollicités d’avance, de combines”.

    À voir également sur Le HuffPost : Après les législatives, Emmanuel Macron défie les oppositions

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      François Ruffin prend ses distances avec la stratégie de Jean-Luc Mélenchon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 09:11 · 2 minutes

    François Ruffin s'adresse à des électeurs dans un café de Condé-Folie, dans la Somme, le 31 mai 2022, avant les élections législatives. (Photo by Denis Charlet / AFP) François Ruffin s'adresse à des électeurs dans un café de Condé-Folie, dans la Somme, le 31 mai 2022, avant les élections législatives. (Photo by Denis Charlet / AFP)

    POLITIQUE - “Où sont les millions de voix qui nous manquent?” Au lendemain des élections législatives, l’insoumis François Ruffin, réélu dans la 1re circonscription de la Somme, voit le verre à moitié vide et ne se satisfait pas du score de la coalition de gauche NUPES, qui a fait élire 142 députés et privé Emmanuel Macron d’une majorité absolue .

    Dans un entretien au Monde publié mercredi 22 juin , il questionne la stratégie (“C’est très bien d’avoir posé l’idée du troisième tour, d’une revanche sur Macron même si je ne pensais pas possible d’avoir une majorité”) et remet en cause certaines positions de Jean-Luc Mélenchon, qui minent selon lui la place de la gauche dans l’électorat populaire et ouvrier. “On ne doit pas devenir la gauche des métropoles contre la droite et l’extrême droite des bourgs et des champs, qu’on leur laisserait”, affirme l’élu, préoccupé par l’élection de 89 députés du Rassemblement national .

    Des propos sur la police qui “heurtent”

    Pour François Ruffin, la gauche doit plus que jamais miser sur la valeur du travail. “La gauche doit évidemment défendre les pauvres, mais aussi les modestes, les ‘moyens’”, ajoute celui qui défend l’indexation des salaires sur l’inflation, en plus du Smic à 1500 euros, proposition du programme de la NUPES. Crise du textile et de la métallurgie, délocalisations en série... Le fondateur du journal Fakir rappelle la “demande de protection des classes populaires” face à la mondialisation et au libéralisme.

    Le “député-reporter” prend aussi ses distances avec certaines déclarations du leader de la France insoumise sur les policiers. “La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour ‘refus d’obtempérer’. La honte c’est quand?”, avait tweeté Jean-Luc Mélenchon le 6 juin, après l’annonce de la mort d’une passagère d’une voiture soupçonnée d’avoir foncé sur des policiers à Paris. “Il y a des endroits, comme le mien, où ce genre de propos, oui, heurte”, affirme François Ruffin, élu picard où le RN a obtenu de très bons scores.

    Électron libre, François Ruffin ne secoue pas le cocotier de son camp pour la première fois. Après l’élimination de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, il se disait “fier” du score du candidat et de la gauche, mais pointait aussi, dans une interview à Libération , la difficulté à “muer en espoir la colère des ‘fâchés pas fachos’”.

    À voir également sur Le HuffPost : Hymne gilets jaunes et visite de Mélenchon... Les élus NUPES arrivent en masse à l’Assemblée

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      À l'Assemblée nationale, la Nupes arrive "dans le chaudron" avant d'intenses tractations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 15:16 · 6 minutes

    Les députés insoumis font leur entrée au Palais-Bourbon avec Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas représenté. Les députés insoumis font leur entrée au Palais-Bourbon avec Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas représenté.

    POLITIQUE - “Bienvenue dans le chaudron !”

    - Merci, je suis élu de Guadeloupe .

    - Bravo

    - J’ai battu Justine Bénin , (l’ancienne ministre de la Mer, NDLR)

    - Double bravo!

    Ce dialogue entre Boris Vallaud, député socialiste réélu dans les Landes et Christian Baptiste, nouveau député de Guadeloupe qui siégera avec le PS dit beaucoup de l’ambiance ce mardi 21 juin, jour d’arrivée des députés de la Nupes à l’Assemblée.

    Le chaudron. Jamais l’Assemblée nationale n’a aussi bien porté son nom. Avec 89 députés RN – qui feront leur entrée mercredi – et plus de 130 députés toutes gauches confondues, la majorité déjà relative s’apprête à être prise en étau .

    Regardez le bruit qu'ils font déjà! Sonia Krimi, députée LREM battue aux législatives

    Le poing levé, chantant ou dansant pour certains, l’arrivée des Insoumis ne passe pas inaperçue dans les travées d’ordinaire feutrées du Palais-Bourbon. Même les serveurs des brasseries alentours sont surpris “déjà, à dix-sept, on ne voyait qu’eux là je ne sais pas ce que ça va donner”. “Regardez le bruit qu’ils font déjà”, se désespère, dans la cour d’honneur, Sonia Krimi, ancienne députée LREM battue par la Nupes dans la Manche qui fait ses cartons. “Ce sont des beaufs”, lance un député marcheur, atterré. “Peut-être qu’ils vont nous faire un potager en permaculture”, plaisante à moitié le LR Pierre-Henri Dumont.

    C’est l’ancien monde qui semble plus compréhensif. Pierre Morel-À-L’Huissier, député LR, élu en 2002 et réélu cette année: “La population française a choisi un certain nombre d’extrêmes. Cela va animer les débats et ça participe au pluralisme”.

    “On est là, on est là! Même si Macron ne veut pas, nous on est là”. Sur les marches qui mènent au Palais Bourbon, le poing levé, les plus de soixante-dix Insoumis reprennent en chœur leur cri de ralliement entonné par François Ruffin: “Et à la fin, c’est nous qu’on va gagner!”.

    C’est bien ça qui se joue depuis que Mélenchon a échoué aux marches de Matignon. Préparer la suite. 2027, l’ancien candidat à la présidentielle, devant une bière de la buvette ne dit pas non. “Ce n’est pas le moment d’y penser. Je n’ai pas d’âge dans ma tête…” Sa succession ? “Je ne vais pas m’en mêler… Enfin, je vais essayer de ne pas m’en mêler”, rigole-t-il. Il est ému quand il voit “toutes les générations de ma vie politique” entrer à l’Assemblée: l’ancien conseiller général en Essonne, Gabriel Amard, son ami depuis le parti de gauche en 2008, Éric Coquerel ou les nouvelles têtes comme le médiatique benjamin de l’Assemblée Louis Boyard, 21 ans, élu dans le Val-de-Marne.

    Une femme de chambre, une ouvrière agricole...

    La première ouvrière agricole du Parlement, Mathilde Hignet, 29 ans, l’a emporté en Ille-et-Vilaine. “C’est une grande fierté d’amener ces profils à l’Assemblée, les Français vont découvrir de nouveaux orateurs et oratrices”, promet la présidente de groupe sortante, Mathilde Panot.

    On va redonner ses lettres de noblesse à la démocratie. Sandrine Rousseau, députée de Paris.

    Côté écolo, Sandrine Rousseau enchaîne les duplex, “on va redonner ses lettres de noblesse à la démocratie”, dit-elle sur LCP. “Chez nous, il va y avoir du débat, on ne votera pas tous ensemble sans réfléchir comme l’ancienne majorité”. Ça du débat, il va y en avoir. “C’est explosif, ils vont tous régler leurs comptes ici, Marine Le Pen va se faire appeler Madame la présidente pour préparer les esprits, et les Nupes vont se déchirer”, prédit Sonia Krimi, “heureuse de prendre du champ”.

    Preuve des accrocs à venir, la Nupes n’a pas posé ensemble devant l’Assemblée, mais a fait des arrivées en plusieurs fois, groupe par groupe. Même si les patrons de partis Olivier Faure et Julien Bayou étaient là dès le matin avec les Insoumis, beaucoup se tournent déjà vers la suite. “On n’aurait pas dû perdre les circonscriptions de Clément Beaune et Stanislas Guérini à Paris, on a fait cet accord à l’arrache, sans se demander qui était le ou la meilleure dans chaque circo”, regrette un conseiller socialiste. Olivier Faure, lui, est fier du résultat de son parti: “On gagne cinq sièges par rapport à 2017, avec notre score à la présidentielle, c’est vraiment bien”, se félicite le premier secrétaire, réélu en Seine-et-Marne.

    La star de la journée, c’est Rachel Kéké , première femme de chambre à faire son entrée au Palais-Bourbon. Les caméras sont braquées sur elle, elle est difficile à atteindre. “J’en ai les larmes aux yeux”, confie Clémentine Autain. Larmes aux yeux aussi pour Sébastien Delogu, élu des quartiers nord de Marseille et présenté comme “le chauffeur de Jean-Luc Mélenchon”.

    “C’est un militant marseillais, il a déjà conduit Jean-Luc, mais il a surtout repeint des écoles avec les habitants”, rectifie Manuel Bompard, élu haut la main dans la circonscription d’à côté, qui le prend sous son aile. Sébastien Delogu confie à voix basse: “J’aimerais que Jean-Luc me mette mon écharpe”. Dans les jardins ensoleillés de la buvette, une accolade plus tard, Mélenchon s’exécute et lui lance, solennel: “Nous sommes les représentants du peuple”.

    Jean-Luc Mélenchon est venu accompagner ses troupes, lui qui ne siégera plus dans l’institution. Il fait le parcours habituel, dans le salon Casimir Perier devant le bronze qui représente le serment du jeu de paume. “Il nous a replacés dans la grande Histoire, celle dont on vient”, commente Clémence Guetté, coordinatrice du programme, élue dans le Val d’Oise.

    Mélenchon fait le guide

    Le plus dur reste à faire. Quelle type d’opposition seront-ils? Prêts à voter le texte sur le pouvoir d’achat? “S’il ne reste que des miettes pour les citoyens, ce sera sans nous”, prévient François Ruffin qui plaide pour “taxer les dividendes de Total”, mais qui rappelle avoir “déjà voté des textes de la majorité sur le handicap ou l’écologie”.

    L’alliance de gauche tiendra-t-elle alors que la proposition de Jean-Luc Mélenchon de siéger dans un groupe unique a échoué? “Nous avons voté huit textes sur dix ensembles pendant cinq ans”, se rassure Olivier Faure.

    Une nouvelle épreuve du feu qui se joue pour la Nupes ce jeudi: le groupe socialiste doit décider s’il présente un candidat à la présidence de la commission des Finances. Coté insoumis, Éric Coquerel est déjà candidat et espère bien ne pas avoir de concurrence sur sa gauche “sinon, on perd”.

    Valérie Rabault qui a déjà imposé le rapport de force en refusant la proposition de Mélenchon d’un groupe commun pourrait déposer sa candidature. Tout sourire, elle ne ferme pas la porte et assure qu’elle “communiquera très vite sur le sujet”. Tout dépend aussi de si elle reste présidente du groupe socialiste, ce qui sera décidé dans les jours à venir. À gauche, comme à l’Assemblée en général les tractations ne font que commencer.

    À voir également sur Le HuffPost : Mélenchon propose un groupe Nupes à l’Assemblée, PS, EELV et PCF disent non

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      Après la claque des législatives, Macron reçoit les partis à l'Élysée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 05:23 · 3 minutes

    Emmanuel Macron depuis le perron de l'Elysée, le 19 mai 2022 (AP Photo/Christophe Ena) Emmanuel Macron depuis le perron de l'Elysée, le 19 mai 2022 (AP Photo/Christophe Ena)

    LGISLATIVES - Comment gouverner? Deux jours après les élections législatives qui ont sonné la macronie, Emmanuel Macron reprend l’initiative face aux risques de blocages de ses réformes à l’Assemblée, en invitant les responsables politiques des oppositions.

    Six d’entre eux seront reçus successivement ce martin 21 juin à l’Elysée: Christian Jacob (LR) ouvre la marche à 10H00, avant Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanilas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d’autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.

    Si le chef de LFI Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore répondu, son numéro 2 Adrien Quatennens n’en a pas écarté l’idée, s’interrogeant toutefois sur LCI: “pour quoi faire?”

    Lui comme plusieurs autres responsables de LFI ont exigé la démission de la Première ministre Elisabeth Borne, qui ne sera pas présente aux entretiens avec les partis politiques. Comme le président par intérim du RN Jordan Bardella qui a estimé qu’elle devait “rendre son tablier”.

    Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble! sont loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. Ils devancent la Nupes, qui aura au moins 150 représentants dans l’hémicycle, selon un décompte actualisé effectué par l’AFP qui inclut les députés d’Outre-mer, mais sans préjuger du choix des dissidents socialistes et de plusieurs élus divers gauche.

    Viennent ensuite le Rassemblement national, qui réalise une percée historique (89 sièges), puis les Républicains (61).

    Si personne dans la macronie ne met publiquement en cause la cheffe du gouvernement - et donc de la majorité -, de nombreux responsables politiques de LR, dont leur candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, ont aussi appelé Emmanuel Macron à “tenir compte du résultat de ces élections” en changeant “de ligne politique, de Premier ministre et de gouvernement”.

    “Du sol au plafond”

    Manière d’imaginer un accord entre le parti de droite et La République en marche et ses alliés? “Nous sommes et nous resterons dans l’opposition: il n’y aura ni pacte ni coalition avec Emmanuel Macron”, a encore répété lundi le patron des Républicains, Christian Jacob dans une tentative d’autorité sur son parti, apparue divisé sur la question, à l’instar de Jean-François Copé.

    Un bureau politique de LR doit d’ailleurs être réuni mardi en fin d’après-midi.

    Resté silencieux depuis la gifle électorale de dimanche, Emmanuel Macron a déjeuné lundi avec Elisabeth Borne et les ténors d’Ensemble!, Edouard Philippe et François Bayrou.

    Un remaniement est à l’ordre du jour puisque trois ministres doivent quitter le gouvernement après avoir été battues dimanche: Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Brigitte Bourguignon à la Santé et Justine Benin à la Mer.

    A partir de là, “il y a ceux qui pensent qu’il faut tâtonner et rester dans une forme de statu quo gouvernemental, et ceux qui veulent tout changer du sol au plafond, notamment avec un nouveau Premier ministre”, relève un familier de l’exécutif, selon qui ”ça flotte beaucoup”.

    Emmanuel Macron n’a que deux jours devant lui, avant un tunnel d’obligations internationales (Conseil européen, G7, sommet de l’Otan) à partir de jeudi. Il devrait apparaître à la Fête de la musique à l’Élysée, mardi soir, mais aucune allocution politique n’est pour l’instant prévue.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: A l’Assemblée, une rentrée dans le calme avant la tempête

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      Mélenchon propose un groupe Nupes à l'Assemblée, PS, EELV et PCF disent non

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 13:47 · 2 minutes

    Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022. Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022.

    POLITIQUE - À peine soumise, aussitôt rejetée. L’idée de Jean-Luc Mélenchon sur un groupe unique NUPES à l’Assemblée nationale a fait l’unanimité contre elle ce lundi 20 juin, au lendemain du second tour des législatives . Auprès de l’AFP, le Parti socialiste, Europe-Écologie Les Verts et le Parti Communiste ont tous rejeté la proposition d’un groupe commun à gauche au Palais Bourbon.

    “Il n’a jamais été question d’un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée nationale”, a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. “Pas question de se fondre dans un groupe unique”, a pour sa part réagi le porte-parole d’EELV Alain Coulombel. “Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun”, a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel.

    Sur Twitter, Valérie Rabault, ancienne cheffe du groupe PS dans l’hémicycle, a exprimé son opposition à une proposition qui vise à “supprimer la diversité de la gauche plurielle” à l’Assemblée. Cette diversité est “une force au service du peuple français”, écrit la députée du Tarn-et-Garonne, qui ne faisait pourtant pas partie des plus réfractaires à l’entrée du PS au sein de la NUPES.

    Avant la proposition surprise de Jean-Luc Mélenchon, PS, PCF, EELV et LFI avaient prévu de siéger chacun de leur côté. Les insoumis disposent du plus grand nombre de rerésentants, devant les socialistes, les écologistes et les communistes, dans l’ordre. À noter cependant que la constitution précise des groupes peut prendre encore plusieurs jours.

    Ainsi éclatés, les groupes de gauche arrivent loin derrière le Rassemblement nationale et ses 89 députés. Unis, ils obtiendraient le titre de premier groupe d’opposition au Palais Bourbon. “La NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que, sans aucune discussion possible, il soit établi qui mène l’opposition dans le pays”, martèle celui se voyait justement à Matignon en cas de cohabitation. Les résultats du second tour l’ont contraint à renoncer à cette ambition.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient

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      Jean-Luc Mélenchon appelle la NUPES à former un seul groupe à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 12:56 · 1 minute

    Jean-Luc Mélenchon photographié le 15 juin à Paris Jean-Luc Mélenchon photographié le 15 juin à Paris

    POLITIQUE - Et si l’union de la gauche se réalisait aussi sur les bancs de l’Assemblée nationale? Voilà le vœux formulé ce lundi 20 juin par Jean-Luc Mélenchon au lendemain du second tour des élections législatives , actant la déroute du parti présidentiel et la progression surprise du Rassemblement national .

    “Je me permets de faire une proposition (...) Nous devons être et rester une alternative unie. Autrement dit, la NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que, sans aucune discussion possible, il soit établi qui mène l’opposition dans le pays”, a déclaré le chef de file de la France insoumise.

    Un appel qui vise clairement à empêcher le Rassemblement national de se revendiquer comme la première force d’opposition au Palais Bourbon. “Je pense que c’est un élément de clarification, d’ordre, dans le chaos qui s’annonce”, a poursuivi l’ancien député des Bouches-du-Rhône, évoquant l’idée de délégations pour représenter les différentes sensibilités, à l’image de ce qui existe au Parlement européen.

    Un véritable test pour la coalition de gauche, puisqu’il était admis dans l’accord que chaque formation dispose de son propre groupe au Palais Bourbon, et que les propositions communes soient portées par un intergroupe. Un fonctionnement perçu alors comme un gage d’autonomie accordé aux différentes sensibilités de la coalition.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient

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      Législatives: Chez la NUPES, la gauche célèbre sa "reconstruction"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 21:46 · 1 minute

    POLITIQUE - C’est le retour d’un ”équilibre politique”. Dimanche 19 juin, les résultats du second tour des élections législatives 2022 privent Emmanuel Macron d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, notamment en raison du succès de la coalition de gauche NUPES menée par Jean-Luc Mélenchon .

    Dans le détail, la force macroniste Ensemble obtient environ 240 députés, devant la NUPES qui pourra compter sur un peu plus de 140 députés, selon les résultats du ministère de l’Intérieur réétiquetés par le journal Le Monde .

    Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article , les sympathisants de la NUPES ont célébré, dans une forte ambiance à Paris, la “reconstruction” de la gauche.

    Au micro du HuffPost , ils se réjouissent d’un “résultat inespéré vu l’état de la gauche ces dernières années”. “On ne pourra pas faire passer des projets de loi comme lors des cinq dernières années. Il y aura une vraie force d’opposition”, affirme Monia, sympathisante de la Nupes.

    Pour certains, un bémol entache toutefois cette soirée électorale: la forte progression de l’extrême droite au sein de l’hémicycle. “Il ne faut pas oublier qu’on voit 95 députés FN (sic) à l’Assemblée. Donc, il est temps qu’on se ressaisisse”, explique un autre électeur de gauche à notre micro.

    Le parti d’extrême droite dépasse en effet Les Républicains dans cette nouvelle législature en obtenant environ 90 députés; le RN refait ses finances, et offre également à Marine Le Pen une victoire personnelle .

    À voir également sur Le HuffPost : Avec plus de 80 députés, le RN s’offre une victoire historique


    "Nous incarnerons une opposition ferme, sans connivence, responsable, respectueuse des institutions, parce que notre seule boussole, c'est l'intérêt de la France et du peuple français", a dit Mme Le Pen depuis son QG de Hénin-Beaumont, en soulignant que le RN aura "de loin le groupe le plus nombreux de l'histoire de notre famille politique".">
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      Législatives 2022: En métropole, les bureaux de vote sont ouverts pour le 2e tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 05:58 · 4 minutes

    Les bureaux de vote pour le 2e tour des législatives ont ouvert ce dimanche 19 juin à 8h (photo d'illustration) Les bureaux de vote pour le 2e tour des législatives ont ouvert ce dimanche 19 juin à 8h (photo d'illustration)

    LÉGISLATIVES - Jour J pour les législatives : un peu plus de 48 millions d’électeurs et électrices sont appelés aux urnes ce dimanche 19 juin pour le deuxième tour d’un scrutin à l’issue duquel Emmanuel Macron espère obtenir une nouvelle majorité face à une gauche requinquée.

    Alors que les Françaises et Français des territoires d’Outre-mer et de l’étranger ont commencé à voter dès samedi pour le second tour des élections législatives, ceux de l’Hexagone peuvent se rendre dans les bureaux de vote depuis ce matin à 8h.

    EN DIRECT - Suivez les résultats et réactions de la soirée électorale

    Certains députés ayant été élus au premier tour, ce deuxième tour se déroule dans 572 circonscriptions sur 577. Il est possible de se rendre au bureau de vote jusqu’à 18h, sauf décision du préfet d’étendre la durée d’ouverture, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes où il sera possible de glisser un bulletin dans l’urne jusqu’à 20h.

    Quelle coalition?

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage . La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative , déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Vers un remaniement

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

    Certains députés ayant été élus au premier tour, ce deuxième tour se déroule dans 572 circonscriptions sur 577. Il est possible de se rendre au bureau de vote jusqu’à 18h, sauf décision du préfet d’étendre la durée d’ouverture, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes où il sera possible de glisser un bulletin dans l’urne jusqu’à 20h.

    Quelle coalition?

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage . La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative , déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Vers un remaniement

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.

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