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      Simone Biles, Megan Rapinoe et Denzel Washington distingués par Joe Biden

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 19:22 · 2 minutes

    Simone Biles, Megan Rapinoe ou encore Denzel Washington font parti des personnalités américaines qui vont recevoir la médaille présidentielle de la Liberté. Simone Biles, Megan Rapinoe ou encore Denzel Washington font parti des personnalités américaines qui vont recevoir la médaille présidentielle de la Liberté.

    ÉTATS-UNIS - L’Amérique célèbre ses héros. L’acteur Denzel Washington, le défunt créateur d’Apple Steve Jobs , la footballeuse Megan Rapinoe ou encore la gymnaste Simone Biles recevront prochainement la médaille présidentielle de la Liberté, plus haute distinction civile américaine, a annoncé la Maison Blanche ce vendredi 1er juiller.

    Ils font partie des 17 Américains distingués par le président Joe Biden pour “leurs contributions exceptionnelles” à la prospérité et aux valeurs des États-Unis, à la paix dans le monde ou d’autres projets d’importance, selon un communiqué .

    Parmi eux, Denzel Washington , doublement oscarisé, est notamment connu pour ses rôles dans Malcolm X et Philadelphia . Il a récemment tenu le premier rôle dans The Tragedy of Macbeth , sorti en 2021, qui lui a valu une nouvelle nomination aux Oscars .

    Megan Rapinoe, star de l’équipe féminine de football des États-Unis, est elle “très engagée pour l’égalité salariale entre les sexes, la justice raciale et les droits LGBTQI+ ”, a salué l’exécutif.

    Parmi les lauréats figure aussi Simone Biles, “gymnaste américaine la plus décorée de l’histoire” mais aussi “grande défenseuse” de la santé mentale des athlètes et des victimes d’agressions sexuelles, a précisé la Maison Blanche.

    Des médailles remises à titre posthume

    Ces prix seront remis le 7 juillet à la Maison Blanche de la main du 46e président des États-Unis, et parmi eux certains seront remis à titre posthume.

    John McCain , candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2008 et élu républicain pendant des décennies, décédé en 2018, sera honoré à titre posthume, tout comme Steve Jobs ou Richard Trumka, ardent défenseur de la justice sociale et économique.

    L’ancienne élue Gabrielle Giffords, survivante d’une fusillade qui milite depuis pour une régulation plus stricte des armes à feu, recevra elle aussi cette prestigieuse récompense, au moment où l’administration Biden t ente de lutter contre les tueries qui endeuillent régulièrement le pays.

    Pour compléter cette liste de 17 noms, on retrouve Raúl Yzaguirre, Wilma Vaught, Alan Simpson, Diane Nash, Khizr Khan, Père Alexandre Karloutsos, Fred Gray, Julieta García, Sœur Simone Campbell ou encore Sandra Lindsey, infirmière en soins intensifs à New York en première ligne durant l’épidémie de Covid-19 et première Américaine à recevoir un vaccin contre le virus après les essais cliniques.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      "Joe!" Au G7, Macron interpelle Biden et ça ne passe pas inaperçu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 13:22 · 3 minutes

    INTERNATIONAL - Parler de la stratégie à adopter envers les pays producteurs de pétrole devant les caméras, une bonne idée? Emmanuel Macron a peut-être la réponse. Ce lundi 27 juin, en marge du G7 en Allemagne, le chef de l’État a interpellé le président américain alors que celui-ci discutait avec un conseiller.

    Les images filmées par BFMTV montrent Joe Biden en train discuter avec Jake Sullivan, son conseiller à la sécurité nationale. Emmanuel Macron, en retrait, s’approche. “Joe! Monsieur le président!”, l’apostrophe-t-il en anglais.

    “Monsieur le président, excusez-moi de vous interrompre...”, commence-t-il, toujours en anglais, avant d’expliquer la raison du dérangement. “J’ai pris la décision d’appeler le président des Émirats arabes unis pour lui demander d’augmenter la production”, explique-t-il, faisant fi des caméras et micros.

    “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur”

    Pourtant, le sujet est sujet sensible. L’embargo pétrolier contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine a fait exploser les prix et les Occidentaux pressent les pays de l’Opep et de l’Opep+ - 23 pays qui produisent la moitié du pétrole mondial - d’augmenter encore leur production pour alléger la pression sur les prix.

    Après son appel à Mohammed ben Zayed, Emmanuel Macron rapporte la teneur de leurs échanges à Joe Biden: “[Le pays] est à son maximum [de production de pétrole], c’est ce qu’il prétend, c’est tout ce qu’il peut faire. Ensuite, il m’a dit que les Saoudiens pouvaient augmenter la leur [...]. Enfin, concernant le pétrole russe, il m’a dit que nous devions nous assurer que l’Inde...”

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de terminer pas sa phrase, interrompu pour une raison inconnue. À la fin de la séquence, publiée par un compte du Parti Républicain américain anti-Biden, alors que le président français semble vouloir poursuivre la conversation, on entend un conseiller - sans doute Jack Sullivan - l’interrompre à nouveau: “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur.” “OK, OK”, répond Emmanuel Macron.

    Les Émirats arabes unis réagissent

    Plus tard, dans un communiqué, le ministre émirati de l’Énergie et des Infrastructures, Souhail ben Mohammed Al-Mazrouei a confirmé que “la production des Émirats (était) à un niveau proche de la capacité maximale prévue actuellement dans le cadre de l’Opep+, soit 3168 millions de barils par jour”.

    Découvrant que la séquence tournait en boucle sur les réseaux sociaux, il a ensuite mis les points sur les “i” sur Twitter. ”À la lumière des récents reportages dans les médias, je voudrais préciser que les Émirats arabes unis produisent près de notre capacité de production maximale sur la base de leur production de base actuelle de l’Opep+ à laquelle les Émirats arabes unis se sont engagés jusqu’à la fin de l’accord”, a-t-il réaffirmé.

    C’est dans ce contexte que Joe Biden doit se rendre pour la première fois depuis son élection dans les pays du Golfe, notamment en Arabie saoudite, à la mi-juillet. La question du pétrole sera sans doute encore une fois au cœur des discussions.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      États-Unis: le droit à l'avortement, enjeu des élections de mi-mandat en novembre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 13:53 · 4 minutes

    Le Capitole sert de siège au Congrès américain, la branche législative du pouvoir américain que veut utiliser le camp démocrate pour revenir sur la décision de la Cour suprême américaine. Le Capitole sert de siège au Congrès américain, la branche législative du pouvoir américain que veut utiliser le camp démocrate pour revenir sur la décision de la Cour suprême américaine.

    AVORTEMENT AUX USA - Le coup de tonnerre déclenché par la décision de la Cour suprême américaine sur le droit à l’avortement , le vendredi 24 juin, oblige les défenseurs des droits des femmes à trouver des parades. Quelques heures après l’annonce de l’annulation du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis, plusieurs voix s’élèvent pour faire du droit à l’avortement un cheval de bataille des prochaines échéances électorales américaines et ainsi faire basculer la balance côté progressistes.

    À commencer par Joe Biden . Après avoir dénoncé une “erreur tragique”, résultant d’une “idéologie extrémiste”, le président américain a surtout invité les électeurs américains à défendre “dans les urnes” le droit à l’avortement et toutes les autres “libertés personnelles”, à l’approche des élections de mi-mandat qui s’annoncent plus que difficiles pour son camp démocrate dans le contexte d’une forte inflation et de mauvais chiffres économiques outre-Atlantique.

    Le Congrès américain, la fausse bonne idée?

    Vendredi, la porte-parole du gouvernement américaine Karine Jean-Pierre s’est montrée claire. Pour revenir sur la décision de la Cour suprême , il faudra s’en remettre au Congrès américain (composé du Sénat et de la Chambre des représentants) en l’absence de majorité parmi les 9 juges de la Cour suprême.

    “Cette décision, que nous anticipons tous, va changer la vie de tant de gens, supprimer les droits des femmes [... ] Si effectivement la Cour suprême, dans la décision Dobbs, renverse Roe, nous demanderons au Congrès pour restaurer Roe”, expliquait-elle, alors que certains commencent déjà à surnommer ces élections de mi-mandat en “abortion mid-terms” (soit “avortement de mi-mandat”), tant l’enjeu semble devenir crucial outre-Atlantique.

    Pour cela, le Congrès américain devra adopter une loi pour rendre à nouveau légal l’avortement dans tous les États américains, au niveau fédéral. Le camp démocrate, qui dispose d’une courte majorité de siège à la Chambre des représentants s’est déjà penché sur la question en 2021 . Mais malgré un vote favorable (218 pour et 211 contre), le passage au Sénat de ce projet loi s’était confronté à un mur: pour valider la loi, il fallait 60 voix sur les 100 du Sénat, mais plusieurs élus démocrates ont rejoint le vote des républicains, tous opposés à une extension de l’arrêt Roe v. Wade.

    “Les droits des femmes sont sur le bulletin de vote”

    Mis à mal par un président démocrate impopulaire, le camp de Joe Biden a donc clairement fait savoir que le droit à l’avortement serait plus que crucial en novembre prochain. Cette thématique sera au cœur des revendications et pourrait ainsi permettre au camp démocrate et progressiste d’insuffler une nouvelle dynamique électorale et ainsi remporter le nombre de sièges suffisant pour faire basculer le vote.

    Présidente démocrate de la Chambre des représentants aux États-Unis, Nancy Pelosi n’a pas perdu de temps pour afficher clairement cette revendication dans la bataille électorale qui approche. “Cette décision cruelle est scandaleuse et déchirante. Mais ne vous y trompez pas: les droits des femmes et de tous les Américains sont sur le bulletin de vote en novembre”, a-t-elle lancé .

    Des paroles qui s’accordent avec celle de Joe Biden, qui rappelait ce même jour qu”’il faudra que les électeurs élisent plus de sénateurs pour revenir. Cet automne ce sera le droit à la vie privée et au droit des femmes”.

    Nancy Pelosi a également expliqué de manière simple l’enjeu de ces futures élections à l’automne prochain. “Il faut que la majorité (démocrate) reste à la Chambre et il faut deux sénateurs de plus au Sénat”. Si ce scénario se réalise, alors, il serait envisageable que le Congrès puisse revenir sur la décision de la Cour suprême.

    Avec une majorité démocrate forte, il serait également possible pour le Congrès de modifier les règles du Sénat pour permettre un vote à la majorité simple pour approuver la législation sur l’avortement, passant ainsi de 50+1 voix au lieu des 60 requises jusqu’alors.

    À voir également sur Le HuffPost: Les États-Unis (un peu plus) divisés après la révocation du droit à l’avortement

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      Avortement aux États-Unis: Biden regrette "une erreur tragique", Trump salue "la volonté de Dieu"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 17:44 · 3 minutes

    Après la décision de la Cour suprême, Joe Biden s'est s'exprimé pour réagir à l'abandon du droit à l'avortement. Après la décision de la Cour suprême, Joe Biden s'est s'exprimé pour réagir à l'abandon du droit à l'avortement.

    AVORTEMENT AUX USA - Le clivage entre républicain et démocrate semble plus marqué que jamais. Quelques heures après la révocation du droit à l’avortement par la Cour suprême ce vendredi 24 juin, le président Joe Biden a fustigé une “erreur tragique” et le résultat d’une “idéologie extrémiste”.

    “La santé et la vie des femmes de ce pays sont maintenant en danger”, a martelé le démocrate dans une allocution solennelle dans la foulée de l’arrêt, déplorant un “triste jour” pour l’Amérique, qui fait figure “d’exception” dans le monde. Aux États-Unis, plus de 40 % des femmes en âge de concevoir vivent dans des États aux lois restrictives sur l’avortement.

    Le président américain a aussi appelé à poursuivre le combat de manière “pacifique” et à défendre “dans les urnes” le droit à l’avortement et toutes les autres “libertés personnelles”, à l’approche des élections de mi-mandat qui s’annoncent difficiles pour son camp démocrate.

    Pour le président américain, “le congrès devra rétablir” l’arrêt Roe v. Wade en tant que loi fédérale. Pour cela, il a invité les citoyens américains à élire un maximum de représentants démocrates et de sénateurs dans quatre mois. Joe Biden avait déjà promis d’agir par décret pour protéger l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, mais sa marge de manœuvre en la matière est très mince.

    Donald Trump salue la “volonté de Dieu”

    Très attendue également, la réaction de l’ancien président américain Donald Trump ne s’est pas fait attendre. Selon lui, l’annulation du droit à l’avortement répond à la “volonté de Dieu”.

    Interrogé par la chaîne Fox News sur son propre rôle, pour avoir nommé trois des 9 juges siégeant à la Cour et fait basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp conservateur , le milliardaire républicain a simplement répondu: “C’est la volonté de Dieu”. Cette décision “suit la Constitution”, et “ramène tout au niveau des États, ce qui aurait toujours dû être le cas”, a-t-il ajouté.

    En effet, cette décision sonne comme une victoire à retardement du camp Trump, alors même que ce dernier fait l’objet d’une enquête de la commission parlementaire américaine au sujet de l’assaut du Capitole en janvier 2020.

    Du côté des républicains, la révocation du droit à l’avortement est déjà saluée en grande pompe. L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence , estime que la Cour suprême “a donné au peuple américain un nouveau départ pour la vie”. Pour lui, l’abandon de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 par la Cour suprême a “réparé un tort de l’histoire”.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, des milliers de manifestants défilent pour le droit à l’avortement

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      Joe Biden chute à vélo dans le Delawara, sans dommage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 16:20 · 3 minutes

    Ce samedi 18 juin, dans le Delaware, le président des États-Unis Joe Biden est tombé à vélo. Sans dommage. Ce samedi 18 juin, dans le Delaware, le président des États-Unis Joe Biden est tombé à vélo. Sans dommage.

    ÉTATS-UNIS - L’inquiétude a rapidement été levée. Le président des États-Unis Joe Biden , 79 ans, est tombé en voulant descendre de son vélo à l’arrêt ce samedi 18 juin au matin dans le Delaware , où il passe le week-end, mais s’est rapidement relevé et a assuré aller “bien”.

    Lors d’une promenade à vélo à Rehoboth Beach, petite ville de bord de mer donnant sur l’océan Atlantique où il passe très régulièrement le week-end dans sa villa sur l’océan, le président est tombé vers 09h40 ce matin (15h40 à Paris), selon une journaliste appartenant au pool présidentiel, l’équipe de journalistes affectés au suivi du quotidien du président.

    “Je vais bien”

    Joe Biden avait voulu s’arrêter pour parler aux passants et journalistes l’attendant, mais a dit avoir eu du mal à déloger son pied de la pédale, équipée d’un cale-pied. Il est tombé latéralement, alors que son vélo était immobilisé, selon une vidéo de la journaliste. Il a été immédiatement entouré par les membres de sa sécurité, mais s’est rapidement relevé.

    Interrogé sur son état, il a répondu: “Je vais bien”. Le président portait un short, des baskets bleues, un casque de vélo et des gants. Aucune trace visible de la chute, comme des égratignures, n’était visible, selon la journaliste.

    Il a ensuite brièvement échangé avec les passants, puis les journalistes, et est remonté sur son vélo et est reparti environ 5 minutes plus tard. “Comme l’a dit le président, son pied est resté coincé dans la pédale alors qu’il descendait de vélo, et il va bien”, a déclaré un responsable de la Maison Blanche.

    “Aucune aide médicale n’est nécessaire”, a ajouté ce responsable. “Le président a hâte de passer le reste de la journée avec sa famille.”

    Une santé très observée

    Il était accompagné lors de sa promenade par sa femme, Jill Biden, qui n’a pas été témoin de la chute, ayant continué son chemin. Le couple célèbre ce week-end ses 45 ans de mariage.

    La santé de tous les présidents américains est scrutée de près , mais particulièrement celle de Joe Biden , plus vieux président américain en exercice.

    En novembre 2020, Joe Biden, déjà élu mais pas encore président, s’était fracturé le pied alors qu’il jouait avec l’un de ses deux bergers allemands, Major. Un an plus tard, en novembre 2021, son médecin avait souligné lors d’un bilan de santé que Joe Biden était “en bonne santé”, “vigoureux” et “apte” à remplir sa fonction.

    À voir également sur le HuffPost : Au dîner des correspondants à la Maison Blanche, l’Ukraine était sur toutes les lèvres

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      Les États-Unis débloquent une nouvelle aide militaire d'un milliard de dollars pour l'Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 20:08 · 5 minutes

    Joe Biden, le 13 juin 2022 (photon d'illustration) Joe Biden, le 13 juin 2022 (photon d'illustration)

    GUERRE EN UKRAINE - Le président américain Joe Biden a annoncé, ce mercredi 15 juin, un milliard de dollars d’aide militaire supplémentaire à l’ Ukraine , Washington appelant ses alliés à “intensifier” les livraisons d’armes à Kiev, en difficulté face aux Russes dans le Donbass .

    Le président Biden a annoncé cette nouvelle aide, qui comprend notamment des pièces d’artillerie et des obus supplémentaires, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky . Cette nouvelle tranche d’aide porte à 5,6 milliards de dollars le montant total de l’aide militaire accordée par les États-Unis à l’Ukraine depuis le début du conflit le 24 février.

    Le dirigeant américain a dit réaffirmer “l’engagement des États-Unis à soutenir l’Ukraine qui défend sa démocratie, protège sa souveraineté et son intégrité territoriale face à l’agression injustifiée de la Russie”.

    Une nouvelle aide pour les combats dans le Donbass

    Cette nouvelle tranche d’aide comprend “des pièces d’artillerie et de défense côtière supplémentaires, ainsi que des munitions pour les pièces d’artillerie et les lance-roquettes avancés dont les Ukrainiens ont besoin pour leurs opérations défensives dans le Donbass”, a-t-il ajouté.

    Le Pentagone a précisé dans un communiqué que cette aide comprenait notamment 18 obusiers Howitzers avec leurs véhicules de transport et 36.000 obus, ainsi que deux lanceurs de missiles anti-navires Harpoon, destinés à la défense côtière de l’Ukraine sur la mer Noire.

    Les États-Unis n’utilisent plus le Harpoon, fabriqué par Boeing, mais il est vendu à de nombreux pays étrangers. Pour cette nouvelle tranche d’aide, le gouvernement américain a acheté directement à Boeing deux lanceurs que le fabricant avait en stock, et d’autres pays fourniront les missiles, a indiqué à la presse un haut responsable du ministère de la Défense.

    Washington va également envoyer des roquettes à guidage de précision pour les quatre systèmes Himars promis début juin à l’Ukraine, et devraient parvenir sur le champ de bataille d’ici la fin du mois, selon ce haut responsable ayant requis l’anonymat, qui s’est abstenu de préciser le nombre de roquettes données à Kiev.

    Mais les États-Unis ne vont pas envoyer de lanceurs Himars dans l’immédiat, car ils veulent d’abord s’assurer qu’ils sont employés avec succès sur le champ de bataille. “Ce sont ces informations associées à des consultations permanentes avec les Ukrainiens, qui permettront de prendre des décisions sur des systèmes supplémentaires”, a indiqué un autre haut responsable du Pentagone.

    Une aide humanitaire supplémentaire de 225 millions de dollars

    Transportant six roquettes à la fois avec des portées de plus de 70 kilomètres, soit le double de celles des obusiers américains déjà utilisés sur le champ de bataille, le système Himars pourrait donner aux Ukrainiens un avantage en termes de distance et de précision dans la bataille du Donbass.

    La nouvelle tranche d’aide comprend aussi des milliers de radios sécurisées et de lunettes de vision de nuit et de détection thermique, selon le communiqué du Pentagone.

    Joe Biden a aussi annoncé une nouvelle tranche d’aide humanitaire à l’Ukraine d’un montant de 225 millions de dollars, notamment sous la forme d’eau potable, de fournitures médicales ou de nourriture. “Le courage, la ténacité et la détermination du peuple ukrainien restent une source d’inspiration pour le monde entier”, a noté le président américain.

    “L’Ukraine est confrontée à un moment charnière sur le champ de bataille”, a pour sa part déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, lors d’une réunion au siège de l’ Otan à Bruxelles des pays du “groupe de contact” créé par les États-Unis pour aider l’Ukraine. “Nous devons donc intensifier notre engagement commun” et “redoubler d’efforts pour qu’elle puisse se défendre”, a-t-il ajouté.

    “Bruxelles, nous attendons une décision”

    Près de 50 ministres de la Défense - dont le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov - participent à cette réunion, en marge d’une réunion ministérielle de l’Otan. Une réunion très attendue par Kiev, qui réclame depuis des semaines des armes lourdes en quantité pour repousser les forces russes dans le bassin du Donbass.

    “Bruxelles, nous attendons une décision”, a encore tweeté mercredi matin Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne. “Le ratio Russie/Ukraine en artillerie est de l’ordre de 10 contre 1 dans certaines zones, je reçois quotidiennement des messages de nos combattants disant ‘Nous tenons, dites-nous juste quand les armes arriveront’”, a-t-il ajouté.

    Depuis leur offensive avortée sur Kiev en mars, les forces russes et séparatistes prorusses, qui contrôlent partiellement cette région industrielle depuis 2014, se sont donné pour objectif d’en prendre le contrôle total.

    Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a assuré avant la réunion que les membres de l’Alliance allaient fournir davantage d’armes lourdes modernes à l’Ukraine, mais a averti que cela demandait “du temps”. “Il s’agit d’artillerie, de systèmes à longue portée, de systèmes antiaérien aux normes Otan, ce qui impose une formation, un entretien, une maintenance”, a-t-il insisté.

    “L’Ukraine doit obtenir tout ce qui est nécessaire pour remporter la victoire”, a martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une téléconférence avec les députés tchèques. Il a réaffirmé que l’invasion de l’Ukraine n’était qu’une première étape pour Moscou, qui entend reprendre ses anciens satellites de l’ère soviétique. La Russie est “un tyran qui (...) veut tout, ne s’arrêtera jamais”, a assuré le président ukrainien.

    À voir également sur Le HuffPost: À Odessa en Ukraine, des plages minées et interdites aux touristes

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      Après la tuerie d'Uvalde, manifestations pour "arrêter le massacre" des armes à feu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 11 June, 2022 - 22:50 · 2 minutes

    Après la tuerie du Texas, grandes manifestations pour Après la tuerie du Texas, grandes manifestations pour "arrêter le massacre" des armes à feu (photo du 11 juin à DC)

    ÉTATS- UNIS - Des milliers d’Américains manifestaient ce samedi 11 juin dans les rues du pays pour réclamer un meilleur encadrement des armes à feu après de récentes tueries, dont celle dans une école d’Uvalde au Texas qui a choqué les États-Unis.

    À Washington, ils étaient des milliers à s’être rassemblés sous un ciel maussade pour “arrêter le massacre”, selon une pancarte parmi d’autres: “un enfant vaut plus que votre fusil”, “trop, c’est trop”.

    “Je me joins à eux pour réitérer mon appel au Congrès: faites quelque chose”, a écrit le président américain Joe Biden sur Twitter pour soutenir ces manifestations dans des centaines de villes à travers le pays.

    “Assez !”

    Le 24 mai, un lycéen de 18 ans porteur d’un fusil d’assaut a tué 19 écoliers et deux enseignantes dans une école primaire de la ville texane d’Uvalde, près de la frontière mexicaine. Quelques jours plus tôt, un jeune suprémaciste blanc de 18 ans avait tué dix personnes noires à Buffalo, dans le nord-est des États-Unis.

    “Nous sommes ici pour dire: assez!”, a lancé à la tribune Garnell Whitfield, fils d’une femme de 86 ans tuée à Buffalo. “Nous sommes ici pour nous tenir aux côtés de ceux qui ont le courage d’exiger une législation raisonnable sur les armes”, a-t-il ajouté. Ces deux derniers massacres, et les centaines de fusillades qui ne font pas la Une de l’actualité, ont ravivé le débat sur la régulation de l’accès aux armes à feu.

    L’appel à la mobilisation de samedi émane de March for Our Lives, le mouvement fondé par des victimes et survivants de la tuerie dans le lycée de Parkland, en Floride, qui avait déjà organisé dans la foulée, en mars 2018, une immense manifestation à Washington.

    Samedi, des centaines de personnes ont manifesté à Parkland et dans les grandes villes du pays comme à New York, où le maire Eric Adams a rejoint le cortège.

    La Chambre des représentants a voté mercredi un texte qui interdirait la vente de fusils semi-automatiques aux moins de 21 ans et celle des chargeurs à grande capacité. Mais il n’a quasiment aucune chance de passer au Sénat, où le soutien de dix conservateurs est nécessaire pour atteindre la majorité qualifiée. En parallèle ont lieu des discussions entre parlementaires des deux partis pour tenter de trouver un texte de compromis.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie d’Uvalde au Texas, le sénateur Ted Cruz fuit les questions sur les armes à feu

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      Le récit glaçant de Matthew McConaughey après la tuerie d'Uvalde

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 22:15 · 3 minutes

    Les larmes et la colère de Matthew McConaughey à la Maison Blanche après la tuerie d'Uvalde (Matthew McConaughey avec une photo d'Alithia Ramirez, 10 ans, tuée à Uvalde). Les larmes et la colère de Matthew McConaughey à la Maison Blanche après la tuerie d'Uvalde (Matthew McConaughey avec une photo d'Alithia Ramirez, 10 ans, tuée à Uvalde).

    ÉTATS-UNIS - Alors que les funérailles des 19 enfants et deux enseignantes morts le 24 mai dans la fusillade d’Uvalde continuent de s’enchaîner, la Maison Blanche appelle encore et encore le Congrès à agir pour restreindre l’accès aux armes à feu dans le pays.

    Ce mardi 7 juin, Matthew McConaughey a notamment été invité par Joe Biden pour prendre la parole. Natif d’Uvalde, la petite ville texane désormais traumatisée par la tuerie qui a eu lieu dans une école primaire, l’acteur s’était déjà rendu devant le mémorial dédié aux victimes il y a quelques jours.

    L’artiste oscarisé, qui avait alors appelé à “agir” contre “d’une épidémie que nous pouvons contrôler”, s’est présenté mardi au podium devant la presse après un entretien avec le président.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous , il a notamment utilisé cette opportunité pour raconter les histoires des victimes, entre colère et tristesse.

    Dans cet extrait de son intervention, largement partagé sur les réseaux sociaux, McConaughey a évoqué le décès de Maite Rodriguez. La jeune fille de 9 ans, qui rêvait de devenir experte en biologie marine, s’était acheté des Converse vertes sur lesquelles elle avait dessiné un cœur pour montrer son amour de la nature.

    Des chaussures que l’acteur et sa femme Camila Alves ont apportées devant la presse. “Ce sont ces Converse qu’elle avait aux pieds qui se sont trouvées être le seul moyen de l’identifier clairement après la tuerie”, a expliqué McConaughey en retenant ses larmes et tapant du poing sur le podium.

    L’acteur a raconté avoir passé la semaine précédente avec sa femme aux côtés des familles à Uvalde. Puis expliqué qu’il était important de partager les histoires de chaque enfant dans l’espoir de faire changer les choses.

    “Vous savez ce que chacun de ces parents nous a demandé? Que les rêves de leurs enfants puissent continuer de vivre, qu’ils accomplissent quelque chose après leur disparition, ils veulent que la perte de ces vies serve à quelque chose”, a déclaré l’acteur.

    “Combien d’autres carnages?”

    Joe Biden avait pour sa part appelé jeudi le Congrès américain à trouver une voie pour restreindre les ventes de fusils d’assaut et vertement critiqué les élus républicains qui s’y opposent. “Combien d’autres carnages sommes-nous prêts à accepter?”, avait tempêté le président américain qui disait en avoir “assez” de ces fusillades à répétition qui endeuillent l’Amérique.

    Des élus de la Chambre des représentants ont débattu jeudi sur un grand projet de loi qui interdirait comme l’a aussi demandé Joe Biden la vente de fusils semi-automatiques aux moins de 21 ans et celle des chargeurs à grande capacité.

    Ces mesures, qui seront soumises à un vote à la Chambre cette semaine, ont déjà été qualifiées d’“inefficaces”, “irréfléchies” et “anti-américaines” par un groupe de républicains et il y a donc tout à penser que, une fois encore, les mesures ne passeront pas le Sénat.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie d’Uvalde, le sénateur du Texas fuit les questions sur les armes à feu

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      Joe Biden appelle à "interdire" la vente de fusils d'assaut aux particuliers

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 00:02

    Joe Biden, ici à la Maison Blanche à Washington, le 2 juin 2022. Joe Biden, ici à la Maison Blanche à Washington, le 2 juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Joe Biden a appelé jeudi à “interdire” la vente de fusils d’assaut et de chargeurs à haute capacité aux particuliers, lors d’une allocution télévisée neuf jours après l’effroyable massacre de 19 enfants et deux enseignantes dans une école du Texas.

    “Combien d’autres carnages sommes-nous prêts à accepter?”, a questionné, ému, le président américain, martelant qu’au minimum, la limite d’âge pour acheter de telles armes, actuellement fixée à 18 ans, devrait être relevée à 21 ans.

    Plus d’informations à venir...