• chevron_right

      PS, NUPES... Lionel Jospin fait la leçon après les législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 14:01 · 2 minutes

    "Le PS doit se remettre au travail", les leçons de Lionel Jospin après les législatives

    POLITIQUE - “L’avenir du PS n’est pas joué”. L’ancien Premier ministre Lionel Jospin livre son analyse des dernières élections législatives dans les colonnes du Monde ce mercredi 29 juin. Le socialiste distille les bons et mauvais points à Emmanuel Macron , “très assuré de lui-même”, ou de l’union des gauches , formée à la hâte sous la coupe de la France insoumise.

    Malgré le score famélique d’ Anne Hidalgo à la dernière élection présidentielle, le socialiste veut croît en une renaissance de son camp. “Si les partis peuvent s’éteindre”, “le PS comme d’autres”, estime Lionel Jospin, ce dernier a plusieurs atouts pour résister. À condition de se retrousser les manches.

    “Pourquoi faudrait-il exclure que le socialisme, un courant de pensée enraciné (...) puisse survivre à tant de constructions politiques éphémères et renaître, même si l’élection présidentielle fut pour lui catastrophique?”, s’interroge-t-il, visiblement perplexe quant au poids que s’accorde la France insoumise , “son style enflammé et son parti pris de radicalité”, dans la gauche actuelle.

    Les 12 travaux du PS, façon Jospin

    Première condition au retour des roses sur le devant de la scène: éviter une guerre interne, entre les unionistes et les anti-NUPES. “Les premiers n’ont fait que sauver les meubles et les seconds peinaient à offrir une alternative”, commente Lionel Jospin qui met en garde contre tout triomphalisme et toute “querelle stérile” entre le courant incarné par Olivier Faure et ceux menés par Carole Delga ou Stéphane Le Foll.

    Ensuite, ils devront répondre à plusieurs contradictions estime l’ancien Premier ministre, façon “douze travaux des socialistes”. “Celle du contraste entre l’affaiblissement de (notre) formation nationale” et l’ancrage territorial de bon nombre d’élus de terrain en est une, tout comme le manque d’incarnation des idées socialistes pourtant toujours d’actualité. À savoir: “Justice sociale, libertés publiques, régulation économique, société ordonnée ou sauvegarde de la planète”.

    En d’autres termes: “Pour convaincre, le PS doit se remettre au travail”, estime-t-il, en direction, notamment des classes populaires, pour “revisiter les questions sociales sans être obnubilé par les questions sociétales” et ainsi retrouver leur attention.

    Les limites de la NUPES

    Dans cette même interview, Lionel Jospin tente également de dresser un premier bilan des résultats de la Nouvelle Union populaire, qu’il a soutenue, malgré une construction hâtive et des fondations forcément instables.

    “J’ai approuvé la démarche unitaire et j’ai ressenti qu’elle soulevait un espoir à gauche. Mais je suis resté lucide sur les accommodements auxquels nos négociateurs ont dû consentir”, explique encore le socialiste, sans en dire davantage sur le fond, mais en regrettant quelque peu “l’attitude hégémonique” de la France insoumise dans les tractations post-élection présidentielle.

    Une stratégie “qui ne prenait pas toujours en compte les implantations locales”, raconte encore l’ancien chef du gouvernement sous Jacques Chirac, estimant même qu’elle a “privé la NUPES d’un résultat global supérieur.”

    À voir également sur Le HuffPost: Élue au perchoir,Yaël Braun-Pivet livre un discours personnel et féministe

    • chevron_right

      Mélenchon lance son "quatrième tour" en rêvant d'une dissolution à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 10:00 · 3 minutes

    Mélenchon lance son Mélenchon lance son "quatrième tour" et promet une dissolution à l'Assemblée

    POLITIQUE - Rien ne sert de courir... quand on repousse la ligne d’arrivée? Voilà comment Jean-Luc Mélenchon , “la tortue sagace” de la dernière élection présidentielle , pourrait revisiter cette morale de Jean de La Fontaine. Après “le troisième tour” des législatives, le chef de file de la NUPES lance désormais le “quatrième”.

    Dans une note de blog publiée mardi 28 juin , jour de l’élection de Yaël Braun-Pivet au Perchoir, le désormais ex-député des Bouches-du-Rhône s’en prend vivement à Emmanuel Macron, président de la République qui “a perdu l’élection qui légitime le pouvoir dans toutes les démocraties du monde.”

    Jean-Luc Mélenchon parle ainsi d’une “fin de règne” à “l’ambiance glauque” qui pourrait contraindre “le pouvoir macroniste” à une “alliance tacite” avec le Rassemblement national. Une configuration politique, estime-t-il, qui nous mène tout droit à de nouvelles élections.

    Mélenchon, “l’alliance tacite” et la dissolution

    Pour le leader de la France insoumise, l’entente entre la majorité et l’extrême droite se dessine depuis les élections législatives (il l’a critiquée ce mardi après le retrait du candidat RN pour la présidence de l’Assemblée) et pourrait culminer dans l’abstention du parti lepéniste sur une éventuelle motion de censure à l’encontre du gouvernement. Avec ses camarades insoumis, il répète depuis une semaine son souhait de voir Élisabeth Borne demander la confiance à l’Assemblée nationale. Et à défaut, que la coalition de gauche la menacerait d’une motion de censure.

    Dans ces conditions, la Première ministre “ne peut alors éviter la censure qu’au prix d’une abstention du groupe RN ou du LR ou des deux”, écrit le troisième homme de la présidentielle sur son site. “Autrement dit, d’une alliance tacite avec ceux contre lesquels ces gens-là prétendaient protéger le pays. Pitoyable fin de règne”.

    Selon l’Insoumis, “se met en place le tableau qui a commencé à se dessiner par la base aux législatives après les nombreux clins d’œil qui avaient précédé, de l’apologie de Maurras et Pétain par Macron à ceux qui ont suivi depuis et pendant les législatives”. Pour lui “toute action de la Macronie” sera désormais entourée d’une “ambiance glauque”. Et “cette histoire”, ajoute-t-il encore dans sa diatribe, “fera une saison de courte ou moyenne longueur avant la dissolution.” Comprendre: de nouvelles élections législatives. Et un quatrième ou cinquième tour, selon les décomptes.

    A partir de combien de ‘tours’ ratés Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?" Jean-Philippe Tanguy, candidat RN à la présidence de la commission des Finances.

    Comme une redite? L’analyse de Jean-Luc Mélenchon, dans laquelle il répète que l’”écart de voix avec la victoire était infime”, suscite quelques moqueries chez les observateurs ou responsables politiques. “A partir de combien de ‘tour’ raté Jean-Luc Mélenchon prendra-t-il sa retraite?” se questionne par exemple Jean-Philippe Tanguy, l’un des nouveaux visages du RN au Palais Bourbon, avant de lancer “les paris” sur les réseaux sociaux.

    D’autres sont tentés de ressortir une vidéo d’Olivier Véran aux accents prémonitoires. Invité de France Inter le 8 juin dernier, avant le premier tour des législatives, le désormais ministre chargé des Relations avec le Parlement expliquait qu’une fois battu dans les urnes, Jean-Luc Mélenchon parlerait de “quatrième tour”. Nous y sommes.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

    • chevron_right

      A l'Assemblée, l'effervescence d'une rentrée pas comme les autres

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 17:20 · 5 minutes

    "C'est du grand n'importe quoi", la rentrée agitée des députés, entre inquiétude et effervescence

    POLITIQUE - “Comme je vais peut-être entrer à Beauvau...” Ugo Bernalicis a une blague toute prête pour expliquer son absence de la photo de groupe des députés de la NUPES . Le député du Nord, qui visait l’Intérieur si Mélenchon accédait à Matignon -clip de rap à l’appui - est arrivé un poil trop tard pour poser devant l’objectif aux côtés de ses nouveaux collègues. Mais il s’en moque, sourire aux lèvres et boutade de rigueur, à la façon d’un vieux routier de la politique, lui qui vit, ce mardi 28 juin, sa deuxième rentrée à l’Assemblée nationale.

    Comme la semaine dernière, l’arrivée des troupes d’ Olivier Faure , Julien Bayou et Mathilde Panot ne passe pas inaperçue dans l’ambiance feutrée du Palais Bourbon. Il est un peu moins de 15 heures, quand les journalistes s’entassent sur les escaliers du jardin qui donne sur la salle des quatre colonnes. Le rendez-vous était donné.

    “C’est bon, on peut rentrer, on ne vous dérange pas?” Un député LREM aux journalistes

    A l’intérieur, plusieurs députés du Rassemblement national font les cents pas derrière un Julien Odoul soucieux de répondre à toutes les sollicitations médiatiques. Elles sont innombrables en cette première journée. A l’extérieur, l’heure est à la NUPES. La centaine de députés socialistes, écolos ou insoumis déboulent en grappe pour un effet de masse réussi... au grand dam de certains élus, troublés par une telle agitation.

    “C’est du grand n’importe quoi”, souffle la députée LREM Anne Brugnera, devant le Palais, en essayant de grimper les marches pour se frayer un passage entre les micros et caméras. Un de ses collègues s’agace en s’adressant aux journalistes: “C’est bon, on peut rentrer, on ne vous dérange pas?”

    Cette configuration va faire du bien à la politique française. Joël Giraud, ancien ministre, député LREM

    Une effervescence qui ne semble pas perturber Joël Giraud, du haut de ses quatre mandats. Il entame son cinquième. “J’ai chaud”, répète l’ancien ministre de la Ruralité pour entamer la conversation avec ses interlocuteurs qui se pressent dans le jardin. Décontracté derrière ses lunettes de soleil, celui qui n’a pas réussi à obtenir le soutien de la majorité pour briguer le perchoir, enchaîne les boutades. “Non, on m’appelle Gigi”, réplique-t-il en éclatant de rire quand un député s’avance vers lui, les bras grands ouverts, pour saluer “Joël.”

    “Tout le monde joue à se faire peur”, regrette l’élu de 62 ans, gourmand d’évoluer dans une “Assemblée nationale à l’Allemande”. Pour lui, l’arrivée en masse d’élus du Rassemblement national ou de la France insoumise n’est en rien source d’inquiétude. “C’est peut-être l’âge qui fait ça”, ou sa “foi protestante”, prévient, dans un sourire, celui qui pense “que cette configuration va faire du bien à la politique française.”

    Je vois l’inquiétude des fonctionnaires, je les connais depuis des décennies, ils se demandent comment tout cela va se passer. David Habib, député socialiste (non-NUPES)

    “Il y aura peut-être une déflagration dans quelques jours...”, conclut-il simplement avant de filer dans les couloirs du Palais. Un ton ironique et enjoué qui laisse peu de place à cette éventualité.

    Un peu plus loin, David Habib n’a pas la même légèreté. Au contraire, l’élu socialiste parle volontiers de son “inquiétude” face aux “groupes extrêmes” qui s’installent au Palais Bourbon. “On est gênés”, nous dit-il, la mine grave, en parlant de l’arrivée massive des députés du Rassemblement national dans les arcanes du Palais Bourbon, “on respecte leur élection, bien sûr, mais a titre personnel je n’ai aucune envie de leur parler ou de leur tenir la porte”.

    Surtout, selon lui, les personnels de l’Assemblée, administrateurs ou huissiers, sont dans la même expectative teintée de crainte. “Je vois l’inquiétude des fonctionnaires, je les connais depuis des décennies, ils se demandent comment tout cela va se passer.”

    Premières tensions au Bourbon

    A l’intérieur, les députés du Rassemblement national donnent quelques éléments de réponse. Pendant que Mickaël Taverne, nouvel élu RN du Nord, se prête au jeu des questions, entre “opposition responsable” ou “fierté immense” de siéger en ces lieux, son collègue José Gonzalez, le doyen de l’Assemblée, livre un discours aux contours étonnants.

    C'est un jour sombre pour l'histoire de ce Parlement. Benjamin Lucas, député NUPES

    Installé au perchoir pour la séance de l’élection de la nouvelle présidente, le septuagénaire frontiste ne peut s’empêcher d’évoquer, avec émotions et regrets , l’Algérie, sa terre natale à laquelle il a dit avoir été “arraché”. Une façon bien singulière de débuter cette XVIe législature, propice à favoriser les premières escarmouches dans l’hémicycle.

    Alors que Louis Boyard, le jeune député insoumis refuse ostensiblement de serrer la main aux élus d’extrême droite quand ils passent à la tribune, sa collègue Sophia Chikirou fait tout ce qu’elle peut pour éviter d’adresser la parole à Sébastien Chenu, le cadre du RN, installé juste à ses côtés en vertu du placement par ordre alphabétique. Pendant ce temps là, Benjamin Lucas, lui, ne décolère pas.

    Encore choqué par le plaidoyer de José Gonzalez, le député Génération.s, proche de Benoît Hamon, évoque même “un jour sombre pour l’histoire de ce Parlement”. “Je ne comprends pas que des collègues aient pu applaudir ainsi le représentant du courant politique qui a combattu avec rage la République et ses valeurs depuis deux siècles”, peste-t-il en référence à certains députés de la majorité. La séance est ouverte.

    A voir également sur Le HuffPost: Marie-Charlotte Garin porte la robe de Cécile Duflot, huée il y a 10 ans à l’Assemblée

    • chevron_right

      Yaël Braun-Pivet élue à la présidence de l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 16:48 · 1 minute

    Yaël Braun Pivet devient la première femme présidente de l'Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet le 21 juin 2022 par Thomas COEX / AFP) Yaël Braun Pivet devient la première femme présidente de l'Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet le 21 juin 2022 par Thomas COEX / AFP)

    GOUVERNEMENT - Elle était la grande favorite pour devenir la première femme présidente de l’Assemblée nationale , Yaël Braun-Pivet, a, sans surprise, été élue ce mardi 28 juin, au second tour, au perchoir de l’Assemblée lors de la séance d’ouverture de la XVIe législature.

    Le mercredi 22 juin, elle avait remporté le vote interne organisé au sein des députés LREM, Modem et Horizons et était l’unique candidate de la majorité pour succéder à Richard Ferrand.

    Yaël Braun-Pivet avait quitté samedi le gouvernement, après seulement un mois et cinq jours au ministère des Outre-Mer, de quoi lui valoir la colère de plusieurs élus de ces territoires .

    La députée des Yvelines, présidente de la commission des Lois pendant cinq ans, est devenue une figure incontournable du Palais Bourbon. “J’ai tenu la barre face aux crises, du terrorisme à la pandémie”, sujets de sa commission, avait-elle fait valoir.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d’union nationale crispent à gauche

    • chevron_right

      Ces votes à l'Assemblée nationale promettent une semaine de haute lutte politique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 04:00 · 5 minutes

    Les enjeux d'une semaine explosive de distribution de postes à l'Assemblée Les enjeux d'une semaine explosive de distribution de postes à l'Assemblée

    POLITIQUE - Un autre coup de Bourbon? Moins de dix jours après le résultat des élections législatives et la rentrée des classes dans l’hémicycle, les députés se répartissent les postes clefs au sein de l’Assemblée nationale , avec la gauche et le Rassemblement national en embuscade.

    Sauf improbable retournement de situation, une femme va s’installer, pour la toute première fois, au Perchoir tandis que les oppositions promettent une rude bataille pour les présidences de commission ou la questure. En résumé, la semaine qui s’ouvre promet d’être ”épique”, selon une source parlementaire

    Alors que les macronistes ont perdu la majorité absolue il y a une semaine, la Première ministre Élisabeth Borne va poursuivre en parallèle ses échanges avec les groupes parlementaires afin de former un “gouvernement d’action” pour “début juillet”, comme voulu par Emmanuel Macron.

    Mardi: Braun-Pivet, une femme au Perchoir

    Pour la première fois en France, une femme devrait accéder au perchoir, Yaël Braun-Pivet, qui était ministre des Outre-Mer depuis un mois et est sortie du gouvernement ce week-end. Encore novice en politique en 2017, l’ex-présidente de la commission des Lois de l’Assemblée réélue députée des Yvelines a été investie mercredi par la majorité présidentielle et devrait ainsi succéder à Richard Ferrand (LREM), un proche d’Emmanuel Macron défait au second tour des législatives.

    L’ensemble des députés, réunis par ordre alphabétique à partir de 15 heures pour la première fois dans l’hémicycle, afin de lancer la XVIe législature, vont se prononcer lors d’un vote à bulletin secret à la tribune.

    Se présentent également Annie Genevard, une ex-vice-présidente LR de l’Assemblée, et le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu. Un candidat de l’union de la gauche devrait également concourir. Si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour, ce qui devrait garantir sauf accident l’élection de Yaël Braun-Pivet.

    Autre singularité: Cette séance inaugurale sera présidée par le doyen des députés, José Gonzalez membre du Rassemblement national, 79 ans -un nouvel élu, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’alors.

    Mardi: Combien de députés manquants pour la majorité?

    Les groupes doivent remettre à la présidence de l’Assemblée leurs déclarations politiques avant mardi 18 heures, accompagnées de la liste de leurs membres et des députés apparentés. Les groupes politiques peuvent le cas échéant se déclarer d’opposition. La liste sera publiée le lendemain mercredi au Journal officiel.

    L’échéance est importante car elle va permettre d’établir quel est le rapport de force dans la nouvelle Assemblée. La majorité compte 252 députés, a indiqué jeudi la cheffe de gouvernement: il lui manque donc 37 élus pour la majorité absolue. Les téléphones chauffent chez les députés de la droite et de la gauche dites “modérées”, et les “pressions” sont fortes, témoigne un député à l’AFP.

    À ce stade, on s’achemine vers 10 groupes politiques au total, soit le record déjà atteint en 2020: trois groupes de la majorité (LREM rebaptisé Renaissance, MoDem et Horizons), quatre à gauche (LFI, PS, PCF, écolo), les groupes LR et RN, et sans doute les UTiles. Ce dernier groupe, composé notamment de députés d’Outre-mer, entend être “indépendant” et plutôt dans “l’opposition propositionnelle”.

    Mercredi: Questeurs et vice-présidents

    Nouvelle séance mercredi à 15h: seront nommés, éventuellement par scrutin s’il y a pluralité de candidats, les membres du bureau de l’Assemblée nationale, sorte de conseil d’administration de l’institution.

    Il s’agit en premier lieu des six vice-présidents de l’Assemblée, qui assurent à tour de rôle, avec le président de l’Assemblée, la présidence des séances. Les trois questeurs, deux de la majorité, un de l’opposition, seront également désignés. Directement inspirés des questeurs romains, ils tiennent les cordons de la bourse de l’institution. En jeu également, douze postes de secrétaires.

    Le bureau régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale et peut aussi décider de lever l’immunité d’un député. Il doit refléter la composition de l’Assemblée.

    Après un psychodrame en 2017 sur le questeur d’opposition, la majorité a revu les règles, établissant un système par points en fonction du poste à pourvoir, en vue de la répartition entre les groupes. Comptage dès mercredi matin lors d’une réunion au sommet de leurs présidents.

    Jeudi: Projecteur sur la Commission des Finances

    Jeudi sera sans doute le jour le plus scruté au Palais Bourbon. À partir de 10 heures 30, la lutte se déploiera dans les huit commissions permanentes de l’Assemblée (Lois, Affaires économiques, Affaires sociales...) pour l’élection de leurs directions.

    Le groupe LREM s’y prépare dès lundi par une série de votes internes, notamment sur les fonctions stratégiques de rapporteurs généraux des budgets. Jean-René Cazeneuve et Alexandre Holroyd notamment sont en lice pour celui de l’État, Marc Ferracci et Stéphanie Rist pour celui de la Sécu.

    Les projecteurs seront braqués sur la commission des Finances, dont le président doit être membre de l’opposition. La majorité traditionnellement ne participe pas au vote pour cette commission, laissant les oppositions s’organiser.

    Certains macronistes se réservent cependant la possibilité de départager RN et gauche, qui prétendent au poste de président, avec respectivement Jean-Philippe Tanguy, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, et l’insoumis Eric Coquerel (LFI) ou la socialiste Valérie Rabault. Pour éviter les fractures au sein de la Nupes, cette dernière a suggéré une présidence tournante... à gauche.

    À voir également sur Le HuffPost : “Il doit changer de méthode”: après l’appel de Macron, l’opposition riposte

    • chevron_right

      Macron tente de gagner du temps... au risque de crisper davantage sa majorité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 15:53 · 4 minutes

    Macron tente de gagner du temps... au risque de crisper encore davantage sa majorité Macron tente de gagner du temps... au risque de crisper encore davantage sa majorité

    POLITIQUE - Après avoir consulté l’opposition, Élisabeth Borne va désormais la sonder. Le président de la République a pris la parole, samedi 25 juin pour se livrer, dans un entretien à l’AFP, à une sorte d’opération clarification une semaine après son échec à obtenir la majorité absolue à l’Assemblée lors des élections législatives.

    La Première ministre, confirmée à son poste, dans “la durée”, est chargée de discuter avec les groupes parlementaires sur un “accord de gouvernement” afin de former une équipe “d’action” pour pallier l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale . Tout un programme... qui ressemble sensiblement à celui de la semaine qui vient de s’écouler , entre consultations et tractations.

    Malgré ces quelques éclaircissements -et la confirmation de l’éviction du RN et de LFI des négociations à venir- Emmanuel Macron reste flou sur sa stratégie pour sortir du blocage au Palais Bourbon. Quel édifice politique souhaite-t-il? Un accord de gouvernement? Une majorité au cas par cas? Des ralliements au compte-goutte? Élisabeth Borne doit remettre au chef de l’État des premières propositions le jeudi 30 juillet, à son retour du G7 et du sommet de l’Otan.

    Les doutes de Bayrou

    Un nouveau délai, après celui de 48 heures laissé aux oppositions, qui sonne comme une tentative, pour l’exécutif, de gagner un peu de temps supplémentaire face à la situation politique délicate du pays. Rien d’inhabituel pour Emmanuel Macron, “le chef des horloges”, peu enclin à réagir dans l’urgence.

    Mais dans ce contexte inédit, la majorité, déjà divisée sur le maintien d’Élisabeth Borne à Matignon , commence à montrer des signes d’impatience ou d’interrogations. C’est le cas de l’un des poids lourds de l’entourage présidentiel, François Bayrou. Le patron du MoDem et principal allié du chef de l’État n’a semble-t-il pas tout à fait compris l’intérêt des discussions qui vont s’ouvrir à Matignon autour d’Élisabeth Borne.

    “Je ne crois pas que cela puisse se faire à travers des accords avec des partis”, a-t-il insisté ce dimanche sur BFMTV, à plusieurs reprises, alors qu’il était interrogé sur le nouveau round de discussions entre la Première ministre et les chefs de l’opposition. Le maire de Pau, après avoir plaidé pour un locataire de Matignon plus “politique” que “techno” n’a pas fait l’effort, non plus, de cacher ses dissensions avec le président de la République sur le fait de mettre de côté certaines formations dans le débat public.

    "Il ne faut pas perdre trop de temps avant d'être opérationnel. Il ne faut pas laisser le doute s'installer" Un cadre de la majorité à l'Assemblée

    Une habitude pour François Bayrou, toujours prompt à faire entendre sa propre petite musique, quitte à ce qu’elle soit contradictoire avec celle du chef de l’État. Plus problématique pour Emmanuel Macron, le patron du MoDem, n’est pas le seul à émettre des doutes sur la tournure que prennent les événements.

    Ministres battues, mais maintenues

    Certains préfèrent parler à visage couvert, pour raconter le semblant de crispation qui s’installe en Macronie face au tâtonnement de l’exécutif. Le remaniement fixé à début juillet peinera à convaincre ceux qui s’inquiètent de ces atermoiements et du maintien, à l’heure actuelle, des ministres battus aux élections législatives.

    “Il ne faut pas perdre trop de temps avant d’être opérationnel. Il ne faut pas laisser le doute s’installer”, grinçait l’un des cadres de la majorité auprès du HuffPost , en fin de semaine dernière, quand on l’interrogeait sur les cas Montchalin, Benin et Bourguignon. Et l’élu de citer la période de latence de ces dernières semaines comme un exemple à ne pas reproduire: “L a campagne des élections législatives a déjà été difficile avec ce tunnel où Jean Castex assurait le rôle de Premier ministre tout en étant sur le départ (...) La vacance n’est jamais une bonne chose.”

    Force est de constater que cette situation, en forme d’entre-deux, prête effectivement le flanc au procès en inaction. La ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet par exemple, est largement critiquée dans les territoires ultramarins depuis qu’elle a annoncé son souhait de briguer la présidence de l’Assemblée nationale ... loin de leurs préoccupations.

    “Des territoires sensibles qui ont largement fait entendre leur colère aux dernières législatives”, nous faisait remarquer notre source dans la majorité, jeudi, regrettant ce concours de circonstances. “Ils ont besoin d’avoir un ministre à plein temps, qui prenne des décisions”, nous disait-il. Las, depuis, Yaël Braun-Pivet a démissionné.

    À voir également sur Le HuffPost : “Il doit changer de méthode”: après l’appel de Macron, l’opposition riposte

    • chevron_right

      LFI n'apprécie pas l'argument de Macron pour l'exclure des négociations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 11:23 · 3 minutes

    LFI n'apprécie pas le nouvel argument de Macron pour l'exclure des négociations LFI n'apprécie pas le nouvel argument de Macron pour l'exclure des négociations

    POLITIQUE - Vous, oui. Vous, non. Emmanuel Macron a annoncé, le samedi 25 juin, confier à Élisabeth Borne la tâche de discuter avec les dirigeants des partis représentés à l’Assemblée nationale pour former un gouvernement capable d’obtenir des majorités au Palais Bourbon .

    Les contours de cette nouvelle organisation restent flous, une semaine après les résultats des élections législatives , malgré deux clarifications: l’actuelle Première ministre reste aux manettes, et le Rassemblement national comme la France insoumise sont exclus des négociations.

    “Ce sera des communistes aux LR”, a ainsi expliqué le chef de l’État dans cet entretien à l’AFP. Pour lui, les partis de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen “ne s’inscrivent pas comme des partis de gouvernement”, de “par leur expression, leur positionnement”. Et ce, même si “les Français ont accordé une légitimité” à leurs députés, reconnaît-il toutefois.

    “Une vision totalitaire du politique”

    Des mots, qui s’inscrivent dans la lignée des déclarations de figures de la Macronie, promptes ces derniers jours à mettre l’extrême droite et la France insoumise dans le même sac. Et à décrédibiliser de fait certains de leurs opposants . Un argumentaire qui, sans surprise, irrite les responsables Insoumis.

    “Nous ne sommes pas un parti de SON gouvernement de la maltraitance sociale et de l’inaction écologique qui veut faire la retraite à 65 ans”, a par exemple réagi la patronne de leur groupe à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.

    Dans le même esprit, le député Alexis Corbière fustige la “mégalomanie autocentrée” d’Emmanuel Macron. L’analyse du locataire de l’Élysée “véhicule” même “une vision totalitaire du politique”, ajoute-t-il. À savoir, “quiconque est en désaccord avec lui ne veut pas gouverner ou n’est pas républicain.” “Pour Macron, un parti de gouvernement, c’est un parti qui a déjà gouverné”, ajoute sa collègue, l’élue de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain ce dimanche.

    Mathilde Panot estime également qu’Emmanuel Macron cherche à affaiblir la Nupes, l’alliance des gauches en accordant des brevets à telles ou telles formations mais pas à d’autres. “Le jeu de la division ne fonctionnera pas”, avance la présidente du groupe LFI au Palais Bourbon ce dimanche sur franceinfo.

    “Lors de notre réunion d’intergroupe cette semaine, les quatre groupes parlementaires étaient tous d’accord pour dire que nous voterions contre la confiance à ce gouvernement”, précise-t-elle. La députée le martèle: la France insoumise est “prête à gouverner”: “nous l’avons montré pendant cette campagne et nous avons un accord programmatique avec 650 mesures.”

    À voir également sur Le HuffPost : “Il doit changer de méthode”: après l’appel de Macron, l’opposition riposte

    • chevron_right

      Après les législatives, la semaine qui a sonné la Macronie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 04:30 · 4 minutes

    Emmanuel Macron photographié à Villepinte le 13 juin (illustration). Emmanuel Macron photographié à Villepinte le 13 juin (illustration).

    POLITIQUE -  ”Ça fait peur, mais ça va être aussi intéressant. On ne va pas s’ennuyer”. Dimanche 19 juin, un pilier de la majorité réagit auprès du HuffPost à chaud aux résultats très décevants pour le parti présidentiel et ses alliés au second tour des élections législatives . Avec 245 sièges, la coalition Ensemble! est loin de la majorité absolue. Pire pour Emmanuel Macron, plusieurs figures de son mouvement sont rayées de la carte politique, à l’image de Christophe Castaner et Richard Ferrand , deux poids lourds proches du président.

    Même chose pour plusieurs ministres de premier plan, à l’instar d’Amélie de Montchalin, en charge de la Transition écologique battue dans l’Essonne ou de sa collègue de la Santé, Brigitte Bourguignon, défaite dans le Nord. La conséquence d’un bug du logiciel macroniste , qui n’a pas su profiter de la réélection inédite du chef de l’État et qui a échoué à honorer l’une de ses promesses de 2017: cantonner l’extrême droite aux marges de la politique . Et pour cause, 89 députés du RN font leur entrée au Palais Bourbon, du jamais vu .

    Comment faire pour gouverner?

    Dès lors, la formation présidentielle, prise en étau entre la NUPES et le parti de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, entre dans une période de turbulences. Comment faire pour gouverner? Personne n’a la réponse car tout le monde semble naviguer à vue dans un navire macroniste déboussolé. Incapable d’ériger un front républicain durant l’entre-deux tours des législatives, la majorité se trouve désormais à envisager de collaborer avec le RN , quitte à participer à la normalisation tant recherchée par Marine Le Pen.

    “Ce mouvement et ce personnel politique ne sont pas habitués aux revers sur le plan national”, décrypte en début de semaine un ancien conseiller parlementaire, reconverti dans le privé. Un marcheur historique surenchérit, alarmiste: “Je suis très choqué. C’est n’importe quoi. Ils perdent les pédales”. Conséquence immédiate de ce revers, la mise au placard du projet de Conseil national de la Refondation . L’Élysée a beau expliquer que le “report” de cette nouvelle instance censée incarner une “nouvelle méthode” de gouvernance n’est pas lié au crash des législatives, personne n’y croit.

    Mardi 21 juin, l’entourage du chef de l’État fait savoir qu’il a refusé la démission d’Élisabeth Borne, “afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours”. Dans la foulée, les représentants des différents partis d’opposition sont invités à l’Élysée pour discuter de la suite. Les discussions durent deux jours. Il en ressort quelques idées diffusées comme des ballons d’essais. Parmi elles, la formation d’un gouvernement d’union nationale, option refusée d’emblée par les oppositions . Le temps passe, et rien ne se passe, si ce n’est quelques impatiences exprimées dans la presse par des ténors macronistes.

    “Il ne faut pas laisser le doute s’installer”

    Mercredi 22 juin, François Bayrou, proche d’Emmanuel Macron, dresse sur France inter le profil du Premier ministre idéal qu’exige à ses yeux la situation politique. Une conception à l’opposé du CV affiché par Elisabeth Borne , et qui sonne comme un coup de pression visant à remercier la cheffe du gouvernement, alors que l’opposition réclame bruyamment son scalp. Ce même jour, le RN fait une démonstration de force à l’Assemblée nationale et attire l’attention médiatique. Le défilé des chefs de partis terminé à l’Élysée, Emmanuel Macron décide de reprendre la main.

    À 15h30, son entourage fait savoir qu’il s’exprimera le soir même à 20 heures ce qui, automatiquement, reléguera la victoire symbolique de Marine Le Pen au second plan. En costume bleu, Emmanuel Macron livre en guise de riposte une allocution de huit minutes qui laisse tout le monde sur sa faim. Il s’en remet aux oppositions, auxquelles il charge de “bâtir des compromis, des enrichissements, des amendements à ciel ouvert, en transparence”.

    Une façon de jouer la montre alors qu’il doit enchaîner des impératifs diplomatiques qui l’éloignent de Paris. Là encore, les oppositions voient rouge et apprécient moyennement cet “ultimatum” adressé par un chef de l’État en position de faiblesse, car dépourvu de majorité absolue à l’Assemblée. Durant son discours, Emmanuel Macron n’a pas une seule fois mentionné Elisabeth Borne, pourtant impliquée au premier chef dans cette situation, fragilisant davantage sa Première ministre.

    Surtout, en se laissant du champ, le chef de l’État prolonge la paralysie institutionnelle qui gène l’action du gouvernement et complique la rentrée des marcheurs à l’Assemblée nationale. Ce qui commence à irriter, y compris dans son propre camp. “Il ne faut pas perdre trop de temps avant d’être opérationnel. Il ne faut pas laisser le doute s’installer”, s’impatiente une cadre de la majorité. Comme si le doute n’était pas déjà largement partagé en interne.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives 2022: au QG d’En Marche, la déception des militants

    • chevron_right

      Élisabeth Borne n'a pas encore tranché sur un vote de confiance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 08:30 · 3 minutes

    Elisabeth Borne n'a pas encore tranché sur un vote de confiance (Elisabeth Borne le 23 juin 2022) Elisabeth Borne n'a pas encore tranché sur un vote de confiance (Elisabeth Borne le 23 juin 2022)

    POLITIQUE - Nommée il y a à peine plus d’un mois à Matignon, Élisabeth Borne est déjà fragilisée par l’issue d’élections législatives qui ont complètement bouleversé le paysage politique . Et même si Emmanuel Macron a refusé mardi 21 juin sa démission , le sort de la Première ministre reste incertain. Élisabeth Borne, qui doit prononcer son discours de politique générale le 5 juillet prochain devant l’Assemblée, n’a pas pris de décision quant à un éventuel un vote de confiance des députés , comme le réclame Jean-Luc Mélenchon .

    Interrogée à ce sujet sur LCI ce jeudi 23 juin, la Première ministre a hésité avant de confier ne pas avoir encore “tranché ce point”. “Je n’ai pas réellement tranché ce point. On va regarder ce point”, a-t-elle répondu avec hésitation. Si certains de ses prédécesseurs avaient choisi de ne pas s’exposer à ce scrutin de l’Assemblée (notamment Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy alors que le PS n’avait pas la majorité absolue entre 1988 et 1993), la manœuvre serait, en quelque sorte, un aveu de faiblesse.

    La Première ministre se sent-elle toutefois “en sursis”? “Je ne suis pas en train de me poser ce genre de questions, je suis à l’action”, a répondu l’intéressée sur LCI.

    Vote de confiance ou vote de défiance

    Sa démission remise mardi - comme le veut l’usage après des élections législatives, quels qu’en soient les résultats - a été pour l’heure refusée par Emmanuel Macron, “afin que le gouvernement reste à la tâche”. Mais un remaniement est en vue pour au moins remplacer trois ministres battues.

    Fusible de tout président en difficulté, le ou la locataire de Matignon est une cible naturelle pour les oppositions après des élections ratées. “Cette femme n’a aucune légitimité”, a assuré mardi le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon.

    Les principaux partis d’opposition, y compris LR, ont déjà affirmé qu’ils ne voteraient pas la confiance au gouvernement d’Élisabeth Borne . Et si cette dernière ne demande pas la confiance de l’Assemblée, les insoumis se disent prêts à déposer une motion de défiance à l’encontre de l’exécutif. “Sans doute qu’on y sera contraints”, a dit le député insoumis Manuel Bompard ce vendredi 24 juin sur franceinfo.

    “Je ne comprends pas comment la Première ministre, quelques jours après les élections législatives, peut aller devant l’Assemblée et leur dire ‘je ne vais pas demander votre avis’, a poursuivi le député des Bouches-du-Rhône. Du point de vue du respect élémentaire du cadre démocratique, ça me paraît un problème majeur”.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient