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      Variole du singe: l'OMS déclenche le niveau d'alerte maximal

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 14:21

    Face à la variole du singe, l'OMS déclenche le niveau d'alerte maximal Face à la variole du singe, l'OMS déclenche le niveau d'alerte maximal

    SANTÉ - L’Organisation mondiale de la santé a déclenché ce samedi 23 juillet son plus haut niveau d’ alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe , qui a frappé près de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général.

    “J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’un point de presse, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé.

    >Plus d’informations à suivre...

    À voir également aussi sur le Huffpost: Variole du singe : pourquoi la communauté gay s’inquiète

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      Qui sont les Français touchés par le Covid-long ? Une première étude lève le voile

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 18:14 · 2 minutes

    Une première étude de Santé publique France donne des détails sur les personnes atteintes d'un Covid long. Une première étude de Santé publique France donne des détails sur les personnes atteintes d'un Covid long.

    COVID-19 - Santé publique France tente de percer les mystères du Covid long . Dans les premiers résultats d’une étude parue jeudi 21 juillet, l’agence nationale estime à 4% le nombre de Français souffrant d’un Covid long, soit 2,06 millions d’adultes. La proportion monte à 30% pour les personnes infectées plus de trois mois auparavant.

    Le but de cette étude est d’évaluer la prévalence de la maladie dans la population et d’en mesurer les impacts sur la vie quotidienne. Pour la réaliser, SpF a interrogé 27 537 personnes de 18 ans et plus représentative de la population française. L’institution précise avoir utilisé la définition de Covid long utilisée par l’ Organisation mondiale de la Santé .

    Pour cette dernière, le Covid long “apparaît généralement dans les 3 mois suivant l’infection initiale au SARS-COV-2 et se caractérise par des symptômes persistant au moins 2 mois”. Ces symptômes, tels que la toux, la fatigue, la perte du goût ou de l’odorat, ou encore la dépression, “ne peuvent pas être expliqués par d’autres diagnostics” et “ont un impact sur la vie quotidienne”.

    Les femmes et les actifs plus sujets au Covid long

    33,9% des répondants ont indiqué avoir été malades du Covid-19 (infection probable ou confirmée). Parmi eux, 39,3% (soit 3.668 personnes) l’ont eu au moins trois mois avant l’enquête, soit 13% de la population totale interrogée. 30% de ces derniers souffrent d’un Covid long, c’est-à-dire qu’ils ont des symptômes précédemment cités trois mois après leur infection. Sur la population totale de l’étude, le taux est de 4%.

    Santé publique France Santé publique France

    Les résultats montrent que le Covid long, ou “affection post-Covid-19” touche plus les femmes , les actifs et les personnes ayant été hospitalisées. Par ailleurs, les signes de la maladie diminuent au fil du temps, bien que “20% des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2” avaient encore des symptômes “18 mois après l’infection”, détaille SpF.

    Autre enseignement, le professionnel de santé le plus sollicité en cas de Covid long est le médecin généraliste (87% des cas). C’est pourquoi SpF conclut qu’“une bonne information des médecins généralistes sur l’affection post-Covid-19’ et les dispositifs complémentaires de prise en charge apparaît nécessaire”.

    “Les résultats de l’étude doivent toutefois être interprétés avec prudence. Bien que la méthode permette d’assurer la représentativité de l’échantillon, les résultats reposent sur un échantillon constitué de volontaires recrutés à partir d’un panel”, pointe Santé publique France. Une seconde étude sur le sujet doit être réalisée, cette fois sur un échantillon aléatoire “afin de produire des estimations plus robustes”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Variole du singe: pourquoi la communauté gay s’inquiète

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      La variole du singe nécessite 21 jours d'isolement, une durée "interminable"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 04:45 · 7 minutes

    L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes. L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes.

    VARIOLE DU SINGE - À côté des sept jours pour les personnes positives au Covid-19 , les 21 jours d’isolement imposés par la variole du singe apparaissent bien plus “interminables”. C’est en tout cas ce qu’a ressenti Sébastien, 32 ans, qui l’affirme: “Trois semaines d’isolement, ce n’est pas rien”.

    En France, 1453 personnes ont officiellement contracté la variole du singe (chiffres de Santé publique France au 20 juillet), et la barre des 10.000 cas a été franchie dans le monde. Le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe se réunit ce jeudi 21 juillet afin de déterminer les mesures à prendre contre la flambée de la maladie, et statuer sur la qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale”, plus haut niveau d’alerte de l’organisation.

    “L’impact de l’isolement sur la santé mentale, c’est quelque chose qui est parfois laissé de côté”, déplore Sébastien. Comme Yohann et Romain*, il raconte au HuffPost la difficulté de cette période. Car même s’ils ont tenu et qu’ils ont vu ce moment comme nécessaire, ils soulignent les conséquences sur leur santé mentale et leurs finances.

    Plus d’appréhension que pour les boutons

    “Ce que j’appréhendais le plus, c’était l’isolement. Les boutons, j’avais lu que ça faisait mal, mais qu’ils allaient partir. Les courbatures, la fièvre, les médecins m’avaient dit que ça ne durerait pas très longtemps, ce n’était pas ça qui m’inquiétait le plus”, débute Sébastien, qui vit en région parisienne.

    “Mais c’est le fait qu’on soit en plein été, qu’on soit après les périodes de Covid... On a envie de profiter un peu de la vie, et se dire qu’on va devoir s’isoler pendant trois semaines, ça me paraissait interminable”, poursuit-il. Pour Yohann aussi, originaire de Lyon, le “pire” a été cet isolement. “Ma deuxième réaction, après de me demander ce qu’était le monkeypox, c’était ‘purée on va rester isolé trois semaines’”. Quant à Romain, l’annonce a fait l’effet d’un “coup de massue”.

    Sébastien et Yohann ont en effet en commun d’avoir connu une forme plutôt supportable de la maladie . “Par rapport aux symptômes, c ’était assez soft. C’était surtout compliqué la première semaine”, se rappelle Yohann, dont l’isolement s’est terminé le 14 juillet. “La fièvre, les courbatures, la fatigue ont duré une semaine. À partir de la deuxième semaine, j’avais encore les boutons qui cicatrisaient, mais ce n’était plus douloureux”, souligne Sébastien.

    Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu un enfer Sébastien

    Pour Yohann, le plus difficile avec cet isolement a été de “ne plus avoir de contact en physique”. “Au bout de deux, trois semaines, ça commence à être long. J’en avais clairement marre. Restez chez soi c’est bien une semaine, si encore on peut voir des gens ça va, mais là on ne voit personne”, raconte-t-il. “C’est très pesant”, approuve Romain.

    A cet isolement, s’est également superposé des épisodes de fortes chaleurs pour les malades de la variole du singe. “Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu enfer”, témoigne Sébastien, qui rappelle par la même occasion qu’ “il y a de nombreux cas en Ile-de-France”. Le Parisien vit ses derniers jours d’isolement (il se termine le 22 juillet), alors que la France fait face à des températures caniculaires .

    “Pour le Covid ça allait car j’étais avec ma famille et j’avais un jardin, alors que là j’ai 43m², en plein centre-ville, sans jardin, sans terrasse ce n’est pas le même ambiance”, ajoute Yohann.

    “Ma communauté LGBT m’a aidé”

    Pour y faire face, le Lyonnais a apprécié de pouvoir télétravailler. “Les deux premières semaines, ça allait pour moi. Je télétravaillais donc ça m’aidait aussi à avoir des contacts avec mes collègues, et ne pas juste regarder la télé ou dormir, même si la première semaine j’étais très fatigué”, explique-t-il. “Avec mes amis je faisais aussi des Facetime, ou des apéros-vidéos”, ajoute-t-il.

    “Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. J’avoue que je ne suis pas resté trois semaines non-stop enfermé. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne”, confie ensuite Yohann.

    Sébastien, de son côté, a également eu dû mal à rester seul, et s’est d’abord tourné vers les réseaux sociaux. “Ce qui m’a fait du bien, ça a été d’utiliser les réseaux sociaux pour discuter entre malades. Plein de personnes ont aussi pris de mes nouvelles, j’ai de la chance d’être bien entouré”, développe-t-il.

    “J’ai de la chance même d’appartenir à une communauté LGBT qui s’auto-organise pour faire de la prévention, sur plein de supports. C’est grâce à cela que des liens et des connexions se font et permettent de rompre cet isolement”, tient-il par ailleurs à souligner.

    Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne." Yohann

    Mais cet isolement, il a finalement préféré l’adapter à sa façon. “L’idée m’est venue de demander à un copain qui a contracté le monkeypox à la même date que moi de faire une colocation, et d’après les médecins qu’on a contactés, il  n’y avait pas de risques de surcontamination si on prenait des précautions. Depuis quelques jours, on est donc en colocation et c’est bien plus sympa”, raconte-t-il.

    “La santé mentale est aussi importante que les autres symptômes. Trois semaines d’isolement ce n’est pas rien, ça se fait, mais autant essayer d’en sortir dans les meilleures conditions, explique le Parisien. Rajouter une dépression, une déprime par-dessus ça aurait pu repousser mon rétablissement, mon bien-être en tous cas.”

    À présent, il n’appréhende “plus du tout” sa dernière semaine d’isolement. “Le fait d’être à deux, c’est beaucoup plus simple. On fait des jeux de société, on essaie de faire un peu de sport tout en gardant des gestes barrières”, illustre-t-il. L’Assurance maladie rappelle en effet que les personnes malades vivant sous le même toit ne doivent ni partager leur linge de maison ni leur vaisselle.

    Quand l’isolement finit par précariser

    En plus de cette problématique qu’est la santé mentale, Romain met en avant la question de la précarité que peut engendrer cet isolement. “Je suis sorti de l’isolement vendredi dernier et j’ai reçu mes premières indemnités journalières, j’attends maintenant avec appréhension mon salaire le mois prochain”, livre-t-il.

    “Déjà, il faut compter les trois jours de carence. Et ensuite, je travaille dans l’hôtellerie, souvent de nuit. Je suis beaucoup payé avec les heures supplémentaires que je perds, idem pour les primes de nuit. Je suis payé net 120 euros une nuit en moyenne, et pour le moment la CPAM m’a remboursé 39 euros par nuit, ça ne correspond pas au 60% de l’indemnité maladie”, détaille Romain, qui calcule avoir perdu près de 700 euros de salaire.

    “Je mets régulièrement de côté donc j’ai un petit matelas, mais ce n’est pas le cas pour tous [...]. On m’a déjà rapporté le cas d’un étudiant qui va au travail malgré tout parce que, financièrement, il ne peut pas s’en sortir. D’autres, comme les travailleurs du sexe, ne sont pas couverts”, poursuit-il. Pour Romain, le financement à 100% de l’arrêt de travail, comme cela est le cas pour le Covid-19 , est une nécessité “ne serait-ce que pour encourager les isolements” et ”éviter les mises en danger”.

    En attendant que cette question soit posée au niveau national, l’isolement de Romain a, lui, pris fin, comme celui de Yohann. Sébastien, lui, a encore quelques nuits à patienter, mais plus les jours passent, plus il se rapproche du concert de Lady Gaga. “Je suis trop content de pouvoir y aller et de sortir de mon isolement pour ça, ça va être incroyable”, sourit-il au téléphone. Vivement dimanche.

    *le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: “Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour ‘laisser une trace’”

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      Amazon s’allie à un centre de recherche pour un vaccin contre le cancer

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 13 July, 2022 - 09:41

    cancer

    Amazon se lance dans la course à un vaccin contre le cancer. Le géant du net souhaite mettre à disposition ses capacités en informatique pour aider à la mise au point d'un traitement, en association avec un centre de recherche. [Lire la suite]

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      La variole du singe détectée pour la première fois chez un enfant en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 20:24 · 1 minute

    Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration) Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration)

    VARIOLE - L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a signalé ce samedi 25 juin un premier cas confirmé de variole du singe chez un enfant scolarisé en primaire dans la région, précisant qu’il a été pris en charge et “ne présente aucun signe de gravité”.

    Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux , l’ARS indique que ses équipes et celles de Santé publique France “ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant”.

    “Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’ Éducation nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant”, ces derniers devant notamment surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée), ajoute l’ARS.

    Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. Le dernier bilan de Santé publique France, établi à la date de jeudi à 14h, faisait état de 330 cas confirmés d’infection en France.

    La variole du singe (“monkeypox” en anglais), dont la flambée frappe une quarantaine de pays, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie, jusqu’alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines.

    À voir également sur Le HuffPost : Les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez

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      Covid-19: Que faire si on est positif ou cas contact? Voici les règles d'isolement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 11:07 · 3 minutes

    Que faire si on a le Covid ou on est cas contact? Le résumé des règles d'isolement Que faire si on a le Covid ou on est cas contact? Le résumé des règles d'isolement

    COVID-19 - Il s’était presque fait oublier, mais il est toujours là. Le Covid-19 continue de circuler en France , et même très rapidement: près de 78.000 personnes ont été testées positives ces dernières 24 heures selon Santé publique France , ce mercredi 22 juin. Le Huffpost vous rappelle les consignes à respecter si vous êtes positif ou cas contact.

    Les règles ont été fixées en mars, lors de la fin du pass vaccinal . Si vous avez des symptômes qui s’apparentent à ceux du Covid (fièvre, toux, perte de l’odorat et du goût...), vous devez réaliser au plus vite un test antigénique ou PCR, peu importe votre statut vaccinal. En attendant le résultat, il faut s’isoler, réduire les contacts avec les autres, si possible télétravailler, et faire une liste des cas contact.

    À noter que “si le test positif est un test antigénique ou un autotest, la personne réalise un test RT-PCR de confirmation. Dans l‘attente du résultat, elle est considérée comme cas confirmé et doit suivre la conduite à tenir adéquate”, c’est-à-dire s’isoler, précise le ministère de la Santé .

    De 5 à 10 jours d’isolement selon les cas

    Si vous êtes positif au Covid-19, la durée d’isolement dépend du statut vaccinal. Pour les personnes totalement vaccinées (trois ou quatre doses selon l’âge) et les enfants de moins de 12 ans, elle est de 7 jours à partir de la date du début des symptômes ou de la date du prélèvement du test revenu positif.

    Toutefois, vous pourrez de nouveau sortir de chez après 5 jours à deux conditions: si vous faites un test antigénique ou PCR qui se révèle négatif et que vous n’avez plus de symptômes depuis 48 heures. Si vous ne faites pas de test ou que celui-ci est positif, vous devez rester confiné, mais vous n’avez pas besoin de faire un nouveau test au bout de 7 jours.

    La règles est différente si vous n’êtes pas complètement ou pas du tout vacciné. Dans ce cas, l’isolement est de 10 jours. Une sortie peut être envisagée après 7 jours si vous faites un antigénique ou PCR avec un résultat négatif, et si vous n’avez plus de symptômes.

    Les cas contact n’ont pas besoin de se confiner

    “Le respect des gestes barrières (port du masque et mesures d’hygiène) est à respecter les 7 jours suivant la sortie d’isolement du cas positif”, ajoute par ailleurs le ministère de la Santé dans ses recommandations.

    Enfin, si vous êtes cas contact, il n’est pas nécessaire de vous isoler, peu importe votre statut vaccinal. Faites un test et isolez-vous si vous commencez à être malade. Si vous êtes positif, les règles décrites ci-dessus s’appliquent. Sinon, par précaution, refaites un test à J+2. Sachez que si vous avez eu le Covid-19 il y a moins de deux mois, vous n’êtes pas considére cas contact.

    Face à la reprise épidémique et aux indicateurs à la hausse, le gouvernement a appelé cette semaine les plus âgés à recevoir le second rappel vaccinal (la quatrième dose) “le plus vite possible”. Un quart des personnes éligibles ont reçu leur second rappel vaccinal contre le Covid-19, un taux “clairement insuffisant”.

    A voir également sur Le HuffPost :  A partir de quand s’inquiéter face à un nouveau variant?

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      Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour "laisser une trace"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 14:24 · 2 minutes

    SANTÉ - Nous sommes le 21 juin. Le premier jour de l’été , celui de la fête de la musique , certes, mais aussi la Journée internationale de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée “maladie de Charcot”. Cette maladie tue en moyenne quatre personnes chaque jour en France, rappelle l’ ARSLA (Association pour la recherche sur la SLA – maladie de Charcot). La SLA est une maladie dégénérative progressive rare. Elle attaque les neurones moteurs et font perdre aux malades le contrôle de leurs muscles.

    Comme William, que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessus , cela commence par une perte de la capacité à bouger les bras, les jambes. Puis lorsque les muscles du diaphragme et de la paroi thoracique sont atteints, les patients perdent leur capacité respiratoire et sont mis sous assistance. Selon les statistiques médicales, le décès survient habituellement entre 3 et 5 ans après le diagnostic.

    Le père de famille 52 ans a été diagnostiqué en décembre 2020. “Les premiers symptômes étaient la fatigue et des pertes d’équilibre, explique-t-il au HuffPost . Je faisais beaucoup de course à pied et il m’arrivait de plus en plus souvent de tomber, sans raison.” Voyant que les symptômes s’aggravent, il décide d’aller consulter. Deux semaines après, le verdict tombe: il est atteint de la maladie de Charcot. Sa neurologue lui annonce qu’il a une espérance de vie de 3 ans, peut-être 5 ans s’il a de la chance.

    Des vidéos pour aider et laisser un souvenir

    L’acceptation de cette issue fatale se fait en plusieurs étapes. “Au début, j’étais dans le déni parce que, comme les symptômes étaient peu présents, je ne me sentais pas malade”, raconte le Lyonnais. Suivi dans un centre SLA régional, il refuse d’y aller par peur de “croiser d’autres patients qui seraient dans un état plus avancé”. Puis, petit à petit, en allant sur les réseaux sociaux et des forums de discussion, il se rend compte qu’“une vie est encore possible”. Cela a été le déclic pour “accepter la maladie”.

    Au moment du diagnostic, cet ancien ingénieur en informatique n’avait jamais entendu parler de la maladie . En faisant des recherches sur Internet pour en savoir en plus, mais il ne trouve pas de témoignages de patients. Il crée alors sa propre chaîne YouTube en février 2021, sur laquelle il poste des vidéos informatives sur sa maladie, mais aussi sur qui il est, ses passions, son ancien métier... “Le but, c’est de laisser une trace pour mes proches, mes enfants et mes petits-enfants que je ne connaîtrai peut-être jamais,” souligne William dans sa première vidéo.

    S’il a dû arrêter la course et la moto , ses deux grandes passions, il n’a pas perdu le goût de vivre pour autant. “Il vaut mieux essayer de profiter du temps qui reste du mieux possible, essayer de continuer d’être heureux, plutôt que de voir tout en noir et de vouloir partir plus tôt”, précise le père de 3 enfants au HuffPost . Bien entouré, “c’est pour mes proches que je m’accroche”.

    À voir également sur Le HuffPost : L’hyperphagie, manger sans avoir faim et sans pouvoir s’arrêter

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      D'où vient la maladie Alzheimer? Une étude conteste la théorie principale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 09:37 · 3 minutes

    Si la maladie d’Alzheimer est la démence la plus fréquente, ses causes et ses mécanismes précis restent encore largement ignorés. Si la maladie d’Alzheimer est la démence la plus fréquente, ses causes et ses mécanismes précis restent encore largement ignorés.

    ALZHEIMER - “Ces nouveaux éléments bouleversent ce que l’on pense sur la progression de la maladie d’Alzheimer”, a conclu le biologiste américain Ralph Nixon, suite à la parution d’une étude sur la maladie d’Alzheimer, qu’il a dirigé, dans la revue Nature Neuroscience .

    Publiée jeudi 2 juin, celle-ci décrit de nouveaux mécanismes pouvant conduire à la maladie d’Alzheimer et s’ajoute ainsi au mouvement de remise en cause de la principale hypothèse sur le fonctionnement de la maladie. C’est en effet l’hypothèse de la “cascade amyloïde” qui sert de base à l’essentiel des recherches depuis une vingtaine d’années, mais sans succès apparent.

    Si la maladie d’Alzheimer est la démence la plus fréquente , ses causes et ses mécanismes précis restent largement ignorés. Parmi les certitudes: celle que les malades présentent systématiquement des plaques de protéines, dites amyloïdes, qui se forment autour de leurs neurones et finissent par les détruire.

    Mais s’agit-il d’une cause primaire ou de la conséquence d’autres phénomènes? Selon l’hypothèse de la “cascade”, toute la maladie découlerait de la formation de ces plaques. Ce qui fait de moins en moins consensus chez les scientifiques.

    Dernier travail en date à remettre en cause cette hypothèse: l’étude publiée jeudi 2 juin dans la revue Nature Neuroscience. Selon celle-ci, le processus de la maladie démarrerait en effet à l’intérieur des neurones et non à l’extérieur. Réalisée sur des souris génétiquement modifiées pour induire un équivalent de la maladie d’Alzheimer, elle met en avant un dysfonctionnement des lysosomes, cette petite partie du neurone lui sert à “digérer” des composants inutiles ou dégradés.

    Large remise en cause de la théorie de la cascade amyloïde

    Les chercheurs ont établi que ces lysosomes s’abîment et perturbent le fonctionnement du neurone. Surtout, ce mécanisme provoque l’apparition de filaments d’amyloïdes dans la cellule, bien avant l’apparition de plaques à l’extérieur. Les plaques amyloïdes seraient donc une conséquence et non une cause de la maladie.

    Si ces travaux ne changent néanmoins pas à eux seuls la donne, notamment car il faudra confirmer que les mêmes mécanismes sont à l’œuvre chez l’humain, ils s’inscrivent dans un mouvement plus général de remise en cause de la théorie de la cascade amyloïde.

    Aucun traitement visant à empêcher la formation de plaques amyloïdes n’a en effet fait ses preuves contre la maladie. Seul un médicament développé par l’américain Biogen a été approuvé, en 2021, par les autorités américaines, mais son intérêt reste très contesté au sein de la communauté scientifique .

    “Il y a toujours beaucoup de preuves de l’intérêt de l’hypothèse de la cascade amyloïde pour expliquer la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer”, nuance néanmoins la neurologue britannique Tara Spire-Jones auprès de l’AFP, ne rejetant pas en bloc cette première hypothèse. “Mais l’amyloïde est loin de tout expliquer”, souligne-t-elle.

    Trois maladies d’Alzheimer?

    Plusieurs chercheurs suggèrent plutôt un rééquilibrage des connaissances, en envisageant qu’il existe plusieurs formes de la maladie d’Alzheimer, dans lesquelles la cascade amyloïde joue un rôle plus ou moins important.

    Fin 2021, plusieurs chercheurs européens, menés par l’italien Giovanni Frisoni, avaient suggéré de diviser les maladies d’Alzheimer en trois grandes catégories, après avoir passé en revue quelque 200 études sur celles-ci.

    Si dans la première, la cascade amyloïde serait bien le mécanisme principal, cela représenterait une minorité de patients, souvent atteints d’une forme précoce avant 50 ans, et chez qui le rôle d’une mutation génétique précise semble avéré. En revanche, la dernière catégorie d’Alzheimer, dans laquelle le rôle des plaques amyloïdes serait le moins déclencheur, concernerait la moitié des patients, soit de loin le plus grand nombre de malades.

    À voir également sur Le HuffPost: “Atteinte d’Alzheimer, cette ancienne ballerine n’a pas oublié la danse du ‘Lac des Cygnes’”

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      L'hyperphagie, manger sans avoir faim et sans ne pouvoir s'arrêter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 12:58 · 1 minute

    SANTÉ - Ce jeudi 2 juin marque la journée mondiale des troubles du comportement alimentaire (TCA) . Parmi ces troubles, il existe l’hyperphagie, lequel s’avère bien plus fréquent que les troubles anorexiques , boulimiques et pourtant bien moins connu. Selon l’Assurance maladie , ce trouble touche 3 à 5 % de la population française, contre 1,4 % pour l’anorexie et 1,5 % pour la boulimie.

    “L’hyperphagie est une sorte de boulimie non-vomitive”, explique Manon, créatrice de contenu sur les réseaux sociaux sous le pseudo @dairingtia . Ce TCA n’est pas à confondre avec l’ envie soudaine de grignoter , comme cela peut arriver à tout le monde. L’hyperphagie, “c’est repousser toutes les limites, précise la jeune femme dans la vidéo ci-dessus . J’ai vu des témoignages où des personnes racontaient qu’elles mangeaient tout ce qui leur passait sous la main. Certaines prenaient des morceaux d’essuie-tout qu’elles imbibaient d’eau pour se remplir le ventre.”

    Diagnostiquée il y a trois ans et demi, Manon a toujours eu un rapport anormal avec la nourriture . Mais c’est en regardant une série américaine dans laquelle le personnage principal était hyperphage qu’elle a eu le déclic. Après l’aide d’une spécialiste et la mise en place d’astuces, les crises se font de plus en rares. “Boire un thé, sortir marcher et méditer , ça aide énormément”, conclut la jeune femme.

    À voir également sur Le HuffPost : “Let’s eat together”, ces vidéos contre les troubles alimentaires qui aident les adolescents sur TikTok