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      Remaniement: un gouvernement pas aussi paritaire qu'il n'y paraît

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 10:08 · 3 minutes

    Au sein du gouvernement d'Élisabeth Borne annoncé ce lundi 4 juillet, la répartition des postes entre hommes et femmes pose question (photo prise le 14 juin dernier à l'Élysée). Au sein du gouvernement d'Élisabeth Borne annoncé ce lundi 4 juillet, la répartition des postes entre hommes et femmes pose question (photo prise le 14 juin dernier à l'Élysée).

    REMANIEMENT - Un bilan pour le moins nuancé. Ce lundi 4 juillet, l’Élysée a annoncé la composition du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne, au sortir des élections législatives et après les accusations portées contre Damien Abad . Une équipe étendue, avec 41 membres, mais où la parité pose déjà question.

    En effet, si en comptant la Première ministre, l’équipe gouvernementale est paritaire avec 21 hommes et 21 femmes, la répartition des rôles est loin d’être aussi équilibrée. Car lorsqu’on prend le détail des fonctions, parmi les ministres de plein exercice, on ne trouve ainsi que cinq femmes pour onze hommes.

    Et dans l’ordre protocolaire, passé Élisabeth Borne , la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna est bien seule en troisième position, entourée par six hommes. Et la plupart des postes régaliens reviennent à des hommes: l’Intérieur pour Gérald Darmnin, la Justice pour Éric Dupond-Moretti, l’Armée pour Sébastien Lecornu, l’Économie pour Bruno Le Maire...

    Des secrétaires d’État pour équilibrer la balance

    Du côté des ministres délégués, là encore, la répartition n’est pas paritaire, avec neuf hommes pour seulement six femmes. Tant et si bien que ce sont neuf secrétaires d’État féminines qui ont été nommées (contre un seul homme) pour parvenir à cette “parité de façade”, pour citer la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone.

    Un constat notamment partagé et dénoncé par la députée écologiste du Rhône (Nupes) Marie-Charlotte Garin , qui s’était illustrée en portant la robe à fleurs de Cécile Duflot pour son arrivée à l’Assemblée, ou par ses collègues insoumis Antoine Léaument, député de l’Essonne, et Ségolène Amiot, élue de Loire-Atlantique.

    À noter en outre que les trois membres du gouvernement battues aux législatives (Brigitte Bourguignon à la Santé, Amélie de Montchalin à la Transition écologique et Justine Bénin à la Mer) ont toutes été remplacées par des hommes, respectivement François Braun, Christophe Béchu et Hervé Berville.

    Ces départs de taille avaient pourtant fait de la parité un enjeu central dans ce remaniement.

    À voir également sur le HuffPost : La robe de Cécile Duflot, huée il y a 10 ans, de retour à l’Assemblée

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      Damien Abad limogé du gouvernement Borne, Chrysoula Zacharopoulou reste en poste

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 08:56 · 3 minutes

    L'ancien ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad, le 21 juin à Matignon. L'ancien ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad, le 21 juin à Matignon.

    REMANIEMENT - La succession d’accusations lui aura finalement coûté son poste. Après plusieurs jours de consultations, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ont finalement choisi de ne pas conserver Damien Abad au ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées lors d’ un remaniement annoncé par communiqué ce lundi 4 juillet.

    Visé depuis le 29 juin par une enquête pour “tentative de viol” , pour des faits qui se seraient déroulés lors d’une fête organisée chez lui en 2010, le député de l’Ain est limogé, 45 jours après sa nomination le 20 mai.

    Principale prise de guerre de ce second quinquennat, l’ancien cadre des Républicains (LR) avait été confortablement réélu le 19 juin pour un troisième mandat lors des élections législatives . Il avait été en 2012 le premier élu handicapé à siéger à l’Assemblée. Il est atteint d’une maladie rare, l’arthrogrypose, qui bloque ses articulations et réduit sa mobilité.

    Une troisième femme l’accuse ce lundi

    Déjà mis en cause par deux autres femmes, l’ancien ministre, âgé de 42 ans, est visé par un nouveau témoignage ce lundi. Une militante des Jeunes populaires, l’organisation de jeunesse de l’ex-UMP, l’accuse d’“agissements” dans un bar puis un hôtel parisien en 2013. Dans un témoignage publié par BFMTV, elle fait part d’un “black-out” et de “vertiges” après avoir bu “une coupe” de champagne avec le parlementaire dans le quartier Saint-Germain-des-Prés.

    Elle affirme s’être réveillée “complètement dévêtue” dans la chambre d’hôtel, expliquant avoir “du mal à se souvenir de ce qui s’était passé la veille” mais se disant “sûre et certaine” que le député était présent “dans le lit”.

    Avant cela, deux autres femmes avaient accusé le ministre de les avoir violées en 2010 et 2011 dans des témoignages recueillis par Mediapart . Selon le site d’investigation, il s’agit d’une ”élue centriste” qui était, au moment des faits qu’elle dénonce, présidente d’une fédération du mouvement de jeunesse du Nouveau centre, dont Damien Abad, alors député européen, était le président national. C’est cette dernière qui a déposé plainte pour “tentative de viol” le 27 juin. Elle a également précisé que l’élu lui avait “offert un verre” au fond duquel elle a vu “quelque chose”, avant d’aller le recracher aux toilettes.

    Une autre femme a déposé plainte à deux reprises, mais celles-ci ont été classées sans suite en 2012, puis en 2017, d’abord pour “carence de la plaignante”, puis “faute d’infraction suffisamment caractérisée”.

    Le ministre a contesté ces accusations et annoncé déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, pointant le “calendrier soigneusement choisi de ces publications”. Le 22 mai, au lendemain des premières accusations, la Première ministre avait “assuré que “s’il y a(vait) de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie”, l’exécutif “tirera toutes les conséquences de cette décision”.

    Zacharopoulou reste à son poste

    Visée par trois plaintes, dont deux pour viols, Chrysoula Zacharopoulou reste, elle, au gouvernement d’Élisabeth Borne. La secrétaire d’État au Développement, âgée de 46 ans, est visée par une enquête du parquet de Paris pour des gestes assimilables, selon ses accusatrices, à des “viols” commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.

    “Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes”, avait-elle déclaré le 24 juin dans un communiqué transmis par son avocat, Antonin Lévy. Elle s’était dit “choquée et profondément blessée” en tant que “femme et médecin”.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Qui est François Braun, le nouveau ministre de la Santé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 08:51 · 2 minutes

    Le médecin urgentiste François Braun, récemment chargé par Emmanuel Macron d'une Le médecin urgentiste François Braun, récemment chargé par Emmanuel Macron d'une "mission flash" sur l'état des urgences en France, a été nommé ministre de la Santé ce lundi 4 juillet (photo d'archive prise en mars 2020, au plus fort de la crise du Covid).

    REMANIEMENT - En quelques semaines, il a pris du galon. Après avoir remis les propositions de la “ mission flash ” que lui avait confiée Emmanuel Macron , le médecin urgentiste François Braun a été nommé, ce lundi 4 juillet, ministre de la Santé. Dans le cadre du remaniement gouvernement, il succède ainsi à Brigitte Bourguignon , battue aux élections législatives dans le Pas-de-Calais.

    Il s’agit d’un homme qui connaît parfaitement le milieu hospitalier puisqu’il est à la tête de Samu-urgences de France, le premier syndicat d’urgentistes du pays, et chef de pôle du service des urgences du CHR de Metz-Thionville, en Moselle.

    Cela en plus d’avoir déjà adopté un rôle politique depuis de longues semaines, lui qui a contribué à élaborer le programme d’Emmanuel Macron en matière de santé et qui conseille le chef de l’État sur le sujet.

    Visage médiatique et politique

    Or à ce propos, sa vision très libérale est loin de faire l’unanimité dans le monde médical. Dans un portrait que lui consacrait récemment Marianne , François Braun était ainsi décrit comme “plutôt du côté de la direction de l’hôpital et des gouvernants que de celui des soignants sur le terrain”, prêt à tout pour faire fonctionner son service. Et début juin, c’est à des sénateurs circonspects sur le bien-fondé de sa mission que le médecin avait dû faire face.

    En mai, c’est lui qui avait été la voix et le visage de l’alerte lancée par plus d’une centaine de services d’urgences contraints de réduire leur activité, voire de fermer partiellement, du fait d’un manque de personnel. Il expliquait alors que les urgences ne pouvaient plus ”être open bar”, une manière d’initier le filtrage des patients qu’il a encore recommandé dans les conclusions de la “mission flash”.

    Plus tôt, en 2020, François Braun avait aussi été l’un des acteurs particulièrement médiatiques de la crise du Covid , qui repart de plus belle ces jours-ci. Au plus fort de la première vague de la pandémie, il s’était notamment illustré en orchestrant des transferts de patients au moyen de TGV médicalisés partant du Grand-Est à destination de la côte atlantique, mais aussi en hélicoptère en direction de l’Allemagne.

    La crise sanitaire “a révélé des forces, mais aussi des faiblesses qui sont anciennes, et qui se sont accélérées ces derniers mois”, jugeait-il alors au micro de France Bleu Lorraine . Et de l’assurer: “C’est le moment de réformer un peu notre organisation de santé en France.” Un projet qu’il va désormais pouvoir mettre en œuvre.

    À voir également sur le HuffPost : Limiter l’accès aux urgences? À Cherbourg, c’est déjà fait

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      Remaniement au gouvernement: Abad, Schiappa... Qui sort, qui entre, qui bouge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 08:44 · 2 minutes

    Ce lundi 4 juillet, un remaniement gouvernemental a été annoncé. Si Damien Abad (à gauche) quitte le gouvernement, François Braun et Marlène Schiappa, eux, y entrent. Ce lundi 4 juillet, un remaniement gouvernemental a été annoncé. Si Damien Abad (à gauche) quitte le gouvernement, François Braun et Marlène Schiappa, eux, y entrent.

    POLITIQUE - C’est la conséquence attendue des dernières élections législatives. Ce lundi 4 juillet, un remaniement gouvernemental a été annoncé par l’exécutif, la suite logique des scrutins des 12 et 19 juin derniers ainsi que de l’élection de la désormais ex-ministre Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale.

    En effet, les défaites d’Amélie de Montchalin , Brigitte Bourguignon et Justine Bénin dans leur circonscription, mais aussi les accusations de viol portées contre Damien Abad et le nouvel équilibre précaire au palais Bourbon avaient rendu nécessaire une série de changements au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne.

    Et le principal enseignement de ce remaniement est justement que Damien Abad , comme la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou , tous deux accusés de violences sexuelles, quittent le gouvernement.

    Par ailleurs, plusieurs personnalités font leur entrée au gouvernement, à commencer par le médecin François Braun. Récemment chargé par Emmanuel Macron d’une “mission flash” , le président de Samu-Urgences de France devient ministre de la Santé à la place de Brigitte Bourguignon, battue de quelques dizaines de voix dans le Pas-de-Calais. Un homme qui a formulé de nombreuses recommandations pour faire évoluer le fonctionnement des urgences en France et qui n’a pas hésité à tacler le système concurrentiel mis en place depuis quelques années en matière de santé.

    Marlène Schiappa de retour

    De même, l’ex-préfet en Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon, Jean-François Carenco remplace Yaël Braun-Pivet aux Outre-mer, le maire d’Angers Christophe Béchu arrive à la Transition écologique, le député MoDem Jean-Noël Barrot devient ministre délégué au Numérique, le maire de Clichy-sous-Bois Olivier Klein arrive au Logement et l’édile de Beauvais Caroline Cayeux aux Territoires.

    À noter par ailleurs que Marlène Schiappa , qui avait passé le premier quinquennat d’Emmanuel Macron au gouvernement (d’abord à l’Égalité femme-homme puis à la Citoyenneté), revient en responsabilité. Elle est désormais en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la vie associative, ont révélé nos confrères BFMTV .

    Enfin, Olivia Grégoire voit ses fonctions de porte-parole du gouvernement prendre fin de manière prématurée, moins de deux mois après avoir été nommée. Si elle retourne à Bercy avec un large portefeuille (PME, commerce, tourisme), elle est remplacée en tant que visage et voix du gouvernement par Olivier Véran. Aux relations avec le parlement, dans ce jeu de chaises musicales, c’est Franck Riester qui prend la place de ce dernier.

    Autre évolution en interne: Clément Beaune, élu sur le fil député à Paris, passe des Affaires européennes aux Transports et voit l’économiste Laurence Boone, ancienne conseillère de François Hollande, lui succéder. Par ailleurs, Geneviève Darrieussecq, qui avait passé cinq ans au gouvernement durant le premier quinquennat fait son retour dans la nouvelle équipe. Elle hérite du rôle de ministre déléguée à l’Autonomie.

    À voir également sur le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Pour le remaniement, les trois questions que Macron et Borne se posent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 10:54 · 4 minutes

    Elisabeth Borne et Emmanuel Macron (ici le 18 juin lors d'une cérémonie d'hommage à la Résistance au Mont Valérien) peaufine le remaniement. Elisabeth Borne et Emmanuel Macron (ici le 18 juin lors d'une cérémonie d'hommage à la Résistance au Mont Valérien) peaufine le remaniement.

    POLITIQUE - Dimanche soir, lundi, voire même mardi... Le remaniement est imminent, mais il reste encore quelques heures (au moins) à patienter avant l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale. Revenu en fin de semaine d’une longue séquence internationale, Emmanuel Macron est à pied d’œuvre avec Élisabeth Borne qu’il a confirmée à Matignon malgré des élections législatives qui les ont laissés sans majorité absolue.

    Ce nouveau gouvernement doit assister mercredi après-midi au discours de politique générale que la Première ministre prononcera à l’Assemblée nationale. On saura d’ici là si elle a décidé de se soumettre à un vote de confiance comme ses dix derniers prédécesseurs. Mais ce n’est pas la seule question à laquelle le couple exécutif doit répondre pour enfin lancer le quinquennat.

    Qui pour remplacer les quatre ministres partantes?

    C’est, avec le maintien d’Élisabeth Borne, l’autre certitude du moment. Il y a quatre ministres nommées après la présidentielle à remplacer. Trois ont été battues aux élections législatives (Amélie de Montchalin, Brigitte Bourguignon, Justine Bénin) et une est devenue présidente de l’Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet). Et ce sont des ministères de premier plan qu’il convient de pourvoir: celui de la Transition écologique, celui de la Santé, celui des Outre-mer ainsi que le secrétariat d’État à la mer.

    Battue aux élections législatives, Amélie de Montchalin va devoir quitter le ministère de la Transition écologique. Battue aux élections législatives, Amélie de Montchalin va devoir quitter le ministère de la Transition écologique.

    Si les noms de certaines personnalités politiques de droite circulent pour la Santé (Philippe Juvin, Jean Rottner), le mystère est entier pour les autres. Tout juste Aurore Bergé, la présidente du groupe macroniste à l’Assemblée, a-t-elle fait part de son envie que Yannick Jadot intègre le gouvernement. Surtout, Emmanuel Macron doit tenir compte de l’indispensable parité de son équipe; or avec quatre femmes à remplacer (et même si les noms de Catherine Vautrin et Christelle Morançais sont évoqués), l’équation est compliquée.

    Damien Abad peut-il rester en poste?

    Un cinquième ministère, confié pour le moment à un homme, pourrait également être vacant. Le cas Damien Abad agite en effet la majorité alors qu’ une enquête préliminaire pour tentative de viol a été ouverte contre le ministre des Solidarités et des personnes handicapées. Réélu aux législatives, l’ancien président du groupe LR clame son innocence, mais il y a quelques semaines Élisabeth Borne avait affirmé qu’elle tirerait les conséquences de nouveaux développements judiciaires.

    En coulisses, la Première ministre fait savoir que conserver le député de l’Ain dans l’équipe n’est pas compatible avec la lutte contre les violences faites aux femmes. Problème, Emmanuel Macron a jusqu’à présent toujours préféré mettre en avant la présomption d’innocence de ses ministres mis en cause qu’il s’agisse d’affaires du même genre (Gérald Darmanin) ou de potentiels conflits d’intérêts (Eric Dupond-Moretti).

    Le maintien de Damien Abad, visé par une enquête préliminaire pour tentative de viol, pose des questions en Macronie Le maintien de Damien Abad, visé par une enquête préliminaire pour tentative de viol, pose des questions en Macronie

    “Notre responsabilité c’est de faire en sorte d’accueillir la parole des femmes”, fait valoir Aurore Bergé, ajoutant que la “Première ministre prendra la bonne décision dans les prochaines heures”, laissant entendre que son sort était scellé. La patronne des députés Renaissance (ex-LREM) estime en revanche qu’à ce stade, la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou visée par trois plaintes, mais par aucune enquête préliminaire pour viol peut rester au gouvernement.

    Comment ressouder la majorité?

    Après l’annonce de la première équipe, le MoDem de François Bayrou n’avait pas caché son amertume de n’avoir obtenu qu’un ministère (Marc Fesneau à l’Agriculture) et un secrétariat d’État (Justine Bénin à la Mer). Pour Édouard Philippe et son parti Horizons, la donne est la même avec le seul Christophe Béchu nommé ministre délégué aux Collectivités. Au sortir de législatives ratées qui obligent Emmanuel Macron et Élisabeth Borne à souder encore plus leur majorité, ces deux alliés réclament des postes.

    Édouard Philippe et François Bayrou étaient mécontents du sort réservé à leur parti dans le premier gouvernement. Édouard Philippe et François Bayrou étaient mécontents du sort réservé à leur parti dans le premier gouvernement.

    Ex-secrétaire d’État à la Jeunesse, Sarah El Hairi pourrait compléter le contingent Modem; les noms du député Jean-Noël Barrot et des eurodéputées Laurence Farreng et Marie-Pierre Vedrenne sont avancés. Parmi les proches de l’ancien Premier ministre, ce sont Frédéric Valletoux et Thomas Mesnier (tous deux spécialistes de la Santé) qui sont régulièrement cités.

    Pour faire entrer ces personnalités, le duo Macron-Borne va devoir élargir le gouvernement. Cela tombe bien des portefeuilles avaient été oubliés lors de la première composition; on pense aux Transports, au Logement, au Tourisme ou au Numérique.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi Élisabeth Borne hésite tant à se soumettre à un vote de confiance

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      Abad peut-il rester ministre? Pour Schiappa, c'est "extrêmement difficile"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 07:26 · 3 minutes

    Visé par une enquête préliminaire Damien Abad souhaite rester ministre. Mais pour Marlène Schiappa, c'est Visé par une enquête préliminaire Damien Abad souhaite rester ministre. Mais pour Marlène Schiappa, c'est "extrêmement difficile".

    VIOLENCES SEXUELLES - Damien Abad peut-il se maintenir au ministère des Solidarités dans le gouvernement qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne doivent annoncer d’ici à mercredi? “C’est extrêmement difficile”, a jugé Marlène Schiappa , ancienne ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, invitée de BFMTV vendredi 1er juillet.

    Dès sa nomination au gouvernement mi-mai, Damien Abad a été visé par des accusations de viol, qu’il conteste. Dans la tourmente, l’ex-Républicain avait indiqué s’en remettre aux élections législatives . Une manœuvre qui a interloqué Marlène Schiappa: “Quand j’ai entendu dire ‘l’élection ce sera le juge de paix’, ça m’a choquée.”

    “Dire que l’élection est le juge de paix, et que si Damien Abad remporte l’élection ‘circulez il n’y a rien à voir’, je ne suis pas d’accord du tout avec cela”, a-t-elle insisté. Le ministre a largement été réélu (57%) au deuxième tour dans sa circonscription de l’Ain.

    “Si vous étiez membre de cette équipe gouvernementale, est-ce que vous feriez favorable à ce qu’il soit maintenu dans cette équipe?”, lui demande alors la journaliste. Avant de répondre, Marlène Schiappa fait un “décryptage des coulisses” de la machine gouvernementale et explique que le ministre des Solidarités est également ministre de tutelle du service de communication de l’égalité et du droit des femmes.

    Le gouvernement “du côté des victimes”

    “Est-ce qu’une personne mise en cause, et je respecte la présomption d’innocence, mais qui est néanmoins mise en cause dans plusieurs affaires de viol, est fondé à avoir la tutelle sur cette direction de la communication qui gère les droits des femmes et l’égalité femme/homme? Je pense que la question se pose”, affirme-t-elle alors.

    L’ancienne ministre soulève aussi la question de “l’efficacité”. Le ministère des Solidarités s’occupe des mères célibataires, des personnes en situation de handicap... rappelle-t-elle. “Il y a urgence à agir. Est-ce qu’on peut agir avec un ministre qui est empêché parce qu’il se consacre à sa défense?”, s’interroge Marlène Schiappa.

    De son côté, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a assuré ce samedi 2 juillet sur France inter être “du côté des victimes”. “Je crois que la parole des victimes doit être entendue. Je crois aussi que les processus judiciaires doivent être respectés. La décision appartient à la Première ministre”, a-t-elle déclaré.

    Cette déclaration intervient deux jours après l’ouverture d’une l’enquête pour viol contre Damien Abad, sur laquelle Élisabeth Borne ne s’est pas exprimée. Pourtant, “si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision”, avait-elle assuré quelques jours plus tôt. De son côté, le ministre des Solidarités a de nouveau “contest(é) avec la plus grande fermeté toute accusation de tentative de viol ou d’agression sexuelle”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

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      Remaniement, pouvoir d'achat... Macron de retour à l'Élysée, voici son programme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 09:40 · 4 minutes

    Emmanuel Macron le 30 juin à Lisbonne, avant son retour à Paris. Emmanuel Macron le 30 juin à Lisbonne, avant son retour à Paris.

    POLITIQUE - Après avoir fait tomber la veste pendant son déplacement à Lisbonne , il est grand temps pour Emmanuel Macron , de retour à Paris, de se retrousser les manches. À compter de vendredi 1er juillet, le président de la République va se consacrer à la politique nationale et le programme est chargé.

    Deux sujets risquent de s’imposer dans les discussions. Tout d’abord, le remaniement qui devrait - “en toute cohérence”, indique Olivia Grégoire sur LCI ce vendredi 1er juillet - intervenir avant la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne le 6 juillet . Puis la question ô combien délicate de la majorité à l’Assemblée nationale.

    Le chef de l’État va donc recevoir dès ce vendredi sa Première ministre Élisabeth Borne qui a mené toute la semaine des “consultations” avec les chefs de parti et de groupe de l’Assemblée “pour la composition d’un nouveau gouvernement d’action” et une “feuille de route”. À ce stade, rien n’a filtré de round de discussions.

    “Il me semble à peu près normal que la Première ministre réserve au président de la République ses conclusions à la suite de ces échanges”, a affirmé Olivia Grégoire.

    Quatre ministres à remplacer (au moins?)

    La porte-parole du gouvernement n’a donné aucune date précise sur le remaniement à venir. Seule certitude, il y a au moins quatre remplaçants à trouver. Pour les trois ministres battues aux législatives - Justine Bénin à la Mer , Brigitte Bourguignon à la Santé et Amélie de Montchalin à la Transition écologique -ainsi que pour le ministère des Outre-mer, que Yaël Braun-Pivet a quitté pour le perchoir.

    “Les téléphones vont chauffer, Macron va personnellement mettre sa patte sur le casting”, confie un conseiller au Parisien .

    Se pose aussi la question - sensible - de Damien Abad. Le ministre des Solidarités est désormais visé par une enquête pour tentative de viol - des faits qu’il conteste. Sa présence embarrasse au sein de la majorité et certains appellent le ministres à “prendre ses responsabilités ” en démissionnant. Ce que, selon ses déclarations à BFMTV, il ne semble pas prêt à faire: il a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse et affirme que “sa détermination est totale”. Le cas de Chrysoula Zacharopoulou, visée par une enquête pour viols en lien avec sa profession de gynécologue, pourrait également être à l’ordre du jour.

    L’attente autour du remaniement, et plus largement, du lancement du deuxième quinquennat agace de plus en plus. “L’enjeu, c’est: quel gouvernement? On ne sait pas trop. Emmanuel Macron a été réélu, certes, mais, depuis trois mois, on est dans l’attente, finalement”, tacle ce vendredi le chef de EELV Julien Bayou. Même au sein de la majorité, les crispations se ressentent: “Il faut que la semaine prochaine, tout cela [l’affaire Abad] soit derrière nous”, confie un responsable de la majorité à L’Opinion ce vendredi. “Il nous faut un gouvernement de combat et une feuille de route. À ce stade, on ne sait pas si le gouvernement sera formé, on ne sait pas s’il y aura un vote de confiance, on ne sait pas quelle sera la ligne.”

    Passer à l’Assemblée

    Le palais Bourbon sera également au coeur de l’actualité politique la semaine prochaine. Élisabeth Borne doit y faire sa déclaration de politique générale le mercredi 6 juillet. La question d’un vote de confiance n’est à ce stade “pas tranchée” , assure Matignon, tandis que les cadres de la majorité répètent (pour préparer les esprits?) que si ce vote n’avait pas lieu, ce ne serait pas une première sous la Ve République.

    Le gouvernement le martèle toutefois, la priorité n’est pas tant la situation du gouvernement ou de la Première ministre - à qui Emmanuel Macron a renouvelé “sa confiance” - mais bien celle des Français. Et donc le texte sur le pouvoir d’achat, promis dès cet été.  Sur LCI ce vendredi, Olivia Grégoire a confirmé que ce projet de loi était “la priorité” de l’exécutif. “Nous avons un objectif très clair: que cela arrive sonnant et trébuchant dans le portefeuille des Français au mois d’août”, assure-t-elle. Le texte sera donc présenté le 18 juillet à l’Assemblée nationale.

    Auparavant, les députés - réunis en session extraordinaire - auront à plancher à partir du 11 juillet sur le projet de loi sanitaire permettant le maintien de “mesures de freinage” face au Covid. Également au menu le 12 juillet au Sénat et le 13 à l’Assemblée, une déclaration du gouvernement suivie d’un débat sur la présidence française de l’Union européenne.

    À voir également sur Le HuffPost : Quels sont les enjeux du vote de confiance auquel Elisabeth Borne hésite à se soumettre ?

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      Élisabeth Borne Première ministre: Une nomination historique, mais... - DOSSIER DU HUFFPOST

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 16:11 · 3 minutes

    Élisabeth Borne est la première femme à s'installer à Matignon depuis 30 ans. Élisabeth Borne est la première femme à s'installer à Matignon depuis 30 ans.

    POLITIQUE - C’est une scène inédite au 21e siècle, mais qui est appelée à se reproduire ces prochaines semaines. Face au président de la République, c’est une femme qui va prendre place au premier conseil des ministres du nouveau gouvernement , lundi 23 mai à 10 heures du matin.

    Élisabeth Borne est en effet devenue lundi 16 mai la deuxième Premier ministre de la Ve République, la première depuis Édith Cresson il y a 30 ans. Un événement que l’on aimerait ne plus avoir à commenter dans quelques années parce qu’il sera devenu banal, mais qui reste historique tant la France a beaucoup de mal à rendre paritaire les postes de pouvoir.

    C’est pourquoi depuis quelques jours, la nomination d’Élisabeth Borne (qui a mis -avec Emmanuel Macron- une petite semaine à composer sa première équipe) et ses conséquences sur la sphère politique et la société en général sont largement commentées.

    Le HuffPost n’a pas fait exception. Voici une sélection des articles que nous avons écrits à ce sujet.

    Élisabeth Borne dédie sa nomination ”à toutes les petites filles”

    Sur le perron de Matignon, Élisabeth Borne a salué et remercié l’ancien Premier ministre Jean Castex qui a fait ses adieux à ses collaborateurs. La nouvelle cheffe du gouvernement a choisi de dédier son premier discours à “toutes les petites filles” et les exhortant à aller au bout de leurs rêves.

    Un “e” sépare Cresson de Borne et ça en dit long sur l’évolution de la vie politique

    Nommée par François Mitterrand en 1991, Édith Cresson était une femme Premier ministre. Élisabeth Borne a été choisi par Emmanuel Macron en 2022 comme sa Première ministre. Il a fallu 30 ans pour opérer ce changement qui, s’il ne se joue qu’à une lettre, est loin d’être anecdotique.

    Cette mise au point d’Amélie Mauresmo tombe à pic après la nomination d’Élisabeth Borne

    L’ancienne numéro une du tennis mondiale devenue directrice du tournoi de Roland Garros est ravie de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon. Mais comme elle l’a dit sur le plateau de C a Vous , sur France5, elle attend surtout avec impatience “le jour où on ne parlera plus de genre, mais d’aptitudes”, en sport comme en politique.

    30 ans avant Élisabeth Borne, les pires attaques sexistes subies par Édith Cresson

    Le 15 mai 1991, Édith Cresson est devenu la première femme nommée au poste de Premier ministre sous la Ve République. C’est un déferlement d’attaques sexistes qui l’attend pour les onze mois suivants. Rien de tout cela n’est heureusement arrivé à Elisabeth Borne.

    L’hommage aux “petites filles”, un incontournable pour les femmes de pouvoir

    Lors de la passation de pouvoir avec Jean Castex, la Première ministre Elisabeth Borne a dédié sa nomination à toutes les petites filles. Un clin d’œil de plus en plus incontournable pour les femmes qui, de Christine Lagarde à Hillary Clinton, accèdent à de hautes fonctions.

    La nomination d’une Première ministre ne doit pas occulter tout ce qu’il reste à faire

    Vous ne trouverez aucune voix pour dénoncer la nomination d’une femme à Matignon. Seulement la mise en avant du choix d’Élisabeth Borne, car deuxième femme Première ministre en France, souligne les retards en matière d’égalité hommes-femmes. C’est ce que nous ont dit plusieurs associations féministes.

    Quels effets concrets le choix d’une Première ministre peut-il avoir sur les petites filles?

    Pour les petites filles, pouvoir s’identifier à des personnalités qui leur ressemblent a de l’importance. Mais concrètement, quels sont les effets des “role models” sur celles qui s’y identifient? Des chercheurs français s’étaient penchés sur le sujet dès 2015. Auprès de près de 20.000 lycéens, ils ont voulu étudier les effets sur les parcours et les comportements des élèves féminines lorsqu’elles ont la possibilité d’échanger avec des scientifiques.

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      Nouveau gouvernement: Chez les ministres reconduits, des promotions et des déceptions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 11:24 · 4 minutes

    Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice. Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice.

    POLITIQUE - Renouveau, mais pas trop. Sur les vingt-huit responsables politiques qui composent le premier gouvernement d’Elisabeth Borne , quatorze, soit la moitié, étaient déjà présents sous Jean Castex. Marlène Schiappa, Julien Denormandie, Jean-Michel Blanquer sont parmi les principaux éconduits d’une vague qui fait la part belle aux poids lourds du premier quinquennat.

    Et chez les restants, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Entre promotions, progression dans l’ordre protocolaire ou espoirs déçus, la première mouture de ce gouvernement apporte, au-delà des petits nouveaux ou des profils déjà ciblés par l’opposition, son lot d’enseignements. Tour d’horizons des survivants.

    Les promus

    Emmanuel Macron et sa Première ministre ont choisi de promouvoir toute une génération qui les a, semble-t-il, convaincus au cours des derniers mois. L’exemple le plus éloquent est sans doute du côté de Gabriel Attal, le benjamin du gouvernement. L’ancien secrétaire d’Etat chargé de lancer le Service national universel, devenu porte-parole du gouvernement en juillet 2020, décroche le ministère (délégué) en charge des Comptes publics.

    Le budget à 33 ans, c’est une première... et la promesse d’un potentiel tremplin. Un coup d’œil à la liste des responsables qui ont occupé ce poste clef avant lui – de Gérald Darmanin, à Bernard Cazeneuve, en passant par Valérie Pécresse, François Baroin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac – permet de s’en rendre compte.

    Dans ce jeu des chaises musicales, c’est Olivia Grégoire, 43, ans, qui le remplace au porte-parolat. Un rôle d’envergure pour celle qui occupait jusqu’ici le poste de secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire.

    Dans le même esprit, Olivier Dussopt, qui passe du Budget au ministère du Travail, Marc Fesneau, qui laisse les Relations avec le Parlement pour l’Agriculture, ou Brigitte Bourguignon, qui récupère le portefeuille global de la Santé après s’être consacrée à l’Autonomie, peuvent se targuer d’une belle promotion. Tout comme Sébastien Lecornu, lequel devient le plus jeune ministre des Armées après avoir été ministre des Outre-mer.

    Les confortés

    Au-delà de ces changements de postes et de statuts, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont surtout opté pour une large continuité dans les rôles clefs. Avec des poids-lourds confortés.

    C’est le cas par exemple de Bruno Le Maire. L’ancien cadre des Républicains, ministre tout au long du premier quinquennat, voit son portefeuille (déjà conséquent) s’élargir. Désormais numéro deux du gouvernement – il était cinquième jusqu’à présent –, le ministre est en charge de l’Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et du numérique. Son collègue à l’Intérieur, Gérald Darmanin, reste, quant à lui, place Beauvau... et grimpe, lui aussi, dans l’ordre protocolaire (de numéro 5 à numéro 3.)

    Même mouvement, bien que plus surprenant, pour Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux, souvent donné dans les sortants, est reconduit à son poste malgré des relations conflictuelles avec les syndicats et ses délicatesses avec la Justice. Il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat dans deux dossiers. L’ancien ténor du barreau passe même du onzième rang protocolaire au quatrième. Ce n’est pas si anodin pour celui qui a battu la campagne pour Emmanuel Macron, avant de renoncer à se présenter aux élections législatives.

    Les espoirs déçus

    Dans ce contexte, et à l’heure où le président de la République espère insuffler une nouvelle méthode, il fallait forcément des déçus pour laisser place à de nouvelles têtes. Selon Le Parisien , Gabriel Attal et Clément Beaune “voulaient mordicus” le ministère des Comptes publics, notamment pour le tremplin qu’il représente. Le poste a été très disputé, raconte le quotidien... et perdu par le “Monsieur Europe” d’Emmanuel Macron, lequel ne cache pas son envie de prendre des responsabilités en Macronie.

    La déception reste malgré tout relative puisque l’ancien conseiller élyséen conserve le portefeuille des Affaires européennes, qui devient un ministère. Il pourra ainsi s’installer chaque mercredi à la table du Conseil des ministres, lui qui était secrétaire d’Etat jusqu’à présent.

    Reste Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé est celui qui perd le plus de plumes entre le gouvernement Castex et celui d’Elisabeth Borne. “J’ai été ministre de la crise sanitaire pendant deux ans. J’aimerais bien maintenant être ministre de la Santé à temps plein” , expliquait-il à L’Obs, en mars dernier. Las, il sera finalement chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique.

    Le neurologue de formation perd son ministère de plein exercice, au profit de Brigitte Bourguignon, et se cantonne à un rôle de ministre déléguée auprès d’Elisabeth Borne. Un moindre mal, sans doute, pour celui qui “s’est battu XXL” et même “ roulé par terre pour obtenir quelque chose ”, selon plusieurs sources dans les colonnes du Parisien, alors qu’il devait initialement garnir les rangs des recalés.

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