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      Feu vert des députés sur plusieurs mesures-clés sur le pouvoir d'achat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 06:30 · 4 minutes

    Feu vert des députés sur plusieurs mesures clés sur le pouvoir d'achat (image d'illustration) Feu vert des députés sur plusieurs mesures clés sur le pouvoir d'achat (image d'illustration)

    POLITIQUE - De la revalorisation des retraites et des prestations sociales à la déconjugalisation de l’ Allocation adulte handicapé (AAH), les députés ont voté, ce mercredi 20 juillet, plusieurs mesures-clés du projet de loi sur le pouvoir d’achat.

    La revalorisation de 4% des retraites et des prestations sociales a été adoptée par 296 voix pour, tandis que 103 abstentions et deux votes contre ont été enregistrés - ces derniers émis par deux députés socialistes. Elle prendra effet dès le 1er juillet 2022, de façon rétroactive, sans attendre la date de revalorisation automatique annuelle.

    Dans le détail, sont notamment concernées par cette mesure les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, déjà revalorisées automatiquement de 1,1% en janvier. Également touchées par cette mesure, les allocations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l’AAH, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et les bourses sur critères sociaux pour les étudiants. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà augmenté de 1,8% en avril.

    L’évolution de l’AAH, rare moment d’unanimité

    Les groupes de l’alliance de gauche Nupes se sont largement abstenus, sur les revalorisations, qui selon le député LFI Adrien Quatennens “entérinent des baisses de pouvoir d’achat” car “en dessous de l’inflation”.

    L’effort budgétaire consenti pour les pensions et les prestations sociales “ne correspond en rien à la réalité de l’inflation dans notre pays”, a de son côté réagi la députée Rassemblement national Laure Lavalette.

    L’évolution de l’AAH, une mesure phare du projet de loi pouvoir d’achat, a été adoptée dans la nuit à l’unanimité après plusieurs refus de l’exécutif lors de la précédente législature. Les députés de tous les groupes avaient déposé des amendements pour que les revenus du conjoint ne soient plus pris en compte pour le calcul de cette prestation, une mesure réclamée de longue date par les oppositions et les associations.

    Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. D’un montant maximal de 904 euros mensuels, elle est versée sur critères médicaux et sociaux. Elle compte aujourd’hui plus de 1,2 million de bénéficiaires, dont 270.000 en couple, pour une dépense annuelle d’environ 11 milliards d’euros.

    Des débats tendus entre députés

    Outre ces revalorisations, le projet du gouvernement prévoit des mesures afin d’assurer l’approvisionnement énergétique du pays - sujet promettant de vives discussions avec la gauche.

    Les débats, tendus et qui progressent très lentement, doivent se terminer ce jeudi, les députés devant enchaîner avec le projet de budget rectificatif pour 2022 qui doit assurer le financement et compléter l’arsenal face à l’inflation. “La bataille sera encore plus acharnée, car il y a là les grands choix budgétaires”, pronostique-t-on au groupe PS.

    L’Assemblée siégera pour cela jusqu’à samedi soir, voire dimanche, anticipent plusieurs élus, afin d’achever cette première lecture du paquet pouvoir d’achat, et de passer la balle au Sénat, en vue d’une adoption définitive au 7 août.

    En parallèle, les tractations vont bon train. D’abord avec les LR, dont les voix sont précieuses à l’Assemblée comme au Sénat, et qui pourraient permettre à la majorité de ne pas avoir le seul appoint des députés RN.

    Vers un accord entre LR et la majorité?

    Un accord est ainsi en vue entre l’exécutif et les députés de droite sur le sujet clé du carburant (dans le budget rectificatif), afin d’augmenter légèrement la ristourne actuelle de 18 centimes le litre, mais en renonçant à l’indemnité carburant pour les travailleurs modestes et les gros rouleurs.

    La gauche Nupes dénonce de son côté l’absence de “compromis” autour de ses propositions. Avec une série de réactions indignées mardi soir quand Christine Le Nabour (LREM) a lancé à l’écologiste Sandra Regol: “Nous n’avons jamais dit que nous voulions faire des compromis avec vous”.

    Les macronistes affirment pourtant faire preuve d’ouverture, avec des amendements PS adoptés en commission sur le volet énergétique. Et ils vantent le “rassemblement” des forces politiques autour de la déconjugalisation de l’allocation adultes handicapés (AAH), sans tenir compte des revenus du conjoint - mesure refusée sous la précédente législature.

    Pas de concorde en revanche sur la taxation des superprofits des grands groupes, idée poussée par la gauche, le RN et même LR et une douzaine de LREM. “Il vaut mieux tout de suite payer son essence moins chère pour partir en vacances” plutôt que “d’espérer le produit d’une taxe dans un an”, répond Aurore Bergé. Le 14 juillet, Emmanuel Macron avait dit “oui” à une contribution mais “pas dans la démagogie”.

    À voir également sur Le HuffPost: À l’Assemblée, les débats sur le pouvoir d’achat ont ulcéré les élus ultramarins

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      Pouvoir d'achat: Tickets restaurant, RSA, allocations chômage... Ce qui change au 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 04:20 · 7 minutes

    De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration) De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration)

    VIE PRATIQUE - En raison de l’inflation, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat , dont une revalorisation des minima sociaux à partir de ce vendredi 1er juillet. Parmi les nouveautés, les Français devront également dire adieu au plafond de 38 euros des tickets restaurant , décidé pendant la crise du Covid-19 .

    Le HuffPost fait le point sur ce qui va changer à compter de ce 1er juillet, et pour les semaines qui viennent.

    Retour à la normale pour le plafond des tickets restaurant

    Prolongé à plusieurs reprises après sa mise en place à l’issue du premier confinement en 2020 , le doublement du plafond d’utilisation des tickets restaurant à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés va prendre fin.

    Le plafond de 19 euros sera de retour à partir du 1er juillet et les titres ne pourront plus être utilisés les week-ends et les jours fériés, a annoncé le 24 juin le ministère de l’Économie et des Finances. “Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants” et “d’accélérer l’utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires”, selon Bercy.

    Les ministère estime qu’“aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes” et “le stock de tickets a été écoulé”, les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022.

    Changement de nom facilité pour les personnes majeures

    Votée en février, une nouvelle loi, qui entre en vigueur ce 1er juillet, ouvre la possibilité pour tout majeur de demander, une fois dans sa vie, à prendre, ou ajouter, le nom de son autre parent, par une simple démarche en mairie, sans avoir à formuler de justification.

    Une procédure très allégée par rapport à celle, longue et aléatoire, en vigueur jusqu’ici, qui passe néanmoins par une décision du ministère de la Justice et doit être motivée: patronyme discrédité ou à consonance péjorative, désir de franciser son nom ou empêcher l’extinction d’un patronyme rare...

    Les motifs dits “affectifs”, pour ceux désirant abandonner le nom d’un parent violent, incestueux, absent ou toute autre raison personnelle, sont soumis aux mêmes démarches. Même si elle rend la procédure beaucoup plus aisée, la loi n’ouvrira pas la possibilité de prendre n’importe quel nom: juste celui de l’autre parent.

    Hausse des pensions de retraites et de plusieurs prestations sociales

    Face à l’inflation, le gouvernement a décidé un coup de pouce de 4% aux pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, ainsi qu’aux prestations familiales et minima sociaux, dans le cadre de son projet de loi “pouvoir d’achat”.

    Le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) sont concernés. Ces hausses, destinées à aider les ménages, doivent cependant être encore entérinées par le Parlement à travers deux textes, dont une loi de finances rectificative. Une fois votés, ils devraient avoir un effet rétroactif au 1er juillet.

    Revalorisation des salaires dans la fonction publique

    Le traitement des 5,7 millions d’agents publics est revalorisé à hauteur de 3,5% . En raison de contraintes logistiques, le changement ne se verra probablement qu’en août sur la feuille de paie des agents publics, avec toutefois un effet rétroactif pour le mois de juillet. À titre d’exemple, la hausse des salaires devrait se traduire par une augmentation mensuelle de 45 euros pour un agent d’accueil en début de carrière.

    Hausse des allocations chômage

    Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 2,9% à partir de ce vendredi 1er juillet, coup de pouce qui va concerner 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unédic dans un communiqué publié ce jeudi 30 juin.

    “Lors des cinq dernières années cette revalorisation était en moyenne de 0,5 %. Le Conseil d’administration de l’Unédic (qui s’est réuni ce jeudi, ndlr ) a dans sa décision tenu compte du contexte économique, notamment de l’inflation , et de l’équilibre financier du régime”, explique l’organisme de gestion de l’assurance chômage dans son communiqué. L’inflation a atteint 5,8% en juin, selon l’Insee.

    L’encadrement des loyers mis en place à Montpellier

    Le plafonnement des loyers, qui interdit sauf exception de louer un bien immobilier au-delà d’un certain prix au mètre carré, entre en vigueur à Montpellier. La métropole de l’Hérault rejoint Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et 18 communes de Seine-Saint-Denis qui appliquent déjà ce dispositif. Bordeaux suivra à son tour le 15 juillet.

    Nouvelles informations à indiquer sur les annonces de location

    À partir du 1er juillet, les annonces de location entre particuliers devront obligatoirement mentionner certaines informations, selon un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril dernier.

    Le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer,
    le montant des charges locatives ou charges récupérables et les modalités de règlement de ces charges seront désormais à renseigner par les bailleurs non professionnels, indique le site du service public . Les propriétaires devront également préciser le montant du dépôt de garantie exigé, le caractère meublé ou non de la location, le montant des taxes et des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l’état des lieux, la commune ou l’arrondissement dans lequel le bien locatif est situé, et la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.

    Dans le cas où le logement est situé dans une zone qui applique l’encadrement des loyers , il faudra aussi préciser: “zone soumise à encadrement des loyers”; le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention “loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser)” ; le montant du loyer de base précédé de la mention “loyer de base” ; le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention “complément de loyer”.

    Plus de clarté sur les frais des assurances-vie et des plans d’épargne retraite

    À compter du 1er juillet, les frais des contrats d’assurance vie et de plans d’épargne retraite (PER) seront plus transparents pour les consommateurs. Le tableau standardisé rassemblant l’ensemble des frais de ces contrats, obligatoire depuis le 1er juin, sera enrichi d’une nouvelle colonne additionnant frais du contrat et frais des unités de compte (UC), permettant meilleure lisibilité et comparaison entre ces produits d’épargne.

    L’assurance-vie est de loin le premier placement des Français en montant. Ils y épargnent environ 1850 milliards d’euros, selon les derniers chiffres fournis par le syndicat professionnel France Assureurs. L’encours des plans d’épargne retraite (PER), un produit lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, atteint quant à lui environ 40 milliards d’euros.

    Interdiction de la vente de chaudières au fioul neuves

    Les chaudières émettant plus de 300 g de CO2 par équivalent KWh sont interdites à la vente à partir de ce 1er juillet, ce qui exclut tout équipement neuf fonctionnant au fioul (ou au charbon). Les appareils déjà installés pourront, eux, continuer d’être utilisés, entretenus et réparés.

    Une dérogation est possible notamment lorsqu’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existants, et qu’aucun équipement compatible avec ce seuil ne peut être installé sans renforcement du réseau local d’électricité.

    Rénovation énergétique

    Les ménages pourront désormais cumuler plus simplement l’éco-prêt à taux zéro d’un montant maximum de 30.000 euros pour financer des travaux de rénovation énergétique et MaPrimeRénov’ .

    Prolongation du bonus écologique

    Il devait s’arrêter ce 1er juillet, mais le gouvernement a annoncé ce mercredi 29 juin que le bonus écologique versé à l’achat d’une voiture électrique restera fixé à 6000 euros pour les particuliers jusqu’à la fin de l’année, tandis que celui versé pour un véhicule hybride sera maintenu à 1000 euros.

    Une nouvelle profession du droit

    À partir de ce 1er juillet, les quelque 3300 huissiers de justice et 400 commissaires-priseurs judiciaires de France seront regroupés en une seule et même profession, nommée commissaire de justice. Ces professionnels du droit cumuleront les compétences actuelles des huissiers (constats, recouvrements…) et des commissaires-priseurs judiciaires (ventes aux enchères, prisées…).

    “On a agrégé tout cela pour donner plus de lisibilité au justiciable”, explique à l’AFP Me Pascal Thuet, trésorier de la nouvelle Chambre nationale des commissaires de justice. “C’est le maillage territorial qui sera renforcé”, selon lui. Près de 95% des professionnels ont d’ores et déjà été formés à leurs nouvelles compétences, a indiqué Me Thuet, les retardataires ayant jusqu’en 2026 pour le faire.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Tickets restaurant, RSA, pensions de retraite... Ce qui change au 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 09:45 · 7 minutes

    Tickets-restaurant, RSA, pensions de retraite... Ce qui change au 1er juillet Tickets-restaurant, RSA, pensions de retraite... Ce qui change au 1er juillet

    VIE PRATIQUE - En raison de l’inflation, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat , dont une revalorisation des minima sociaux à partir de ce vendredi 1er juillet. Parmi les nouveautés, les Français devront également dire adieu au plafond de 38 euros des tickets restaurant , décidé pendant la crise du Covid-19 .

    Le HuffPost fait le point sur ce qui va changer à compter de ce 1er juillet, et pour les semaines qui viennent.

    Retour à la normale pour le plafond des tickets restaurant

    Prolongé à plusieurs reprises après sa mise en place à l’issue du premier confinement en 2020 , le doublement du plafond d’utilisation des tickets restaurant à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés va prendre fin.

    Le plafond de 19 euros sera de retour à partir du 1er juillet et les titres ne pourront plus être utilisés les week-ends et les jours fériés, a annoncé le 24 juin le ministère de l’Économie et des Finances. “Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants” et “d’accélérer l’utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires”, selon Bercy.

    Les ministère estime qu’“aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes” et “le stock de tickets a été écoulé”, les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022.

    Changement de nom facilité pour les personnes majeures

    Votée en février, une nouvelle loi, qui entre en vigueur ce 1er juillet, ouvre la possibilité pour tout majeur de demander, une fois dans sa vie, à prendre, ou ajouter, le nom de son autre parent, par une simple démarche en mairie, sans avoir à formuler de justification.

    Une procédure très allégée par rapport à celle, longue et aléatoire, en vigueur jusqu’ici, qui passe néanmoins par une décision du ministère de la Justice et doit être motivée: patronyme discrédité ou à consonance péjorative, désir de franciser son nom ou empêcher l’extinction d’un patronyme rare...

    Les motifs dits “affectifs”, pour ceux désirant abandonner le nom d’un parent violent, incestueux, absent ou toute autre raison personnelle, sont soumis aux mêmes démarches. Même si elle rend la procédure beaucoup plus aisée, la loi n’ouvrira pas la possibilité de prendre n’importe quel nom: juste celui de l’autre parent.

    Hausse des pensions de retraites et de plusieurs prestations sociales

    Face à l’inflation, le gouvernement a décidé un coup de pouce de 4% aux pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, ainsi qu’aux prestations familiales et minima sociaux, dans le cadre de son projet de loi “pouvoir d’achat”.

    Le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) sont concernés. Ces hausses, destinées à aider les ménages, doivent cependant être encore entérinées par le Parlement à travers deux textes, dont une loi de finances rectificative. Une fois votés, ils devraient avoir un effet rétroactif au 1er juillet.

    Revalorisation des salaires dans la fonction publique

    Le traitement des 5,7 millions d’agents publics est revalorisé à hauteur de 3,5% . En raison de contraintes logistiques, le changement ne se verra probablement qu’en août sur la feuille de paie des agents publics, avec toutefois un effet rétroactif pour le mois de juillet. À titre d’exemple, la hausse des salaires devrait se traduire par une augmentation mensuelle de 45 euros pour un agent d’accueil en début de carrière.

    L’encadrement des loyers mis en place à Montpellier

    Le plafonnement des loyers, qui interdit sauf exception de louer un bien immobilier au-delà d’un certain prix au mètre carré, entre en vigueur à Montpellier. La métropole de l’Hérault rejoint Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et 18 communes de Seine-Saint-Denis qui appliquent déjà ce dispositif. Bordeaux suivra à son tour le 15 juillet.

    Nouvelles informations à indiquer sur les annonces de location

    À partir du 1er juillet, les annonces de location entre particuliers devront obligatoirement mentionner certaines informations, selon un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril dernier.

    Le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer,
    le montant des charges locatives ou charges récupérables et les modalités de règlement de ces charges seront désormais à renseigner par les bailleurs non professionnels, indique le site du service public . Les propriétaires devront également préciser le montant du dépôt de garantie exigé, le caractère meublé ou non de la location, le montant des taxes et des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l’état des lieux, la commune ou l’arrondissement dans lequel le bien locatif est situé, et la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.

    Dans le cas où le logement est situé dans une zone qui applique l’encadrement des loyers , il faudra aussi préciser: “zone soumise à encadrement des loyers”; le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention “loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser)” ; le montant du loyer de base précédé de la mention “loyer de base” ; le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention “complément de loyer”.

    Plus de clarté sur les frais des assurances-vie et des plans d’épargne retraite

    À compter du 1er juillet, les frais des contrats d’assurance vie et de plans d’épargne retraite (PER) seront plus transparents pour les consommateurs. Le tableau standardisé rassemblant l’ensemble des frais de ces contrats, obligatoire depuis le 1er juin, sera enrichi d’une nouvelle colonne additionnant frais du contrat et frais des unités de compte (UC), permettant meilleure lisibilité et comparaison entre ces produits d’épargne.

    L’assurance-vie est de loin le premier placement des Français en montant. Ils y épargnent environ 1850 milliards d’euros, selon les derniers chiffres fournis par le syndicat professionnel France Assureurs. L’encours des plans d’épargne retraite (PER), un produit lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, atteint quant à lui environ 40 milliards d’euros.

    Interdiction de la vente de chaudières au fioul neuves

    Les chaudières émettant plus de 300 g de CO2 par équivalent KWh sont interdites à la vente à partir de ce 1er juillet, ce qui exclut tout équipement neuf fonctionnant au fioul (ou au charbon). Les appareils déjà installés pourront, eux, continuer d’être utilisés, entretenus et réparés.

    Une dérogation est possible notamment lorsqu’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existants, et qu’aucun équipement compatible avec ce seuil ne peut être installé sans renforcement du réseau local d’électricité.

    Rénovation énergétique

    Les ménages pourront désormais cumuler plus simplement l’éco-prêt à taux zéro d’un montant maximum de 30.000 euros pour financer des travaux de rénovation énergétique et MaPrimeRénov’ .

    Prolongation du bonus écologique

    Il devait s’arrêter ce 1er juillet, mais le gouvernement a annoncé ce mercredi 29 juin que le bonus écologique versé à l’achat d’une voiture électrique restera fixé à 6000 euros pour les particuliers jusqu’à la fin de l’année, tandis que celui versé pour un véhicule hybride sera maintenu à 1000 euros.

    Une nouvelle profession du droit

    À partir de ce 1er juillet, les quelque 3300 huissiers de justice et 400 commissaires-priseurs judiciaires de France seront regroupés en une seule et même profession, nommée commissaire de justice. Ces professionnels du droit cumuleront les compétences actuelles des huissiers (constats, recouvrements…) et des commissaires-priseurs judiciaires (ventes aux enchères, prisées…).

    “On a agrégé tout cela pour donner plus de lisibilité au justiciable”, explique à l’AFP Me Pascal Thuet, trésorier de la nouvelle Chambre nationale des commissaires de justice. “C’est le maillage territorial qui sera renforcé”, selon lui. Près de 95% des professionnels ont d’ores et déjà été formés à leurs nouvelles compétences, a indiqué Me Thuet, les retardataires ayant jusqu’en 2026 pour le faire.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Le Conseil national de la Refondation de Macron déjà conspué par l'opposition

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 10:46 · 3 minutes

    Emmanuel Macron photographié à l'Élysée le 13 mai (illustration). Emmanuel Macron photographié à l'Élysée le 13 mai (illustration).

    POLITIQUE - Ils ne savent pas encore à quoi cela va ressembler précisément, mais ils savent déjà qu’ils n’en veulent pas. Après l’annonce faite par Emmanuel Macron de vouloir réunir un “Conseil national de la refondation” avec les “forces politiques, économiques, sociales, associatives” ainsi que des citoyens tirés au sort, plusieurs responsables de l’opposition montent au créneau ce samedi 4 juin pour dénoncer un coup de communication visant à rappeler le Conseil national de la résistance (CNR).

    Pour l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, cet outil “n’est qu’un gadget de plus” qui ne saurait résoudre les crises que traverse le pays. “Le deuxième mandat d’Emmanuel Macron est à peine entamé qu’on n’en peut déjà plus de ce nouvel artifice de communication”, a taclé l’élu de droite. Dans le même parti, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a formulé des critiques similaires. “Quand le vide politique tente de se cacher derrière la grandiloquence des mots et la pesanteur des artifices de communication”, a tweeté le sénateur, dénonçant la “vieille soupe” que le chef de l’État voudrait faire avaler aux Français.

    Encore plus à droite, Marine Le Pen a également vivement critiqué cette annonce. “Le Conseil national de la refondation est l’énième artifice de communication qu’Emmanuel Macron a trouvé pour faire croire qu’il changera sa politique et sa manière de gouverner”, a raillé Marine Le Pen, appelant à voter “pour un maximum de députés RN à l’Assemblée”.

    À gauche, du côté de la Nupes, c’est le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, qui a sonné la charge contre ce “Conseil national de la manipulation”. Pour l’insoumis, il suffit de regarder ce qu’ont donné les précédentes initiatives du chef de l’État pour se faire une idée du résultat. “Parmi les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, seules 15 sur 149 ont été reprises”, poursuit Alexis Corbière.

    “Il se prend pour Ambroise Croizat”

    “Emmanuel Macron veut décider tout seul et va créer une nouvelle usine à gaz avec ce Conseil national de la refondation”, a renchéri sur franceinfo , Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT chargée des retraites. “J’ai l’impression qu’il se prend pour Ambroise Croizat”, raille-t-elle, en référence au ministre communiste ayant instauré après guerre le régime général de la Sécurité sociale. “Le Conseil national de la Résistance a créé la Sécurité sociale, et monsieur Macron veut la détruire et détruire les droits à la retraite”, déplore-t-elle encore.

    Dans son interview accordée à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron assume le parallèle avec la fin de la deuxième guerre mondiale. “Nous vivons un temps comparable”, assure le chef de l’État, qui ajoute: “nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle et puis la guerre est là”.

    D’où la nécessité selon lui de pouvoir faire des réformes via des organes qui permettent un consensus. “Ce conseil, que je lancerai moi-même, sera enclenché dès après les législatives”, a-t-il annoncé.

    À voir également sur Le HuffPost: Emmanuel Macron explique pourquoi il a choisi Pap Ndiaye à l’Éducation

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      Macron annonce que la réforme des retraites entrera en vigueur "dès l'été 2023"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 17:35

    Emmanuel Macron, le 1er juin 2022. Emmanuel Macron, le 1er juin 2022.

    POLITIQUE - Dans un entretien à la presse régionale, Emmanuel Macron a annoncé, ce vendredi 3 juin, que la réforme des retraites entrera en vigueur “dès l’été 2023”.

    Pour le président, cette réforme “est indispensable au financement de nos transformations, il commencera après ce conseil et la réforme entrera en vigueur dès l’été 2023”.

    Plus d’informations à venir...

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      Pour Elisabeth Borne, la retraite à 65 ans "n'est pas un totem"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 07:28 · 3 minutes

    Elisabeth Borne, sur le perron de Matignon lors de la cérémonie de passation avec Jean Castex le 16 mai 2022.  Elisabeth Borne, sur le perron de Matignon lors de la cérémonie de passation avec Jean Castex le 16 mai 2022.

    POLITIQUE - La nouvelle Première ministre Elisabeth Borne défend ce dimanche 22 mai dans les colonnes du JDD le projet de réforme des retraites , insistant sur son vœu de “ne pas mentir” aux Français.

    “Ceux qui voudraient faire croire (que la réforme des retraites) n’est pas indispensable ne disent pas la vérité aux Français”, a tout de suite affirmé la cheffe du gouvernement. Emmanuel Macron a proposé pendant la campagne présidentielle de “décaler l’âge légal” de départ à la retraite “de 4 mois par an” pour le porter “en 2031 à 65 ans”, avec un dispositif de “carrières longues” et un autre de “pénibilité”.

    “L’enjeu, pour notre pays, est d’assurer la force de notre modèle social, de poursuivre le progrès social et d’investir, notamment dans la santé et l’éducation”, plaide Elisabeth Borne dans cette interview : “Le président de la République a pris des engagements clairs: ni hausse d’impôts, ni augmentation de la dette . Or, nous vivons de plus en plus longtemps, le rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités diminue… Si on veut préserver le système de retraite par répartition, auquel nos concitoyens sont attachés, il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps”.

    La retraite à 65 ans “n’est pas un totem”, assure-t-elle encore, “mais il faut assurer le financement de notre modèle social. Et annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir. C’est ce qu’a fait le RN pendant des années. C’est aussi une mesure que l’on retrouve dans le programme de la Nupes et qui n’est pas crédible. Les promesses façon ‘demain, on rase gratis’, les Français n’y croient pas. Moi, je ne leur mentirai pas”.

    “Les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue”

    Très critiquée, la réforme des retraites voulue par le gouvernement laisse présager un retour des Français dans la rue. Sur la question, Elisabeth Borne se veut rassurante et souhaite faire preuve de pédagogie. “Cette réforme, comme les autres, se fera dans le dialogue. Il faut que chacun mesure les enjeux: si on ne travaille pas plus longtemps, on devra consacrer davantage de nos ressources publiques à financer la retraite. Or nous refusons de creuser le déficit, de baisser les pensions ou d’augmenter les impôts”, observe-t-elle.

    Afin de “financer ces mesures” et pour “dégager des moyens supplémentaires [...] nous devons ouvrir ce débat avec les organisations syndicales et patronales. Il y a besoin de pédagogie et de dialogue. Réformer les retraites, c’est préserver des marges de manœuvre pour agir sur des politiques essentielles”, abonde la Première ministre.

    Elle se dit “profondément convaincue que les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue avec tous les acteurs et en proximité” et ajoute que “dans chaque territoire, il y a des acteurs qui peuvent participer à construire des réponses”.

    Interrogée par ailleurs sur des questions plus personnelles au cours de cet entretien, Elisabeth Borne reconnaît qu’elle “doit beaucoup” à son pays grâce à son statut de pupille de la nation et estime que “si la République n’avait pas été à (s)es côtés, (elle) ne serait certainement pas ici” aujourd’hui.

    À voir également sur Le HuffPost: Travailler jusqu’à 65 ans? Pour ces retraités, “c’est ridicule”

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      Salaires, retraites, écologie, contre Macron...: voici pourquoi ils manifestent ce 1er-mai

      Sarafina Spautz · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 16:24 · 2 minutes

    1ER MAI - Cette année ce 1er mai a des allures particulières. Une semaine seulement après la réélection d’Emmanuel Macron, les manifestants sont descendus dans les rues pour la traditionnelle mobilisation.

    À Paris, la manifestation du 1er mai s’est élancée peu après 14h30 de la place de la République derrière une banderole “pour la paix, les libertés et contre les régressions sociales”.

    Le cortège devait gagner la place de la Nation, à l’appel de l’intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires. Elle a été rejointe par les organisations étudiantes et lycéennes Unef, VL, MNL et FIDL, avec pour revendications les questions des salaires , des services publics, de protection sociale et de transition écologique , comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

    Retraites, salaires, écologie...

    Les incidents qui ont éclaté à l’avant du cortège , avec des violences et des dégradations qui ont touché des restaurants et des commerces, ne doivent pas faire oublier les raisons de la mobilisation pour lesquelles des milliers de personnes étaient présentes.

    Dans la partie plus calme du cortège, lorsque l’on demande aux gens quel est selon eux le combat social de ce quinquennat, la majorité répond: la réforme des retraites . Elle est aussi l’un des points de crispation de cette journée.

    Interrogé par l’AFP sur les messages adressés au président de la République, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a répondu: “les messages, il les connaît”, énumérant: “plus de salaires, des emplois de qualité, pas la retraite à 65 ans mais plutôt la retraite à 60 ans”. Pour lui, une nouvelle mobilisation est envisageable dès “avant la rentrée, parce que le niveau de mécontentement sur les retraites ou les salaires est très fort”.

    “Nous sommes opposés résolument, et nous voulons le dire, à toute forme de recul de l’âge de la retraite”, a martelé de son côté le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, présent dans la manifestation.

    Les législatives en ligne de mire

    “Les politiques jouent leur jeu sur les élections législatives , nous ce qu’on pense c’est que face au pouvoir en place, c’est par les luttes (...) que ça va se passer”, a relevé le responsable de Solidaires Simon Duteil. Quant à l’Unsa, son secrétaire général adjoint Guillaume Trichard a mis l’accent sur la question du pouvoir d’achat, qui “enjambe la présidentielle et va enjamber les législatives”.

    Ce 1er mai revêt aussi une signification particulière pour la gauche, présente en ordre dispersé dans le contexte de négociations difficiles pour parvenir à un accord en vue des législatives. Jean-Luc Mélenchon (LFI), qui a pris la parole sur une estrade au moment où le cortège s’ébranlait, ou encore Olivier Faure (PS) étaient au rendez-vous.

    En 2021, les organisateurs avaient revendiqué plus de 170.000 manifestants, dont 25.000 à Paris. Le ministère de l’Intérieur avait quant à lui dénombré 106.650 manifestants en France, dont 17.000 dans la capitale.

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