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      Dall-E mini, l'IA qui crée des images, a encore (beaucoup) de progrès à faire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:39 · 2 minutes

    Image de François Fillon générée par l'IA Dall-E mini. Image de François Fillon générée par l'IA Dall-E mini.

    TECHNO - Une évolution technologique pas encore au point. L’intelligence artificielle Dall-E mini est devenue un véritable phénomène sur Internet. De la contraction entre Wall-E, le robot Pixar , et Dalí , le célèbre peintre, cette IA génère des images à partir d’une description soumise par un utilisateur. Cette technologie est conçue par l’entreprise co-fondée par Elon Musk spécialisée en intelligence artificielle, OpenAI.

    C’est tout un système de réseaux neuronaux qui s’active pour créer la demande de l’internaute. Si celui a une idée bien précise d’une photo qu’il veut récupérer mais qu’elle n’existe pas sur la toile, ce Dall-E mini est la solution. Comme l’évoque The Guardian , l’utilisateur qui voudrait une image d’un kangourou en fromage ne pourrait rien trouver de la sorte sur le web, c’est à ce moment qu’opère cette intelligence artificielle.

    Un projet novateur qui suscite forcément un certain intérêt pour les internautes des réseaux sociaux, qui finissent déçus... Ou plutôt amusés. Certains ont fait le test et les résultats ne sont certes pas ceux escomptés, mais ils sont hilarants.

    Pour ce faire, Dall-E recherche sur le web des images liées à la demande de l’utilisateur et s’en sert pour en créer une nouvelle de toutes pièces. Un procédé possible grâce à des algorithmes. Le logiciel est accessible à quiconque souhaite exprimer son imagination.

    Un Dall-E 2 beaucoup plus abouti

    Si le Dall-E mini donne des résultats approximatifs, un Dall-E 2 en cours de développement devrait tout révolutionner. Encore indisponible au grand public, celui-ci devrait être beaucoup plus abouti avec des images bien mieux générées, grâce à des algorithmes mieux compris et donc mieux travaillés.

    Une amélioration qui présente des risques. Ce progrès peut amener les utilisateurs à créer des deepfakes et donc avoir le pouvoir de diffuser de la désinformation. Un potentiel problème auquel les développeurs du logiciel ont pensé. “Sans garde-fous suffisants, des modèles comme DALL-E 2 pourraient être utilisés pour générer un large éventail de contenus trompeurs”, ont-ils averti sur le site d’OpenAI, comme le rapporte le média suisse Le Temps .

    À voir également sur Le HuffPost : Cette étudiante a imaginé un logiciel pour traduire la langue des signes

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      Twitter va finalement fournir les données de ses faux comptes à Elon Musk

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 23:05 · 2 minutes

    Elon Musk, ici lors d'une conférence de presse au Kennedy Space Center à Cape Canaveral, en Floride, le 19 janvier 2020. Elon Musk, ici lors d'une conférence de presse au Kennedy Space Center à Cape Canaveral, en Floride, le 19 janvier 2020.

    TWITTER - Le conseil d’administration de Twitter a finalement cédé, d’après le Washington Post , et prévoit désormais de donner accès à Elon Musk aux montagnes de données nécessaires pour répondre à ses questions sur le nombre de faux comptes.

    Lundi, le patron de Tesla a menacé dans un document officiel de retirer son offre d’acquisition du réseau social qui, selon lui, “résiste activement” à ses demandes d’informations sur les spams et comptes robotisés, ce que réfutait la plateforme.

    Mais le conseil du groupe californien devrait fournir au multimilliardaire “un flot de données comprenant les quelques 500 millions de tweets publiés chaque jour”, peut-être dès cette semaine, d’après un article du quotidien américain paru ce mercredi 8 juin.

    Le Washington Post fonde cette information sur une source anonyme , au courant des négociations. Contacté par l’AFP, Twitter a refusé de commenter.

    Elon Musk a déposé en avril une offre de rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, après de nombreux rebondissements, de son entrée au capital, qui a pris les actionnaires par surprise, à ses nombreux messages très critiques du réseau social.

    Mi-mai, il a annoncé suspendre l’accord passé avec le conseil d’administration (avant de réaffirmer son intention d’acheter la plateforme), faisant valoir ses doutes sur les données transmises par Twitter sur les spams et les faux comptes, ainsi que sur les mesures prises pour en limiter la prolifération.

    Le vote des actionnaires pour approuver l’acquisition prévu fin juillet

    Un avocat de l’entreprise basée à San Francisco a indiqué aux employés ce mercredi que l’opération était toujours en cours, et que le vote des actionnaires pour approuver l’acquisition aurait lieu fin juillet ou début août, d’après l’agence de presse Bloomberg.

    L’accord de rachat oblige l’entrepreneur à mener à bien la transaction, à moins qu’il ne parvienne à prouver que le réseau social l’a trompé ou qu’un événement majeur ne change sa valeur.

    Les deux parties se sont engagées à verser une indemnité de rupture pouvant aller jusqu’à un milliard de dollars dans certaines circonstances.

    Twitter estime que le nombre de faux comptes et de spams sur le réseau social représente moins de 5% de ses utilisateurs actifs quotidiens.

    Mais Elon Musk affirme que la méthodologie employée par la plateforme n’est pas “adéquate” et qu’il doit mener sa “propre analyse”.

    Si le conseil d’administration lui donne accès à toutes les informations, “cela va mettre fin à cette impasse majeure”, a commenté l’analyste Dan Ives sur Twitter.

    À la Bourse de New York, l’action de Twitter oscillait autour des 40 dollars ce mercredi, bien loin du prix de 54,20 dollars proposé par l’homme le plus riche du monde en avril.

    À voir également sur Le HuffPost : Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Les chargeurs d'IPhone d'Apple seront interdits dans l'UE d'ici à la fin 2024

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 11:18 · 2 minutes

    L'UE promet d'imposer un chargeur unique d'ici à l'automne 2024 (Photo by Jakub Porzycki/NurPhoto via Getty Images) L'UE promet d'imposer un chargeur unique d'ici à l'automne 2024 (Photo by Jakub Porzycki/NurPhoto via Getty Images)

    BATTERIES - Les 27 pays de l’UE et les eurodéputés sont (enfin) arrivés à bon port. Après près de 13 ans de discussion, le Parlement européen a annoncé ce mardi 7 juin que “les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de charge différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, et pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques portables de petite et moyenne taille”. Cela au grand dam d’ Apple qui s’y opposait .

    D’ici l’automne 2024, les téléphones mobiles, tablettes, liseuses électroniques , écouteurs et casques, appareils photo numériques, consoles de jeux vidéo portables et enceintes portatives, si elles sont rechargeables via un câble filaire, “devront être équipés d’un port USB Type-C, quel que soit leur fabricant”, précise-t-il.

    Un délai de conformité plus long pour les ordinateurs

    Les ordinateurs portables seront soumis à la même exigence d’un chargeur unique “dans les 40 mois suivant l’entrée en vigueur du texte”, soit d’ici 2026 (le texte devant être publié au Journal officiel de l’UE après l’été, après approbation formelle du Conseil et du Parlement européen).

    La réglementation prévoit également que la vitesse de charge soit harmonisée pour les appareils autorisant la charge rapide, pour éviter qu’elle soit bridée en cas d’utilisation avec un appareil d’une marque différente.

    En rendant possible le découplage entre la vente d’appareils électroniques et de chargeurs, le texte pourrait permettre aux consommateurs européens ―qui dépensent environ 2,4 milliards d’euros par an pour des achats de chargeurs seuls― d’économiser au moins 250 millions d’euros annuellement, selon la Commission européenne.

    De même source, les déchets de chargeurs non utilisés, évalués à 11.000 tonnes par an, pourraient être réduits de presque 1.000 tonnes. Ce projet avait été lancé dès 2009 par la Commission, mais il s’était jusqu’à présent heurté aux vives réticences de l’industrie, bien que le nombre de types de chargeurs existants se soit fortement réduit au fil des ans.

    D’une trentaine en 2009, ils sont passés à trois: le connecteur Micro USB qui a longtemps équipé la majorité des téléphones, l’USB-C, une connexion plus récente, et le Lightning utilisé par Apple.

    Le groupe californien, qui fait valoir que sa technologie de charge Lightning équipe plus d’un milliard d’appareils dans le monde, avait exprimé sa farouche opposition au texte européen, estimant qu’il ”étoufferait l’innovation”.

    Des associations de consommateurs, tout en saluant le projet de l’UE, avaient de leur côté regretté qu’il ne concerne pas les systèmes de chargement sans fil, en plein essor.

    À voir également sur Le HuffPost: Sur TikTok, Pierre Niney lâche des notes de guitare reprises par Hoshi et Quentin Mosimann

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      Elon Musk menace (encore) de ne pas racheter Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 14:43 · 3 minutes

    Elon Musk avait annoncé le rachat pour 44 millions de dollars du réseau social Twitter. La procédure n'est pas encore terminée. Elon Musk avait annoncé le rachat pour 44 millions de dollars du réseau social Twitter. La procédure n'est pas encore terminée.

    TWITTER - Il continue de souffler le chaud et le froid. Elon Musk affirme dans un document boursier publié ce lundi 6 juin que Twitter “résiste activement” à ses demandes d’informations sur les spams et les faux comptes, ce qu’il considère comme une violation manifeste des obligations du réseau social dans le cadre de son offre de rachat.

    “M. Musk se réserve tous les droits en résultant, y compris son droit de ne pas consommer la transaction et son droit de résilier l’accord de fusion”, est-il écrit dans une lettre adressée au responsable juridique de Twitter diffusée sur le site de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC).

    Après avoir déposé en avril une offre de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, le multi-milliardaire patron de Tesla a à plusieurs reprises mis en doute les données transmises par Twitter sur les spams et les faux comptes et les mesures prises pour en limiter la prolifération. Selon Twitter, ces derniers représentent moins de 5% des comptes enregistrés.

    Elon Musk remet au cause les données de Twitter

    “La dernière offre de Twitter de simplement fournir des détails supplémentaires relatives à ses méthodologies de tests, que ce soit par le biais de documents écrits ou d’explications verbales, équivaut à refuser les demandes de données avancées par M. Musk”, est-il écrit dans la lettre. Or, est-il aussi affirmé, l’entrepreneur a besoin de plus d’informations pour préparer la transition et finaliser le financement de l’opération.

    Après de précédentes critiques d’Elon Musk, le patron du réseau social Parag Agrawal s’était fendu mi-mai d’une longue explication sur les mesures prises pour lutter contre les faux comptes.

    M. Agrawal avait notamment indiqué que les chiffres de Twitter, selon lesquels moins de 5% des comptes de la plateforme sont des faux, étaient “basés sur de multiples reproductions d’analyses humaines de comptes, qui sont sélectionnés de manière aléatoire”.

    Le fantasque entrepreneur avait répondu à ces explications par un émoji en forme de crotte. “Comment les annonceurs peuvent-il savoir ce qu’ils paient vraiment?”, avait-il également tweeté. “C’est une question fondamentale pour la santé financière de Twitter.”

    Ce nouvel épisode dans la saga du rachat de Twitter intervient après l’expiration, vendredi, du délai accordé aux autorités américaines de la concurrence pour lancer un examen approfondi de l’opération. Elles ne se sont pas saisi du dossier, laissant ainsi le champ libre à la poursuite de la finalisation de la transaction.

    Des associations et investisseurs s’opposent à l’opération

    En parallèle, des associations américaines veulent empêcher le rachat de Twitter par Elon Musk. “Si nous ne bloquons pas cette opération, il donnera un mégaphone aux démagogues et aux extrémistes, qui (...) incitent à la haine, à la violence et au harcèlement”, a déclaré Nicole Gill, directrice exécutive de Accountable Tech, dans un communiqué.

    Le milliardaire a dit vouloir libérer la parole sur Twitter, qu’il considère comme une place publique fondamentale aux démocraties. Il associe la modération des contenus actuelle à une forme de censure, comme de nombreux élus républicains. Il a également exprimé son accord à lever le bannissement de Donald Trump de la plateforme.

    Le sud-africain est également dans le viseur de la justice. Des actionnaires du réseau social à l’oiseau bleu ont porté plainte contre Elon Musk, l’accusant d’avoir manipulé le marché pour faire des économies dans son opération d’acquisition. La SEC a dans la foulée révélé avoir demandé début avril des explications au dirigeant sur sa montée au capital de Twitter.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La panne de Facebook n’a pas fait que des malheureux, la preuve

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      La blockchain, nouveau moyen de lutte contre la fraude aux faux tickets?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 15:29 · 3 minutes

    Des fans de Liverpool, restés derrière les grilles lors de la finale de la Ligue des champions le samedi 28 mai 2022, présentent un billet pour le match au Stade de France. Des fans de Liverpool, restés derrière les grilles lors de la finale de la Ligue des champions le samedi 28 mai 2022, présentent un billet pour le match au Stade de France.

    NUMÉRIQUE - 2800 faux billets scannés lors de la finale de la Ligue des champions selon la Fédération française de foot et l’UEFA , un “risque important de faux billets” pour le concert du rappeur Jul à Marseille ce samedi 4 juin alerte la préfecture... Les contrefaçons lors des matchs ou spectacles sont un véritable fléau pour l’industrie culturelle et sportive. Une technologie de stockage d’informations pourrait y mettre fin.

    La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a évoqué la solution lors de son audition au Sénat à la suite du fiasco au Stade de France: la blockchain . Surtout connue dans l’univers des cryptomonnaies, elle “garantit que les billets soient infalsifiables”, a assuré la ministre. Elle parle même d’une “nécessaire innovation en matière de billetterie” pour éviter la fraude.

    Comment ça marche? Dans le cadre de concerts ou de rencontres sportives, plus de code-barres ou de billet papier, tout se passe de manière électronique. Un ticket nominatif numérique est acheté. Cela permet d’avoir un identifiant unique pour chaque billet.

    Grâce à la blockchain, où l’information est transparente, l’organisateur a accès à l’historique des transactions et à l’identité de l’acheteur. Il peut également encadrer les conditions de revente en fixant les prix, voire interdire la revente et autorise les retours en cas d’empêchement.

    Le concert d’Ed Sheeran comme crash test

    Cette technologie est “particulièrement utile pour le marché secondaire. Elle permet de certifier que la personne a revendu un vrai billet, que ce n’est pas un doublon ou un duplicata”, explique au Huffpost Adli Takkal-Bataille, président de l’association le Cercle du Coin, spécialisée dans le bitcoin et les blockchains.

    Les fraudeurs sont donc limités dans leurs actions. Ils ne peuvent plus acheter des billets en masse pour les revendre à prix d’or, voire reproduire plusieurs fois le même ticket avant d’empocher l’argent et disparaître. Avec la blockchain, le QR code d’authentification peut être revendu mais ne peut pas être multiplié comme c’est le cas lors d’envois par mail ou d’impressions de billets par des personnes mal intentionnées.

    Amélie Oudéa Castéra a promis un développement rapide pour aboutir à ce système plus sécurisé. “Nous allons innover, nous allons tenter dès le prochain concert qui a lieu au Stade de France avec Ed Sheeran d’introduire une billetterie électronique avec cette composante blockchain”, a-t-elle déclaré au Sénat (à 2 heures 33 minutes 30 secondes dans la vidéo ci-dessus). Le chanteur anglais, qui sera à Paris fin juillet, avait annoncé la mise en place de ce système pour sa nouvelle tournée, afin de lutter contre le marché noir.

    La blockchain déjà utilisée par l’UEFA

    “C’est le même système que les billets de train ou d’avion. Mais ce nouveau billet digital est inviolable, car lié au téléphone portable du spectateur et donc à son numéro de téléphone. Il est impossible d’imprimer le billet sur papier ni de faire une capture d’écran du QR Code, car ce dernier dit dynamique ne fonctionnera pas sur les scanners à l’entrée du show”, expliquait alors David Rotschild, d’Olympia Prod, au Parisien .

    Si c’est une première dans le monde du spectacle, cette technologie a déjà été utilisée pour des matchs de foot lors de l’Euro 2016 à Wembley, organisé par l’UEFA. C’est d’ailleurs à cause de l’instance européenne qui “a accepté qu’il n’y ait pas un recours exclusif à l’application mobile” que de nombreux faux billets étaient en circulation au Stade de France, a dénoncé la ministre des Sports.

    Cette dernière affirmation reste difficile à prouver, mais une chose est sûre, de nombreux organismes et entreprises s’intéressent à cette nouvelle technologie pour lutter contre la fraude. La blockchain quittera-t-elle bientôt l’univers des cryptomonnaies pour trouver une utilisation dans des domaines grand public?

    À voir également aussi sur le Huffpost: Dernière folie des NFT, cette œuvre d’art réalisée par un humanoïde vendue 700.000$ aux enchères

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      Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, démissionne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 03:50 · 2 minutes

    Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, démissionne (photo du 5 septembre 2018) Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, démissionne (photo du 5 septembre 2018)

    RÉSEAUX SOCIAUX - “Après 14 ans, je vais quitter Meta ”, a déclaré sur Facebook ce mercredi 1er juin Sheryl Sandberg, la directrice des opérations du géant américain des réseaux sociaux, qui va cependant rester au Conseil d’administration.

    Elle a assuré que ces années “aux côtés de Mark” Zuckerberg , le patron et fondateur de la société, ont été “l’honneur et le privilège d’une vie”, alors que le groupe californien est largement critiqué par les politiques et la société civile pour son modèle économique.

    “C’est la fin d’une ère”, a commenté le milliardaire sur son profil. Il a rappelé qu’en 2008, quand il a embauché Sheryl Sandberg, il n’avait que 23 ans et ne savait “rien sur la gouvernance des entreprises”.

    Elle en avait 38, et une carrière au sein d’organisations prestigieuses, de la Banque mondiale au groupe de consultants McKinsey. Elle était aussi passée par le Trésor américain comme directrice du personnel et Google comme vice-présidente chargée des ventes à l’international et des opérations.

    “Sheryl a conçu l’architecture de nos activités publicitaires, recruté des personnes formidables, façonné notre culture d’entreprise et m’a appris comment diriger une société. Elle a créé des opportunités pour des millions de personnes dans le monde et c’est en grande partie grâce à elle que Meta est devenu le groupe qu’il est aujourd’hui”.

    Meta a déclaré que Javi Olivan serait le nouveau directeur des opérations, mais Mark Zuckerberg a précisé qu’il ne compte pas remplacer le poste de Sheryl Sandberg tel quel. “Je pense que Meta a atteint le stade où il est logique pour notre produit et nos différentes activités d’être plus intégrés entre eux”, a-t-il indiqué.

    Controverse après controverse

    Après s’être imposé comme le principal réseau social mondial dans les années 2000, Facebook s’est étendu et a acquis d’autres services, comme Instagram, WhatsApp et Oculus, pour rester incontournable.

    Fin 2021, le fondateur a rebaptisé la maison mère “Meta”, pour marquer le tournant vers le métavers, cet univers parallèle accessible en réalités augmentée et virtuelle.

    Mais son modèle économique, fondé sur la publicité ciblée à très grande échelle, très gourmand en données personnelles, suscite controverse après controverse depuis 2016. Et de nombreuses autorités l’accusent d’abus de position dominante, comme son voisin Google, leader mondial de la publicité numérique.

    “Le débat autour des réseaux sociaux n’a plus rien à voir avec les débuts”, a remarqué Sheryl Sandberg dans son long message où elle revient sur les grandes étapes de ses quatorze ans chez Facebook.

    “Dire que ça n’a pas toujours été facile est un euphémisme. Mais c’est normal que ce soit difficile. Nos produits ont un impact immense donc nous avons la responsabilité de les concevoir d’une façon qui protège la vie privée et la sécurité des personnes”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le métaverse de Facebook inquiète autant qu’il intéresse

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      Starliner, le concurrent de SpaceX vers l'ISS, n'a pas le droit à l'échec sur ce lancement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 16:30 · 1 minute

    ESPACE - Échec interdit. Dans la nuit du 19 au 20 mai, la capsule Starliner tentera de rejoindre la Station Spatiale Internationale . Un vol d’essai à vide qui n’a rien d’une promenade de santé pour le véhicule de Boeing, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

    Le concurrent de SpaceX et son Crew Dragon a en effet beaucoup à prouver. Développé depuis une dizaine d’années, le projet a été choisi par la NASA aux côtés de l’entreprise d’Elon Musk pour envoyer les astronautes dans l’ISS. Mais Starliner accumule les retards.

    Boeing/SpaceX, la course à l’espace financée par la NASA

    Après plusieurs délais, un premier vol d’essai avait eu lieu fin décembre 2019 à destination de la station. Propulsé par une fusée Atlas V, l’engin a bien été mis en orbite...mais n’a pas réussi à rencontrer l’ISS , en raison d’un système informatique défaillant.

    Chez Boeing, cet échec particulièrement douloureux a entamé une remise en question générale du logiciel guidant Starliner: le bug responsable de l’essai n’aurait été en effet que la partie émergée d’un iceberg de vulnérabilités. La société américaine a alors annoncé une revue générale par la NASA de son système informatique.

    Un an et demi et plus d’un demi-milliard de dépenses supplémentaires, revoilà Starliner sur le pas de tir. La capsule s’est équipée en cours de route d’un tout nouveau système de propulsion. Si tout se passe comme prévu, la capsule sera alors tout prêt de la certification lui permettant d’envoyer elle aussi des astronautes dans l’ISS. Il sera plus que temps: Crew Dragon, son concurrent, effectue son travail de taxi spatial depuis 2020.

    À voir également sur Le HuffPost: Les magnifiques images de l’éclipse totale de Lune

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      Avortement aux États-Unis: comment les applis de règles pourraient servir à traquer les femmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 05:30 · 5 minutes

    Des femmes pro-avortement manifestent devant la Cour suprême le 8 mai 2022. Des femmes pro-avortement manifestent devant la Cour suprême le 8 mai 2022.

    ÉTATS-UNIS - “Si vous utilisez une application de suivi menstruel, ou si vous utilisez votre téléphone pour le faire, arrêtez et supprimez vos données. Maintenant”, alertait Elizabeth McLaughlin, une militante pro-avortement américaine, sur Twitter le 3 mai. Son message a été partagé plus de 70.000 fois.

    Son appel faisait suite à la publication choc d’un avant-projet de la Cour suprême envisageant de supprimer le droit à l’avortement aux États-Unis . Dix jours plus tard, la possible utilisation des données personnelles extraites des applications téléphone pour traquer les femmes qui avortent est devenue l’une des craintes des “pro-choix” qui manifestent dans tout le pays ce samedi 14 mai pour défendre le droit à l’IVG .

    Plusieurs millions de femmes dans le monde utilisent des applications telles Flo, Clue ou Ovia pour suivre leur cycle menstruel. En entrant des informations comme la durée et la date de leurs dernières règles, la couleur du sang, précisant leur flux ou encore leur libido, elles cherchent à savoir en avance quand elles auront leurs prochaines règles ou s’en servent pour calculer leur période de fécondité. L’appli, qui analyse les données, sait ainsi quand femme doit avoir ses règles, si elle est en retard, si elle ne les a pas. Et donc, si elle est enceinte ou ne l’est plus.

    Ce sont précisément ces datas qui pourraient servir aux autorités américaines. “Les données collectées pourraient être utilisées soit pour identifier les femmes qui se font avorter, soit comme preuve qu’une femme a eu recours à l’avortement dans un avenir où celui-ci est criminalisé”, s’alarme sur le site TechCrunch Eva Galperin, membre de l’ONG de protection des libertés sur Internet, l’Electronic Frontier Foundation (EFF).

    La police pourrait récupérer les données personnelles

    En effet, les données personnelles entrées dans ces applications ne tombent pas sous le coup de la loi HIPAA qui régule le partage d’informations privées sur la santé aux États-Unis. Les applis de santé ont donc le droit de vendre les données des utilisateurs à des tiers, notamment des entreprises qui peuvent les exploiter pour faire de la publicité ciblée par exemple.

    Les applis, comme celles pour le suivi du cycle menstruel, peuvent également donner des informations aux forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête si ces dernières le demandent. India McKinney, également membre de l’EFF, remarque sur le site du New Scientist que les autorités pourraient même avoir accès aux données sans mandat ou ordre de la justice. Il suffit à la police de les acheter et elle l’assure, “c’est légal”.

    C’est surtout très facile à faire. Pour le prouver, le site Vice a acheté pour 160 dollars (150 euros) à SafeGraph, une firme qui collecte puis revend des données de localisation, une liste de personnes qui se sont rendues dans un planning familial sur une semaine. Ces données précisaient d’où elles venaient, combien de temps elles sont restées, et où elles se rendaient ensuite.

    Ces faiblesses dans la protection des données signifient que si la Cour suprême confirme la fin du droit à l’avortement, les détails du cycle menstruel d’une femme qui utilise Flo ou Clue pourront être achetés ou récupérés par la police des États anti-avortement, afin de prouver qu’elle a eu recours à l’IVG et la condamner.

    La Cour suprême se prononcera cet été

    Par ailleurs, comme l’a montré Vice, n’importe qui peut acquérir les datas pour un prix dérisoire. Cela pose de sérieuses questions dans le cas du Texas où la loi promet 10.000 dollars aux citoyens qui portent plainte contre une personne ou une organisation qui a participé à un avortement. Dans cet État, l’IVG est interdite après six semaines de grossesse.

    Les applis de suivi du cycle menstruel ne sont toutefois pas les seules à inquiéter. Evan Greer, directrice de l’ONG Fight for the Future, explique à NPR qu’il y a différents moyens de connecter une personne à l’avortement puisque de nombreuses sociétés vendent les données de leurs utilisateurs. Evan Greer donne l’exemple d’une femme qui patiente dans une salle d’attente d’une clinique où l’avortement est pratiqué. Si elle joue sur son téléphone via une application qui récupère sa localisation et que cette donnée est vendue, un lien direct pourrait être fait entre elle et l’IVG.

    Globalement, toutes les technologies, téléphones, ordinateurs ou autres tablettes pourraient devenir une source d’information avec les historiques de recherches ou les messages envoyés. Toutes les lois anti-avortement n’ont pas été votées ni même rédigées, mais dans les États très conservateurs, rien que de “faire des recherches Internet sur une clinique pourrait être interdit”, prévient Alan Butler, le président de l’Electronic Privacy Information Center au Washington Post .

    La décision de la Cour suprême est attendue fin juin ou début juillet. Si elle annule l’historique décision Roe v. Wade, l’avortement pourrait être banni directement dans 13 États . En attendant ce potentiel séisme qui diviserait encore plus la société américaine, de nombreux experts demandent aux applications de réfléchir aux conséquences de leurs pratiques. L’Electronic Frontier Foundation a elle publié un article à destination des “produits et services” dans lequel elle liste une dizaine de conseils pour “minimiser les dommages qui peuvent être causés”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Aux États-Unis, des milliers de manifestants défilent pour le droit à l’avortement

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      Elon Musk suspend la procédure de rachat de Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 10:29 · 2 minutes

    Elon Musk, à Washington le 9 mars 2020 (photo d'archives). Elon Musk, à Washington le 9 mars 2020 (photo d'archives).

    RÉSEAUX SOCIAUX - Signaux contradictoires. Le patron de Tesla et homme le plus riche de la planète, Elon Musk , a indiqué ce vendredi 13 mai suspendre le rachat de Twitter dans l’attente de détails sur la proportion de faux comptes sur le réseau social. Il a cependant ajouté 2 heures plus tard qu’il était “toujours engagé dans l’acquisition” du groupe.

    Après avoir perdu jusqu’à près de 25% à la mi-journée, l’action du réseau social remontait largement dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.

    Sur son compte Twitter, le magnat avait indiqué que l’accord était suspendu “dans l’attente de détails soutenant le calcul selon lequel les spams/faux comptes représentent effectivement moins de 5% des utilisateurs”. Contacté par l’AFP, Twitter n’a pas réagi dans l’immédiat.

    Le conseil d’administration du réseau social aux gazouillis a accepté fin avril une offre de rachat de 44 milliards de dollars formulée par le fantasque dirigeant d’origine sud-africaine. Elon Musk avait alors promis de débarrasser Twitter des spams, d’authentifier les utilisateurs et de renforcer la transparence sans préciser comment il comptait mettre en œuvre ce projet.

    L’entreprise a indiqué début mai, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, compter en moyenne 229 millions d’utilisateurs quotidiens dit monétisables, c’est-à-dire exposés à de la publicité. Elle avait estimé à cette occasion que moins de 5% d’entre eux étaient des spams ou de faux comptes.

    Elon Musk a également affirmé vouloir faire de la plateforme un bastion de la liberté d’expression et s’est dit prêt à réintégrer l’ancien président américain Donald Trump, dont le compte a été suspendu définitivement après l’attaque du Capitole en janvier 2021.

    Depuis l’offre d’acquisition du patron de Tesla et SpaceX, la valeur boursière de Twitter a fondu de plusieurs milliards de dollars. Le titre s’échangeait vendredi à un peu plus de 36 dollars, bien en-dessous du prix d’achat de 54,20 dollars par action proposé par le milliardaire.

    À voir également sur Le HuffPost: En 20 ans, SpaceX n’a pas toujours été l’entreprise à succès que l’on connaît