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Ces autres pays qui comme l'Ukraine espèrent rejoindre l'UE
news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 11:13 · 2 minutes
EUROPE - ”J’espère que le peuple ukrainien ne se fera pas beaucoup d’illusions”. Le Premier ministre albanais, Edi Rama qui sait ce que sait que de candidater à l’Union européenne ne s’est montré guère optimiste ce jeudi 23 juin sur le sort de l’Ukraine. Jusqu’à vendredi pourtant, les dirigeants de l’UE doivent discuter, lors d’un sommet auquel Emmanuel Macron participe , du statut de candidat officiel demandé par l’Ukraine, face à l’invasion de la Russie .
L’acceptation de la candidature ukrainienne ainsi que celle de la Moldavie, toutes deux recommandées la semaine dernière par la Commission européenne, requiert l’unanimité des pays membres. Si les 27 se mettaient d’accord, les deux pays entameraient alors un long cercle de négociations sur pas moins de 35 chapitres (libre circulation des biens, des travailleurs, des capitaux, justice, liberté, sécurité, union douanière, fiscalité, agriculture, environnement...).
Lorsque la Commission recommande la clôture d’un chapitre, c’est le Conseil européen qui décide, toujours à l’unanimité, d’ouvrir ou non de nouveaux chapitres.
Si la Finlande a été intégrée en moins de quatre ans (en 1995), les trois pays baltes ont dû patienter près de neuf ans (2004). Le président français Emmanuel Macron avait estimé en mai qu’une adhésion de l’Ukraine prendrait “des décennies”.
Depuis une trentaine d’années, l’UE s’est élargie d’une quinzaine de pays, mais pour d’autres c’est encore un long parcours qui les attend, ainsi que nous vous l’avons résumé dans la carte ci-dessous.
Ces pays dans l’anti-chambre de l’UE
Quatre pays des Balkans occidentaux sont officiellement candidats mais bloqués depuis des années dans l’antichambre de l’UE, le Monténégro (2010), la Serbie (2012), la Macédoine du Nord (2005), et l’Albanie (2014). Pour ces deux derniers pays les négociations officielles ne sont toujours pas ouvertes.
Deux autres anciennes républiques de la Fédération de Yougoslavie - le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine - sont actuellement considérées comme des candidats potentiels, mais ne remplissent pas encore les critères d’adhésion.
Les cas particuliers
La Géorgie (en jaune), dont le statut de candidat n’a pas été recommandé le 17 juin par la Commission européenne, pourrait rejoindre la liste des candidats potentiels.
La Turquie (en jaune), candidate depuis 1999, a démarré des négociations pour son adhésion en 2005. Mais depuis 2016, ses relations avec l’UE se sont fortement dégradées notamment en raison de la répression implacable du président Erdogan après une tentative de coup d’Etat. En 2019, le Conseil de l’UE déclarait qu’elles étaient au “point mort”.
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