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      La variole du singe nécessite 21 jours d'isolement, une durée "interminable"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 04:45 · 7 minutes

    L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes. L'Assurance Maladie signale que les personnes atteintes de variole du singe doivent s'isoler pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes.

    VARIOLE DU SINGE - À côté des sept jours pour les personnes positives au Covid-19 , les 21 jours d’isolement imposés par la variole du singe apparaissent bien plus “interminables”. C’est en tout cas ce qu’a ressenti Sébastien, 32 ans, qui l’affirme: “Trois semaines d’isolement, ce n’est pas rien”.

    En France, 1453 personnes ont officiellement contracté la variole du singe (chiffres de Santé publique France au 20 juillet), et la barre des 10.000 cas a été franchie dans le monde. Le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe se réunit ce jeudi 21 juillet afin de déterminer les mesures à prendre contre la flambée de la maladie, et statuer sur la qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale”, plus haut niveau d’alerte de l’organisation.

    “L’impact de l’isolement sur la santé mentale, c’est quelque chose qui est parfois laissé de côté”, déplore Sébastien. Comme Yohann et Romain*, il raconte au HuffPost la difficulté de cette période. Car même s’ils ont tenu et qu’ils ont vu ce moment comme nécessaire, ils soulignent les conséquences sur leur santé mentale et leurs finances.

    Plus d’appréhension que pour les boutons

    “Ce que j’appréhendais le plus, c’était l’isolement. Les boutons, j’avais lu que ça faisait mal, mais qu’ils allaient partir. Les courbatures, la fièvre, les médecins m’avaient dit que ça ne durerait pas très longtemps, ce n’était pas ça qui m’inquiétait le plus”, débute Sébastien, qui vit en région parisienne.

    “Mais c’est le fait qu’on soit en plein été, qu’on soit après les périodes de Covid... On a envie de profiter un peu de la vie, et se dire qu’on va devoir s’isoler pendant trois semaines, ça me paraissait interminable”, poursuit-il. Pour Yohann aussi, originaire de Lyon, le “pire” a été cet isolement. “Ma deuxième réaction, après de me demander ce qu’était le monkeypox, c’était ‘purée on va rester isolé trois semaines’”. Quant à Romain, l’annonce a fait l’effet d’un “coup de massue”.

    Sébastien et Yohann ont en effet en commun d’avoir connu une forme plutôt supportable de la maladie . “Par rapport aux symptômes, c ’était assez soft. C’était surtout compliqué la première semaine”, se rappelle Yohann, dont l’isolement s’est terminé le 14 juillet. “La fièvre, les courbatures, la fatigue ont duré une semaine. À partir de la deuxième semaine, j’avais encore les boutons qui cicatrisaient, mais ce n’était plus douloureux”, souligne Sébastien.

    Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu un enfer Sébastien

    Pour Yohann, le plus difficile avec cet isolement a été de “ne plus avoir de contact en physique”. “Au bout de deux, trois semaines, ça commence à être long. J’en avais clairement marre. Restez chez soi c’est bien une semaine, si encore on peut voir des gens ça va, mais là on ne voit personne”, raconte-t-il. “C’est très pesant”, approuve Romain.

    A cet isolement, s’est également superposé des épisodes de fortes chaleurs pour les malades de la variole du singe. “Etre enfermé dans un petit appartement à Paris sous cette chaleur, c’est un peu enfer”, témoigne Sébastien, qui rappelle par la même occasion qu’ “il y a de nombreux cas en Ile-de-France”. Le Parisien vit ses derniers jours d’isolement (il se termine le 22 juillet), alors que la France fait face à des températures caniculaires .

    “Pour le Covid ça allait car j’étais avec ma famille et j’avais un jardin, alors que là j’ai 43m², en plein centre-ville, sans jardin, sans terrasse ce n’est pas le même ambiance”, ajoute Yohann.

    “Ma communauté LGBT m’a aidé”

    Pour y faire face, le Lyonnais a apprécié de pouvoir télétravailler. “Les deux premières semaines, ça allait pour moi. Je télétravaillais donc ça m’aidait aussi à avoir des contacts avec mes collègues, et ne pas juste regarder la télé ou dormir, même si la première semaine j’étais très fatigué”, explique-t-il. “Avec mes amis je faisais aussi des Facetime, ou des apéros-vidéos”, ajoute-t-il.

    “Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. J’avoue que je ne suis pas resté trois semaines non-stop enfermé. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne”, confie ensuite Yohann.

    Sébastien, de son côté, a également eu dû mal à rester seul, et s’est d’abord tourné vers les réseaux sociaux. “Ce qui m’a fait du bien, ça a été d’utiliser les réseaux sociaux pour discuter entre malades. Plein de personnes ont aussi pris de mes nouvelles, j’ai de la chance d’être bien entouré”, développe-t-il.

    “J’ai de la chance même d’appartenir à une communauté LGBT qui s’auto-organise pour faire de la prévention, sur plein de supports. C’est grâce à cela que des liens et des connexions se font et permettent de rompre cet isolement”, tient-il par ailleurs à souligner.

    Mais la troisième semaine, ça a commencé à être assez compliqué. Je suis sorti deux soirs, en plein milieu de la nuit, pour me poser sur les quais mais j’étais avec personne." Yohann

    Mais cet isolement, il a finalement préféré l’adapter à sa façon. “L’idée m’est venue de demander à un copain qui a contracté le monkeypox à la même date que moi de faire une colocation, et d’après les médecins qu’on a contactés, il  n’y avait pas de risques de surcontamination si on prenait des précautions. Depuis quelques jours, on est donc en colocation et c’est bien plus sympa”, raconte-t-il.

    “La santé mentale est aussi importante que les autres symptômes. Trois semaines d’isolement ce n’est pas rien, ça se fait, mais autant essayer d’en sortir dans les meilleures conditions, explique le Parisien. Rajouter une dépression, une déprime par-dessus ça aurait pu repousser mon rétablissement, mon bien-être en tous cas.”

    À présent, il n’appréhende “plus du tout” sa dernière semaine d’isolement. “Le fait d’être à deux, c’est beaucoup plus simple. On fait des jeux de société, on essaie de faire un peu de sport tout en gardant des gestes barrières”, illustre-t-il. L’Assurance maladie rappelle en effet que les personnes malades vivant sous le même toit ne doivent ni partager leur linge de maison ni leur vaisselle.

    Quand l’isolement finit par précariser

    En plus de cette problématique qu’est la santé mentale, Romain met en avant la question de la précarité que peut engendrer cet isolement. “Je suis sorti de l’isolement vendredi dernier et j’ai reçu mes premières indemnités journalières, j’attends maintenant avec appréhension mon salaire le mois prochain”, livre-t-il.

    “Déjà, il faut compter les trois jours de carence. Et ensuite, je travaille dans l’hôtellerie, souvent de nuit. Je suis beaucoup payé avec les heures supplémentaires que je perds, idem pour les primes de nuit. Je suis payé net 120 euros une nuit en moyenne, et pour le moment la CPAM m’a remboursé 39 euros par nuit, ça ne correspond pas au 60% de l’indemnité maladie”, détaille Romain, qui calcule avoir perdu près de 700 euros de salaire.

    “Je mets régulièrement de côté donc j’ai un petit matelas, mais ce n’est pas le cas pour tous [...]. On m’a déjà rapporté le cas d’un étudiant qui va au travail malgré tout parce que, financièrement, il ne peut pas s’en sortir. D’autres, comme les travailleurs du sexe, ne sont pas couverts”, poursuit-il. Pour Romain, le financement à 100% de l’arrêt de travail, comme cela est le cas pour le Covid-19 , est une nécessité “ne serait-ce que pour encourager les isolements” et ”éviter les mises en danger”.

    En attendant que cette question soit posée au niveau national, l’isolement de Romain a, lui, pris fin, comme celui de Yohann. Sébastien, lui, a encore quelques nuits à patienter, mais plus les jours passent, plus il se rapproche du concert de Lady Gaga. “Je suis trop content de pouvoir y aller et de sortir de mon isolement pour ça, ça va être incroyable”, sourit-il au téléphone. Vivement dimanche.

    *le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: “Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour ‘laisser une trace’”

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      Variole du singe: Symptômes, transmission, vaccin… Que disent les autorités de santé?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 15:54 · 6 minutes

    Une opération de vaccination contre le monkeypox en juin 2022 au Québec (photo d'illustration) Une opération de vaccination contre le monkeypox en juin 2022 au Québec (photo d'illustration)

    SANTÉ - Une maladie à surveiller de près. Selon le dernier rapport de Santé Publique France, publié ce mercredi 20 juillet, ce sont au total 1453 cas de variole du singe qui ont été confirmés en France depuis le mois de mai, dont 678 dans la région parisienne. La hausse est importante (+60% depuis les chiffres de la semaine dernière), mais comprend “un rattrapage de données”, souligne Santé publique France. “L’augmentation du nombre de cas [...] ne doit pas être interprétée comme une augmentation exceptionnelle, bien qu’une tendance à la hausse soit néanmoins constatée”, explique-t-on chez SPF.

    La propagation du virus se fait essentiellement parmi les (HSH) hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (96% des cas en France). Pour freiner la transmission de la maladie, le gouvernement a étendu le 11 juillet la vaccination de manière préventive aux “groupes les plus exposés au virus”, à savoir les HSH ayant plusieurs partenaires, les personnes en situation de prostitution et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Des centres de vaccination ont ainsi ouvert dans plusieurs régions, mais les délais pour obtenir un rendez-vous sont très longs, déplorent les associations .

    Que sait-on de la maladie, des modes de transmission et des symptômes? On fait le point.

    • Comment se transmet la variole du singe

    Le monkeypox (son nom anglais), rappelle l’ARS d’Île-de-France dans son dernier bulletin , connaît deux modes de transmission. Comme pour le Covid, le contact prolongé à moins de 3 mètres avec une personne porteuse du virus peut favoriser la transmission à cause des microgouttelettes et des sécrétions respiratoires.

    L’autre principal mode de transmission est “un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme) ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)”, et les objets contaminés.

    Pour le moment, la variole du singe n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible. De l’ADN du virus a été trouvé dans le sperme de personnes malades, mais on ne sait pas encore si cela est suffisant pour transmettre la maladie.

    • Les premiers symptômes de la variole du singe

    Ce qui rend particulièrement difficile le dépistage rapide de la variole du singe , ce sont ses premiers symptômes, qui ressemblent fort à ceux d’une grippe ou d’un Covid: fièvre, maux de tête, frissons, douleurs musculaires.

    Autre signe particulièrement alertant, le gonflement “des ganglions situés autour des oreilles, dans le cou et la nuque”.

    Cette première vague de symptômes dite “invasive” apparaît après une période d’incubation “pouvant aller de 5 à 21 jours (7 à 14 jours observés en moyenne)”. Une période assez longue et qui peut rendre compliquée l’identification de la personne contaminante. SPF souligne d’ailleurs: “La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés”.

    • Quand apparaissent les boutons

    La variole du singe se manifeste ensuite par l’apparition de boutons sur le corps, généralement dans les un à trois jours qui suivent les premiers symptômes, explique l’Assurance maladie .

    “Tout le corps peut être atteint, notamment les paumes et les plantes de pieds, le visage et le cuir chevelu. Selon le mode de contamination, ces lésions peuvent toucher la région anogénitale et muqueuse buccale”, relève l’ARS.

    Ces lésions évoluent pour se remplir d’un liquide -particulièrement contaminant- avant de sécher. L’autorité de santé recommande à ce titre de recouvrir les lésions d’un pansement ou d’un linge pour éviter toute contamination.

    Prudence, toutefois, souligne l’ARS: “Il a été observé des situations où l’apparition des signes cutanés s’est faite sans période invasive. Dans d’autres cas, les personnes contaminées ont pu avoir les symptômes des deux périodes en même temps.”

    • Dépistage et traitement de la variole du singe

    Si vous pensez avoir contracté la variole du singe parce que vous êtes cas contact d’une personne contaminée, parce que vous revenez d’un voyage dans un pays d’Afrique où le virus circule habituellement, ou parce que vous avez des partenaires multiples et anonymes -peu importe votre orientation sexuelle-, prenez contact avec votre médecin ou avec le 15, qui pourra alors vous orienter. Par mesure de précaution, isolez-vous.

    Après la consultation médicale, un test PCR sur une lésion permettra de confirmer que vous avez effectivement contracté la variole du singe.

    • Comment s’isoler pendant la maladie

    Une fois le diagnostic posé, il faut se déclarer auprès de l’ARS, c’est obligatoire, et informer les personnes avec lesquelles vous avez été en contact depuis le début de vos symptômes. Il faut également s’isoler. “Vous devrez porter un masque chirurgical et ne pas avoir de contact physique avec d’autres personnes, notamment en maintenant un isolement des autres personnes au sein du domicile”, précise l’ARS.

    Outre l’aération des pièces, il est préférable de ne pas partager de sanitaires ou d’objets, ou les désinfecter à l’eau de javel auquel cas.

    La durée de l’isolement est trois semaines à partir de la date des premiers signes, mais ce délai pourra être ramené à deux sur avis médical et si toutes les lésions ont disparu.

    L’ARS a également distillé plusieurs consignes sur la marche à suivre pour le nettoyage de votre logement:

    • Conservez les déchets tels que les croûtes des vésicules dans des sacs-poubelle dédiés.

    • Réalisez l’aspiration des poussières et le lavage régulier des sols et des surfaces.

    • Lavez le linge en contact avec le corps de la personne infectée, si possible à 60°C pendant 30 minutes avec une lessive habituelle.

    • En fin d’isolement : Un nettoyage soigneux du domicile comportant les surfaces, la literie, les vêtements et la vaisselle doit être réalisé.

    • Des complications de la variole du singe?

    La variole du singe reste une maladie essentiellement bénigne, avec un taux de létalité inférieur à 10% dans les cas observés dans le monde. Néanmoins, des  cas graves peuvent survenir, “plus fréquemment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées”.

    La Sécurité sociale relève cependant que des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Notamment quand la variole du singe provoque des complications ORL ou digestives, une atteinte des yeux ou pulmonaire, ou lorsque les lésions cutanées sont trop nombreuses (plus de 100) ou dans les cas de surinfection de ces lésions.

    • Vaccination contre la variole du singe

    Une vaccination gratuite est proposée aux cas contacts et aux personnes les plus exposés au virus. “La priorité dans les services hospitaliers doit être donnée aux situations post-exposition”, précise l’ARS d’Île-de-France. Les coordonnées des centres de vaccination sont disponibles sur le site de chaque ARS.

    À voir également sur Le HuffPost: Les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez

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      Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 19:00 · 6 minutes

    Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés (Photo illustration by Nikos Pekiaridis/NurPhoto via Getty Images) Vaccin contre la variole du singe? Comment faire si vous êtes concernés (Photo illustration by Nikos Pekiaridis/NurPhoto via Getty Images)

    SANTÉ - S’armer face à la variole du singe. À partir de ce lundi 11 juillet, le gouvernement va élargir la vaccination contre la “monkey pox” aux “groupes les plus exposés”, notamment les homosexuels, les personnes trans multipartenaires , les personnes en situation de prostitution et les professionnels des lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) en ce sens.

    En France, selon les derniers chiffres, en date du 7 juillet, 721 cas ont été confirmés, dont 473 en Ile-de-France Pour le moment, la propagation du virus se fait essentiellement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (98% des cas en France).

    Dans cette configuration, l’ARS (agence régionale de santé) Île-de-France a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de vaccination pour les personnes cas contact. Les nouvelles catégories éligibles à une vaccination préventive “pourront commencer à prendre des rendez-vous dès la semaine prochaine -soit ce lundi- s’ils le souhaitent”, a annoncé le 8 juillet Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, lors d’un point presse. Le vaccin doit être administré idéalement dans les 4 jours après la date du dernier contact à risque et au maximum 14 jours plus tard.

    • Comment se transmet la variole du singe

    Le monkeypox (son nom anglais), rappelle l’ARS , connaît deux modes de transmission. Comme pour le Covid, le contact prolongé à moins de 3 mètres avec quelqu’un porteur du virus peut favoriser la transmission à cause des microgouttelettes et des sécrétions respiratoires.

    L’autre principal mode de transmission, est “un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme) ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)”, et les objets contaminés.

    Pour le moment, la variole du singe n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible. De l’ADN du virus a été trouvé dans le sperme de personnes malades, mais on ne sait pas encore si cela est suffisant pour transmettre la maladie.

    • Les premiers symptômes de la variole du singe

    Ce qui rend particulièrement difficile le dépistage rapide de la variole du singe , ce sont ses premiers symptômes, qui ressemblent forts à ceux d’une grippe ou d’un Covid: fièvre, maux de tête, frissons, douleurs musculaires.

    Autre signe particulièrement alertant, le gonflement “des ganglions situés autour des oreilles, dans le cou et la nuque”.

    Cette première vague de symptômes dite “invasive” apparaît après une période d’incubation “pouvant aller de 5 à 21 jours (7 à 14 jours observés en moyenne)”. Une période assez longue et qui peut rendre compliqué l’identification de la personne contaminante. SPF souligne d’ailleurs: “La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés”.

    • Quand apparaissent les boutons

    La maladie de la variole du singe se manifeste ensuite par l’apparition de boutons sur le corps, généralement dans les un à trois jours qui suivent les premiers symptômes, explique l’Assurance maladie .

    “Tout le corps peut être atteint, notamment les paumes et les plantes de pieds, le visage et le cuir chevelu. Selon le mode de contamination, ces lésions peuvent toucher la région anogénitale et muqueuse buccale”, relève l’ARS.

    Ces lésions évoluent pour se remplir d’un liquide -particulièrement contaminant- avant de sécher. L’autorité de santé recommande à ce titre de recouvrir les lésions d’un pansement ou d’un linge pour éviter toute contamination.

    • Dépistage et traitement de la variole du singe

    Si vous pensez avoir contracté la variole du singe parce que vous avez été cas contact d’une personne contaminée, parce que vous revenez d’un voyage dans un pays d’Afrique où le virus circule habituellement, ou parce que vous avez des partenaires multiples et anonymes -peu importe votre orientation sexuelle-, prenez contact avec votre médecin ou avec le 15, qui pourra alors vous orienter. Par mesure de précaution, isolez-vous.

    Après la consultation médicale, un test PCR sur une lésion permettra de confirmer que vous avez effectivement contracté la variole du singe.

    Si c’est le cas, et que vous êtes dans les délais de vaccination (jusqu’à 14 jours après le contact à risque), vous pouvez vous faire vacciner dans un centre.

    Commercialisé sous le nom d’Imvanex en Europe, le vaccin utilisé est un vaccin de 3e génération (vaccin vivant non réplicatif, c’est-à-dire ne se répliquant pas dans l’organisme humain), autorisé en Europe depuis 2013 et indiqué contre la variole chez les adultes.

    “Nous sommes aujourd’hui en capacité de répondre dans les prochaines semaines aux besoins des centres”, a assuré Jérôme Salomon, ne faisant pas état de “difficultés d’accès à ce vaccin”.

    • Colocation, couple... Comment s’isoler pendant la maladie

    Une fois le diagnostic posé, il faut se déclarer auprès de l’ARS, c’est obligatoire, et informer les personnes avec lesquelles vous avez été en contact depuis le début de vos symptômes. Il faut également s’isoler.

    “Vous devrez porter un masque chirurgical et ne pas avoir de contact physique avec d’autres personnes, notamment en maintenant un isolement des autres personnes au sein du domicile”, précise l’ARS.

    Outre l’aération des pièces, il est préférable de ne pas partager de sanitaires ou d’objets, ou les désinfecter à l’eau de javel auquel cas.

    La durée de l’isolement est trois semaines à partir de la date des premiers signes, mais ce délai pourra être ramenée à deux sur avis médical et si toutes les lésions ont disparu.

    L’ARS a également distillé plusieurs consignes sur la marche à suivre pour le nettoyage de votre logement:

    • Conservez les déchets tels que les croûtes des vésicules dans des sacs-poubelles dédiés.

    • Réalisez l’aspiration des poussières et le lavage régulier des sols et des surfaces.

    • Lavez le linge en contact avec le corps de la personne infectée, si possible à 60°C pendant 30 minutes avec une lessive habituelle.

    • En fin d’isolement : Un nettoyage soigneux du domicile comportant les surfaces, la literie, les vêtements et la vaisselle doit être réalisé.

    • Des complications de la variole du singe?

    La variole du singe reste une maladie essentiellement bénigne avec un taux de létalité inférieur à 10% dans les cas observés dans le monde. Néanmoins, des  cas graves peuvent survenir, “plus fréquemment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées”.

    La sécurité sociale relève cependant que des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Notamment quand la variole du singe provoque des complications ORL ou digestives, une atteinte des yeux ou pulmonaire, ou lorsque les lésions cutanées sont trop nombreuses (plus de 100) ou dans les cas de surinfection de ces lésions.

    À voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

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      Variole du singe: la HAS recommande d'étendre la vaccination

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 12:48

    Contre la variole du singe la HAS recommande d'élargir la vaccination aux personnes à risque Contre la variole du singe la HAS recommande d'élargir la vaccination aux personnes à risque

    VARIOLE DU SINGE - Pour lutter contre la propagation de la variole du singe, la Haute autorité de Santé , qui avait été saisie par le ministère de la Santé , recommande aux personnes ”à risque d’exposition” de se faire vacciner , écrit-elle dans un avis publié ce vendredi 8 juillet.

    “La HAS recommande qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus: les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle”, détaille-t-elle.

    >Plus d’informations à suivre...

    À voir également aussi sur le Huffpost: Il parcourt plus 13.000 kilomètres à moto pour lutter contre la polio

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      Variole du singe: Symptômes, dépistage, boutons… Ce que disent les autorités de santé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 16:14 · 5 minutes

    Un agrandissement d'une section de peau affecté par des lésions liées à la variole du singe Un agrandissement d'une section de peau affecté par des lésions liées à la variole du singe

    SANTÉ - Une maladie à surveiller de près. Selon un rapport de Santé Publique France publié ce mardi 5 juillet, ce sont au total 577 cas de variole du singe qui ont été confirmés en France, dont 387 dans la région parisienne. Pour le moment, la propagation du virus se fait essentiellement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (97% des cas en France).

    Dans cette configuration, l’ARS (agence régionale de santé) Île-de-France a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de vaccination pour les personnes cas contact, alors que la HAS (Haute Autorité de santé) a, pour sa part, été saisie sur la question de l’élargissement de la vaccination aux hommes gays et bis. Le vaccin doit être administré idéalement dans les 4 jours après la date du dernier contact à risque et au maximum 14 jours plus tard.

    • Comment se transmet la variole du singe

    Le monkeypox (son nom anglais), rappelle l’ARS , connaît deux modes de transmission. Comme pour le Covid, le contact prolongé à moins de 3 mètres avec quelqu’un porteur du virus peut favoriser la transmission à cause des microgouttelettes et des sécrétions respiratoires.

    L’autre principal mode de transmission, est “un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme) ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)”, et les objets contaminés.

    Pour le moment, la variole du singe n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible. De l’ADN du virus a été trouvé dans le sperme de personnes malades, mais on ne sait pas encore si cela est suffisant pour transmettre la maladie.

    • Les premiers symptômes de la variole du singe

    Ce qui rend particulièrement difficile le dépistage rapide de la variole du singe , ce sont ses premiers symptômes, qui ressemblent forts à ceux d’une grippe ou d’un Covid: fièvre, maux de tête, frissons, douleurs musculaires.

    Autre signe particulièrement alertant, le gonflement “des ganglions situés autour des oreilles, dans le cou et la nuque”.

    Cette première vague de symptômes dite “invasive” apparaît après une période d’incubation “pouvant aller de 5 à 21 jours (7 à 14 jours observés en moyenne)”. Une période assez longue et qui peut rendre compliqué l’identification de la personne contaminante. SPF souligne d’ailleurs: “La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés”.

    • Quand apparaissent les boutons

    La maladie de la variole du singe se manifeste ensuite par l’apparition de boutons sur le corps, généralement dans les un à trois jours qui suivent les premiers symptômes, explique l’Assurance maladie .

    “Tout le corps peut être atteint, notamment les paumes et les plantes de pieds, le visage et le cuir chevelu. Selon le mode de contamination, ces lésions peuvent toucher la région anogénitale et muqueuse buccale”, relève l’ARS.

    Ces lésions évoluent pour se remplir d’un liquide -particulièrement contaminant- avant de sécher. L’autorité de santé recommande à ce titre de recouvrir les lésions d’un pansement ou d’un linge pour éviter toute contamination.

    • Dépistage et traitement de la variole du singe

    Si vous pensez avoir contracté la variole du singe parce que vous avez été cas contact d’une personne contaminée, parce que vous revenez d’un voyage dans un pays d’Afrique où le virus circule habituellement, ou parce que vous avez des partenaires multiples et anonymes -peu importe votre orientation sexuelle-, prenez contact avec votre médecin ou avec le 15, qui pourra alors vous orienter. Par mesure de précaution, isolez-vous.

    Après la consultation médicale, un test PCR sur une lésion permettra de confirmer que vous avez effectivement contracté la variole du singe.

    • Colocation, couple... Comment s’isoler pendant la maladie

    Une fois le diagnostic posé, il faut se déclarer auprès de l’ARS, c’est obligatoire, et informer les personnes avec lesquelles vous avez été en contact depuis le début de vos symptômes. Il faut également s’isoler.

    “Vous devrez porter un masque chirurgical et ne pas avoir de contact physique avec d’autres personnes, notamment en maintenant un isolement des autres personnes au sein du domicile”, précise l’ARS.

    Outre l’aération des pièces, il est préférable de ne pas partager de sanitaires ou d’objets, ou les désinfecter à l’eau de javel auquel cas.

    La durée de l’isolement est trois semaines à partir de la date des premiers signes, mais ce délai pourra être ramenée à deux sur avis médical et si toutes les lésions ont disparu.

    L’ARS a également distillé plusieurs consignes sur la marche à suivre pour le nettoyage de votre logement:

    • Conservez les déchets tels que les croûtes des vésicules dans des sacs-poubelles dédiés.

    • Réalisez l’aspiration des poussières et le lavage régulier des sols et des surfaces.

    • Lavez le linge en contact avec le corps de la personne infectée, si possible à 60°C pendant 30 minutes avec une lessive habituelle.

    • En fin d’isolement : Un nettoyage soigneux du domicile comportant les surfaces, la literie, les vêtements et la vaisselle doit être réalisé.

    • Des complications de la variole du singe?

    La variole du singe reste une maladie essentiellement bénigne avec un taux de létalité inférieur à 10% dans les cas observés dans le monde. Néanmoins, des  cas graves peuvent survenir, “plus fréquemment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées”.

    La sécurité sociale relève cependant que des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Notamment quand la variole du singe provoque des complications ORL ou digestives, une atteinte des yeux ou pulmonaire, ou lorsque les lésions cutanées sont trop nombreuses (plus de 100) ou dans les cas de surinfection de ces lésions.

    À voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

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      Face à la variole du singe, des centres de vaccinations à Paris et en Île-de-France ouvrent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 09:08 · 2 minutes

    Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration) Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration)

    SANTÉ - Devant la montée progressive depuis mai des cas de variole du singe en Île-de-France, région française la plus touchée, l’agence régionale de santé (ARS) a indiqué, ce mardi 5 juillet, l’ouverture de nouveaux centres de vaccination post-exposition dans les hôpitaux de Paris d’ici au lundi 11 juillet.

    Jusqu’à présent, les hôpitaux de Pitié Salpêtrière et Bichat accueillaient sur rendez-vous les personnes cas-contact. À partir de ce mercredi, elles pourront également se rendre dans les centres suivant:

    “Le vaccin doit être administré idéalement dans les 4 jours après la date du dernier contact à risque et au maximum 14 jours plus tard selon le schéma recommandé par la HAS”, indique encore l’ARS Île-de-France sur son site internet.

    Bientôt un élargissement de la vaccination?

    Par ailleurs, la Haute autorité de santé (HAS) a été saisie pour rendre un avis sur un élargissement aux homosexuels de la vaccination contre la variole du singe, aujourd’hui réservée aux cas contact, a appris mardi l’AFP.

    Son avis devrait être rendu d’ici à quelques jours. Pour le moment, la Haute autorité de Santé a recommandé de vacciner les adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.

    Une demande poussée depuis plusieurs semaines par des associations LGBTQI+ et certains professionnels de santé qui ont interrogé le ministère sur un éventuel élargissement aux homosexuels alors que la variole du singe touche aujourd’hui principalement des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Le Royaume-Uni recommande déjà la vaccination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) à risque.

    En France, selon le dernier bulletin publié, qui date du 30 juin, 498 cas ont pour le moment été confirmés (dont trois femmes), la majorité en Île-de-France (336).

    Connue chez l’être humain depuis 1970 , la variole du singe est considérée comme étant bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée en 1980. Santé publique France rappelle que ce virus “débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête”, de courbatures et de fatigue.

    Après deux jours survient une éruption de boutons remplis de liquide qui se dessèchent avant de former des croûtes. Ces boutons (ou “vésicules” dans le langage médical) se concentrent “sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds”, ainsi que sur les muqueuses, “dans la bouche et la région génitale”. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours, et la maladie guérit “le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines”.

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      La variole du singe provoque des symptômes différents chez les Européens

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 09:50 · 3 minutes

    La variole du singe, originaire d'Afrique, se propage en Europe depuis plusieurs semaines. La variole du singe, originaire d'Afrique, se propage en Europe depuis plusieurs semaines.

    SANTÉ - Les premiers malades britanniques de la variole du singe , maladie qui s’étend dans le monde depuis le printemps , présentaient des symptômes différents de ceux habituellement repérés dans les pays africains où cette affection était jusqu’alors circonscrite, montre une étude publiée ce samedi 2 juillet.

    Alors qu’une poussée de fièvre était considérée comme quasiment systématique dans la variole du singe, à peine plus de la moitié des patients étudiés au Royaume-Uni en ont eu, remarque cette étude publiée dans le Lancet Infectious Diseases. Réalisé auprès d’une cinquantaine de malades, ce travail, encore limité, est l’un des premiers à caractériser les spécificités cliniques de l’épidémie actuelle de variole du singe.

    Cette maladie était jusqu’alors circonscrite à une dizaine de pays africains. Mais, depuis plusieurs mois de nombreux cas, plus de 3.000 aux dernières nouvelles de l’ Organisation mondiale de la santé (OMS), ont été enregistrés en Europe et sur le continent américain.

    Moins de fièvre et moins d’hospitalisations

    Le Royaume-Uni fait partie des premiers pays où des cas ont été signalés cette année, d’où l’intérêt de ce travail fondé sur des observations faites fin mai, lorsque seuls une centaine de malades britanniques avaient été enregistrés.

    L’échantillon correspond donc à plus de la moitié des patients connus dans le pays à l’époque. Et, chez eux, la variole du singe s’est manifestée nettement différemment de ce qui était connu en Afrique. Non seulement les accès de fièvre sont moins fréquents, mais ils apparaissent aussi nettement moins longs et nécessitent beaucoup moins d’hospitalisations.

    Quant aux lésions typiques de la maladie, elles se concentrent le plus souvent autour des parties génitales. Dans les cas précédents, elles étaient généralement plus vastes, atteignant par exemple le visage ou la nuque.

    Pour les auteurs de l’étude, cette spécificité laisse penser que les premiers cas britanniques ont été contaminés par contact lors de relations sexuelles. Cette hypothèse, à bien distinguer de l’idée que la maladie serait devenue sexuellement transmissible, correspond à la notion, bien établie, qu’une contamination est possible en touchant une lésion cutanée chez un autre patient.

    “Pas de modification génétique majeure”

    La majorité des cas européens et américains ont pour l’heure été enregistrés chez des hommes ayant eu des relations homosexuelles, mais ils ne sont pas les seuls concernés.

    Plus largement, les auteurs de l’étude jugent que leurs observations plaident pour élargir la définition de la maladie afin de mieux détecter les nouveaux cas, sans par exemple insister autant sur une fièvre.

    Pour autant, ces symptômes différents ne veulent pas dire que l’épidémie actuelle est due à une nouvelle version du virus, comme le soulignent d’autres chercheurs.

    “Il n’y a pas de modification génétique majeure” dans les virus séquencés chez les patients actuels, a remarqué le pneumologue Hugh Adler auprès de l’AFP. Il avance qu’en Afrique, de nombreux cas, sans fièvre ou avec des lésions limitées, n’ont peut-être pas été détectés, biaisant les comparaisons.

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      La variole du singe détectée pour la première fois chez un enfant en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 20:24 · 1 minute

    Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration) Des échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l'hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d'illustration)

    VARIOLE - L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a signalé ce samedi 25 juin un premier cas confirmé de variole du singe chez un enfant scolarisé en primaire dans la région, précisant qu’il a été pris en charge et “ne présente aucun signe de gravité”.

    Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux , l’ARS indique que ses équipes et celles de Santé publique France “ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant”.

    “Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’ Éducation nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant”, ces derniers devant notamment surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée), ajoute l’ARS.

    Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. Le dernier bilan de Santé publique France, établi à la date de jeudi à 14h, faisait état de 330 cas confirmés d’infection en France.

    La variole du singe (“monkeypox” en anglais), dont la flambée frappe une quarantaine de pays, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie, jusqu’alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines.

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      La variole du singe touche, en France, une femme pour la première fois

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 08:08 · 2 minutes

    277 cas du virus de la variole du singe ont été recensés ce mardi 21 juin par Santé Publique France. 277 cas du virus de la variole du singe ont été recensés ce mardi 21 juin par Santé Publique France.

    SANTÉ - Les cas continuent de grimper. 277 infections par le virus de la variole du singe ont été recensées en France selon un bilan publié ce mardi 21 juin par Santé Publique France. Parmi les derniers cas enregistrés, on compte pour la première fois une femme. Une investigation menée par les autorités sanitaires est en cours pour mieux comprendre le mode de transmission du virus.

    Jusqu’à maintenant, le virus touchait principalement, mais pas uniquement , des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Pour rappel, la variole du singe se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines.

    Une quarantaine de pays sont aujourd’hui touchés par le virus. En France, les cas continuent d’augmenter. Il y a cinq jours, le dernier bilan faisait état de 183 cas et aucun patient n’est décédé.

    Le nom de la variole du singe devrait changer

    Dans le détail des cas en France, il y en  a “195 en Île-de-France, 16 en Occitanie, 14 en Auvergne-Rhône-Alpes, 16 en Nouvelle-Aquitaine, 12 dans les Hauts-de-France, 12 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 1 en Centre-Val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 dans le Grand Est et 3 en Bretagne”, précise ce mardi Santé Publique France.

    Avec cette flambée, l’Organisation mondiale de la Santé envisage d’en faire une urgence mondiale. Mais l’autorité sanitaire ne redoute pas, pour l’instant, que la propagation du virus de la variole du singe au-delà des pays africains puisse déclencher une pandémie mondiale.

    La maladie ne se limitant plus à une dizaine de pays africains, l’OMS a indiqué la semaine dernière vouloir “changer le nom du virus” de la variole du singe. Sans expliquer ouvertement les motifs de ce choix, cette décision interviendrait après de nombreuses inquiétudes sur le fait que ces termes soient stigmatisants pour les pays africains. Au-delà du virus, le nom des souches, comme la “souche d’Afrique de l’Ouest et de celle du Bassin du Congo”, devrait aussi être modifié. L’OMS dit s’inquiéter que l’Afrique soit ciblée comme le foyer du virus, comme ça a déjà été le cas pour Ebola par exemple.

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