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      Guerre en Ukraine: Garry Kasparov adresse un carton rouge à Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 14:18 · 2 minutes

    Klaus Iohannis, Mario Draghi, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le 16 juin à Kiev. Klaus Iohannis, Mario Draghi, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le 16 juin à Kiev.

    GUERRE EN UKRAINE - L’ancien champion d’échecs Garry Kasparov a jugé ce vendredi 17 juin qu’ Emmanuel Macron se met “du mauvais côté de l’histoire” en “poussant” le président ukrainien à “céder des territoires” à la Russie . Il s’est exprimé en marge du salon VivaTech à Paris.

    “C’est une honte de voir le président de la France se mettre du mauvais côté de l’histoire en poussant le président Zelensky à céder des territoires à la Russie”, a déclaré Garry Kasparov , opposant notoire de Vladimir Poutine , à l’AFP.

    Garry Kasparov, qui a toujours la nationalité russe mais vit en exil, reprend ainsi une critique récurrente de responsables ukrainiens et de certains de leurs alliés, après l’appel du président français à ne pas céder à la “tentation” de “l’humiliation” envers la Russie.

    “Tout ce dont l’Ukraine a besoin, ce sont des armes”

    Le président Zelensky a affirmé jeudi que l’Ukraine avait “tourné la page” de cet épisode, aux côtés du président français, du chancelier allemand Olaf Scholz, du chef du gouvernement italien Mario Draghi et du président roumain Klaus Iohannis à Kiev.

    Le président français s’est pour sa part longuement expliqué depuis la capitale ukrainienne, soulignant que ses propos visaient le moment où la guerre serait finie et où il faudrait négocier une nouvelle architecture de sécurité en Europe. Les quatre dirigeants européens se sont en outre dit prêts à accorder “immédiatement” à l’Ukraine le statut de candidate à l’UE.

    D’une manière générale, Garry Kasparov a déploré le “manque de volonté politique” dans les pays européens ou aux États-Unis pour aider l’Ukraine à reconquérir les territoires perdus face à la Russie. “Tout ce dont l’Ukraine a besoin, ce sont des armes” a-t-il indiqué, jugeant insuffisants les efforts faits par les pays occidentaux en la matière.

    Garry Kasparov, qui s’est vu attribué fin mai par la Russie le titre infamant “d’agent de l’étranger”, comme l’ancien oligarque Mikhaïl Khodorkovski, intervient au salon des nouvelles technologies VivaTech en tant qu’“ambassadeur sur la sécurité” de la marque d’antivirus Avast.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à un risque de crise alimentaire mondiale, Zelensky demande la fin du blocus russe des ports ukrainiens

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      Macron n'est pas seul à Kiev, et c'est un message pour Poutine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 10:00 · 3 minutes

    Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors d'un sommet Normandie sur l'Ukraine, à Paris, le 2 décembre 2019 Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors d'un sommet Normandie sur l'Ukraine, à Paris, le 2 décembre 2019

    UKRAINE - Après plusieurs jours de rumeurs, le président français Emmanuel Macron a mis un terme au flou . Le chef de l’État est arrivé à Kiev ce jeudi 16 juin au matin, en compagnie du chancelier allemand Olaf Scholz et du chef du gouvernement italien Mario Draghi . Une conférence de presse est prévue à 14 heures avec Volodymry Zelensky, son homologue ukrainien.

    Pour le trio de dirigeants, auquel s’est ajouté le président Roumain Klaus Iohannis, il s’agit de la toute première visite sur le territoire ukrainien depuis le début de l’invasion russe, il y a bientôt depuis quatre mois , et elle revêt de nombreux symboles. Tout d’abord, l’organisation et les modalités placent immédiatement ce déplacement sous la bannière européenne. En venant à trois, ce n’est plus Paris, Berlin ou Rome, qui se déplace sur le territoire ukrainien, mais bien Bruxelles.

    Un message qui a d’ailleurs été immédiatement clarifié par Emmanuel Macron sitôt descendu du train. Interrogé sur le sens de cette visite, le président a tout de suite évoqué  “un message d’unité européenne et de soutien au peuple ukrainien pour parler à la fois du présent de l’avenir”. De l’avenir, car c’est demain que la Commission européenne dira demain si elle recommande d’accorder ou non à l’Ukraine le statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE.

    Équation résolue face à Poutine

    Si en France certaines oppositions tancent dans ce déplacement un “coup politique” à quelques jours du deuxième tour des élections législatives, pour Emmanuel Macron, il s’agit aussi de résoudre une équation et de solidifier la ligne de crête diplomatique sur laquelle il marche en équilibriste depuis le début du conflit.

    En venant ce jeudi, le président français marque d’une image forte la présidence française du conseil de l’Union européenne qui touche à sa fin, réchauffe ses liens avec Zelensky qui fustigeait les appels de Macron à ne pas “humilier la Russie” , et tout cela -surtout- sans se froisser avec Moscou.

    La dimension collective et européenne -renforcée par la présence du président roumain- de cette visite, permet d’éviter au locataire de l’Elysée de se singulariser, voire de se cornériser, vis-à-vis du Kremlin. Avec comme résultat de ménager aussi, in fine, sa ligne directe et le dialogue avec Vladimir Poutine. Un lien de communication critiqué au sein même de l’UE mais régulièrement mis en avant par l’Élysée pour l’issue du conflit. ”À un moment donné, lorsque nous l’aurons aidée à résister et lorsque –je le souhaite– l’Ukraine aura gagné et surtout que le feu pourra cesser, nous devrons négocier, le président ukrainien et ses dirigeants devront négocier avec la Russie disait encore mercredi Emmanuel Macron.

    Grille de lecture imposée à Moscou

    Enfin, cette forte présence européenne en Ukraine ce jeudi pousse de fait Moscou vers une grille de lecture plus européenne du conflit . C’est ce que soulignait notamment Jean-Pierre Raffarin ce matin sur LCI en évoquant  une visite ”à très haut risque”.

    “Les Russes voient bien qu’il y a un espoir européen en Ukraine et qu’au fond, c’est sans doute une forme de l’énergie ukrainienne assez extraordinaire assez admirable qui se déroule dans ce pays. Mais derrière cette énergie, il y a une vision et elle est profondément européenne, donc pour les Russes, séparer l’Ukraine de l’Europe c’est important”, analysait l’ancien Premier ministre.

    A voir également sur Le HuffPost: McDonald’s est parti de Russie, découvrez par quoi ça a été remplacé

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      La santé de Vladimir Poutine, objet de fascination bien gardé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 05:15 · 6 minutes

    Isolé du monde entier, Vladimir Poutine ne laisse rien au hasard au sujet de sa vie privée, mais sa santé semble le trahir depuis plusieurs années maintenant. Isolé du monde entier, Vladimir Poutine ne laisse rien au hasard au sujet de sa vie privée, mais sa santé semble le trahir depuis plusieurs années maintenant.

    RUSSIE - Serait-ce le secret le mieux gardé du Kremlin? Alors que la guerre en Ukraine a dépassé le cap symbolique des 100 jours, les spéculations et les rumeurs autour de la santé de Vladimir Poutine ne faiblissent pas.

    Des fantasmes qui ont d’ailleurs contraint son indéboulonnable chef de la diplomatie Sergueï Lavrov à évoquer le sujet . “Je ne crois pas que quelqu’un qui ait toute sa tête puisse voir chez cette personne des signes d’une maladie ou d’une affection quelconque”, affirmait-il le 29 mai lors d’une interview sur TF1.

    Pourtant, à l’aube de ses 70 ans -le 7 octobre-, l’état de santé du chef du Kremlin interroge et fascine par-delà les murs de la forteresse moscovite.

    Un “cancer avancé” selon le renseignement américain

    En janvier, on constate qu’il est incapable de rester en place pour une célébration du Noël orthodoxe. Le mois suiva, tout le monde se souvient de la table immense pour le séparer d’Emmanuel Macron . En avril, c’est sa position affaissée dans son fauteuil avec la main cramponnée à la table face à son ministre des Armées qui alimente la rumeur sur la dégradation de son état physique.

    “Poutine, s’enfonçant dans son fauteuil, agrippant la table. Il va bien, non ? En bonne santé?”, avait alors réagi sur Twitter cette journaliste de CNN le 21 avril.

    Aux États-Unis, la question est d’ailleurs traitée avec un grand sérieux, au-delà des simples spéculations sur son langage corporel qui lui prêtent un début de Parkinson. Dans un rapport classifié, les services de renseignement américains indiquent plutôt que Vladimir Poutine souffre d’un “cancer avancé” traité en avril, selon les échos de trois responsables du renseignement américain que le magazine Newsweek vient de publier.

    Évoquant également une tentative d’assassinat déjouée en mars, ce rapport avance l’idée que Vladimir Poutine serait affaibli physiquement, même si son isolement extrême ces derniers mois empêche toute évaluation précise sur son état de santé. “Ce que nous savons, c’est qu’il y a un iceberg là-bas, même s’il est couvert de brouillard”, image une source anonyme du Bureau du Directeur du Renseignement National américain.

    La santé de Poutine, un secret d’État

    Si la santé de Vladimir Poutine est aussi bien gardée, cela ne date pas de cette guerre en Ukraine. Cultivant une image d’homme particulièrement viril et sportif , le dirigeant russe ne résiste pourtant pas aux affres du temps. À en croire les nombreux éléments compilés par le site russe Proekt, un média d’investigation réputé mais interdit depuis juillet 2021 par l’État russe, le voile autour de la santé de Poutine est opaque depuis longtemps.

    Proekt raconte dans une enquête publiée le 1er avril que le président est contraint de dissimuler en permanence le moindre petit pépin physique qui mettrait à mal son image de dur à cuire qui lui est si chère. Qu’il s’agisse d’un rhume ou d’une blessure sportive, tout doit être caché. Le site rappelle un événement, d’apparence banale, mais qui démontre l’attention toute particulière apportée à son image.

    Lors d’une cérémonie commémorative sur la place Rouge en novembre 2012, les images de Vladimir Poutine n’ont jamais pu être publiées pour une raison simple. Le président boitait. Les images avaient toutefois été rendues publiques par le site du Patriarche de Moscou . Plusieurs sources gouvernementales avaient alors avancé un mal de dos pouvant nécessiter une opération chirurgicale. Une information immédiatement démentie par Dmitri Peskov, malgré une série d’événements annulés sur la fin d’année 2012.

    À cela s’ajoutent plusieurs “disparitions” intriguantes de Poutine au fil des ans.  Un “rhume” en pleine campagne électorale en février 2018, cette série de déplacements et d’événements annulés au Kremlin fin 2012 ou encore un “auto-isolement” du 13 au 29 septembre 2021 qui viennent ajouter du mystère autour de ce sujet très sensible dans les couloirs du Kremlin.

    Pour masquer ces absences à répétition, la communication du Kremlin est aujourd’hui bien rodée, après 23 ans de présidence. Grâce notamment à l’utilisation de vidéos préenregistrées, devenues monnaie courante dans l’appareil d’État russe.

    Des médecins personnels de plus en plus présents

    Selon le site d’investigation, en vieillissant, Vladimir Poutine s’est très largement entouré de médecins. Proekt estime qu’environ neuf spécialistes accompagnaient en permanence le dirigeant en 2019. Parmi les trois médecins les plus consultés par Poutine, Evgeny Selivanov chirurgien-oncologue, présent notamment aux côtés de son président lors d’une “disparition” observée entre le 8 et le 16 août 2017. Il aurait été consulté près de 35 fois en l’espace de quatre ans.

    En plus de l’armada de médecins, l’intérêt de Poutine pour le cancer de la thyroïde interroge en Russie. Le président a manifesté une curiosité certaine pour le sujet, en rencontrant notamment en 2020 Ivan Dedov, chef du Centre national de recherche médicale en endocrinologie afin d’évoquer l’ampleur de cette maladie ainsi qu’un nouveau traitement hormonal à l’étude.

    Ivan Dedov est d’ailleurs le patron de la fille aînée de Poutine, Maria , diplômée de la faculté de médecine de l’Université d’État de Moscou, mais aussi actionnaire de l’entreprise médicale Nomeko. Une société russe dont l’un des projets de recherche étudie de nouvelles méthodes de traitement du cancer.

    De quoi nourrir nombre de fantasmes autour du dirigeant, qui avait par ailleurs affiché un comportement particulièrement précautionneux -voire paranoïaque- depuis l’arrivée du Covid-19, avec des protocoles sanitaires parfois démesurés au sein de l’appareil politique russe.

    Le 7 février, les images de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macorn à Moscou avait déjà attiré l'attention des services de renseignement américains sur les soupçons de maladie chez le président de la Russie. Le 7 février, les images de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macorn à Moscou avait déjà attiré l'attention des services de renseignement américains sur les soupçons de maladie chez le président de la Russie.

    Et si les Américains semblent certains qu’un mal ronge Vladimir Poutine, rien n’indique la mort prochaine du chef du Kremlin. Pour autant, “la menace de l’homme fou de guerre nucléaire” semble moins grande pour les renseignements américains avec un Vladimir Poutine “affaibli”.

    “Un Poutine affaibli a moins d’influence sur ses conseillers et ses subordonnés, disons, s’il ordonne l’utilisation d’armes nucléaires”, veut croire un haut responsable de l’Agence du Renseignement de la Défense américaine.

    À voir également sur Le HuffPost: Trop “belle” pour comprendre- la remarque sexiste de Poutine à une journaliste

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      Guerre en Ukraine: bataille interposée entre Kiev et Moscou sur l'aide militaire occidentale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 18:32 · 2 minutes

    Kiev, le 5 juin 2022. Kiev, le 5 juin 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Alors que le président russe Vladimir Poutine a menacé de viser de nouvelles cibles si des missiles de longue portée sont fournis à l’ Ukraine , Kiev a réclamé, ce dimanche 5 juin, un soutien militaire “constant” des pays occidentaux face aux troupes russes .

    “Nous sommes déjà entrés dans une guerre prolongée et nous aurons besoin d’un soutien constant, a avancé la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Malyar s’adressant à des médias locaux. L’Occident doit comprendre que son aide ne peut être ponctuelle mais qu’elle doit se poursuivre jusqu’à notre victoire.”

    L’Ukraine attend des livraisons de systèmes lance-missiles plus puissants promis par le président américain Joe Biden , en espérant que cela change le rapport de force face à la Russie dans l’est du pays. Les États-Unis ont annoncé mercredi l’envoi de quatre systèmes Himars (des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers), 1000 missiles anti-chars Javelin supplémentaires et quatre hélicoptères Mi-17 dans le cadre d’un nouveau paquet d’aide militaire.

    La ville de Kiev visée par des frappes russes

    Le sous-secrétaire à la Défense Colin Kahl a dit que les forces ukrainiennes avaient besoin d’environ trois semaines de formation pour pouvoir utiliser les Himars, des lance-roquettes très mobiles à missiles guidés qui pourraient donner aux Ukrainiens un avantage en termes de distance et de précision dans la bataille du Donbass.

    Plusieurs pays ont fourni à l’Ukraine une aide militaire pour qu’elle se défende face à l’invasion russe depuis le 24 février, veillant toutefois à ne pas devenir eux-mêmes des belligérants. Selon les informations du quotidien espagnol El País , publiées ce dimanche, l’Espagne va livrer à l’Ukraine va fournir à l’Ukraine des missiles anti-aériens et des chars Leopard.

    Par ailleurs, des frappes russes ont visé Kiev ce dimanche à l’aube , les premières depuis fin avril, Vladimir Poutine menaçant de frapper de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissent des missiles de longue portée à l’Ukraine. Quatre missiles ont frappé l’usine de réparation de wagons de Darnytsia, dans le sud-est de Kiev, a annoncé Olexandre Kamychine, chef de la compagnie publique des chemins de fer ukrainienne Ukrzaliznytsia.

    En cas de telles livraisons, la Russie frapperait “des sites que nous n’avons pas visés jusqu’à présent”, a déclaré Vladimir Poutine à la chaîne de télévision Rossiya-1. Il n’a pas défini la portée à partir de laquelle Moscou réagirait, ni précisé quelles cibles pourraient être visées.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      Sergueï Lavrov dément que Vladimir Poutine soit malade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 04:30 · 1 minute

    Vladimir Poutine, ici assistant à une réunion du Conseil économique suprême eurasien via une liaison vidéo à Moscou, en Russie, le 27 mai 2022. Vladimir Poutine, ici assistant à une réunion du Conseil économique suprême eurasien via une liaison vidéo à Moscou, en Russie, le 27 mai 2022.

    RUSSIE - Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti ce dimanche 29 mai que le président Vladimir Poutine soit malade, assurant qu’il n’en présentait aucun signe.

    La santé du président Poutine comme sa vie privée sont des sujets tabous en Russie , presque jamais évoqués en public.

    Mais en réponse à une question de la chaîne de télévision française TF1 , Sergueï Lavrov a déclaré dans un communiqué: “Je ne crois pas que quelqu’un qui ait toute sa tête puisse voir chez cette personne (Poutine) des signes d’une maladie ou d’une affection quelconques”.

    Poutine apparaît en public “quotidiennement”

    Sergueï Lavrov a souligné que Vladimir Poutine, qui aura 70 ans en octobre, apparaissait en public “quotidiennement”.

    “Vous pouvez le voir à l’écran, lire ou écouter ses discours”, a-t-il ajouté. “Je laisse ceux qui répandent de telles rumeurs régler cela avec leur conscience, malgré les occasions quotidiennes qu’ils ont de vérifier ce qu’il en est”.

    Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de deux décennies, a déclenché le 24 février une offensive en Ukraine qui a tué des milliers de personnes, provoqué la plus grave crise de réfugiés en Europe depuis la Seconde guerre mondiale et entraîné des sanctions occidentales sans précédent contre la Russie.

    À voir également sur Le HuffPost : Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      Ukraine: Macron et Schloz s'entretiennent avec Poutine et formulent plusieurs demandes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 15:08 · 3 minutes

    (Photo de Macron et Scholz prise le 9 mai 2022 à Berlin par Kay Nietfeld/picture alliance via Getty Images) (Photo de Macron et Scholz prise le 9 mai 2022 à Berlin par Kay Nietfeld/picture alliance via Getty Images)

    UKRAINE - Vladimir Poutine s’est entretenu ce samedi 28 mai au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, pour discuter de l’offensive russe en Ukraine et de l’exportation de céréales, alors que couve une crise alimentaire mondiale .

    L’entretien de 80 minutes s’est tenu à la demande de Macron et Scholz, selon la chancellerie allemande.

    Trouver des options pour les exportations de céréales

    “La Russie est prête à aider à trouver des options pour une exportation sans entraves des céréales, y compris des céréales ukrainiennes en provenance des ports situés sur la mer Noire”, a assuré, lors de cette conversation, Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.

    Selon le président russe, les difficultés liées aux livraisons alimentaires ont été provoquées par “une politique économique et financière erronée des pays occidentaux, ainsi que par les sanctions antirusses” imposées par ces pays, explique le communiqué. Une augmentation des livraisons d’engrais et produits agricoles russes pourrait faire baisser les tensions sur le marché agricole international “ce qui nécessitera bien évidemment la levée des sanctions appropriées” visant Moscou, a-t-il souligné.

    L’Ukraine, gros exportateur de céréales, notamment de maïs et de blé, voit sa production bloquée du fait des combats. Pour sa part, la Russie, autre puissance céréalière, ne peut vendre sa production et ses engrais en raison des sanctions occidentales touchant les secteurs financiers et logistiques. Les deux pays produisent un tiers du blé mondial. De fait, le conflit a mis à mal l’équilibre alimentaire mondial , laissant craindre une grave crise qui affectera tout particulièrement les pays les plus pauvres.

    Le président russe s’est “engagé à ce que la Russie ne profite pas de l’ouverture de la ceinture de mines mise en place pour protéger les ports ukrainiens, afin de permettre l’exportation de céréales par bateau, pour mener des actions offensives”, a assuré de son côté la chancellerie allemande, précisant que les trois dirigeants étaient d’accord sur le “rôle central” que doivent jouer les Nations unies pour garantir les exportations.

    Un “cessez-le-feu immédiat et un retrait des troupes russes”

    Les deux dirigeants occidentaux “ont insisté sur un cessez-le-feu immédiat et un retrait des troupes russes” et ont “appelé le président russe à des négociations directes sérieuses avec le président ukrainien et à une solution diplomatique du conflit”, selon la chancellerie.

    Le président russe a confirmé lui que la Russie restait “ouverte à une reprise du dialogue” avec Kiev pour régler le conflit armé, alors que les négociations de paix avec l’Ukraine sont au point mort depuis mars, selon le Kremlin.

    Lors de l’entretien téléphonique, Vladimir Poutine a également “mis l’accent sur le caractère dangereux de continuer à inonder l’Ukraine avec des armes occidentales, en mettant en garde contre des risques d’une déstabilisation ultérieure de la situation et d’une aggravation de la crise humanitaire”, selon la même source.

    La libération de 2500 combattants d’Azovstal

    Enfin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand ont demandé samedi à leur homologue russe de libérer 2500 combattants ukrainiens qui s’étaient retranchés dans l’aciérie Azovstal à Marioupol (sud) et ont été faits prisonniers par les Russes.

    “Le président de la République et le chancelier allemand ont demandé la libération des quelque 2500 défenseurs d’Azovstal faits prisonniers de guerre par les forces russes”, a indiqué la présidence française à l’issue d’un échange téléphonique entre les trois dirigeants.

    À voir également sur Le HuffPost: À Marioupol, l’aciérie d’Azovstal frappée par une “pluie de feu” russe

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      Proche de Poutine, Gerhard Schröder privé de ses avantages d'ex-chancelier

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 13:26 · 2 minutes

    Les deux hommes en septembre 2005 lors d'une conférence de presse germano-russe après laquelle Poutine et Schröder ont signé un accord germano-russe sur la construction d'un gazoduc au fond de la mer Baltique. Les deux hommes en septembre 2005 lors d'une conférence de presse germano-russe après laquelle Poutine et Schröder ont signé un accord germano-russe sur la construction d'un gazoduc au fond de la mer Baltique.

    ALLEMAGNE - L’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder , proche de Vladimir Poutine et détenteur de plusieurs mandats dans des groupes russes, a été privé d’une partie de ses avantages d’ex-dirigeant, dont l’attribution de bureaux, a-t-on appris ce jeudi 19 mai de source parlementaire.

    “Les groupes parlementaires de la coalition ont tiré les conséquences du comportement de l’ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l’invasion russe en Ukraine ”, indique la commission budgétaire du Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Lâché ces derniers mois par une partie des ses collaborateurs, l’ancien dirigeant social-démocrate, âgé de 77 ans conserve cependant sa protection policière et sa pension de retraite d’ex-chancelier (1998-2005).

    La coalition au pouvoir justifie aussi cette décision par le fait que “l’ancien chancelier Schröder n’assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction”. En tant qu’ancien chancelier , il a droit encore à plusieurs bureaux à la chambre des députés et à un budget pour du personnel. Un privilège, qui coûte 400.000 euros par an aux contribuables.

    Plus globalement, la commission budgétaire demande au gouvernement de veiller désormais à ce “que la dotation de fonction des anciens chanceliers fédéraux se fasse en fonction de l’obligation continue découlant de leur fonction et non en fonction de leur statut”. Gerhard Schröder n’est ainsi pas exclusivement concerné et Angela Merkel elle-même, au pouvoir entre 2005 et 2021, pourrait à l’avenir voir rogner une partie de ses avantages.

    Schröder, une figure politique encombrante outre-Rhin

    L’ancien chancelier est sous pression depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Contrairement à la plupart des anciens dirigeants européens présents, avant la guerre en Ukraine, dans les instances dirigeantes des entreprises russes, il n’a pas démissionné.

    Gerhard Schröder reste ainsi président du comité des actionnaires de Nord Stream AG , le gazoduc controversé entre la Russie et l’Allemagne suspendu en février, et président du conseil de surveillance de Rosneft, premier groupe pétrolier russe.

    L’ex chancelier allemand, privé de distinctions honorifiques par plusieurs villes et ciblé par des appels à son éviction du parti social-démocrate SPD, avait fait savoir en avril qu’il n’avait aucune intention de démissionner, sauf si Moscou venait à cesser ses livraisons de gaz à l’Allemagne . Un scénario auquel il disait ne pas croire.

    À voir également sur Le HuffPost: “Satan II”: la Russie met en scène un essai de son missile Sarmat

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      Zelensky reproche à Macron "ses concessions" à Poutine, l'Élysée dément

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 14:08 · 2 minutes

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) reproche à son homologue français Emmanuel Macron (à gauche) de faire des concessions à la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) reproche à son homologue français Emmanuel Macron (à gauche) de faire des concessions à la Russie.

    UKRAINE - Friture sur la ligne entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky? D’après le président ukrainien, son homologue français essaye “en vain” de dialoguer avec Vladimir Poutine . Pour lui, il n’est “pas correct” que le président français soit prêt, selon lui, à “faire des concessions diplomatiques” à la Russie .

    “Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain”, a regretté Volodymyr Zelensky jeudi soir sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées ce vendredi 13 mai sur sa chaîne Telegram .

    “Je sais qu’il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l’Ukraine, mais il n’en pas a eu”, a-t-il asséné. “Jusqu’à ce que la Russie elle-même veuille et comprenne qu’elle a besoin (de la fin de la guerre, NDLR ), elle ne cherchera aucune issue”, a ajouté le président ukrainien, qui refuse de concéder un pouce de territoire.

    Zelensky ne veut plus négocier avec la Russie

    Emmanuel Macron avait affirmé lundi que, pour mettre fin à la guerre menée en Ukraine par l’armée russe, le paix devra se construire sans “humilier” la Russie. Pour Volodymyr Zelensky toutefois, “Macron n’a pas besoin de faire des concessions diplomatiques (à la Russie) maintenant”.

    Il a jugé cette démarche “pas très correcte” pour, à ses yeux, permettre à Vladimir Poutine de “sauver la face”, au moment où les Russes tentent toujours de prendre le contrôle du sud et de l’est de l’Ukraine. Le président ukrainien a par ailleurs estimé que “le temps de se mettre autour d’une table avec la Russie est terminé”. “Ce n’est plus possible”, a-t-il lâché.

    “Le président de la République n’a jamais rien discuté avec Vladimir Poutine sans l’accord du président Zelensky. Il a toujours dit que c’était aux Ukrainiens de décider des termes de leur négociation avec les Russes”, s’est défendu de son côté l’Élysée vendredi.

    Après plusieurs sessions de pourparlers entre Kiev et Moscou au mois de mars, les discussions sont à l’arrêt, les positions des deux parties étant trop éloignées. Alors que le président ukrainien envisageait au début du conflit des discussions sur le statuts des territoires du Donbass, les succès militaires ukrainiens ont chamboulé le rapport de force et Kiev n’envisage plus de céder du territoire.

    Volodymyr Zelensky a toutefois une nouvelle fois répété son envie de rencontrer Vladimir Poutine , “mais seulement avec lui, sans aucun médiateur”. “Et avec une approche de dialogue, pas (en lançant) des ultimatums”, a-t-il précisé.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Zelensky, d’acteur comique populaire à chef de guerre convaincant

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      L'alerte du renseignement américain sur les risques d'extension de la guerre en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 06:10 · 2 minutes

    Chisinau, la capitale de la Moldavie, le 3 mai 2022. Chisinau, la capitale de la Moldavie, le 3 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Après l’Ukraine, un autre pays menacé par la Russie? Le renseignement américain a indiqué, ce mardi 10 mai, prévoir une extension du conflit au-delà du pays envahie depuis le 24 février, estimant que le président russe Vladimir Poutine veut le porter en Moldavie .

    Le chef d’État russe lorgnerait sur la Transnistrie, une région de Moldavie qui a fait sécession dans les années 1990. “Nous estimons que le président Poutine se prépare à un conflit prolongé en Ukraine, durant lequel il a encore l’intention d’atteindre des objectifs au-delà du Donbass ”, a déclaré la cheffe du renseignement américain, Avril Haines.

    S’il est “possible” que les Russes réalisent cet objectif dans les mois qui viennent, “ils ne pourront atteindre la Transnistrie et inclure Odessa, au sud de l’Ukraine, sans décréter une forme de mobilisation générale”, a-t-elle ajouté lors d’une audition au Congrès américain. Selon elle, le président russe “compte probablement sur un affaiblissement de la détermination” des Occidentaux.

    L’UE va considérablement accroître” son aide militaire à la Moldavie

    Estimant que les ambitions de Vladimir Poutine dépassent les capacités de son armée, elle juge “probable” une “trajectoire plus imprévisible et potentiellement une escalade” dans les prochains mois, ainsi qu’une plus grande probabilité de “mesures plus drastiques, y compris l’instauration de la loi martiale, la réorientation de la production industrielle”.

    Le 22 avril, un général russe, Roustam Minnekaïev, avait fait valoir que “le contrôle du sud de l’Ukraine, c’est également un couloir vers la Transnistrie où on observe également des cas d’oppression de la population russophone”. Or, la défense des russophones est l’une des justifications par Moscou de la guerre actuelle.

    Fin avril et début mai, des explosions avaient secoué la région, où stationnent des troupes russes depuis une trentaine d’années. La Russie s’était aussitôt dite “alarmée” par ces “actes terroristes”, indiquant suivre la situation de près. De son côté, Kiev a accusé la Russie de vouloir “déstabiliser” la Transnistrie afin de justifier une intervention militaire.

    L’Union européenne a annoncé le 4 mai qu’elle allait “considérablement accroître” son aide militaire à la Moldavie. Ce petit pays, non membre de l’Otan, a également reçu le soutien fin avril de Paris et Berlin.

    Le 9 mai, jour de commémoration de la victoire soviétique de 1945, plusieurs milliers de personnes ont exprimé leur soutien à la Russie lors d’une manifestation, a rapporté Le Monde . Parmi eux, Vladimir Voronin et Igor Dodon, deux anciens présidents moldaves. L’événement illustre la division de la population moldave entre prorusse et proeuropéen.

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